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BNI Madagascar - La 96ème agence ouvre ses portes

Publié le jeudi, 03 décembre 2020


L’extension du réseau bancaire de la BNI Madagascar continue. Le mois dernier , la 96ème agence de la banque est désormais opérationnelle à Sambava, plus précisément dans le centre commercial Wello. Elle sera ainsi la seconde agence BNI Madagascar présente dans la ville de Sambava. « En tant que premier réseau bancaire à Madagascar, nous ne cessons de multiplier nos agences pour nous rapprocher encore un peu plus de nos clients. Cette nouvelle agence va ainsi nous permettre de mieux nous connecter à la population locale, aux circuits financiers et garantir ainsi leur accès durable à des services financiers adéquats», soutiennent les responsables au niveau de cette institution financière. En plus des particuliers, cette agence accompagnera également les entreprises ainsi que les opérateurs de la Région œuvrant notamment dans l’exploitation de la vanille dans le développement de leurs projets. La Région de SAVA fait en effet partie des principales zones de production de cette épice. Cette Région déborde alors de potentialité à exploiter. « C’est pourquoi nous avons implanté une seconde agence. Madagascar est aujourd’hui en pleine métamorphose. Le tissu entrepreneurial en pleine extension. Il faut donc soutenir les futurs entrepreneurs pour qu’ils puissent par la suite contribuer au développement socio-économique du pays à travers la création d’emplois et de valeur ajoutée», rajoutent-ils.
Ouverte six jours sur sept, cette nouvelle agence proposera alors toutes les solutions financières disponibles pour faciliter le quotidien de tous.  
Rova Randria


Un accroissement de l’ordre de 11,6%. L’Etat doit rembourser 528,5 milliards d’ariary dont 355,4 milliards d’ariary en principal et 173,1 milliards d’ariary en intérêts l’année prochaine. C’est ce que révèle le projet de loi de Finances initiale 2021 (PLFI). Une légère hausse a été constatée à cause du déblocage de prêts projets et de prêts programme pendant le premier trimestre de cette année. On peut citer entre autres , le financement de 13,3 millions de dollars de la Banque mondiale, 12,9 millions de dollars de la Banque européenne d’investissement, 8,4 millions de dollars de l’Agence française de développement , 4,3 millions de dollars du Fonds de l’OPEP pour le développement (OFID), 3,3 millions de dollars de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), 1,4 million de dollars du Fonds international de développement agricole FIDA ainsi que 1,1 million de dollars de la Banque africaine de développement (BAD). Le montant total des emprunts passe ainsi de 11 750 milliards d’ariary en décembre 2019 à 12 193 milliards d’ariary à fin mars 2020.  
Par ailleurs, le Gouvernement malagasy a signé sept accords de prêt d’une valeur totale de 136,1 millions de dollars entre janvier à juin. Ces accords sont essentiellement constitués de prêts concessionnels c’est–à-dire à un taux d’intérêt plus avantageux que celui du marché. 60,0% des fonds sont utilisés pour l’appui budgétaire, 24,2% pour des projets d’infrastructures, 12,5% pour l’énergie et 3,3% pour la santé.
Dans le PLFI, les partenaires techniques et financiers apportent également leur appui au budget de l’Etat. Une aide de la Banque mondiale pour soutenir le développement du capital humain, un prêt de politique publique de l’AFD et la contribution de la BAD dans le cadre du Projet d’appui à la compétitivité économique (PACE IV) sont attendus. Le ministre de l’Economie et des Finances Richard Randriamandrato a, pour sa part, annoncé le soutien financier du FMI. En outre, l’Union européenne prévoit aussi l’octroi d’une aide budgétaire sous forme de dons de 10 millions d’euros.
Malgré l’augmentation de la dette extérieure, le ministre de tutelle a souligné que la Grande île ne court aucun risque de surendettement. La part de la dette dans le Produit intérieur brut (PIB) de Madagascar n’atteint pas 50% alors que cette proportion représente 100% à 200% du PIB dans les autres pays du monde comme le Japon ou la France.
Solange Heriniaina


Les premières chaîne et station de Madagascar. La Télévision malagasy (TVM) et la Radio nationale malagasy (RNM) existent depuis des années, mais leurs infrastructures, équipements et programme laissent à désirer, si l’on tient compte des feedbacks du public. Raison pour laquelle leur réhabilitation a fait partie des priorités du ministère de la Communication et de la Culture (MCC). Les travaux y afférents sont actuellement achevés, favorisant la renaissance et la modernisation de l’audiovisuel public, auprès de l’Office de la radio et de la télévision de Madagascar (ORTM).

Défi relevé. « Lors de ma prise de fonction en fin janvier 2019, j’ai fait face à un bâtiment et des équipements vétustes, un lieu de travail déplaisant ainsi qu’une grille de programme obsolète. Mener des travaux de réhabilitation, renforcer les équipements et réviser la grille de programme étaient ainsi des priorités », se souvient Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture. « En moins de 2 ans, les travaux y afférents ont pu se faire, même s’il n’y avait pas de budget ni financement spécial. Nous sommes partis de rien mais grâce à la bonne gouvernance au sein de l’ORTM, nous avons pu relever le défi », ajoute le numéro Un du MCC. La révision de la gestion des ressources humaines fait d’ailleurs partie des actions entreprises dans le cadre de la bonne gouvernance, en tenant compte des consignes du Président de la République et du Premier ministre, pour assurer la qualité des collaborateurs.
Infrastructures et équipements aux normes
« L’ORTM se tourne vers l’avenir ». Tel est le thème adopté lors de la réception technique des travaux de réhabilitation au sein de cet office, hier à Anosy. En fait, le grand bâtiment de l’ORTM, abritant entre autres la TVM et la RNM, est totalement réhabilité, y compris l’ascenseur qui est de nouveau en marche. Des jardins intérieurs ont également été mis en place pour embellir les lieux de travail. Désormais, la TVM dispose de 3 grands studios aux normes, dont un pour les émissions débat, un pour le journal télévisé, un dernier pour l’émission matinale. Quatre plateaux, et le 5è pour bientôt, sont également opérationnels auprès de la chaîne nationale. Pour la RNM, les studios sont également modernes, après 40 ans d’absence de travaux de rénovation. Devenue stéréo depuis 2019, la station nationale a aussi adopté l’informatisation de son desk. D’un autre côté, tous les équipements ont été modernisés, tant au niveau du siège que dans les Régions et Districts. « 75 Districts ont bénéficié des nouveaux équipements en 2 ans, dont les plateaux techniques et les émetteurs. Des blocs techniques seront pour bientôt. Désormais, la TVM et la RNM sont accessibles même dans les zones reculées, lesquelles en étaient privées pendant des années », avance Christian Ntsay, Premier ministre. Le Chef du Gouvernement n’a pas manqué de souligner le devoir des gouvernants et des citoyens dans l’entretien de ces biens publics.
Grille de programme revisitée
Des changements positifs. La majorité des auditeurs et téléspectateurs l’ont constaté ces derniers temps. « Les clips et films diffusés sur la TVM sont désormais plus d’actualité. De plus, ses émissions deviennent intéressantes, à l’exemple du « Gasy mafoaka » qui met au devant la scène des personnalités spéciales, ayant fait des accomplissements, au sein de la société. J’en suis abonnée, tous les lundis en début de soirée », nous confie Alison R., fonctionnaire retraité résidant à Anosiala Ambohidratrimo. Comme lui, les abonnés de l’audiovisuel public se réjouissent de la modernisation du programme. « La grille du programme a été revisitée selon les besoins et les attentes du public. Des nouvelles émissions sont déjà publiées, dont « Ahitsio ny diso », laquelle sert à corriger l’écriture ou la prononciation en malagasy. « Tsy mavôzo birao » consiste à encourager les citoyens à mieux faire confiance à l’administration publique. En tout, la TVM dispose actuellement de 40 émissions produites par son équipe », rapporte le ministre de tutelle. La révision de la grille de programme est également effective au sein de la RNM.
…A l’ère du numérique et de la concurrence
Les nouvelles technologies à la rescousse. Auparavant absent sur le web, l’ORTM dispose désormais d’un site web « www.ortm.mg » mettant en avant ses activités. Cela fait partie des révolutions constatées, en suivant l’ère du numérique. Aussi, toutes les émissions de la TVM peuvent être suivies en direct ou en « replay » sur les réseaux sociaux, à travers l’application mobile ou sur ordinateur « TVM 2.0 », pour plus d’interaction avec les téléspectateurs. Par ailleurs, l’ORTM ambitionne de se mettre à la concurrence, avec la mise en place d’un dôme dans son enceinte. Cette place accueillera entre autres des évènements culturels. Elle abritera également le « musée de l’audiovisuel public ». Ce dernier exposera des collections d’équipements et des archives photos, vidéos ou sonores qui ont marqué l’histoire. Le MCC prie les citoyens qui en disposent de les rapporter pour l’opérationnalisation du musée. Sous-estimées depuis des années, la TVM et la RNM pourront dorénavant se concurrencer avec les autres chaînes de télévision et stations radio existantes à Madagascar, si l’on tient compte des réhabilitations, révisions et perspectives…
Patricia Ramavonirina



Issues en majorité des familles en situation de précarité. Les élèves inscrits au sein de l’Ecole primaire publique (EPP) Ankiliabo, dans le District de Manja de la région Menabe, ont eu des difficultés avec les conditions d’apprentissage. Une des raisons pour laquelle la société « China Railway 18th Bureau Group » a apporté son soutien pour y remédier. Le 1er décembre dernier, ladite société chinoise a ainsi remis plus de 2400 fournitures scolaires, dont des cartables, cahiers, stylos à bille, crayons et gomme, ainsi que des ballons de foot au profit des élèves et des enseignants au sein dudit établissement public. La donation allègera à la fois la charge parentale et celle des enseignants. Tsihala Tsikanda, Directeur de l’EPP, n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance envers les donateurs. «Nous avons visité cette école à un stade précoce et avons appris que cette école avait des besoins à cet égard. J'espère que les élèves utiliseront pleinement ces fournitures scolaires, étudieront avec diligence et grandiront pour devenir les piliers de la construction d'une belle maison », s’exprime le responsable auprès de l’entreprise.
Ce don de la société « China Railway », œuvrant dans la construction, entre dans la politique de responsabilité sociale et sociétale d'entreprise, au profit de la communauté locale. Elle constitue également une manifestation de l'amitié entre le peuple chinois et la population malagasy. Pour information, ladite société chinoise participe depuis des années à des entreprises de bien-être public à Madagascar avec des actions pratiques. L’enlèvement des ordures pour les zones urbaines et la construction d’une place pour les marchés de légumes en font partie. Durant l’épidémie de Covid-19, elle a octroyé du riz et de l'huile aux villageois, outre les diverses mesures saluées par les populations locales. Le lieu de la donation est situé sur le long du projet de construction de la Route nationale n ° 9, mis en œuvre par cette entreprise. Une fois achevée, cette route apportera une grande commodité au développement économique de la région, voire du pays, sans oublier les déplacements facilités de la population.
Recueillis par Patricia R.

2000 ariary. Tel est le prix minimum d'une simple décoration de Noël vendue en centre-ville. Les détaillants ont augmenté de 25 à 100% le prix de ces accessoires. « Une guirlande d'un mètre vendue auparavant à 1500 ariary s'acquiert désormais à 2500 ariary. Quant au paquet de boules de 6 pièces, couleurs confondues, il se vend actuellement à 3000 ariary, contre 2000 ariary l'année dernière. En général, le prix des décorations de Noël varie entre 2000 et 200 000 ariary. Quant au sapin, le prix varie entre 12 000 et 240 000 ariary, selon la taille et la qualité.

La brigade des stupéfiants de la police a procédé à un coup de filet de sept jeunes hommes âgés entre 13 et 26 ans pour usage de drogue dure, le 1er décembre dernier à Soanierana. De plus, les Forces de l'ordre ont fait la saisie de toute une panoplie de matériels compromettants, des preuves formelles susceptibles d'enfoncer les concernés. Dans la liste, mentionnons 7 cocottes d'héroïne, quatre seringues don't l'une est encore chargée d'héroïne, trois paquets de came, enfin deux balances électroniques.

 

Le retour d'exil du Dais royal de Ranavalona III ne doit être qu'un début. En 1895, Ranavalona III, proclamée reine de Madagascar à l'époque, a hissé le drapeau blanc à Manjakamiadana pour affirmer sa soumission aux envahisseurs français. De coutume, dans ce genre de situation, les pays vainqueurs peuvent emporter plusieurs objets du pays vaincu pour témoigner de leur triomphe. « Ainsi, des centaines d'objets des royautés de l'époque ont été saisis, voire même séquestrés, par les envahisseurs d'antan.

Les autorités malagasy ont toujours avancé que Madagascar a maîtrisé la Covid-19. Cependant, elles précisent que le pays n'est pas encore sorti du danger. Face à une quelconque menace de reprise hypothétique de cette pandémie sur le territoire national, le ministère de la Santé publique rassure que des dispositifs ont été préparés et sont déjà prêts pour y faire face. « Des équipes composées de personnels de santé se sont mobilisées, notamment au niveau des zones épargnées par le virus. Cependant, elles ont récemment répertorié quelques individus testés positifs.

Le calvaire continue pour les habitants du Fokontany d’Ampasamadinika. Au moins 5 maisons sont menacées de s’effondrer à tout moment, y compris un musée âgé de 200 ans. Ces habitations se trouvaient auparavant à une dizaine mètres du ravin. Mais actuellement, elles n’en sont plus qu’à quelques mètres puisque les terres se trouvant aux alentours s’écroulent peu à peu. D’autres présentent déjà des fissures selon la description d’un père de famille habitant dans ce quartier par rapport au danger qui pèse sur les riverains.

Incontrôlable. Au cours des deux derniers mois, les consommateurs ont constaté un accroissement incessant des prix des biens sur le marché, surtout les produits de première nécessité (PPN). Le pouvoir d’achat des ménages étant en baisse, le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) tente de limiter les impacts de l’inflation sur les consommateurs finaux. Le ministère les invite ainsi à appeler le numéro vert 034 30 812 34 pour dénoncer le non respect de leur droit. « La consommation des ménages augmente entre le mois de décembre et février.

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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