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Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Le défenseur de Fosa Juniors FC, Jean Claude Marobe plus connu de tous sous le sobriquet de « Lôlôdy », est convoqué à la dernière minute chez les Barea. Le jeune défenseur de 27 ans sera le remplaçant de son coéquipier chez Fosa Juniors, Théodin Ramanjary, qui s'est fracturé une clavicule lors du match du club contre Cosfa à Mahajanga ce week-end dernier.
Le défenseur de Fosa Juniors est sorti sur civière, dimanche dernier à Mahajanga, lors de la confrontation avec Cosfa, en Orange Pro League. Il a quitté le terrain à un quart d'heure du coup de sifflet final. « Notre courageux capitaine est blessé et sera indisponible plusieurs semaines. Il est victime d'une fracture de la clavicule », vient d'annoncer son club.
Lôlôdy renforcera donc l'arrière-garde des Barea pour les matches contre l'Ethiopie et le Niger. Ce choix du technicien français n’a pas été fait au hasard car, il figurait déjà sur la liste des présélections proposées par la direction technique. Effectivement, Dupuis le considère comme le joueur qui remplit les conditions requises pour des matchs d’envergure. Rappelons que ce défenseur et deuxième capitaine de Fosa Juniors est un habitué des compétitions internationales.
Il fera donc le déplacement avec l’équipe nationale en Ethiopie pour renforcer les rangs des charnières des Barea pour le match contre les Waliyas Ethiopie prévu le 24 mars prochain et le match à domicile contre le Niger.
Elias Fanomezantsoa


Liberté sous contrôle judiciaire pour les trois étudiants interpellés au cours de la manifestation à l’Ecole polytechnique de Vontovorona avant – hier. Cette décision a été prise à l’issue de leur déferrement hier. Parmi les principaux préjudices reprochés à ces étudiants figurent notamment la tenue de manifestation en dehors de l’enceinte de l’université, ainsi que les actes de vandalisme contre plusieurs commerces environnants et de violence, dont des jets de pierres, contre les Forces de l’ordre. Rappelons que 5 éléments de l’EMMOREG ont été blessés à l’issue de la manifestation. Les étudiants de Vontovorona ont contesté cette interpellation de leurs pairs. Pourtant, le statut d’étudiant ne confère, en aucun cas, une quelconque forme d’immunité. Au lendemain de l’émeute, l’angoisse et l’appréhension d’une nouvelle grève se faisaient encore sentir chez les riverains de l’Ecole polytechnique. Les commerçants restent sur leurs gardes par peur d’être à nouveau les cibles des actes de vandalisme. Idem pour les transporteurs de taxi – be de la ligne qui relie cette zone périphérique à la Capitale.
Par ailleurs, un autre fait révélé au cours de l’enquête liée à cette affaire confirme que cette grève comporte, une fois de plus, l’empreinte des membres de l’opposition. En effet, il s’est avéré qu’un des leaders du mouvement RMDM (Rodoben’ny Mpanohitra ho an’ny Demokrasia eto Madagasikara) était en contact permanent avec les meneurs de grève. Affaire à suivre.
La Rédaction


Le Gouvernement de Madagascar ne refuse pas le vaccin anti-Covid. Mais les dirigeants étatiques, par prudence, préfèrent se mettre en retrait et attendre de voir l’efficacité et l’absence d’effets secondaires des vaccins être prouvés dans les pays qui les utilisent. C’est ce qu’a tenu à réaffirmer le ministre de la Santé publique de Madagascar, le Professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis. « Nous ne sommes pas contre l’utilisation du vaccin », a-t-il ainsi affirmé au cours d’un point de presse dans ses bureaux hier en toute fin d’après-midi. « Nous sommes juste prudents et vigilants. Nous observons ce qui se passe dans les pays qui l’utilisent, pour éviter d’éventuels effets indésirables de l’utilisation de ces vaccins dans notre île. Or, aujourd’hui, lorsque l’on regarde ce qui se passe dans les pays qui ont utilisé ces vaccins, des incertitudes sont encore répertoriées et d’ailleurs ils ont suspendu son utilisation », dit-il. Pour l’instant, l’évolution de la situation en ce qui concerne les vaccins conforte le bien- fondé des décisions prises par le Gouvernement qui avait décidé de ne pas solliciter le dispositif d’aide internationale en matière de vaccin.
Bon nombre de pays européens qui ont adopté l’un des vaccins utilisés font aujourd’hui machine arrière. France, Allemagne, Italie, tels sont les noms des nouveaux pays qui viennent se rajouter à la liste des pays qui mettent entre parenthèses l’injection du vaccin AstraZeneca. Le Danemark, l’Islande, la Norvège, la Bulgarie, l’Irlande, les Pays-Bas avaient déjà auparavant annoncé la suspension du vaccin contre la Covid-19 produit par le laboratoire anglo-suédois éponyme. Aujourd’hui, la France, l’Italie ou l’Allemagne attendent l’avis de l’autorité européenne des médicaments pour poursuivre ou non la vaccination. Le ministre malagasy de la Santé publique consent à dire qu’aucune conclusion ne peut encore être tirée sur ces vaccins à l’heure actuelle. « Le mieux reste d’attendre », affirme-t-il. Outre la sensibilisation au respect des mesures barrières, la Grande île préfère capitaliser sur les investissements en matière de santé qu’elle a déjà réalisés. Pour lutter contre le coronavirus, l’Exécutif malagasy s’appuie sur le remède à base de plantes médicinales locales, en l’occurrence le Covid-Organics, qui jusqu’ici n’a pas fait défaut.
La Rédaction

La une du 16 mars 2021

Publié le lundi, 15 mars 2021


83.81 %. Tel est actuellement le pourcentage des patients présentant des formes graves du coronavirus à la date d’hier. Sur 688 analyses réalisées, 105 porteurs du virus ont été identifiés sur l'ensemble du pays, dimanche dernier. Et parmi ces nouvelles contaminations, 88 développent des grandes difficultés respiratoires, c’est-à-dire que 4 patients sur 5 sont actuellement victimes du syndrôme de détresse respiratoire aigüe. Comme il a été déjà rapporté dans le précédent numéro du journal, les médecins opérant à Antananarivo l’ont bien confirmé qu’au début de l’épidémie jusqu’à la levée de l’état d’urgence sanitaire, les cas modérés - caractérisés par des symptômes comme la fatigue, la toux et la diarrhée - constituaient la majorité des patients.
Actuellement, le nombre de patients sévèrement atteints par la Covid-19, plus précisément ceux qui développent des grandes difficultés respiratoires, se multiplie gravement. La plupart des patients sont dépendants de l’oxygène avec des poumons atteints du virus à 70 %. Ce qui empire la situation concerne la durée du traitement des personnes contaminées. Celle-ci perdure jusqu’à une vingtaine de jours. Suivant le rapport récapitulatif quotidien diffusé à la TVM hier, Analamanga a recensé non seulement plus de cas positifs que les autres Régions avec 88 nouveaux individus infectés, mais aussi plus de cas graves avec 62 patients concernés. Ces chiffres s’avèrent très alarmants. D’autant plus que 5 patients ayant présenté des formes symptomatiques graves viennent de succomber dimanche dernier. 4 parmi ces décès ont été signalés dans la Région Atsinanana et le cinquième a été enregistré à Ihorombe.
Le 14 mars dernier, 14 patients ont recouvré la santé après plusieurs jours de traitement. Les Régions d’Analamanga et de DIANA ont respectivement enregistré six cas de rémission. Les deux autres patients guéris sont répartis à Anosy et Atsinanana. Depuis le début de l’épidémie jusqu’avant-hier, la Grande île a effectué 129 593 tests PCR et GèneXpert. 21 587 personnes contaminées par le coronavirus ont été comptabilisées. Entre-temps, 344 décès ont été rapportés.
Recueillis par K.R.


 Dans quelle barque, Richard Ramandehamanana, le gouverneur, a-t-il mis l’Alaotra-Mangoro ? L’entretien, qu’il a bien voulu nous accorder, permet de cerner les directions suivant lesquelles il entend faire naviguer cette embarcation dont le sort lui est confié.
     A la lecture du rapport d’activités 2020 de la Région, l’on ne peut pas, avant toute considération, être insensible au fait que le gouvernorat s’est notamment investi dans le  revêtement de pavés des rues de nombreuses  agglomérations (13), dont Andilamena,  de sa circonscription. Ces travaux ne sont longs de plus d’un kilomètre ! La remarque du gouverneur, faite à ce sujet mérite d’être rapporté ici : plus d’un l’oubli ou la négligence ! « Force est d’admettre que, au bout du compte, l’Administration est le premier à devoir s’occuper de l’éducation de la population, à travers les services à répétitions qu’elle rend  à cette population ». Et Ramandehamanana de continuer :«Alors,  grâce à ces rues  en pavés,  dans son village,  le citoyen finit par trouver la saleté répugnante,  les mesures d’hygiène  faciles à pratiquer, agglomération respectable … Ces ouvrages ne sont que des échantillons. Aux élus des Communes, autres Collectivités décentralisées, de se mettre sur le prolongement, avec toutes les considérations contenues dans notre message». Et le gouverneur de faire remarquer, en passant, que sa Collectivité fait figure de proue pour ce qui est de partenariat inter-Régions, en faisant venir les moissonneurs du Vakinankaratra, par les soins du gouverneur Vy Vato Rakotovao.
      Par ailleurs, il faut noter que l’Alaotra-Mangoro, n’est autre que l’ancienne Circonscription Autonome d’Ambatondrazaka, à l’époque coloniale. Telle institution avait été alors adoptée, par les Vazaha , à Madagascar,  pour  un nombre limité du territoire qui présente une unité économique d’exception, car comporte  une chaîne de valeurs évidentes. L’actuelle Alaotra-Mangoro en est une. « L’adoption du transport par voies ferrées témoigne de l’étendue de l’intérêt que le régime de l’époque y attachait », s’exclame le gouverneur qui  avoue œuvrer  pour préserver cette perception. A cette fin, sa Collectivité s’emploie de faire en sorte que les investissements profitent aux populations des cinq Districts, que le gouvernorat  soit ostensiblement présent à Ambohitsaratany (Amparafaravola), qui fait partie de la dizaine de localités qui se voient dotés de Centres de santé de base , ou à Anosibe-Ifody (Moramanga) ; Ambatoharanana et Ambalanomby ( Anosibe an’Ala), parmi le lot des 8 bénéficiaires d’infrastructures d’adduction d’eau réalisées par la Région ; Ambohiboatavo (Ambatondrazaka), Ambatomitovona, l’INSTRAM se voient dotés d’écoles (8) ou quand ce n’est pas des tables-bancs…
     Richard Ramandehamana se permet de placer deux mots concernant la sécurité lesquels se résument à ceci : la partie septentrionale est entre de bonnes mains. La partie, « à cheval » entre les Districts de Tsaratanàna et d’Amparafaravola a, de tout temps, fait parler d’elle. La mise en service d’une « Unité spéciale d’aguerrissement », du côté d’Andriamena ainsi que celle d’une Compagnie territoriale de la Gendarmerie nationale à Amparafaravola, dispositions récemment prises, résoudront bien de problèmes sur ce chapitre, signale le gouverneur.
 

« Au final, il ne s’agit pas seulement d’être juste dans les répartitions, selon celui entre les mains de qui échoit le devenir de l’Alaotra-Mangoro. « Il faut également attribuer une fonction à chaque District.» Du temps d’un certain Lechevanton, le District d’Andilamena était le fournisseur de zébus, Amparafaravola  le grenier à riz, Ambatondrazaka l’embarcadère,  Moramanga la plaque tournante. Et Anosibe an’Ala la réserve, en matière de ressources  forestières. Il fut un temps, pas très lointain (année 1950), où les voitures de transport en commun, baptisées « 1000 kilo »,  partaient le matin de Marolambo, passaient par Anosibe an’Ala  et entraient à Antananarivo en début d’après-midi, selon le maire de Longozabe. Richard Ramandehamanana rêve aussi, selon ses dires, d’insérer cet itinéraire parmi les circuits touristiques de sa circonscription. Une manière de signifier qu’il entretient dans sa tête l’intention de recréer cet itinéraire ? Pour l’heure : « C’est au-dessus de nos moyens ! Tout comme les travaux requis pour la restauration de l’Environnement, dans sa plénitude : la Région soutient les Communes qui  se font le devoir de reboiser et de prolonger cette initiative par une structure de suivi et d’entretien. Au titre des interventions du gouvernorat au profit de la  partie méridionale de notre circonscription,  je me contente, pour le moment, de mettre en permanence au service des 71km, qui relient Moramanga à Anosibe an’Ala, des  petits engins de travaux publics, réparer, au gré des circonstances, les points noirs.»                                                                                                                               Nandrasana                                                                           


La société Rio Tinto a fait savoir, hier, le rapport de février 2021 sur les indicateurs de qualité des eaux réglementées ainsi que les données supplémentaires sur la surveillance des eaux de surface par le projet QIT Madagascar Minerals (QMM). Le rapport est le résultat d’une étude menée sur une période allant de 2015 à 2020. Des anomalies ont été observées. « Pour les valeurs du cadmium allant de 2015 à 2020 aux points de rejet de QMM, les résultats montrent que des dépassements de la limite autorisée de rejet de cadmium de 0,02 mg par litre se sont produits pendant cette période. Les valeurs les plus élevées observées ont été de 0,035 mg par litre le 27 août 2018 et de 0,056 mg par litre le 8 juillet 2019. La rivière Mandromondromotra a été le principal point de rejet depuis la délivrance du permis. Au début de l’utilisation de ce point de déversement, les marécages ont été en mesure de filtrer entièrement l’eau déversée. Mais au fil du temps, leur efficacité a diminué et des dépassements par rapport à la norme en vigueur se sont produits », note le document. Pour rappel, l’année dernière, le ministère de l’Environnement et du Développement durable a déjà appelé à l’ordre cette entreprise concernant la pollution de l’eau.
Mesures
Afin de remédier à cette situation, une équipe de professionnels issus de différents sites de Rio Tinto se penche sur l’approche de gestion actuelle des eaux et étudie les dépassements antérieurs afin d’optimiser leur utilisation et de réduire au minimum les rejets de métaux dans celles-ci. QMM est également en train d’améliorer la capacité du laboratoire de ses installations grâce à l’acquisition de nouveaux équipements, l’élaboration de nouvelles procédures, la formation du personnel et l’embauche de ressources supplémentaires. La société a récemment demandé une autorisation de rejet pour un nouveau point pour permettre l’utilisation d’une nouvelle zone de filtration. « Nous reconnaissons l’importance de cette précieuse ressource partagée qu’est l’eau pour nos communautés, la faune et l’environnement. Ainsi, nous sommes engagés à respecter les meilleures pratiques mondiales ainsi que toute la réglementation environnementale de Madagascar », déclare Ny Fanja Rakotomalala, président de QMM.
Solange Heriniaina

Secouons-nous !

Publié le lundi, 15 mars 2021

Péril en la demeure. Le risque d’une « deuxième vague » de la pandémie de Covid-19 se fait de plus en plus menaçant. Un retour en zone très difficile à endiguer et encaisser au cas où ! De toute façon, la « bête » réapparaît. A nous de nous ressaisir.
A en croire les chiffres de ces dernières semaines, le bilan de la Covid-19 reprend son rythme infernal d’avant. Le nombre des nouveaux cas affiche une nette croissance et la statistique des décès ne cesse de croître. En une semaine, on comptabilise 638 nouveaux cas. En quinze jours, dix-neuf décès !  Trois des six anciens chefs-lieux de province sont particulièrement touchés à savoir Mahajanga, Antsiranana et Antananarivo. Ce dernier reste l’épicentre. Un phénomène curieux, la « bête » s’attaque particulièrement à des personnalités, à des notables de la place. On craint le pire. L’apparition brutale du nouveau variant menace. En tout cas, le Gouvernement écarte toute éventualité d’un reconfinement. Mais, réveillons-nous ! Tout le monde est responsable de tout le monde ! La « bête noire » rampe. Rien ne semble l’arrêter. A chacun de veiller à sa propre santé. Ressaisissons-nous !  
Les autorités compétentes de la Santé publique montent depuis toujours, selon le numéro un d’Ambohidahy, la garde. Toutes les dispositions pour faire face à l’éventuelle deuxième vague du coronavirus ont été déjà prises. Seulement, la population ou les masses populaires semblent avoir la tête ailleurs. Au marché, dans la rue et dans les diverses réunions publiques ou fêtes quelconques, on ne se soucie plus au respect des consignes sanitaires (gestes barrières, port du masque, lavage des mains, etc.) Et on laisse aller. Tout comme si la Covid-19 est totalement derrière nous. On se trompe terriblement.
L’OMS n’a de cesse de sensibiliser les responsables étatiques de chaque pays à veiller sensiblement à l’imminence de la deuxième vague de la pandémie de Covid-19. Elle risque, d’après les experts, d’être plus dangereuse sinon plus meurtrière que la première. L’apparition de nouveaux variants dont la vitesse de propagation est plus rapide, détectés au Royaume-Uni et après en Afrique du Sud, inquiète au plus haut point les dirigeants de l’Organisme onusien. Ils sollicitent les dirigeants politiques des Etats membres surtout ceux des pays en développement voire pauvres à considérer avec attention l’option vaccin afin de répondre au mieux à ce « retour en zone ». Les pays nantis, fortement touchés d’ailleurs, ont déjà franchi le Rubicon et optent pour le vaccin. Certains pays africains leur ont emboîté le pas.
Pour le cas de Madagasikaraka, en dépit des pressions directes ou indirectes de l’OMS ou de certains grands pays ayant des liens avec les laboratoires d’origine des vaccins, on préfère primer pour le moment le recours aux médicaments conçus par nos laboratoires nationaux tels les Covid-Organics (CVO) qui ont fait leurs effets positifs durant la première vague de l’année passée. Le Gouvernement réaffirme l’option CVO+.
Evidemment, le sujet (vaccin) alimente les débats, attise même les animosités. A cet effet, il ne manque pas de devenir le cheval de bataille chez un certain état-major politique en manque d’arguments qui fustige la position des tenants du pouvoir sur ce sujet. Lamentable !
Qu’attendions-nous ? Le reconfinement ! Il ne faut point tenter le diable. Secouons-nous !
Ndrianaivo


Le degré d’insécurité observé dans le secteur d’Andohatapenaka est tel qu’il amène à se poser la question du fait de cortège des victimes répertoriées au cours de ces 72 dernières heures. Dimanche dernier à 20h, un piéton, boucher de son état, a été attaqué à cet endroit alors qu’il allait rentrer chez lui. L’agression, dont l’effectif de ses auteurs n’a pas été communiqué, a d’ailleurs coûté la vie au malheureux. Ce dernier a été éviscéré ou presque. Trois plaies, toutes ayant été occasionnées avec un objet contendant, ont été au moins répertoriées sur son corps dont l’une en plein ventre, d’où son éviscération et une autre en plein cœur. “La victime aurait succombé sur le coup des suites d’une hémorragie”, confie une source d’information. A preuve, c’était déjà un corps inerte et exsangue que les agents du BMH ont par la suite transporté à la morgue d’Ampefiloha, aux environs de 22h, ce dimanche-là.
Personne n’a affirmé avoir été témoin de la scène d’agression. D’autant plus que l’endroit, où les faits se sont déroulés, est situé dans un coin plongé dans l’obscurité, du moins selon toujours notre source. Cependant, il existe une certitude : le boucher avait été dépossédé de la somme d’argent, la recette de la journée, qu’il avait emmené sur lui. Notons que ce désormais ex-résident d’Andohatapenaka, tenait boutique du côté d’Ankazomanga. Le malheureux a laissé une veuve éplorée qui attend un enfant. Actuellement, l’affaire est entre les mains de la brigade criminelle qui ne s’est pas encore exprimée sur cette affaire. Il y a de quoi s’alarmer puisque pas plus tard que la veille de cela, c’est-à-dire samedi soir, un autre piéton a également été tué presque de la même manière dans le même secteur, ou du moins dans les environs. Ce qui sous-entend également que le ou les auteurs de ces forfaits, sont susceptibles d’être les mêmes. A preuve, leur brutalité et cet acharnement sur un piéton seul, enfin leur comportement impitoyable envers leurs victimes.
Franck R.

Une date à marquer d’une pierre blanche. La Première dame Mialy Rajoelina l’a souligné hier au Novotel, Alarobia, lors de la signature de conventions de collaboration entre l’association Fitia et divers partenaires. D’un autre côté, la Fondation Mérieux et le groupe NUTRISET se mobilisent pour la vente, l’installation et l’exploitation d’une unité mobile de production de compléments alimentaires à Fort-Dauphin. De l’autre, l’Orange solidarité Madagascar alloue un financement conséquent pour la mise en œuvre du projet « Avotse », axé sur la reprise des cantines scolaires. Le Programme alimentaire mondial renforce, quant à lui, ses soutiens techniques et logistiques pour le projet.

Un « MobiNut » bientôt opérationnel
Un financement à hauteur de 850 000 euros, soit plus de 382 millions d’ariary. La Fondation Mérieux l’a alloué pour la conception et la fabrication d’un container-usine appelé « MobiNut » par le groupe NUTRISET. A cela s’ajoute sa contribution à son expertise en termes d’infrastructure. « Ce container-usine installé à Fort Dauphin va produire des compléments alimentaires pour des programmes nutritionnels à déployer dans le Sud », informe Pascal Vincelot, directeur des opérations au sein de ladite Fondation. Le container- usine est développé avec des équipements prêts à l’emploi, à en croire Faustine Lescanne Malo, directrice du réseau Plumpy Field auprès du groupe NUTRISET. Ce « MobiNut » sera bientôt opérationnel puisque les équipements et matériels contenus dans deux containers vont arriver à Fort-Dauphin au mois de mai prochain. Ils seront installés dans un bâtiment branché et seront mis en fonctionnement dans seulement deux jours, d’après cette représentante d’un des partenaires.
« Cela fait plusieurs années que la situation de famine chronique existe dans le Sud de Madagascar. Depuis tout ce temps, il n’y a eu que des solutions provisoires, des actions d'urgence mais jamais des solutions pérennes. Le temps est à l’action pour mettre en place ces solutions impactantes », s’exprime Mialy Rajoelina. L’installation du « MobiNut » constitue un projet d’envergure dans la lutte contre la malnutrition dans le Sud. Cela permettra de sauver des vies et d’apporter de l’espoir pour toutes les familles.
Distribution gratuite des produits
Les cantines scolaires seront les principaux bénéficiaires des compléments alimentaires produits par le container-usine « MobiNut ». « Les produits seront distribués gratuitement dans les écoles pour assurer les apports nutritionnels quotidiens, nécessaires à la croissance et à l’éveil des enfants », informe Mialy Rajoelina, Première dame et non moins Présidente de l’association Fitia. Dans un premier temps, 8 millions de sachets de compléments alimentaires seront produits et distribués dans les cantines scolaires, au profit de 50 000 élèves.
Par ailleurs, l’installation du « MobiNut » à Fort-Dauphin permettra de créer des emplois directs pour la population locale. « Les femmes seront privilégiées dans l’octroi de ces emplois tant dans l’usine que pour la récolte en collaborant avec les coopératives qui vont produire les matières premières », souligne la Première dame. Les produits seront fabriqués avec une formule à base de matières premières fournies localement pour les années à venir. L’usine devrait devenir un débouché économique pour la Région d’Anosy et environs.  La Première dame n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance envers les partenaires techniques et financiers ainsi que les généreux donateurs. « Nos cœurs battent à l’unisson pour apporter notre soutien au Sud. Le combat et le travail continuent », conclut-elle.
Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Ragôva, aux cribles !
    Le gouverneur de la Région Analanjirofo limogé ! Ceux des Régions Vatovavy et d’Itasy « licenciés ». A qui le prochain tour ? Et les observateurs de s’interroger, « le locataire d’Iavoloha serait-il en train de passer aux cribles les Ragôva ? » De notre côté, on se pose tout bas la question « avions-nous été entendus ? » A travers nos colonnes, on n’a de cesse de réclamer l’évaluation périodique de nos « vice-rois ». Non pas par méchanceté à leur égard mais dans une démarche d’esprit qui se soucie de la sauvegarde de nos fragiles ressources publiques qu’il faille gérer à bon escient et aussi pour le bon fonctionnement des affaires nationales. Lesquelles évaluations périodiques permettront d’apprécier les travaux effectués sinon de constater les manquements itératifs des dits Gouverneurs ainsi que leurs impacts dans les Régions concernées. Un Gouverneur qui fait bien son travail contribue évidemment à l’essor…

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