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Une histoire très émouvante, qui a fait verser des larmes à Ambohimahitsy. La petite Christianah (6 ans) n'a plus donné signe de vie depuis lundi après-midi dernier dans ce même quartier où elle résidait. Ses parents, avec l'aide de la Police et de la Gendarmerie, ont émis un avis de recherche, via notamment les réseaux sociaux, photo et signalement de l'enfant à l'appui. Mercredi après-midi dernier, l'affaire a connu un rebondissement très triste car la mort a emporté la victime. En effet, le corps sans vie de la petite, qui se serait probablement noyée par accident, du moins selon les explications de sa maman, a été retrouvé en train de flotter à un angle mort du site d'un gisement de pierre, qui a été transformé par la circonstance en une sorte de mare, donc un piège mortel à cause de son eau assez profonde, du fait des récentes et incessantes pluies s'abattant sur le pays. 

Tension à Ambohitsaina. Des locataires des logements estudiantins d’Ankatso se sont manifestés dans la rue, dans la matinée d’hier, en bloquant la circulation. Ils ont exprimé leur ras-le-bol et leur colère face à la coupure de l’alimentation en eau dans la cité universitaire depuis 5 mois. « Nous n’en pouvons plus. Cela fait maintenant 5 mois que nous n’avons plus accès à l’eau dans nos logements. Nous sommes obligés de payer des personnes pour chercher de l’eau dans les bornes-fontaines. Le bidon jaune coûte 1.000 jusqu’à 1.500 ariary, alors que nous en consommons en moyenne 3 bidons par jour, ce qui constitue une somme conséquente », déplorent les étudiants grévistes. « Nous avons lancé des appels de détresse et sollicité de l’aide de la part des autorités compétentes, mais en vain », ont-ils ajouté.

Des inquiétudes non fondées

Publié le jeudi, 02 février 2023

Et revoilà, la France reste la France ! La France dicte. La France moralise. La France interpelle ! Depuis le 6 août 1896, date d’annexion de la Grande île, à l’issue du vote de l’Assemblée nationale française, la France reste la même. Une France dominante, imposante, moralisatrice, donneuse de leçons, etc.  Et on se donne le plaisir de ressasser à tous les coups, à tort ou à raison, les termes « les relations historiques et économiques profondes entre la France et Madagascar ».

Depuis l’abrogation de Livanandrasana Razafindramaro au mois d’octobre 2022, la Radio nationale malagasy (RNM) fonctionne sans directeur depuis plusieurs mois. Ce problème lié à un poste vacant est aujourd’hui résolu avec la nomination de Tharcisius Raherinandrasana. En effet, cette nomination a été entérinée lors du Conseil des ministres qui s’est tenu ce mercredi. Ainsi, la prise de fonction officielle du nouveau directeur a été effectuée ce matin dans les locaux de la RNM sis à Anosy.

Soulagement pour les membres du staff technique de l'Aviation civile de Madagascar hier, après constatation des décisions prises par les autorités en Conseil des ministres. En effet, le ministère des Transports et de la Météorologie, lors de ce Conseil des ministres a annoncé la communication verbale relative à la nomination des membres du conseil d'administration de l'ACM dont Amanampanoharana Andry Velomiadana Bearison, représentant du ministère de l'Economie et des Finances, Raharijaona-Ndrianarilala Rado Haja Ezekiela, représentant du ministère de l'Economie et des Finances, Randrianasolo Jean Patrick, représentant du ministère des Transports et de la Météorologie, ainsi que Sylvain Rabetsaroana, représentant du ministère des Transports et de la Météorologie et Douan Clarisse.

Le Président de la République tend la main aux sinistrés. Pour sa première descente post-Cheneso, le Chef de l’Etat s’est rendu dans la Commune d’Ankaboka dans le District de Marovoay dans la Région de Boeny. Cette Commune a été sévèrement touchée par le passage du cyclone. 167 ménages y ont été déplacés et les boutres ont remplacé les moyens de locomotion traditionnels. 

"Le miracle mauricien" était ce soir le thème de la conférence de Jean-Claude de l'Estrac, ancien ministre de l'île Maurice, ancien secrétaire général de la Commission de l'océan Indien, invité d'honneur du carrefour des entrepreneurs de l'océan Indien. Selon lui, dans les années 60, Maurice était plus pauvre que Madagascar. Maurice ne produisait que du sucre de canne.... et des enfants. Les Anglais avaient créé des écoles primaires et quelques collèges. Les jeunes mauriciens venaient faire leurs études à Madagascar où la France avait créé et soutenait une très bonne université.


Doucement mais sûrement. Alors que beaucoup pensait qu’il était mis de côté, le projet « Téléphérique » ou Transport par Câble (TPC) avance. D’ailleurs, ce grand chantier qui s’inscrit dans le cadre de la concrétisation d’un des « Velirano » du Président Andry Rajoelina a été à l’ordre du jour lors du Conseil des ministres qui s’est tenu hier au Palais d’Iavoloha. En effet, la mise en place de ce moyen de transport par câble s’aligne avec le Velirano numéro 11 qui fixe comme défi la modernisation de Madagascar.
Ainsi, d’après le compte rendu du secrétaire d’Etat en charge des nouvelles villes et de l’habitat, des travaux préliminaires seraient en cours de démarrage pour la grande station située à Anosy. Des travaux qui consistent à l’élagage et l’abattage d’arbres, la déviation de certains réseaux aériens et souterrains, et ce en vue de l’installation imminente de pylônes. Pour rappel, le tracé final de la ligne Orange qui reliera Anosy, Soarano, Ankorondrano, Ivandry, Analamahitsy, et Ambatobe a déjà fait l’objet d’un décret déclarant d’utilité publique le projet.
Une partie du financement approuvée
D’après toujours le compte rendu du Conseil des ministres, plus aucun obstacle ne peut entraver la concrétisation du projet. La banque « Société Générale » vient d’approuver une partie du financement ou premier tirage pour l’exécution des travaux destiné à mettre en place la ligne Orange. Les pylônes ainsi que les autres matériels prévus pour l’ancrage des gares sont déjà à Madagascar.  La confection des cabines destinées au transport de passagers, les appareils de motorisation tout comme les câbles est également  en cours. Ces équipements arriveront bientôt au pays.
Dans son récent discours lors du lancement de la campagne de reboisement 2023, à Ilaka Est, le Président Andry Rajoelina avait donné des consignes fermes à l’endroit des membres du Gouvernement afin de se focaliser sur le volet social. Le Chef de l’Etat avait également ordonné de mettre de côté tout projet de nouvelles infrastructures mais de poursuivre voire terminer, en revanche, les chantiers déjà en cours incluant le projet « Téléphérique ».
La Rédaction



Baroud d’… horreur !

Publié le mercredi, 01 février 2023


Les losers et les futurs perdants se liguent. Ereintés par une longue et périlleuse traversée du désert, des anciens de ceci, des ex de cela, se donnent la main pour la mise à mort du régime en place. Que le régime Orange s’écroule ! Tel est l’objectif inavoué. Le spectre de la crise plane de nouveau.
Certains parlementaires, encore en activité. D’autres d’anciens députés ou sénateurs élus ou nommés. D’ancien ambassadeur. D’anciens barons des précédents régimes. Bref, des ex de tout bord mêlés à des têtes brulées radicalisées, concoctent quelque part le « démantèlement » du pouvoir de Rajoelina. Pour ce faire, une plate-forme dénommée « C lera » voit le jour et ne jure que le renversement du « Fanjakanan-dRajoelina », « Fanjakana Ambaniandro ». D’après eux, l’heure est venue pour faire table rase. A noter que nous ne voyons d’aucune utilité à citer nommément à travers la colonne présente leurs noms. On les connait depuis toujours. De toutes les manières, il suffit de savoir l’identité respective de quelques principales têtes pensantes de la dite plate-forme  pour avoir une idée avoisinant la réalité de quel bois brûle-t-on. Il suffit aussi de savoir les mobiles  avoués ou non de leurs actes pour avoir une idée proche du réel de quelle crédibilité pourra-t-on concéder à leur endroit.
A en suivre de près la démarche d’esprit de certains meneurs du mouvement, on pressent la fibre régionaliste. Une approche bassement révolue ! Un thème politiquement incorrect et d’un autre âge  dans le temps et dans l’espace. Faudrait-on signaler qu’à aucun moment de la déclaration publique de la raison d’être de « C lera », il n’a jamais été dit ni question ni sous-entendu apparent de racisme ou de régionalisme mais dans les coulisses des débats sinon à travers les discussions en privé, on le sent voire on le lit sur un livre ouvert qu’il s’agit au fond d’une question ethnique ou régionale basée sur l’éternelle confrontation entre « côtiers » et « merina ou ambaniandro ». Il faut le dire tel quel est le problème. Dans les chaumières, quelque part, on véhicule le concept selon quoi « çà suffit le Fitondrana ambaniandro », c’est l’heure pour les côtiers de reprendre le pouvoir. D’ailleurs, il suffit de voir qui sont les meneurs de jeu et de quelle région viennent-ils ? On se rend à l’évidence même  à quoi voudrait-on en venir ! Rajoelina Andry est un ambaniandro. Ravalomanana Marc également. Ils ont pris successivement la manette de la magistrature suprême à partir de 2002. Il y a donc vingt ans de cala ! Cà suffit ! On voit bien à quel point la politique coloniale « diviser pour régner » tient route toujours !
L’autre sujet, cette fois-ci bien apparent, de la raison d’être de la plate-forme réside sur le rejet du processus de la refonte de la liste électorale. La nouvelle équipe de la CENI n’inspire pas confiance. C’est un thème de débat qu’ils partagent avec d’autres factions de l’opposition. Au final, on cherche la petite bête !
A défaut d’un authentique baroud d’honneur, les activistes de « C lera » s’amusent à se livrer à des scènes de baroud d’… horreur.
Présentez-vous aux urnes, il appartient au Vahoaka de trancher. Point !

Economie bleue - Maroc apprend de Madagascar

Publié le mercredi, 01 février 2023


« Les Marocains m’ont invité pour parler de nos efforts en économie bleue à Madagascar. Il s’agit de partager nos défis, nos succès et nos perspectives ». Le jeune ministre de la Pêche et de l'Economie bleue, Dr Mahatante Tsimanaoraty Paubert, a fait transmettre ce message.
Samedi, le lendemain du lancement de la campagne de reboisement à Ilaka Est à laquelle son équipe et lui ont pris part comme tous les autres, le locataire d’Ampandrianomby s’est envolé pour la ville d’Agadir, la plus grande station balnéaire du Maroc située sur la côte atlantique du Sud du Royaume.
Ce dernier est l’un des plus grands exportateurs des produits de pêche du Maghreb sinon le plus grand exportateur régional. Les activités en lien avec les ressources marines y sont en plein essor. Comme les Marocains veulent améliorer davantage leur performance, ils apprennent des expériences des autres. Madagascar est ainsi dans leur viseur.
La Grande île est en effet le lead en matière d’économie bleue au sein de la Communauté de développement de l’Afrique australe ou SADC. « Je suis l’ambassadeur et le porte-parole du bloc régional lorsque l’on parle d’économie bleue. Je le dis en toute humilité », a souligné le jeune expert lors d’une conférence au siège de l’Akademia Malagasy à Tsimbazaza dans l’après-midi du 26 janvier dernier.
En 2016, le natif d’Ambovombe Androy a présenté sa thèse de doctorant à l’Institut halieutique et des sciences marines de l’université de Toliara. Puis, il a suivi un programme de formation en leadership aux Etats-Unis. Il a évolué au sein de plusieurs organisations locales et régionales. Il a aussi beaucoup voyagé en Afrique où il a visité 23 pays avant de devenir ministre.
« Chaque fois que je me déplace, c’est toujours l’économie bleue. Les motifs de mon absence au pays ont des liens directs avec elle. Soit on m’invite à donner des conférences, soit je suis requis de faire des consultances ou valider des documents », a-t-il affirmé. L’Union africaine (UA), la SADC et le COMESA sont parmi ses interlocuteurs au niveau du continent.
Suivant ses révélations, Madagascar a mis en place dans un temps relativement court la stratégie de développement de l’économie bleue. « Mes collaborateurs et moi-même avons été parmi ceux qui ont élaboré la stratégie continentale pour le développement de l’économie bleue en Afrique au niveau de l’UA. C’est nous qui l’avons validée », a-t-il observé.
Son pays est chanceux de l’avoir à la tête du département chargé de l’économie bleue. Sa nomination est tombée à bon escient. Elle a coïncidé avec le début de la mise en application de la stratégie de développement de l’économie bleue. Pour Dr Paubert, la Grande île a intérêt à s’y prendre. « Nous sommes sur une île. Etymologiquement, le terme même vahoaka signifie ‘peuple de la pirogue’. Il est alors grand temps maintenant pour nous de nous tourner vers la mer pour exploiter ses potentialités », a-t-il rappelé.
Bien qu’étant ministre, le jeune scientifique reste actif sur le plan de la recherche et des activités pédagogiques. Jeudi dernier, à Tsimbazaza, il en était à sa 63e conférence sur l’économie bleue. Il continue aussi à enseigner à l’université et à encadrer des étudiants en masters et en thèse. Il prépare en même temps une habilitation à diriger des recherches (HDR).
Mais il est aussi sollicité pour encadrer d’autres docteurs qui préparent la même habilitation comme lui. « Nous nous efforçons de partager les connaissances et les savoirs que Dieu a voulu nous donner. Nous avons le devoir d’aider tous les hommes en matière d’économie bleue », a-t-il insisté. Son séjour en terre marocaine s’inscrit donc dans ce sens.
M.R.

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Editorial

  • A chaud !
    « Madagascar persiste et signe » ! Tel est le gros titre « à la Une » d’un quotidien de la Capitale avant-hier. Dans la précédente édition du journal, dans la même colonne éditoriale d’hier, nous avions émis le souhait d’entendre sinon de lire quelque part la réaction du Gouvernement à propos de la déclaration nettement « négative » du Chef d’Etat français Emmanuel Macron sur l’éventuelle restitution des îles Eparses. Voilà, c’est fait ! Madagasikara persiste et signe. Félicitations à notre MAE, SEM Rasata Rafaravavitafika qui certainement parle au nom du Gouvernement malagasy.

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