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Une quarantaine de dossiers de candidature ont été enregistrés au niveau du Conseil supérieur de la magistrature, selon le bilan provisoire communiqué par le CSM, hier dans la matinée. Ce chiffre aura augmenté depuis. Le dépôt des dossiers de candidature au niveau du CSM a été clos hier soir à minuit. Le nombre officiel de prétendants devrait être communiqué par les responsables incessamment. Le constat perceptible ces derniers jours se confirme, les magistrats sont nombreux à souhaiter devenir membre de la Haute Cour constitutionnelle. Le CSM désigne pour rappel deux représentants à Ambohidahy. L’élection est prévue pour le 26 mars.

L.R.

Le groupe de la Banque Africaine pour le développement (BAD) représente 14% de la dette extérieure de Madagascar en fin septembre 2020, selon le bulletin statistique de la dette du Trésor Public.

Alors que l’opinion commence à s’alarmer à la suite du kidnapping survenu deux jours plus tôt, puisqu’il s’en est agi d’un petit garçon de 11 mois à Sambaina Manjakandriana, récemment, on assiste à une évolution plutôt encourageante de l’affaire. Le bébé avait été finalement retrouvé, selon son père ; une information confirmée par la Gendarmerie.

Une réunion s’est tenue, ce matin à Analakely, en vue de la reprise des activités de la Brigade d’intervention spéciale et de la plateforme Covdata.

Les Forces de l’ordre reviennent à la charge ! Le Secrétaire d’Etat en charge de la Gendarmerie nationale, le Général Richard Ravalomanana, a annoncé qu’à partir de ce jour, les sanctions s’appliqueront contre toutes les personnes qui ne respectent pas les gestes barrières destinées à limiter la propagation de la Covid-19 notamment le port du masque ou encore le respect de la distanciation sociale.

Au chevet du grand Sud

Publié le vendredi, 19 mars 2021

Le grand Sud est mourant. Il manque de tout du moins les éléments vitaux, à savoir l’eau et les aliments nutritifs. Les enfants et les personnes âgées souffrent le plus.Les personnes et les organismes de bonne volonté se mobilisent et se dépêchent. Il y a urgence ! Question de vie ou de mort.


La situation se répète, le centre de dépistage au village Voara Andohatapenaka est de nouveau envahi par des cas suspects. Opérationnel de 8 h du matin jusqu’à 16 h de l’après-midi, le personnel mobilisé n’arrive plus à assurer le prélèvement de tous les visiteurs qui s’y présentent. « Vous imaginez que nous sommes arrivés vers 3 h du matin pour un test PCR (…) On a attendu pendant des heures sans que personne nous ait reçu (…) On est venu pour savoir si on est contaminé ou non ». A ces propos se résument les inquiétudes des individus qui se sont rendus au Village Voara Andohatapenaka pour passer des prélèvements dans la journée d’hier. Contacté sur ce sujet, Docteur Manitra Rakotoarivony, directeur de la promotion de la santé auprès du ministère de la Santé publique a tenu à clarifier qu’une limitation des analyses n’a pas lieu. « Ce ne sont pas les test qui sont limités mais il faut savoir que les personnes mobilisées au Village Voara disposent une horaire de travail respectée et parfois rallongée. Toutefois, une nouvelle stratégie va être adoptée notamment l’ouverture durant 24h/24h ou encore le déploiement d’une large ressource humaine prête à assurer tous les prélèvements », a-t-il souligné.
Relance
Le Professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis, ministre de la Santé publique a reconnu la hausse des nouvelles contaminations et surtout des patients infectés développant le syndrome de détresse respiratoire aigüe. « J’insiste à ce que toutes les mesures de sécurité sanitaire soient appliquées durant cette lutte contre la propagation du virus. C’est ainsi que le Conseil des ministres a soulevé tous ces points importants en rapport avec le maintien efficace de l’épidémie », a souligné le n°1 de la Santé publique à Madagascar hier dans une interview. Et d’ajouter que le ministère a appris de la situation sanitaire vécue l’année dernière, et que des leçons ont été tirées afin de se préparer à toute éventualité.
Consigne
 « Une fois que des symptômes de la Covid-19 apparaissent, la première chose à faire est de rejoindre un établissement sanitaire. Seul le médecin peut par la suite faire une évaluation de votre état de santé. Soit il vous recommande de rejoindre le Village Voara Andohatapenaka. Cela concerne particulièrement les cas suspects développant des formes symptomatiques, soit il vous prescrit des médicaments. Effectivement, les 22 CSBII spécialisés dans le traitement de la Covid-19 à Antananarivo sont aptes à faire des prélèvements qui sont récupérés vers la fin de l’après-midi par une équipe de l’Institut Pasteur de Madagascar », a rassuré un autre responsable auprès du ministère de la Santé publique.


Le Président de la République Andry a adressé hier une lettre au président de l’Académie nationale de médecine, le Professeur Marcel Razanamparany. Une missive dans laquelle le Chef de l’Etat sollicite « l’expertise et les conseils éclairés de l’Académie nationale de médecine pour définir ensemble la riposte adéquate pour faire face à cette récente remontée des cas du Coronavirus à Madagascar ».
Dans sa lettre de saisine, le Chef de l’Etat rappelle les mesures déjà prises par l’Etat malagasy. « Dans le milieu hospitalier, des dispositions sont prises et le soutien, à la fois humain et matériel, du corps médical et infirmier est priorisé. Quant aux mesures préventives, les actions de sensibilisation de la population seront redoublées, et le contrôle du respect des mesures sanitaires va se durcir », indique le Président Rajoelina.
Il fait mention de la mobilisation de toutes les parties prenantes à cette lutte contre la pandémie de la Covid-19. Le plan de riposte coordonné par l’Etat malagasy en 2020 a « laissé des acquis » qui vont servir aujourd’hui « d’outils et de base d’actions efficaces », dit-il, ajoutant que « L’Etat continue ses efforts pour trouver la solution la plus durable pour protéger la population malagasy de façon optimale ».
Le n° 1 du pays fait également part de la stratégie de la Grande-île face aux vaccins anti-Covid proposés par plusieurs laboratoires internationaux pour faire face à la propagation du virus. « Cette question retient l’attention de l’Etat malagasy qui, par un souci de précaution, a privilégié la posture de l’observation depuis plusieurs mois maintenant », soutient-il, affirmant que Madagascar suit de près l’évolution des campagnes de vaccination, actuellement menées dans de nombreux pays à travers le monde.
Néanmoins, fait remarquer le locataire d’Iavoloha, les récentes actualités internationales, notamment la suspension de l’utilisation du vaccin AstraZeneca par une dizaine de pays européens en raison de potentiels effets indésirables graves « confirment notre devoir de réserves en faveur de la protection sanitaire de la population malagasy ». Il souligne néanmoins que « malgré tout, nous n’écartons pas cette option préventive qui sera certainement, à termes, indispensable et incontournable ».
« C’est donc dans cette perspective que je sollicite vos avis d’experts afin de statuer sur les mesures à prendre relatives à la santé du peuple malagasy tout en considérant les impératifs d’efficacité, de fiabilité des vaccins existants aujourd’hui mais surtout des effets secondaires et indésirables », soutient ainsi le Chef de l’Etat dans sa lettre.
La rédaction

La une du 19 mars 2021

Publié le jeudi, 18 mars 2021

Campus U, foyers d’embrasement

Publié le jeudi, 18 mars 2021

Voudrait-on mettre le pays à feu et à sang ? Un « draft » de conspiration allant dans ce sens semble se dessiner à l’horizon. Des acteurs politiques mal barrés saisissent certaine opportunité pour jeter de l’huile sur le feu. On se précipite de se servir des campus universitaires, un foyer de tension permanent, pour mettre à exécution le plan machiavélique. En fait, ils font le raccourci et débarquent sur un « terrain facile » (« tany malemy anorenam-pangady »), le milieu estudiantin qui, comme on le sait est en perpétuelle ébullition.
Les problèmes liés au secteur éducatif notamment en milieu universitaire donnent depuis toujours du fil à retordre à tous les dirigeants des régimes successifs dans le pays. En réalité, c’est un problème commun à tous les Etats des pays en développement du tiers-monde.  Pour le cas de Madagasikara, il s’agit de façon spécifique de l’héritage de la Deuxième République. En gros, le fond du problème repose essentiellement sur deux niveaux.
D’abord, la gestion bâclée du domaine de l’Education. La démagogie socialiste du régime de l’Amiral rouge voulait que tous les enfants du peuple (zana-bahoaka) aillent à l’école. Jusque-là, c’est normal ! Mais dans quelle condition ? Des établissements scolaires dérisoires. Des enseignants ne disposant même pas, pour la plupart, le niveau requis et non motivés. Ainsi, le niveau général des élèves se dégrade. Mais le régime socialiste voulait, démagogie oblige, que tout le monde ait son diplôme en particulier le BAC et entre à l’université et jouit systématiquement d’une bourse d’études. Et la situation se dégrade à vue d’œil. Le nombre d’étudiants inscrits se multipliait par trois ou par quatre en quelques années et ils sont tous boursiers. Et tout le problème est là !
Le deuxième volet est naturellement d’ordre financier. Etant vu la situation économique du pays qui se détériore à grande vitesse, la finance publique ne parviendra pas à suivre le rythme. Et donc, les paiements des bourses subissent toujours des retards. D’où l’ambiance électrique aux campus et ce dans tout Madagasikara. Un volcan qui couve et prêt à entrer en ébullition à tout moment.
Il est difficile pour un pays pauvre de subvenir, en totalité, aux besoins sans cesse croissants de la jeunesse estudiantine. La démographie des pays d’Afrique, par exemple, est dominée par une population jeune de moins de vingt-cinq ans. Ceci étant, les tenants des régimes affrontent sans cesse les soubresauts des étudiants toujours insatisfaits de leurs conditions. Le cas des bourses impayées revient à tous les coups et crée des troubles à n’en plus finir. Une bombe à retardement que les régimes en place ne parviennent pas à désamorcer à temps.
A Madagasikara, les crises cycliques à partir de 1972 ayant pour origine dans le cadre estudiantin dégénéraient et prenaient en otage le pays entier. C’est un terrain miné et trop facile à exploser sinon à incendier. Des activistes politiques, parfois des parlementaires, peu crédibles et peu recommandables agissant au nom des intérêts occultes manipulent les jeunes étudiants. Ils sont en surchauffe perpétuellement et se donnent inconsciemment à des actes de déstabilisation en fomentant des troubles aux Campus U.
Des observateurs se demandent aussi pourquoi les paiements des bourses et autres prennent toujours du retard. Y aurait-il une intention voulue ?
Ndrianaivo

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Editorial

  • Menace permanente
    Un amateur du cruciverbisme risque une fois de tomber sur un énoncé « menace permanente » un mot de dix cases : « INSECURITE ». On ne cesse point d’insister sur la nécessité primordiale et cruciale d’évoquer les problèmes récurrents liés à l’insécurité qui règne dans le pays qui est justement une menace permanente pour les hommes et leurs biens.

A bout portant

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