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Au beau fixe !

Publié le mercredi, 17 mars 2021

Qui dit que la relation entre Madagasikara et la Banque mondiale (BM) s'effrite ? Que la confiance de l'Institution de Bretton Woods à l'endroit de la Grande île vole en éclats ? Tenez-vous bien, mesdames et messieurs spécialistes des rumeurs les plus fantaisistes, sources d'intox barbares et lanceurs de fausses alertes, le ciel est bleu entre la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et l'Etat malagasy.

8 095 employés de courte durée (ECD) sont pris en charge grâce au budget de fonctionnement de l’Etat. Pourtant, ils cotisent auprès de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS). Afin de réduire le déficit au niveau de la Caisse de retraite de l’Etat, estimé à 384 milliards d’ariary en 2020, le Conseil du Gouvernement qui s’est tenu le 19 décembre 2020 a autorisé l’affiliation des ECD à la Caisse de prévoyance de retraite (CPR).

«Il n'est pire sourd que celui qui ne veut rien entendre » ! Cette expression célèbre résume parfaitement l'attitude des membres de l'Opposition concernant la question de vaccination contre la Covid-19. Ces derniers ne sont seulement pas sourds mais également aveugles. En effet, ils soutiennent que l'Etat s'oppose à l'utilisation de vaccins contre le coronavirus alors que la veille même, le ministre de la Santé, le Professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis, avait déjà fait une déclaration sur le sujet.

 

Pas de confinement, mais des mesures « souples » pour faire face au regain de l'épidémie de Covid-19 dans le pays. Comme souhaité par une frange non négligeable de la population, l'Exécutif par l'intermédiaire du Conseil des ministres a adopté, hier, une série de mesures pour accompagner la stratégie déjà en cours pour lutter contre la propagation de l'épidémie de Covid-19.

 

LA UNE DU 18 MARS 2021

Publié le mercredi, 17 mars 2021

Sur le pas des grandes firmes internationales. La compagnie d’assurances ARO vient d’inaugurer un nouveau réseau dans son service. Il s’agit d’un Pôle grands comptes pour la grande satisfaction de ses clients premium, qui regroupent les clients à fort chiffre d’affaires ou les clients influenceurs. Au contexte du moment pour nous faire situer et en témoignage de votre confiance à notre compagnie. Signe d’une évolution significative de ce qui a déjà été mis en place, nous avons inauguré un nouveau département « Pôle de grands comptes », au sein de l’assurance ARO. Suivi et conseils personnalisés, traitement prioritaire, figurent parmi les services proposés auprès de ce Pôle de grands comptes. Ce Pôle composé d’experts multi-branches conseillera et anticipera les besoins aussi bien en assurances de ses clients dans leur développement, à travers une démarche novatrice de Risk Management.
«  Afin d’affirmer notre volonté d’assurer une vision d’assureur visionnaire et moderne et prenant compte de notre statut de leader à Madagascar, nous avons décidé de mettre en place une stratégie client qui passe de l’efficacité à l’efficience. Maintenant, c’est une réalité. En effet, Grand compte a été mis en place pour vous partenaires. Nous allons identifier avec vous les risques pouvant atteindre votre métier, à bien connaitre vos besoins et aussi avoir la réalité sur terrain. Une équipe sera à votre disposition. Notre concept est de vous accompagner dans votre démarche. Vous allez bénéficier d’un traitement répondant aux exigences de service premium. De vous accompagner sur le long terme dans le développement de votre activité en tant que partenaire privilégié ce concept novateur dans le secteur de l’assurance. Nous allons avoir un focus particulier sur la réduction de délai d’indemnisation de vos sinistres. Et nous serions présents pour répondre convenablement à vos attentes », explique Lantonirina Andrianary, directeur général de la compagnie dans sa locution lors de la cérémonie d’inauguration.
Ce concept innovant est l’un des chantiers entamés depuis 2020 par la compagnie ARO pour offrir à sa clientèle une offre de qualité en toute proximité.
D’autres projets en cours comme la digitalisation, la création de produits d’assurance inédits à Madagascar, telle l’assurance indicielle agricole en novembre 2020 (première assurance agricole à Madagascar à prendre en considération les aléas du changement climatique en partenariat avec la GIZ et le PAM) œuvrent dans la vision d’une assurance de référence, engagée et à la pointe des innovations dans le secteur aussi bien en termes de qualité de service que de pluralité de produits.
Elias Fanomezantsoa


Abordable et accessible pour les Malagasy. Tels sont les objectifs du Comité malgache du butane (CMB), du ministère de l'Economie et des Finances et celui de l’Environnement et du Développement durable (MEDD). Les trois parties ont convenu une réduction de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur le gaz à 5 % au lieu de 20 %. Il s’agit d’une disposition prise dans la loi de Finances initiale (LFI) 2021. A l’évidence, le prix du gaz est devenu moins cher que celui du charbon. Mais dans la réalité, l’incitation des Malagasy pour l’utilisation de cette nouvelle source d’énergie reste un grand défi pour les entreprises. Nous avons donc rencontré, hier, à Faravohitra, Olivier Gasbarian, administrateur général de Vitogaz pour parler du marché du gaz à Madagascar. Interview.
La Vérité (+) : Actuellement, comment se positionne le gaz par rapport au charbon du bois ?

Olivier Gasbarian (-) : Au regard de notre concurrent principal, on occupe un marché minuscule. 95 % des Malagasy utilisent encore du charbon de bois contre 5 % seulement pour le gaz. En dehors des facteurs économiques, l’habitude y est pour beaucoup ainsi que l’aspect sécuritaire. Les Malagasy ont peur du gaz. Ils pensent que c’est dangereux et que cela explose facilement. Il y a aussi cette idée préconçue selon laquelle les gaz sont faits pour les riches.
 (+) : En termes de comparaison, qui est le plus bénéfique pour les ménages ?
(-) : Dans une famille de quatre à cinq personnes, la dépense reste la même. Normalement, 9 kilos de gaz à 51 000 ariary équivaut à deux sacs de charbon. Ce dernier est vendu entre 50 000 et 60 000 ariary. A côté de l’aspect pécuniaire, le gaz est beaucoup plus bénéfique pour la santé et l’environnement. A noter que la pollution de l’air est la cause du décès de 20 % de la population à Madagascar.
(+) : Cette année, le Gouvernement a revu à la baisse la TVA du gaz. Du point de vue historique et fiscal, quelle était votre situation avant ?
(-) : L’Etat malagasy a détaxé le gaz avant l’année 2006. Cela a changé par la suite car la TVA est de nouveau appliquée. Notre groupement avait déjà cette exonération en 2019 dans la loi de Finances 2020, mais cela n’a pas marché. Heureusement qu’en 2020, le ministère de l’Environnement et du Développement durable ainsi que le ministère de l’Economie et des Finances ont poussé cette idée. Il est vrai que cela a engendré une baisse de recette dans la caisse de l’Etat, mais les ministères ont priorisé les avantages pour l’environnement. On sent qu’il y a une forte prise de conscience du pouvoir public sur ce besoin de préserver la forêt. Si on ne fait rien, les forêts disparaîtront dans moins de dix ans.
(+) : Comment cette nouvelle disposition fiscale se répercute-t-elle sur les prix ?

(-) : Nous avons appliqué une réduction des tarifs depuis le début du mois de mars. Etant donné que le Gouvernement a adopté la baisse de la TVA de 15 points, les 9 points sur les quinze ont été répercutés directement sur le prix du gaz et les six points restant servent à financer la première acquisition car c’est la partie la plus lourde financièrement. Il nous a tout de même fallu quelques temps pour les mettre en vigueur parce que l’on attendait la publication de la loi de Finances dans le journal officiel. En conséquence, une promotion de 25 % est offerte sur les kits de première acquisition. Avec la consignation de la bouteille et le kit « Fatapera », les ménages doivent débourser autour de 100 000 ariary. Cette promotion permet ainsi d’augmenter le pouvoir d’achat des ménages mais également de les inciter à la transition de l’énergie en bois vers le gaz. Par ailleurs, le kilo du gaz a connu une diminution de prix dans tous nos 700 points de vente répartis dans toute l’île.
(+) : Pensez-vous que la baisse de la TVA suffit à faire basculer un foyer habitué à utiliser du charbon vers le gaz ?
(-) : Je ne suis pas certain que cela résoudra le problème de transition énergétique des ménages. Les contraintes ne sont pas uniquement économiques. Il reste encore du travail pédagogique à faire. Comme je l’ai déjà expliqué auparavant, l’utilisation du charbon de bois est ancrée dans la vie quotidienne des Malagasy. Ces derniers ont également peur d’utiliser du gaz. Il faut encore beaucoup communiquer sur les bénéfices de cette source d’énergie sur la santé et l’environnement. Des énormes chantiers restent encore à faire pour la transition vers l’énergie propre à Madagascar. De notre côté, nous avons commencé par la vente en détail à partir de 3 000 ariary. D’autres initiatives vont également aller dans ce sens comme la mise en circulation des bouteilles de gaz encore plus petites.
(+) : Vos mots de la fin ?
(-) : Face au changement climatique, Madagascar est actuellement dans un tournant de prise de conscience en terme de respect de l’environnement. Le butane, considéré comme une source d’énergie propre, représente l’alternative par excellence par rapport au charbon de bois. Le gaz peut se prêter à différentes utilisations comme les congélateurs, les groupes électrogènes, les voitures, et tout ce qui a besoin de chaleur. Il ne reste plus qu’à faire un effort citoyen dans la préservation de la nature.
Propos recueillis par Solange Heriniaina

La une du 17 mars 2021

Publié le mardi, 16 mars 2021

« Il y en aura d’autres ! ». La Première dame Mialy Rajoelina l’a souligné hier au Novotel, Ivandry, lors du départ d’un premier convoi de 3 camions transportant des vivres pour le grand Sud. Les denrées alimentaires transportées se composent de 22,34 tonnes de riz, 4,46 tonnes de légumineuses, 2,23 tonnes de pâtes, 698 kg de sardines, 4,12 tonnes de « Koba Aina », 120 litres d’huile et 10 kg de sel. Ce premier envoi de vivres permettra de nourrir toute une population vulnérable dans les Régions d’Androy et d’Anosy, d’après la présidente de l’association Fitia. Celle-ci, rappelons-le, s’est engagée dans la lutte contre la famine et la malnutrition infantile dans le Sud. Plusieurs activités et partenariats sont menés pour ce faire, dont le renforcement de l’alimentation scolaire à travers la réouverture des cantines. Des milliers d’enfants inscrits dans 20 écoles primaires publiques de ces Régions en bénéficient quotidiennement depuis le mois de février dernier. D’un autre côté,  une usine « MobiNut », conçue pour la production de plusieurs tonnes de compléments alimentaires au profit des élèves, sera bientôt fonctionnelle à Fort-Dauphin.
La Fondation BOA rejoint la cause
Ensemble pour une meilleure alimentation scolaire dans le Sud. « La Fondation BOA a tenu à nous accompagner dans le projet " Avotse " en fournissant des vivres. Ceux-ci vont servir à approvisionner les 20 cantines scolaires répertoriées dans le Sud », affirme la Première dame. « Sans la sécurité alimentaire, la santé reste un vain mot. Les enfants affamés ne pourront pas aller à l’école. En plus, les facteurs socioéconomiques, la pandémie et le climat n’ont pas épargnés les enfants dans le Sud. Le taux de scolarisation risque d’y baisser sans des solutions prises au préalable ». Sidika Akbaraly, porte-parole de la Fondation BOA, l’a souligné hier. C’était lors de la signature de convention avec l’association Fitia, présidée par la Première dame Mialy Rajoelina, hier au Novotel, Alarobia.
« On dit qu’il suffit parfois d’un petit coup de pouce pour changer la vie d’autrui. Ainsi va la solidarité. Et effectivement, on peut faire plus aujourd’hui grâce à nos bienveillants donateurs, comme quoi il est possible de changer l’avenir des enfants du Sud. La situation dans cette partie de l’île nécessite un effort commun », s’exprime l’épouse du Chef de l’Etat. Pour information, l’accès à l’éducation et la santé figure parmi les axes clés d’intervention de la Fondation BOA dans les 7 pays d’Afrique dans lesquels elle œuvre, dont Madagascar. « Les enfants sont l’avenir de cette Nation. Ainsi, un pour tous et tous pour un pour leur donner un meilleur avenir », conclut la porte-parole de ladite Fondation.
Patricia Ramavonirina




Vers 7h30 du matin hier, un minibus scolaire transportant une dizaine d’enfants, et appartenant à l’établissement scolaire “Le Bon Berger” a d’abord fait une sortie de route au PK 18+600 de la RN1, après la station Shell, près d’Ambatomirahavavy. Toujours à la suite de cette perte de contrôle survenue dans un virage à épingle à cheveu, le véhicule, une Vw Crafter a ensuite fait quelques tonneaux avant de terminer sa course folle, au fond d’un ravin situé à plusieurs mètres en contrebas de la route. Le bilan fut assez lourd : les deux petits écoliers dont Ethan Andrianasanjahasy (3 ans) et Sanda Notahinjanahary (7ans) ont perdu leur vie au cours de cet accident. “Ils auraient été tués sur le coup”, confie une source auprès de l’école des victimes. Le petit Ethan a occupé une place située derrière le poste de conduite, et à côté de son frère aîné âgé de 5 ans. Blessé et en larmes, ce dernier était encore visiblement choqué, à la fois à cause de la douleur mais surtout aussi par la perte de son petit frère.  Sa mère l’a entraîné loin des membres de la presse tout en l’entourant affectivement de ses bras. “Ne lui parlez surtout pas ! Il ne s’en remet toujours pas du choc émotionnel lié à ce drame”, nous conseille un membre de leur famille.   Depuis, les dépouilles des petits malheureux avaient été remises à leurs familles respectives. En revanche, cinq autres enfants âgés entre 4 et 18 ans ainsi que le conducteur sont blessés. Bien que leur état ne soit pas vraiment grave, les élèves ont souffert de quelques lésions observées essentiellement sur le visage ou les bras, soit encore une fracture, parfois bénigne. D’abord évacués au CSB II d’Ambatomirahavavy pour les premiers soins, les élèves blessés ont dû être par la suite conduits à l’HJRA Ampefiloha.
L’accident est survenu juste au moment où le minibus a effectué un itinéraire habituel d’un ramassage scolaire entre les localités d’Ambatomirahavavy et de Malaza Ampitatafika où se trouve justement “Le Bon Berger”, un trajet qui s’effectue presque à la même heure tous les matins.  Hier donc, il venait de quitter la localité d’Ambatomirahavavy. Malheureusement, il n’a pu jamais arriver à destination à cause de ce drame. Sur place, les riverains dont des vendeurs d’épis de maïs du coin, se sont donné la main pour organiser les secours et afin d’extirper les gosses du terrible piège qu’était devenu le Crafter, d’ailleurs couché sur le flanc au milieu d’une rizière où il a finalement échoué. “A voir l’état où le véhicule était devenu, l’on peine à croire qu’il y aura des survivants”, commente un témoin. 
Quant aux circonstances de l’accident, les versions sont encore confuses. “Je n’étais pas sur les lieux, mais j’ai eu l’occasion de parler au chauffeur, ce dernier explique que ses ultimes manœuvres afin de tenter d’esquiver un 4x4 qui a roulé en contresens, l’ont fait perdre subitement le contrôle. Il affirme que ce 4x4 venait de dépasser un camion dans ce virage”, déclare Lalaovola Lantoniaina, directrice de “Le Bon Berger”. Une autre source a avancé que le minibus aurait effectué une manœuvre à l’intérieur de ce virage lorsque ce 4x4 a surgi subitement, provoquant ainsi la panique du chauffeur du minibus scolaire. En attendant confirmation, la balle est dans le camp de la Brigade de gendarmerie d’Ambatomirahavavy, en charge de l’enquête sur cet accident. Il y a quelques années, un drame similaire a emporté six autres enfants, ces élèves de la classe de 10e de pépites d’or à Ampanotokana Mahitsy. Le minibus Sprinter qui les a transportés lors d’une excursion, a fait une chute au fond d’un précipice à cause d’une conduite dangereuse affichée par le chauffeur, qui croupit à Tsiafahy depuis.
Franck R.

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Editorial

  • Menace permanente
    Un amateur du cruciverbisme risque une fois de tomber sur un énoncé « menace permanente » un mot de dix cases : « INSECURITE ». On ne cesse point d’insister sur la nécessité primordiale et cruciale d’évoquer les problèmes récurrents liés à l’insécurité qui règne dans le pays qui est justement une menace permanente pour les hommes et leurs biens.

A bout portant

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