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Catastrophique ! Tel est le qualificatif qui vient à l’esprit face à l’état de dégradation des routes à Antananarivo. Trous béants, voies caillouteuses, couches de goudron presque en voie de disparition, etc. Aucun axe n’est épargné. Dans certaines parties de la Capitale, certaines voies ressemblent quasiment à des routes secondaires. C’est notamment à Behoririka vers Antanimena, en passant par Tsaralalàna en plein centre-ville, ou encore à Antohomadinika, aux 67Ha, à Tsimbazaza, Ankorondrano. Bref, la liste est longue. L’abondance des pluies en cette saison humide ne fait qu’empirer la situation. A cela s’ajoute le mauvais éclairage public qui rajoute un souci de plus pour les usagers des routes à Tanà. En effet, une grande partie des axes routiers ne sont éclairés qu’en partie pendant la nuit. Pire, certains quartiers se retrouvent pratiquement dans le noir car tous les poteaux électriques ne fonctionnent plus.
Face à ce désastre, l’Etat a décidé de prendre les travaux en main. Ainsi, dans une communication au titre du ministère des Travaux publics lors du Conseil des ministres, qui s’est tenu hier au palais d’Iavoloha, un appel d’offres restreint a été approuvé face à l’urgence et afin d’ « alléger les préoccupations des usagers ». D’après toujours ladite communication, ce mauvais état des voies dans la Capitale est à l’origine de nombreuses déconvenues  notamment la multiplication des embouteillages qui ne cessent de susciter la grogne des tananariviens au cours de ces derniers mois.
Par conséquent, 42 portions de routes situées à Antananarivo seront concernées par ces travaux qui seront pris en charge par l’Etat à travers le plan de réhabilitation qui a été approuvé lors du Conseil des ministres et ce, suite aux consignes fermes du Président de la République. Une disposition qui devrait partiellement réduire les soucis des Tananariviens qui font également face à une forte montée de l’insécurité.



La nuit du 29 mars dernier, des armes à feu et des munitions ont été volées à la suite d’une effraction de bandits dans l’établissement pénitentiaire de Vavatenina. Le 4 avril dernier, les 8 personnes impliquées ont été déférées au Parquet du tribunal de première instance de Vavatenina. Et c’est l’Etat malagasy qui s’est constitué en partie civile. A l’issue de leur audition, 6 personnes ont été placées sous mandat de dépôt dont 3 agents pénitentiaires et 3 détenus. Par ailleurs, le chef d’établissement pénitentiaire de Vavatenina ainsi que son adjoint furent placés sous contrôle judiciaire.

L’incrimination des concernés serait également en relation avec l’attaque à main armée survenue à Antanifotsy, dans le District de Soanierana Ivongo, la nuit du 30 mars dernier. Mais c’est une autre histoire.
Revenons sur les faits. Sitôt avisés du cambriolage, 8 éléments de la Gendarmerie et trois éléments de la Police nationale dirigés par le chef district de Vavatenina se sont rendus sur les lieux pour procéder à la constatation.
En effet, trois fusils MAS 36 avec 59 munitions correspondantes ont été volés ainsi qu'un revolver avec 47 munitions.
À leur arrivée dans l'enceinte de l'établissement pénitentiaire suscité, le chef de cet établissement a déclaré que la perte a eu lieu vers 18h et au moment où un agent pénitentiaire, désigné de garde, a fait un abandon de poste suite à un malaise. Et qu’à son  retour au poste de garde, cet agent a constaté que la porte dudit réduit a été fracturée, idem pour la porte du magasin d'armes.
Sur place, on a relevé un marteau et une munition de 7,5 mm lot SFI 81, tous ces objets ayant été trouvés par terre, et à l’extérieur de ce magasin d'armes.
Le chef district a procédé aux contrôles des détenus si ces derniers étaient au complet.
Quelques jours à peine après cela, l’affaire a connu un rebondissement avec cet assaut armé survenu à Antanifotsy, District d’Antanifotsy où des commerces furent les cibles des bandits. Il se trouvait que les armes utilisées par le gang correspondaient à celles qui étaient volées à la prison de Vavatenina. Travaillant de concert avec la Gendarmerie et le Fokonolona, la Police a pu alors asseoir la base de son investigation sur les anomalies du point de vue renseignement personnel des suspects, et qui étaient trouvées sur ces fiches d’hôtel.
L’enquête a ainsi porté ses fruits. Elle a permis de conduire les Forces de l’ordre à l’endroit où les armes volées à la prison ont été cachées. C’était également dans ces circonstances que trois suspects ont pu être arrêtés. L’un d’eux serait l’auteur principal de l’assaut armé tandis que les deux autres larrons n’ont pas encore un dossier. Le récent Pv de la GAPJ tente maintenant d’établir une possible corrélation entre les deux faits : le cambriolage aggravé du vol de ces fusils à la prison de Vavatenina et la complicité supposée de ces agents pénitentiaires avec le gang. Affaire à suivre.
Franck R.
 

La une du 06 avril 2023

Publié le mercredi, 05 avril 2023

Baolai - La promotion de Pâques continue

Publié le mercredi, 05 avril 2023



A l’heure où l’innovation devient le maître – mot dans le milieu commercial, les produits « high – tech » sont très prisés. Dans ce contexte, les grandes enseignes de la Grande île n’hésitent pas à varier leurs offres pour satisfaire la clientèle. A l’instar de la société « Baolai » sise à Soarano, Analakely et Bazar Be Toamasina où l’on trouve des appareils électroménagers de premier choix à bon prix. « Pour célébrer ensemble dans la liesse les fêtes de pâques, nos Smart tv et Télé Led neufs sont en promotion en ce moment (tous avec une garantie d’1 an). Le modèle écran plat « Jeyoo » de 32 pouces est vendu à 350 000 ariary. Et pour l’achat d’une « Hisense » de 32 pouces dont le prix est de 529 999 ariary, le client recevra gratuitement un fer à repasser », d' après un responsable.
A part cela, il y a entre autres des smartphones, Laser Tv 100 pouces, fours à gaz et électrique, subwoofers, machines à café à capsule, climatiseurs, machines à laver double barre, synthétiseurs, panneaux solaires mono et polychristalline, tables de mixage, réfrigérateurs (froid actif même 135 h après délestage), … Les renseignements sont à recueillir sur le site web et la page Facebook : baolai ou au 020 22 308 48 - 033 37 188 88 (heures de bureau). Un festif mois d’avril avec ces diverses nouveautés qu’on peut trouver auprès de la société. Les fêtes pascales sont un moment privilégié pour toute la famille car représente une occasion pour se réunir, rien de tel que du bon matériel de chez « Baolai » pour savourer tout cela dans la joie.



Le week-end pascal approche à grand pas. Comme à l’accoutumée, le temple  FJKM Tranovato Ambatonankanga marquera la fête de Pâques avec un concert de la chorale Orimbato intitulé «  Hery iray » (Une puissance), ce dimanche à partir de 15h30, avec libre participation. Un spectacle exceptionnel au Temple qui aura pour mission de transporter le public dans la célébration de cette fête religieuse. Aussi, ce moment  va démontrer l’authenticité de l’Orimbato dans le domaine du chant choral. Selon les informations, la représentation se fera en deux parties. La première axée sur des œuvres choisies de certains compositeurs malagasy destinées aux formations chorales. Citons entre autres « Maty Jesosy » (R. Harkness), « Ranomaso » (Hiary Rapanoelina AVM), « Tafatsangana tokoa » (Andriamiadamahatratra)… L’Orimbato va entonner dans la seconde partie, des chants liturgiques tirés des recueils de différentes confessions chrétiennes, afin de partager la puissance de Dieu qui apporte réconciliation et vie par le don de son fils unique qui a vaincu la mort par sa résurrection. A titre d’exemple « Lazao ‘lay tantaran’ny Vonjy » (Eglise Adventiste), « Misaotra Anao Jesoa Hôstia » (Eglise Catholique), « Mamy ny fitianao » (Eglise Anglicane), et enfin pour l’Eglise Protestante FFPM, « He manda fiarovana » (FLM) et également « Tamin’ny andro voalohany » (FJKM). Ce sera une manière authentique pour la Chorale Orimbato de témoigner l’unité dans la diversité de la confession chrétienne. Ainsi ce concert de Pâques vise à rassembler mais également une représentation à laquelle l’Orimbato tient à convier tout le monde pour louer ensemble le Seigneur pour sa Puissance rédemptrice. Quatorze titres dont l’accompagnement musical sera assuré par le musicien Tsiresy Rajaonarifetra. A  noter que l’événement entre dans le cadre de la célébration des 50 années de son existence.  La chorale Orimbato été fondée le 15 mars 1973 au sein du Temple FJKM Tranovato Ambatonakanga. Prêcher l’Evangile par le chant est son activité principale et elle se démarque des autres formations de par sa contribution active dans la préservation des patrimoines musicaux malagasy compatibles à la foi chrétienne. A noter que le fil conducteur des festivités est tiré du 2 Corinthiens 12 : 9b : «  … car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse».
Sitraka Rakotobe

Les harcèlements dans les transports en commun refont surface. Ce phénomène  existait depuis longtemps mais n’a jamais été dénoncé par les victimes car considéré comme un sujet tabou. Consciente du danger qui pèse sur les femmes, la Commune urbaine d’Antananarivo, en collaboration avec le mouvement Women break the silence (WBTS), a effectué une campagne de lutte contre les violences et harcèlements dans les transports en commun. Intitulé "Voyagez sans crainte", plus de 10 000 chauffeurs de bus, aide-chauffeurs, chauffeurs de taxi et policiers municipaux ont reçu une formation dans le cadre de la mise en œuvre d’une nouvelle politique du genre de la CUA et ce, soutenue par le WBTS. Et les phénomènes ont diminué.
 Mais depuis le début de cette semaine, plusieurs femmes ont signalé sur les réseaux sociaux qu’elles ont été victimes de harcèlement. D’après ces dernières, il s’avère que c’est le même homme qui effectue cette pratique indigne. « L’homme vicieux monte dans le bus, traque les femmes et s’assoit à côté d’elles. Il effectue des gestes choquants. Pour que personne ne puisse voire ses actes, il cache ses mains derrière un grand sac à dos qu’il met sur ses genoux », raconte l’une des victimes. Après cette dénonciation, plusieurs femmes ont avancé être déjà victimes de cet harcèlement dans les taxis-be. Pourtant, la majorité d’entre elles n’osent pas le dénoncer. Elles ont peur d’être blessées par l’homme pervers ou encore être la risée de tout le monde.
Face à cette situation, la Circonscription de la gendarmerie nationale (CIRGN) à Antananarivo invite les victimes de harcèlement dans les transports en commun d’aviser les Forces de l'ordre. Ainsi, les victimes pourraient réclamer à ce que le taxis-be s'arrêtent dans l’immédiat pour pouvoir prévenir les éléments de la Police ou de la Gendarmerie sur place, au cas où l’auteur poursuivrait encore ses actes après un avertissement.
A noter que le pays a voté la loi N° 2019-008 relative à la lutte contre les violences basées sur le genre. Sur ce, le harcèlement dans les transports en commun est qualifié d'outrage sexiste. Il est passible d'une amende de 100 000 à 500 000 ariary. L’outrage sexiste ou sexuel est une infraction qui réprime tous les comportements, gestes, paroles ou actes imposés par quelqu'un à quelqu'un d'autre qui se retrouve ainsi dans une situation intimidante, humiliante ou hostile. Il s’agit des sifflements, réflexions obscènes, injures, etc.
Anatra R.





Les huiles essentielles sont des produits très prisés à l’international et constituent une source de devises non-négligeable pour l’économie malagasy. En plus, leur production ne nécessite pas de grandes installations et peut être mise en œuvre au sein d’une communauté villageoise.
Ainsi, tout en respectant l’environnement, une usine d’exploitation d’huiles essentielles à base de plantes médicinales dans la Commune d’Androy Kely, District de Lalangina a été dotée d’une centrale solaire. Ses produits sont connus et utilisés par un grand nombre de ménages malagasy.
L’utilisation de l’énergie solaire, à la place du feu de bois conventionnel pour chauffer les alambics, vise à préserver l’environnement et réduire les impacts sur le changement climatique.
Cette unité distille 400 espèces de plantes endémiques malagasy connues par leurs vertus médicinales et thérapeutiques. On y extrait par exemple des huiles essentielles à base de Vahona, d’Eucalyptus globulus, de Mandravasarotra et de Ravintsara.
Dans cette initiative, les habitants de la Commune peuvent exploiter 18 ha de terrain afin de mettre dans la terre les ingrédients nécessaires à la production des plantes.
L’huile essentielle est un secteur porteur et peut être une source de revenu confortable pour les malagasy. Avec une demande sur le marché mondial qui ne cesse de croître, Madagascar exporte 95 % de sa production à l’international. Notamment les huiles essentielles de Ravintsara, de Mandravasarotra (Saro) ou encore d'Ylang-ylang, mais également de Géranium, les incontournables du pays.
Cependant, ce secteur rencontre un problème majeur. En effet, souvent déconnectés des marchés et manquant d'infrastructures, les vrais producteurs dans les villages et les endroits où sont implantées les usines ne sont pas rémunérés à leur juste valeur. Ce sont les sociétés d’exportation qui captent la grande partie de la plus-value sur les huiles essentielles, ne laissant les producteurs locaux qu’avec de maigres revenus. Pourtant, ce produit peut être une source de développement et de l’amélioration de la qualité de vie de nombreux malagasy. En effet, le prix du kilo de l’huile essentielle peut commencer à 6 euros (orange) jusqu’à atteindre les 7 000 euros (rose).
La découverte de ce décalage par les paysans conduit la plupart du temps à l’abandon d’un projet qui va se réimplanter ailleurs, là où l’arnaque n’est pas encore connue. La recherche de profit personnel contribue à la discontinuité d’une dynamique de production de l’huile essentielle qui est pourtant un produit avec un énorme potentiel. .
Nikki Razaf

LA UNE DU 5 AVRIL 2023

Publié le mardi, 04 avril 2023

Semaine chargée. Une délégation composée d’experts ivoiriens est actuellement dans nos murs pour partager leurs expériences dans la protection sociale des travailleurs œuvrant dans le secteur informel et rural. « C’est une occasion de partager l’expérience de la Côte d’Ivoire pour permettre aux autorités malagasy de renforcer leurs capacités dans l’extension de la protection sociale dans le secteur informel. En fait, les responsables ivoiriens ont rencontré les mêmes problèmes que Madagascar en ce moment, notamment dans la définition des outils pour la promotion de la protection sociale ou encore pour l’enregistrement de la population, etc. Actuellement, le pays est en pleine campagne de sensibilisation et d’enregistrement, ciblant à la fois la population et les autorités ivoiriennes », informe Fréderic Lapeyre, directeur du Bureau pays de l’Organisation internationale du travail (OIT) pour la Côte d’Ivoire.

« Ma thèse en 180 secondes » (MT 180) entre dans sa 5ème édition. C'est reparti pour les doctorants et chercheurs en herbe malagasy afin de se mettre dans la lumière des projecteurs et de faire connaître au monde leurs recherches.

L'inscription à ce concours, au niveau national (« MT 180 Madagascar ») est déjà ouverte. La date de clôture des inscriptions est fixée au 9 avril prochain. A cet effet, nos jeunes génies sont priés de consulter la page d'inscription officielle de l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF) https://mt180.mg.auf.org/. Cela a été annoncé lors du lancement officiel de cette nouvelle édition, hier au siège de l'AUF sis à Faravohitra.

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Editorial

  • Sitôt installé… !
    Sitôt installé, sitôt au travail ! Il n’y a pas de temps à perdre, les nouveaux membres du Gouvernement retroussent immédiatement les manches et se mettent en chantiers. Ils n’ont pas de marge de manœuvre pour apprendre. Censés être opérationnels dans l’immédiat, on les attend sans palabre à pied d’œuvre. Au-delà des débats souvent houleux tournant autour de la nomination du Premier ministre, le chef du Gouvernement Herintsalama Rajaonarivelo, les uns jubilent, d’autres doutent. Auparavant, lors de la mise en place du numéro un de l’Etat, le colonel Randrianirina Mickael, le Président de la Refondation de la République, les avis créent des vagues. Le même phénomène se produisait. Certains espèrent un lendemain meilleur, d’autres rejettent. La Haute Cour constitutionnelle a tranché dans le vif. Le temps presse, il faut agir vite et on verra ! Maintenant, place aux actes ! Les observateurs espèrent bien que les nouveaux membres de l’Exécutif…

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