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La Grande île n’est toujours pas sortie du froid. L’hiver reste encore au rendez-vous pour ce mois d’août. Particulièrement pour cette semaine, ces deux derniers jours ont été marqués par une baisse des températures. Selon le prévisionniste Andriambelomasinasolo Lovandrainy Ratovoarisoa, le type de temps typiquement hivernal sera de retour sur l'île. Les pluies alizéennes arroseront ainsi la côte Est avec une quantité assez modérée près de Vatovavy et Fitovinany et des crachins locaux pour les Hautes terres.

La grande passoire !

Publié le mercredi, 03 août 2022

Passez-nous le terme. Très critique. Mais la réalité est là ! La vérité choque ! La Grande île est en passe de confirmer son statut de « grande passoire » de l’océan Indien, de plaque tournante du trafic des produits dangereux, des narcotiques entre l’Asie et l’Europe-Amérique Latine et vice-versa. Les drogues dures circulent comme de petits pains et comme si de rien n’était.  De puissants réseaux, de connivence quelque part, entretiennent le marché du diable florissant.

Malgré tout, le comité monétaire de la BFM (Banky Foiben’i Madagasikara) vient d’effectuer la revue trimestrielle de la politique monétaire, en fin de semaine dernière. La situation économique actuelle ainsi que les perspectives pour les mois à venir ont constitué les points focaux abordés. Ainsi, face à la récente hausse des prix du carburant qui a engendré une pression accrue sur les prix locaux, le comité monétaire de la BFM a décidé d’adopter quelques ajustements sur les taux de prêt et de dépôt de liquidité effectués par les banques primaires, en vue de contenir les anticipations d’inflation tout en préservant le potentiel de croissance par le financement de la production.

Une attaque sur fond de vengeance !

Publié le mercredi, 03 août 2022

Des rumeurs ont circulé pendant des jours sur une éventuelle attaque des « dahalo ». Pourtant, la plupart des villageois d’Ambolotarakely Ambohitriniandriana Ankazobe ne les ont pas crues. Ils ont quand même pris comme précaution de se regrouper dans deux maisons en dur, coiffées en tôle, pour dormir si jamais les bandits incendient les maisons, toit en chaume. Dans la matinée du 29 juillet dernier, les « dahalo » sont venus et ont verrouillé de l’extérieur les 2 maisons avant de les décoiffer et d’y jeter des pailles pour faciliter l’incendie.

La traque de la bande des 15 dirigée par le tristement célèbre Iarisy, ce dernier ayant orchestré le massacre à Ambolotarakely, s’intensifie. Pas plus tard qu’hier matin, quatre autres présumés auteurs de cette atrocité ont été éliminés à Ampanotokana kely, District d’Ambohidratrimo, faisant grimper à 5 le nombre des bandits éliminés, jusque-là. Cette action serait le fait de la compagnie de Gendarmerie d’Ambohidratrimo. Les gendarmes ont accroché les assaillants et il y eut un échange de tirs.

Une réunion de travail, entre le Président de la République Andry Rajoelina et des entreprises et prestataires de travaux financés par le Fonds routier impayés, s’est tenue cette semaine au Palais d’Etat d’Iavoloha. Non communiquée par la Présidence, l’information a été ébruitée hier sur les réseaux sociaux par ces derniers. Cette rencontre a été l’occasion pour le Chef de l’Etat d’écouter et de discuter des revendications de ces entrepreneurs qui ont effectué des travaux d’entretien routier.

LA UNE DU 04 AOUT 2022

Publié le mercredi, 03 août 2022

La une du 03 août 2022

Publié le mardi, 02 août 2022


Rassurant. C’est de cette façon que pourraient se traduire les explications des responsables de l’Office malagasy des hydrocarbures (OMH), selon les informations reçues ainsi que les interviews relayées par la voie des médias audiovisuels de la Capitale ces deux derniers jours. Des explications qui tentent d’apaiser les risques de psychoses montantes qui incitent les usagers à se précipiter à la pompe ces derniers temps. Provocant ainsi des pénuries partielles dans certaines stations- service de la ville d’Antananarivo. Un grand nombre d’automobilistes était pris de panique suite à la circulation de certaines informations par rapport à la possibilité de défaut d’approvisionnement des stations-service du pays. Avant-hier, de longues files d’attente ont été constatées aux stations d’Antananarivo. Pourtant, l’approvisionnement de l’essence a échappé au phénomène contrairement au gasoil. Ainsi, plusieurs stations-service de la Capitale et ses environs ont été prises d’assaut par les automobilistes, hier. Un vent de panique qui a soufflé le temps d’une journée. En milieu d’après-midi, quelques stations-service du côté d’Antsimondrano se sont mises à rationner la quantité à verser dans chaque voiture pour pallier le rush. Avec les réseaux sociaux, les affirmations fusent de partout jusqu’à pointer du doigt les blocages au niveau des frontières.
Psychoses
D’autres, comme à Talatamaty ou Ampasampito, ont été submergées par les clients qui, une fois n’est pas coutume, voulaient tous faire le plein, en fin d’après-midi jusqu’en soirée. La panique semble avoir définitivement gagné les automobilistes qui sont sur le pied de guerre pour trouver une station ouverte. Sur les réseaux sociaux, des photos ont circulé, affichant des camionnettes et fourgons avec des fûts plastiques de 200 litres, pour s’approvisionner en carburant au niveau des stations-service. Leur comportement actuel est ce que les économistes qualifient de prophétie auto-réalisatrice qui, dans ce cas, conduit à une pénurie de carburant qui ne devrait pas avoir lieu. L’OMH précise ainsi que les stocks actuels sont encore largement suffisants, tandis que de nouvelles importations de carburant sont déjà attendues d’ici peu et que l’approvisionnement des différentes localités du pays en carburant se déroule régulièrement et sans incident. Selon toujours les responsables au sein de l’office des hydrocarbures, les importations des compagnies pétrolières sont approuvées tous les 30 à 35 jours, et qu’aucun problème ni retard n’est intervenu jusqu’ici. L’approvisionnement sur le marché intérieur se poursuit normalement, et il ne devrait y avoir aucun dérangement susceptible de perturber les points de vente.



C’est trop ! Plusieurs quartiers de la Capitale sont privés d’eau et d’électricité depuis dimanche dernier, notamment ceux qui sont approvisionnés par la sous-station de Tanà-Sud. En conséquence, les activités tournent au ralenti pour les petites entreprises comme les  restaurants, salons de coiffure, cybercafés, ateliers de multiservices, ateliers de soudure, centres de couveuse de poussins, outre les dégâts causés par la coupure répétitive du courant dont la destruction des matériels et des nourritures. La population exprime son désespoir, frustration et mécontentement sur les réseaux sociaux, dans les transports en commun, les marchés et même à l’église. Une situation qui témoigne à quel point la situation est désastreuse. 
Dans le quartier d’Itaosy, les gens sont privés d’électricité pendant plus de 24 heures, sans parler de la coupure d’eau qui est devenue chose courante dans cette partie de la Capitale. En colère, les habitants ont effectué une descente dans les rues, hier dans la matinée. Ils ont bloqué la circulation, et ont brulé des pneus à l’entrée d’Andranonahoatra. Par conséquent, la circulation a été interrompue pendant plusieurs heures, et il a fallu l’intervention des Forces  de l’ordre pour dégager la route et disperser les  manifestants. Le calme n’est revenu qu’après le retour de l’électricité vers 13h. Selon les manifestants, leur quartier est réputé en termes de coupure de courant et d’eau. « Nous en avons marre. Depuis maintenant plusieurs mois, il n’y a aucun jour durant lequel l’électricité n’est pas coupée de manière répétitive. Et actuellement, la situation se dégénère, tandis que l’eau est devenue un produit de luxe pour nous. Pour ceux qui ne peuvent pas veiller la nuit pour attendre l’eau du robinet, ils se retrouvent sans eau dans la journée ou doivent en acheter moyennant un prix fort », soutient Nantenaina, habitant d’Itaosy.
Selon les explications de la JIRAMA envoyées sur sa page Facebook, le problème survenu dimanche dernier au niveau de la sous-station de Tanà-Sud est déjà résolu. Cependant, un autre incident s’est produit hier sur ce même réseau.
Anatra R.


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Editorial

  • Quid du fair-play ?
    Le Kenya conteste sa défaite ! Dur, presque humiliant : perdre à domicile sous les yeux de son public, pour une équipe longtemps favorite, face à un outsider ! Alors que les Barea s’apprêtaient à affronter les Faucons de Jediane soudanais, match comptant pour les demi-finales de la 8 ème édition du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) qui devait se tenir hier soir au stade Benjamin Mkapa Stadium Der es Salam Tanzanie, le Kenya dépose une plainte auprès de la Confédération africaine de football (CAF), l’instance suprême continentale du football aux fins d’annuler le match controversé du 24 août et par la suite suspendre les compétitions des demi-finales jusqu’au verdict des autorités compétentes. Au fait, un certain Mike Mbuvi Sonko, ancien gouverneur de Nairobi, refusant carrément les résultats du match entre Barea de Madagasikara et Harambee Stars de Kenya au cours duquel les protégés de Rakotondrabe Romuald alias Roro avaient…

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