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La crise sanitaire due à la Covid-19 dans le pays a ainsi affecté le commerce et l'approvisionnement en volailles dans la Capitale. Leur prix a connu une hausse conséquente par rapport à l'année dernière, et notamment depuis les fêtes de Pâques, de Pentecôte et la célébration du retour à l'indépendance. En effet, les commerçants avancent comme excuse la vente à perte de leurs produits durant la période de confinement. Et cette fois-ci, ils ont comme argument de devoir compenser les pertes qu'ils ont accumulées durant cette période. Ainsi, leur production a diminué. Bon nombre d'entre les éleveurs sont confrontés à des problèmes financiers durant la période de confinement.

D'une valeur inestimable !

Publié le lundi, 14 décembre 2020

L'Etat malagasy rachète les effets vestimentaires et des documents de la famille royale du temps de la Reine Ranavalona III. D'une valeur inestimable, ces éléments rares du patrimoine national rentreront d'ici peu « à la maison ». L'agence Kerry Taylor Auctions organisait à Londres, capitale du Royaume Uni, le 9 décembre une vente aux enchères des effets appartenant à la dernière Reine de Madagasikara et de sa famille. L'Etat malagasy s'est adjugé à « récupérer », à même au prix fort, ces objets de valeur inestimable et surtout symboles de la souveraineté nationale. Le Président Rajoelina en fait d'une affaire d'Etat.

« Une vraie expérience interactive ». Ce sont en ces mots que Michel D. Ramiaramanana, président du comité d’organisation, a qualifié la foire des bonnes affaires « 4M » ou « Madagasikara Mijoro, Mifaly, Miray hina », qui se déroulera du 17 au 22 décembre prochain au parc des expositions Forello Expo, Tanjombato. En effet, cet événement sera la toute première foire « physital », comme les organisateurs l’ont dénommée, parce qu’elle sera donc à la fois physique et digitale. Les organisateurs de l’événement ont collaboré de près avec des startup spécialisés dans l’informatique et le monde numérique pour mettre en place une plateforme digitale pour la promotion de la filière Pharmacopée et des huiles essentielles, autant au niveau national qu’international.

Précision. L’Aviation civile de Madagascar (ACM) a clarifié les modalités d’entrée sur le territoire malagasy, hier, à travers un communiqué. En effet, le Gouvernement permet le déplacement pour motif impérieux de voyage en cette période de pandémie. Cependant, des demandes d’autorisation sont à déposer auprès des ministères. Un petit changement a donc été apporté car les personnes désirant entrer sur le territoire s’adressait uniquement à la compagnie aérienne auparavant.

Au lendemain de la réunion avec les partenaires techniques et financiers sur le Kere tenue à Iavoloha, vendredi dernier, une première déclaration de soutien en faveur de Madagascar s'officialise. Hier, l'ambassadeur des Etats-Unis, Michael P. Pelletier, a annoncé l'octroi d'un don à hauteur de 100 millions de dollars pour financer la lutte contre l'insécurité alimentaire dans le Sud et le Sud-Est du pays.

Après moult reports, le premier rapport de la commission d'enquête spéciale sur la mise en accusation devant la Haute Cour de justice a été présenté hier. Il s'agit du dossier concernant Reboza Razafindrevalo Mahavonjy Julien, ancien vice-Premier ministre chargé du Développement et de l'Aménagement du territoire. Cet ancien ministre est inculpé d'abus de fonction dans l'affaire de la vente illicite en 2014 de la Villa Elisabeth, domicile de l'ancien Président de la République feu Zafy Albert. En conclusion de son rapport, la commission spéciale a émis l'avis que le dossier en question ne doit pas être transmis à la HCJ pour la poursuite de la procédure. Le quorum requis pour l'adoption ou non de la proposition de résolution n'ayant pas été atteint, la délibération finale sur le sujet est reportée à une date ultérieure.

LA UNE DU 15 DECEMBRE 2020

Publié le lundi, 14 décembre 2020

La une du 14 décembre 2020

Publié le dimanche, 13 décembre 2020


En début du mois , le ministère de la Jeunesse et des Sports a conclu un accord de partenariat avec la BNI Madagascar, dans le but de bancariser ses collaborateurs. Cet accord vise alors à proposer une offre de services bancaires et adaptés aux besoins des fonctionnaires ainsi que les bénéficiaires des allocations de l’Etat. « Nous nous engageons ainsi à fournir au ministère et à ses organismes rattachés les meilleurs services bancaires par le biais d’une Direction dédiée aux institutions. Ce partenariat est également une opportunité pour BNI Madagascar de donner un coup de pouce aux nouveaux fonctionnaires de ce département en matière d’ouverture de compte et de demande de crédit d’installation », a soutenu Denis Bareau, directeur général adjoint de BNI Madagascar. Pour le secrétaire général du ministère de la Jeunesse et des Sports, « cette convention constitue un exemple parfait de partenariat public-privé. Pour que Madagascar devienne une grande Nation sportive émergente, le ministère, à travers ses actions, s’occupe de la préparation de la relève, de l’appui aux fédérations sportives et de la construction des infrastructures sportives proches des athlètes. Pour la jeunesse, le département met aussi en place un système de protection et de réinsertion socio-économique des jeunes qui soutiendront une forte participation citoyenne dans la lutte contre la pauvreté au niveau des villages. Et avoir l’appui du secteur privé comme la banque le fait contribuera sans aucun doute à l’atteinte de ces ambitieux objectifs ».
Il faut noter que la bancarisation est importante actuellement, pour que les citoyens malagasy puissent bénéficier des services financiers disponibles sur le marché. Cette convention tend alors en ce sens.
Rova Randria

Le contrat de concession des aéroports internationaux d’Ivato - Antananarivo et de Fascène – Nosy Be, établi entre l’Etat malagasy et la société Ravinala Airports, fait scandale. En effet, ledit contrat est clairement au détriment de l’Etat malagasy et fait se poser de sérieuses questions sur les tenants et aboutissants de l’attribution de la concession à ce consortium pour un financement de 240 millions de dollars et d’une durée de 28 ans. Déjà, ce coût est très élevé par rapport aux prix pratiqués dans le monde entier et par rapport aux rendus. Pour comparaison, le coût des travaux du JKA, aéroport de Nairobi-Kenya, de 93 millions de dollars vaut 2,5 fois moins cher que les travaux entrepris à Ivato. Pourtant, celui de Nairobi comporte plus de travaux comme notamment les aires de stationnement des avions, la création d’un quatrième terminal et de parkings, la réhabilitation et l’extension des trois terminaux de départ existants et du terminal d’arrivée, la réhabilitation de la piste d’atterrissage, du parking avions et la mise à niveau du système d’éclairage, la réhabilitation des terminaux domestiques ainsi que le terminal Greenfield et la construction d’une nouvelle piste d’atterrissage. Des travaux immenses comparés à ceux entrepris sur l’aéroport d’Ivato. Dans la concession établie avec Ravinala Airports, aucune nouvelle piste n’est prévue être construite. Le concessionnaire a hérité de toute l’ancienne infrastructure gérée par l’ADEMA et s’est contenté de construire un tarmac qui, du reste, ne correspond pas aux normes requises.
Il faut en outre savoir que l’Etat malagasy ne détient aucune action dans le capital de Ravinala Airports et est absent de l’organe de décision de cette dernière. Par ailleurs, les taxes payables par les passagers, en l’occurrence la redevance pour le développement des infrastructures aéroportuaires, ont été visiblement augmentées. Cela signifie que les passagers financent les infrastructures. Se pose alors la question de la durée de 28 ans de la concession, alors qu’avec les taxes appliquées aux passagers, l’investissement devrait être amorti sur une période relativement courte. Soulignons également que contrairement à ce qui a été dit, l’Etat malagasy a investi dans cette concession. En effet, l’Etat indemnise l’ADEMA pour les biens détachés de celui-ci pour le concessionnaire. Autrement dit, il y a un investissement de l’Etat en plus des terrains domaniaux qui restent la propriété de cette dernière. L’Etat paie donc les infrastructures utilisées par le concessionnaire sans rien percevoir en retour. Il est intéressant de noter, en effet, que l’Etat malagasy n’aurait pas perçu la composante fixe prévue lui être reversée par Ravinala Airports. Des informations rapportent en outre que la concession coûterait dix fois plus cher annuellement à la compagnie aérienne malagasy Air Madagascar. Quid, par ailleurs, de l’éviction des opérateurs historiques qui opèrent à Ivato et Nosy Be. Les démêlés de Ravinala Airports avec Sofitrans, Madagascar Ground Handling ont défrayé la chronique. Des informations rapportées par la presse indiquent que cette société lorgnerait également sur les activités confiées à CSPI Madagascar. En somme, le contrat léonin établi entre l’Etat malagasy et cette société nécessite une révision partielle voire totale afin de rétablir l’équilibre, et que l’Etat malagasy retrouve sa souveraineté.
La rédaction

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Editorial

  • Ragôva, aux cribles !
    Le gouverneur de la Région Analanjirofo limogé ! Ceux des Régions Vatovavy et d’Itasy « licenciés ». A qui le prochain tour ? Et les observateurs de s’interroger, « le locataire d’Iavoloha serait-il en train de passer aux cribles les Ragôva ? » De notre côté, on se pose tout bas la question « avions-nous été entendus ? » A travers nos colonnes, on n’a de cesse de réclamer l’évaluation périodique de nos « vice-rois ». Non pas par méchanceté à leur égard mais dans une démarche d’esprit qui se soucie de la sauvegarde de nos fragiles ressources publiques qu’il faille gérer à bon escient et aussi pour le bon fonctionnement des affaires nationales. Lesquelles évaluations périodiques permettront d’apprécier les travaux effectués sinon de constater les manquements itératifs des dits Gouverneurs ainsi que leurs impacts dans les Régions concernées. Un Gouverneur qui fait bien son travail contribue évidemment à l’essor…

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