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La crise continue fortement d’impacter l’économie. Incluant la capacité des contribuables à contribuer. C’est la première réflexion de Marie-Chantal Uwanyiligira, responsable des opérations de la Banque mondiale pour Madagascar, à l’occasion d’un évènement officiel organisé par la Direction générale des impôts au Carlton récemment. A travers ces quelques lignes, la responsable des opérations de la Banque mondiale a exposé un bref état des lieux de la situation de la pression fiscale dans le pays.

Selon l'Organisme Economic Development Board of Madagascar (EDBM), « 80 % des besoins en raphia dans le monde vient de Madagascar ». Avec l'émergence de la tendance ethnique valorisant le matériel naturel, les besoins en raphia dans le domaine de l'industrie textile et de la décoration intérieure ne cessent d'augmenter au fur et à mesure. Même si les chiffres concernant le marché ne sont pas encore détaillés pour le moment, cette hausse de la popularité des fibres végétales et ethniques est particulièrement palpable.

« Notre soirée est maintenue, tout en respectant les gestes barrières », a lancé avec enthousiasme Njakatiana dans sa page sur les réseaux sociaux. Si d’autres nuits de la Saint- Sylvestre sont annulées en raison des restrictions liées à la crise sanitaire, celle animée par le chanteur Njakatiana, et prévue se tenir à 21h au Karibotel - Domaine Manerinerina sis à Ambohibao est donc  maintenue. Comme il l’a promis, l’artiste va donc clôturer cette année  en beauté et accueillir le Nouvel an 2022 avec joie et allégresse, entouré par ses fans dans un endroit intimiste et magique.

« Ce mardi 28 décembre (hier), 49 kilos de lingots d’or ont été saisis à l’Aéroport International Prince Saïd Ibrahim (AIMPSI) ». L’information a été publiée par la Gendarmerie nationale des Comores hier dans le milieu de l’après-midi sur ses réseaux sociaux. « Trois personnes, dont deux de nationalité malagasy, ont été arrêtées », poursuit la courte brève de Gendarmerie nationale de l’île voisine de la Grande île. Une information qui a immédiatement fait parler à Madagascar. 

Nouveau coup dur pour le Secrétaire d’Etat en charge de la Gendarmerie nationale, le Général de Corps d’Armée, Serge Gellé. En effet, ce dernier a été admis au bloc opératoire de l’hôpital militaire de Soavinandriana dans la matinée d’hier vers 9 heures afin de subir une opération chirurgicale. Le ministre de la Défense nationale, le Général Rakotonirina Léon Richard est venu rendre visite à son homologue avant son entrée au bloc opératoire.

LA UNE DU 29 DECEMBRE 2021

Publié le mardi, 28 décembre 2021

Jusqu’à quand ?

Publié le lundi, 27 décembre 2021


Anarchie ! Gabegie ! Etc. Tels peuvent être les termes pouvant qualifier le pourtour respectif des secteurs d’activité-clés tels que le contrôle des frontières, le transport, la JIRAMA, le respect des consignes pour museler la pandémie, etc.
Jusqu’à quand le pays devra-t-il endurer, subir et tolérer  cette situation bordélique. Nous avions déjà du poser mille fois cette gênante question. Apparemment, le problème reste entier. D’interpellation en interpellation mais on a l’impression que quelque part on nous a jamais entendus. De deux choses,  qu’on s’en moque de la peine des autres, et de un ! Ou, on n’est incapable de trouver l’issue nécessaire au problème vécu par les concitoyens, et de deux ! Et on laisse le navire vaguer dans le … vague ! Au final, le peuple crie au scandale, au ras-le-bol !
L’impression qui se dégage de cette atmosphère morbide qui frise l’invivable confirme la réalité de toujours à savoir le Chef de l’Etat travaille en solitaire. Les consignes qu’il donne à ses proches collaborateurs du Gouvernement sont loin d’être suivies. Certainement, le Président donne des ordres précis à chaque Conseil des ministres hebdomadaire mais sur terrain, on ne s’empresse pas à les exécuter. Conséquence, le numéro un du pays s’affaire au four et se démène au moulin. Le constat est accablant.
Combien de fois n’avait-on pas alerté les responsables concernés sur la porosité de nos frontières. On sort (ou s’enfuit) du pays et on entre (ou s’infiltre) au pays comme on le veut. Les cas de Raoul Arizaka et Jean Ravelonarivo ne sont jamais des cas isolés. Personne parmi ces dits responsables n’est pas en mesure d’établir exactement la statistique des entrées et des sorties du pays. Rien d’étonnant si la Grande île devient la plaque tournante du trafic de drogue dure dans l’océan Indien ou des points de transit des terroristes radicalisés. Inutile de rappeler que ces sorties et entrées clandestines portent gravement atteinte à la sécurité intérieure du pays, ruinent le patrimoine national et pénalisent durement l’économie déjà souffrante en raison des trafics illicites de nos richesses naturelles et du circuit non contrôlé des devises.
La gestion des transports notamment maritimes laissent complètement à désirer. C’est du crime ! De l’anarchie et de la gabegie totale ! Les autorités directes paraissent dépassées par les évènements. Non seulement le laxisme récurrent porte ombrage à la réputation du pays mais il fait trop de victimes. Le cas récent du naufrage de M/s Francia nous en dit long. Sans parler aussi des trafics humains qui se donnent à cœur joie « grâce » à la maudite porosité des frontières.
L’état piteux de la prestation de la JIRAMA crée la panique. Les coupures ou délestages à n’importe quel moment de la journée (jour et nuit) et sans distinction de site (hôpitaux ou autres) débouchent inexorablement vers le ras-le-bol général et font des victimes asphyxiées. Des pauvres innocents ! C‘est du crime ! Du moins cela ressemble trop !
Le retour de la Covid n’arrange guère la situation ! Elle se propage à une vitesse ahurissante. Il y a des morts ! Ainsi le pays traverse une zone de turbulence compliquée.
Jusqu’à quand le pays devra-t-il endurer le calvaire de l’anarchie et de la gabegie qui règnent au pays !





Un franc – parler qui séduit ou qui dérange. De l’honnêteté, de l’intégrité et du patriotisme à revendre ! Autant de qualités qui définissent le Général  Serge Gellé, actuel secrétaire d’Etat à la Gendarmerie nationale (SEG). Cet officier de la Gendarmerie mérite amplement d’être nommé homme politique de l’année 2021. Du haut de ses 57 ans, il faut dire que le Général Gellé n’a pas volé son statut actuel. Il a gravi tous les échelons avant d’occuper son poste. Il a débuté en tant que gendarme stagiaire à la brigade de Toamasina-ville avant d’intégrer l’Académie militaire d’Antsirabe où il faisait partie de la 17ème promotion. Par la suite, il est devenu instructeur et a pu former plusieurs générations d’officiers.
Dès sa prise de fonction officielle à la tête du secrétariat d’Etat à la Gendarmerie (SEG) le 16 août 2021, le Général Serge Gellé n’y est pas allé par quatre chemins pour annoncer ses objectifs : lutter contre l’insécurité mais également poursuivre le combat de son prédécesseur pour éradiquer le fléau de corruption qui gangrène ce corps des Forces armées. « Qu’on me remplace si l’on me juge incompétent dans mes fonctions », avait – il également déclaré pour dire qu’il est prêt à tout pour honorer  ses engagements auprès des deux chefs de l’Exécutif, et par la même occasion, pour concrétiser le contrat – programme qui le soumet à une obligation de résultats.
Humilité et proximité avec le peuple
Initiateur du « Tagnamaron’ny fandriampahalemana », le SEG est le premier membre du Gouvernement à vulgariser son numéro de téléphone. « Voici mon numéro, n’hésitez pas à m’appeler », a – t – il déclaré. Grâce à cela, il peut obtenir directement des informations et autres dénonciations venant des simples citoyens sur des faits d’insécurité ou encore des cas de corruption et abus commis par des éléments de la Gendarmerie. Par un simple appel téléphonique ou un message (SMS), le citoyen qui est victime d’abus peut révéler en tout anonymat les détails comme le lieu exact du déroulement des faits ainsi que la date.
A travers le « Tagnamaron’ny fandriampahalemana », le SEG fait preuve d’une grande humilité en se plaçant aux côtés du peuple et inclut directement les citoyens dans la lutte contre l’insécurité. Une initiative louable à laquelle il a aussi invité ses confrères qui occupent un poste à responsabilité au sein du corps de la Gendarmerie. « Mon plus grand souhait est de voir le nombre de gendarmes qui vont en prison diminuer mais cela ne signifie pas que les sanctions ne vont pas s’abattre sur les récalcitrants qui continuent de faire fi de la loi », a – t – il confié au cours d’une récente intervention médiatique. Il prône également le strict respect de « la loi qui oblige et la loi qui interdit ».  Par la même occasion, le SEG  a multiplié les appels à l’endroit des « brebis galeuses » de la Gendarmerie à revenir sur le droit chemin.
Acte de bravoure
Un autre fait qui aura fait graver le nom du Général Serge Gellé dans l’histoire fut également son acte de bravoure lors du sauvetage des naufragés du bateau « MS Francia » à Soanierana-Ivongo. Alors qu’il dirigeait une délégation officielle aux côtés du Premier ministre Christian Ntsay sur les lieux du naufrage,  l’hélicoptère qui le transportait avec 3 autres passagers a fait un crash dans la soirée du 20 décembre à Mahambo. Alors que beaucoup le croyait mort, le SEG a miraculeusement survécu après être resté près de 12 heures et demi dans la mer. Une survie qu’il doit à ses nombreuses expériences de militaire selon ses explications. D’ailleurs, cet incident rappelait l’une de ses devises : « Ny tampoka tsy mahalehilahy fa lehilahy izay mahafaka amin’ny tampoka.»
Après cet acte de courage, ce Général de division a été élevé au rang de Général de corps d’armée depuis le 22 décembre. Bien que le mécanicien de l’hélicoptère soit également rescapé, le SEG se désole de ne pas avoir pu sauver tous ses compagnons de vol. « J’ai demandé pardon auprès des familles de mes amis car je n’ai pu rien faire pour les sauver», a – t – il affirmé. Des propos qui en disent long sur ses qualités d’homme d’honneur !
Sandra R.
 



Une semaine après le drame maritime survenu à Soanierana-Ivongo, les autorités lancent un avis de recherche sur le commandant. Celui-ci n’est autre que le propriétaire du navire M/S Francia qui a coulé au large de Soanierana-Ivongo en début de la semaine dernière. La panne du moteur, associée à une avarie de la coque du navire de marchandises ont coûté la vie aux 85 passagers sur les 130 supposés à bord. 50 personnes ont survécu à ce drame dont le commandant qui, quelques heures seulement après l’accident, a complètement disparu de la circulation. Des témoins l’auraient encore vu participer au sauvetage des survivants en leur transportant sur la terre ferme.

Hier, la procureure du Tribunal de première instance (TPI) de Fénérive-Est, Volazara Mamy, a confirmé l’imminence de cet avis de recherche contre l’armateur ainsi que les trois autres membres de l’équipage qui, sauf erreur, ne figureraient pas sur la liste des personnes décédées. Des éléments de la Gendarmerie et de la Police nationale, membres de la Commission d’enquête mixte, ont déjà interrogé les proches de ces individus recherchés mais sans résultat probant jusqu’à maintenant. Quoi qu’il en soit, tôt ou tard, ils seront arrêtés et répondront de leurs actes dont notamment le transport illicite de passagers alors que le navire est uniquement destiné au transport de marchandises. Les enquêteurs ratissent large en arrêtant toute personne ayant contribué de près ou de loin à ce drame. En effet, il est inconcevable que personne n’ait avisé les autorités de la localité où les 130 passagers à bord de ce petit navire ont été embarqués. Tous les témoins qui n’ont pas pris cette responsabilité pourraient être ainsi considérés comme des complices.

C’est dans ce sens que les autorités ont mis aux arrêts deux personnes, a révélé la procureure du TPI de Fénérive-Est. Elle n’a pas donné de précision sur l’identité de ces deux personnes arrêtées et encore moins sur leur statut. Les investigations faites sur place évoquent pourtant qu’il s’agit des cuisiniers ou traiteurs qui ont assuré le repas des passagers avant l’embarquement. Du coup, ils sont ni plus ni moins que des complices car ils n’ont pas pris l’initiative de dénoncer à qui de droit l’existence d’un transport de personnes à la fois illicite, très dangereux et finalement meurtrier.

Le bilan officiel du drame maritime mentionne le décès de 85 passagers dont les 46 corps retrouvés au large de l’île Sainte-Marie, à 34 km de Soanierana-Ivongo. Des informations indiquent pourtant que des dizaines de personnes seraient encore déclarées disparues dans la mesure où des familles affirment que leurs proches ayant embarqué sur M/S Francia ne sont pas parmi les corps retrouvés à Soanierana-Ivongo, ni repêchés à Sainte-Marie. En poussant un peu plus loin, cette inconscience de l’armateur et ses acolytes « aphones » a tué d’autres personnes en dehors des passagers, en l’occurrence le directeur de la sécurité au sein de la Primature et le pilote de l’hélicoptère qui s’est crashé à Mahambo.

Kamy






La une du 28 décembre 2021

Publié le lundi, 27 décembre 2021

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Editorial

  • Fidèle engagement
    La lutte continue ! Mialy Rajoelina, la Première dame, ne lâche point. Fidèle à son engagement dans la lutte pour le bien-être de la famille, l’épouse du Président accepte volontiers d’être la marraine de la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite, première vague, qui s’est tenue du 14 au 17 mai dans tout Madagasikara.

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