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Ce n’est désormais plus une rumeur. Après deux décennies de silence,  « Tsora-bitsika », l’émission culte des années 90 et 2000, fera bel et bien son retour sur la chaîne nationale (TVM) pour le plus grand plaisir des nostalgiques, mais aussi afin de la faire découvrir aux nouvelles générations. Toujours orchestré par Gwladys Ratrema et l’orateur Rainibemirindra - très connu grâce à sa voix dans l’émission « Haody ry miakandrefam-baravarana », ce célèbre jeu télévisé qui a émerveillé et réunis des milliers de téléspectateurs malagasy sera diffusé sur la TVM  à partir de ce mois d’août,  plus précisément dès ce samedi à 18h.

« Les douanes comoriennes ont découvert un trafic d'or à partir de la haute mer et il se trouve que c'étaient des ressortissants malagasy avec des relais comoriens qui étaient impliqués ». C'est ce qu'indique Houmed Msaidie, le porte-parole du Gouvernement comorien récemment dans une interview rapportée par la presse de l'île sœur. Si ce n’est pas une confirmation que les 49 kilos de lingots d'or saisis, sur trois hommes dont deux ressortissants malagasy à l'aéroport international de Moroni en décembre dernier, viennent bel et bien de Madagascar, Dieu que cela y ressemble. 

Enlevée chez ses parents le soir du 20 juin dernier à Ambilobe, la petite Eliane (4ans), cette enfant albinos a été finalement et récemment retrouvée à Ankiaka Be Ambony, à Toliara I. Par ailleurs, les six personnes impliquées dans cette affaire ont été arrêtées et seront bientôt traduites devant la Justice. 

LA UNE DU O2 AOUT 2022

Publié le lundi, 01 août 2022


La situation se dégénère. Beaucoup ont espéré que l’élection des nouveaux membres du Conseil d’administration (CA) au sein de l’Eglise Jesosy Mamonjy marquera la fin du conflit entre les  protagonistes. En effet, une grande cérémonie pour la présentation officielle des membres s’est tenue samedi dernier. Cependant, c’était plutôt le calme avant la tempête. Annoncée en fanfare, une grande messe est prévue se tenir hier à l’église située à Ankorondrano pour la remise d’un récépissé aux nouveaux membres du CA. Effectivement, les fidèles sont venus nombreux. Mais à peine que le culte ait commencé, le pupitre a été transformé en un ring. Les fidèles se sont venus aux mains et le sang a coulé. Il y a eu de nombreux blessés tandis que des équipements et matériels ont été détruits. Et pour cause, le camp adverse accuse le nouveau président, le pasteur Raymond Randrianantoandro et consorts, d’une fraude lors de l’élection. Cependant, toute l’équipe du pasteur affirme que les résultats de ce vote sont déjà officiels.
Selon les observateurs, c’était un coup préparé puisque des fidèles ont déjà érigé des banderoles sur le pupitre afin de contester les résultats de cette élection. Il faut savoir que depuis la mort de l’ancien président du Conseil d’administration, le pasteur Ratafy Léon, l’année dernière, rien ne va plus dans cette église, tandis que la divergence de vues entre les fidèles et pasteurs date depuis belle lurette. A l’époque où le fondateur de cette église, le révérend Mounir Aziz Daoud et son épouse étaient encore vivants, quelques pasteurs voulaient à plusieurs reprises prendre le règne. A cause de cette situation, beaucoup ont quitté l’association cultuelle pour construire une autre.
En une année seulement, c’est la deuxième fois qu’un tel drame se produit à l’église Jesosy Mamonjy sise à Ankorondrano. La première fois, elle a été scellée jusqu’à ce que les deux protagonistes aient trouvé une entente qui n’est autre que l’organisation de cette élection. Or, la situation se détériore donc de nouveau. Selon le statut de cette association cultuelle, le vice-président assure l’intérim lorsque ce président ne pourra plus accomplir sa mission, et légalement, c’est le pasteur Raymond qui assure désormais cette fonction. Mais quelques pasteurs exerçant dans la Capitale voudraient que la présidence revienne à Ankorondrano. Et c’est à partir de là que les problèmes ont commencé.
Anatra R.



La une du 01 août 2022

Publié le dimanche, 31 juillet 2022


Vendredi soir dernier, un camion semi-remorque a basculé à l’entrée, avant de faire une chute de plusieurs mètres sous un pont à Brickaville, les roues en l’air. L’accident était survenu vers 18h.  Les dégâts sont tels que le chauffeur ainsi que son aide furent complètement piégés à l’intérieur de la cabine, sans l’espoir d’une intervention rapide d’un quelconque secours. Et même après que les villageois eurent réussi à dégager finalement l’assistant du chauffeur de l’amas de ferraille, et qui était dans le coma au moment du sauvetage, le cas du chauffeur était loin de l’être. Il a fallu six heures de temps pour les villageois pour le désincarcérer de la cabine alors réduite en amas de tôle. “Les secours n’ont que des pelles et des bêches pour pratiquer une ouverture sur la carrosserie du camion, et par où ils ont finalement réussi à récupérer finalement la victime vers minuit”, commente une source d’information locale. Le mastodonte venait de Toamasina et faisait route sur la Capitale.
Pour le moment, la cause du drame n’a pas été encore officiellement expliquée. Sauf peut-être qu’un problème de frein avait été évoqué comme hypothèse. Il s’agit donc du troisième cas enregistré pour une série d’accidents qui ont ensanglanté la RN2 tout au long de la semaine dernière.
L’état particulièrement déplorable de l’ensemble de cette RN2 est pointé du doigt.  Peu avant le week-end dernier, un taxi-brousse venant de l’Est du pays s’était encastré à l’arrière d’un camion à Ankaraha Moramanga, faisant quelques blessés, parfois graves, parmi les passagers du minibus. Le chauffeur de ce Sprinter accidenté se serait momentanément endormi au volant, expliquant ainsi cette perte subite du contrôle de sa part. Une autre version avance qu’un ban de brouillard aurait affecté ses vues, quitte à ne plus pouvoir apercevoir ce qui était devant lui.
Enfin, il y avait eu cette chute manquée d’une coopérative de transport très fréquentée dans un cours d’eau sur la route menant vers Toamasina. Bien que l’on n’ait déploré aucun décès, cet accident a tellement traumatisé ses passagers. L’un d’entre eux, le surnommé député Facebook a remercié le ciel d’être encore en vie après ces quelques minutes de frayeur où il était à deux doigts de la mort, comme ses co-voyageurs d’ailleurs.
Franck R



Une action en signe de redevabilité. Chaque année, la Polyclinique d’Ilafy organise une circoncision de masse pour la population d’Ankadikely. A travers cet acte de bienfaisance qui est réalisé depuis presque 10 ans maintenant, cet établissement hospitalier a choisi de contribuer au développement de la Commune où il est implanté. C’est également un  moyen pour la Polyclinique de montrer sa solidarité envers cette Commune.
La circoncision tient une part importante dans la culture malagasy. Il est donc important pour les petits garçons de passer cette étape. Pourtant, une opération de circoncision n’est pas toujours à la portée des plus démunis, en particulier une circoncision sécurisée, nécessitant ainsi une assistance médicale et un environnement stérile. Il est à rappeler que lors de cette opération, la chirurgie, le matériel utilisé et les médicaments ont été pris en charge par la Polyclinique d’Ilafy. De plus, les enfants circoncis ont été gâtés à travers des cadeaux composés de jouets et de friandises. Au-delà de son aspect symbolique, il est important de souligner que la circoncision aide à mieux protéger l’homme. En effet, une fois à l’âge adulte, l’homme circoncis sera protégé de certaines maladies sexuellement transmissibles.
70 enfants ont été circoncis lors de cette opération qui s’est déroulée samedi dernier. L’action menée par la Polyclinique d’Ilafy et la Commune rurale d’Ankadikely n’a pas été vaine. A en croire les parents interviewés sur place, c’est une véritable aubaine pour les habitants de cette Commune, car ils peuvent profiter gratuitement d’une intervention chirurgicale aux normes et donc sans risque.
Recueillis par Anatra R.


Une grande victoire pour la culture malagasy. Be Vital Jerry Valencia, le danseur malagasy qui a représenté Madagascar, termine à la troisième place du prix « Kirina 2022 » en ayant obtenu 471 points dans la catégorie « danses contemporaines et urbaines ». Cette note a été attribuée grâce à la combinaison des votes du jury et du public. Grâce à son exploit, notre gagnant a reçu 35 000 francs FCA venant des organisateurs. « Merci  pour vos votes qui m’ont propulsé à la troisième place du prix "Kirina". Vous avez largement contribué à ce résultat. Comptez sur moi pour faire mieux la prochaine fois », déclare Jerry Vital.
Durant cette rude compétition, la première place a été remportée par Moussi Simon Brice du Cameroun (557 points) avec 1.000 $ à la clé. Il a été suivi d’Attuoman Florent de la Côte d’Ivoire (488 points) qui a reçu la somme de 65.000 francs CFA. Rappelons que ce concours s’est fait via le formulaire du prix "Kirina", accessible en ligne sur www.Kirina.artirium.net. Il a été axé sur de deux disciplines artistiques : Humour, conte et danse afro-contemporaine et urbaine d’inspiration africaine. Le thème choisi pour cette édition était  « L’Afrique perçue autrement ». De ce fait, les candidats ont eu la tâche de  présenter une autre image de l’Afrique à travers leurs créations. La participation est individuelle. Les éléments à produire sont des vidéos, des photos, des textes de présentation et la participation est gratuite. A souligner que le prix « Kirina » est un concours cyclique de créations et de performances artistiques en ligne. L’objectif étant de favoriser le développement de la carrière des artistes et performeurs professionnels, ainsi que des amateurs émergents, originaires et résidents dans des pays d’Afrique francophone. Chaque candidat doit être âgé de moins de 35 ans.
Sujet
Notre lauréat du prix « Kirina » a vu le jour à Antananarivo en 1995. Jerry Vital Be a commencé la danse en 2013 au sein d'une grande école de danse dans la Grande île où il s’est consacré à plusieurs disciplines. Après son formation, le danseur a ensuite été professeur en hip-hop et Afro dance dans cette même école à partir de 2017 jusqu’au 2019. En 2016, Jerry rejoint une grande compagnie artistique du nom de « Ry Mialy compagnie » où il performé en tant que danseur et acteur dans plusieurs comédies musicales. Désormais, Jerry Vital Be vole de ses propres ailes et est devenu un danseur en free-lance, en écumant les formations et différents concours afin de parfaire son art et se faire connaître davantage.
Concernant la vidéo de danse pour sa participation au concours, à travers sa chorégraphie, le danseur voulais, d’une part, mélanger quelques danses traditionnelles malagasy et les revisiter en y incorporant ses influences personnelles telles que la danse contemporaine, la danse classique, le hip-hop et tant d’autres. Avec sa créativité, il a remodelé les danses traditionnelles en y ajoutant la fluidité et la musicalité de ces danses qui l’influencent afin que les bases traditionnelles soient davantage accentuées. Sa finalité était d’étudier la tradition afin d’en extraire la nouveauté.
Sitraka Rakotobe




La forêt de Vohibola, vestige de forêt tropicale sur le littoral est de Madagascar abritant des espèces introuvables nulle part ailleurs au monde, ne sera plus que de nom d’ici seulement quelques années. Les groupes qui s’évertuent à la détruire semblent avoir la certitude d’impunité. Ils continuent de plus belle leur œuvre au détriment de la diversité biologique que recèle la forêt classée de Vohibola. Mais il y a à Madagascar cette perception culturelle de l’abondance fondée sur la croyance en une offre illimitée des ressources naturelles.
L’association « Razan’ny Vohibola », qui la protège depuis 2017 selon le principe du transfert de gestion avec l’Etat, subit des pressions énormes. Les menaces de mort, de destruction de biens privés, les exactions, les jeux de combine entre responsables locaux et politiciens, les fausses accusations, etc. empêchent cette entité de mener sa mission de préserver la primaire dans la Commune rurale d’Ambinaninony, Brickaville, et située à 60 km au sud de Toamasina sur le canal des Pangalanes.
Atmosphère de peur permanente
Mercredi dernier, un jeune dénommé Lesabotsy est passé devant le Tribunal de première instance de Brickaville. Le prévenu, qui a bénéficié d’une mise en liberté provisoire, a tué des lémuriens à l’intérieur de la forêt où il a illégalement abattu des arbres en novembre. Fort du soutien des élus – dont des hautes personnalités du régime en place – et responsables locaux, celui-ci et ses acolytes se sont permis de proférer des menaces à l’endroit des membres de l’association.
Sa présidente Angélique Stéphane et son mari sont particulièrement visés. Pour leur propre sécurité, le couple a dû laisser à l’abandon de temps à autre ses propriétés privées à proximité de Vohibola au profit d’un exil forcé à Toamasina. Les autres membres de l’association sur place, eux, se doivent de fermer aussi leurs bouches. Ils vivent une atmosphère de peur permanente.
En effet, les braconniers et les trafiquants seraient en passe d’exécuter ceux qui interdisent l’entrée dans la forêt pour y chasser des animaux sauvages, de couper des arbres, de fabriquer du charbon… Le meurtre du vieux défenseur de l’environnement Henri Rakotoarisoa à Mangarivotra, Moramanga, est trop récent pour se rendre compte de ce dont sont capables les destructeurs de la nature.
Dénonciation calomnieuse
Pris en flagrant délit, Lesabotsy était arrêté puis relâché. Pour la deuxième fois, il était arrêté en avril et relâché à nouveau. Par la suite, l’affaire le concernant est confiée au Tribunal de Brickaville qui a reporté par deux fois l’audience. Le verdict sera prononcé le 23 août prochain à la suite du rendez-vous de mercredi. Au sortir de la Cour, le prévenu a ricané en lançant un regard moqueur en direction des représentants de l’association « Razan’ny Vohibola ».
Entre-temps, Fidélis Ranomenjanahary et Jérémie Rakotoarizafy, agents patrouilleurs de la forêt, plus un certain Robert, un handicapé résidant à Andranokoditra, sont détenus à la maison centrale de Toamasina depuis le 15 juillet. Leur accusation porte sur leur présumée implication dans l’assassinat d’un jeune homme suite à une dénonciation calomnieuse liée à une histoire de sorcellerie. Les proches de la victime sont par la suite venus venger en détruisant une case sous les yeux des villageois d’Andranokoditra.
Par méchanceté
Il s’agit en réalité d’un règlement de compte entre villageois et auquel les patrouilleurs qui étaient dans la forêt au moment de ces faits n’ont pas été associés en aucune manière. « Nos hommes sont en prison emprisonnés à tort et par méchanceté pour un crime qu’ils n’ont pas commis avec leurs droits bafoués », regrette Angélique Stéphane.
L’emprisonnement est encore pour elle une autre diablerie montée dans le but de faire taire les défenseurs de Vohibola. La présidente de l’association paie de sa poche pour les avocats des patrouilleurs. En avril 2019, deux notables membres actifs, âgés alors respectivement de 84 ans et 63 ans, ont aussi connu à peu près le même sort.
Dans une énième pétition qui circule sur les réseaux sociaux, l’association appelle à la cessation de tout sentiment d’impunité. « Ne leur donnons pas cette certitude d’impunité », clame-t-elle haut et fort. L’association se tient debout seule face à une horde de prédateurs voraces. Diverses organisations lui donnent un coup de pouce dans ce combat périlleux pour sauver des biens appartenant à toute l’humanité à Madagascar qui abrite 5 % de la biodiversité mondiale.
M.R.

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Editorial

  • Quid du fair-play ?
    Le Kenya conteste sa défaite ! Dur, presque humiliant : perdre à domicile sous les yeux de son public, pour une équipe longtemps favorite, face à un outsider ! Alors que les Barea s’apprêtaient à affronter les Faucons de Jediane soudanais, match comptant pour les demi-finales de la 8 ème édition du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) qui devait se tenir hier soir au stade Benjamin Mkapa Stadium Der es Salam Tanzanie, le Kenya dépose une plainte auprès de la Confédération africaine de football (CAF), l’instance suprême continentale du football aux fins d’annuler le match controversé du 24 août et par la suite suspendre les compétitions des demi-finales jusqu’au verdict des autorités compétentes. Au fait, un certain Mike Mbuvi Sonko, ancien gouverneur de Nairobi, refusant carrément les résultats du match entre Barea de Madagasikara et Harambee Stars de Kenya au cours duquel les protégés de Rakotondrabe Romuald alias Roro avaient…

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