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La une du 08 décembre 2020

Publié le lundi, 07 décembre 2020

Après plusieurs mois d’un semblant d’accalmie, le quartier d’Ampamantanana Androndra renoue avec ses vieux cauchemars liés aux attaques de bandits. C’est ce qui venait de se produire vers 1h du matin lundi dernier où un chef de famille fut grièvement blessé à la suite de l’assaut dont sa maison était la cible. Sur les lieux, six individus armés de revolver notamment, mais aussi de toute une panoplie d’objets tranchants, ont fait effraction dans le foyer de cette petite famille.  De leur côté, les quelques personnes présentes étaient traumatisées et surprises qu’elles furent totalement paralysées. “Les assaillants ont d’abord feint de frapper à la porte pour finalement obliger les locataires de l’ouvrir. Le chef de famille a eu le malheur de tenter de les empêcher d’entrer. Ce qui lui a valu quelques coups assenés à l’aide de crosse de fusil”, confie une source policière.
D’après toujours celle-ci, les assaillants ont pris le temps de fouiller l’appartement des victimes de fond en comble, tout en continuant à soumettre les locataires sous la menace. Au terme de cette fouille où ils ont mis tout sens dessus dessous, les agresseurs ont dû se contenter de voler uniquement des téléphones portables, n’ayant réussi à trouver aucune somme d’argent. De leur côté, les voisins de quartier des victimes ont bel et bien tout vu et entendu. Cependant, ils avaient tellement peur qu’aucun d’entre eux ne s’est hasardé à donner l’alerte.
Ce n’est seulement qu’après plusieurs minutes que les riverains ont pu finalement réagir. Certains s’étaient plaints sur le fait que si l’intervention des Forces de l’ordre est arrivée un peu plus tôt, les bandits auraient été sûrement faits.
Il y a quelques années, c’est dans ce même quartier qu’une mère de famille avait été battue à mort par des inconnus alors qu’elle faisait de la gymnastique tout près de chez elle. C’est encore dans ce quartier que les sinistres et sombres histoires de viols où les victimes étaient attaquées avec des gourdins ou autres “bois ronds”, une situation qui étaient souvent fatales pour certaines. C’est de cette manière que nous pouvons avancer que ce quartier renoue avec l’insécurité en cette période post-confinement.
Franck R.


 


Un appel d’urgence. Les groupements membres de la Confédération du tourisme à Madagascar (CTM) se sont serrés les coudes, hier, lors d’une conférence de presse à Tsaralalàna en demandant au Gouvernement de rouvrir les frontières aériennes. En effet, les neufs mois d’attente pèsent lourd sur l’activité économique des opérateurs touristiques. La promotion du tourisme national n’a pas vraiment permis aux opérateurs dans le reste de l’île à survivre. Les 2350 touristes internationaux arrivés dans la Grande île au cours des deux derniers mois n’ont fait profiter que Nosy Be. Sandra Affick, secrétaire exécutif de la CTM, a par ailleurs indiqué que la Grande île figure parmi les dix pays d’Afrique qui ferme encore ses frontières jusqu’à ce jour. « On demande la réouverture du ciel de Madagascar. Au pire, le Gouvernement ouvre les frontières régionales ou la liaison aérienne reliant Madagascar aux îles voisines comme La Réunion, Maurice ou Seychelles. La faiblesse du pouvoir d’achat des malagasy n’arrive pas à relancer notre activité. Malgré les tarifs promotionnels, nous ne recevons que très peu de clients. Tout comme l’île aux parfums, la survie des autres régions dépend du tourisme international. A l’heure actuelle, nous rencontrons un grand problème de trésorerie. On ignore ce qui nous attend vu que nous n’avons aucune visibilité de la date de réouverture prochaine des frontières », souligne ce secrétaire exécutif de la CTM.
Par rapport à la propagation du coronavirus, les membres de la CTM ont proposé une reprise sécurisée. Les opérateurs que ce soit les tours opérateurs, les hôteliers, les guides, les restaurateurs et les transporteurs ont déjà suivi une formation relative au protocole sanitaire. En désarroi, la Confédération a annoncé que 80% des opérateurs ferment encore leurs établissements. « Beaucoup d’entreprises sont actuellement sur le point de mettre la clé sous la porte. Il est vrai que le Gouvernement a déjà plusieurs dispositions à notre endroit à travers différents reports. Mais nous devons maintenant payer nos arriérés à compter de l’année prochaine alors que nous n’avons plus aucun sou. On demande ainsi un nouveau report ou une exemption des obligations fiscales au titre de l’année 2020», poursuit-elle.
La prise en charge des factures JIRAMA et la Caisse Nationale des prévoyances sociales (CNAPS) par l’Etat ou par les partenaires techniques et financiers ainsi que le prolongement de la durée du chômage technique sont également des solutions proposées durant la conférence de presse.
A noter que les petits commerçants sur les routes nationales se lancent désormais vers d’autres activités comme la transformation du bois en charbon, l’exploitation minière ou bien la chasse, faute de travail. Ce qui entraîne la destruction de l’environnement. « C’est un cercle vicieux. Les petits commerçants vivant du tourisme s’orientent vers la destruction de notre faune et flore. Alors que ces derniers font l’objet de visite des touristes internationaux. Le secteur risque de s’assombrir pour de bon », exprime Sandra Affick.
Même si le tourisme est un secteur transversal, il représente 7% du Produit intérieur brut et fait vivre 1,5 million de personnes.
Solange Heriniaina
 


Avec l’intensification de la période de sécheresse dans tout le pays, plus particulièrement dans le sud de Madagascar, l’avenir des aires protégées, surtout celle de Menabe Antimena, inquiète actuellement les opérateurs locaux. La culture sur brûlis se poursuit toujours dans cette Région du pays, de même que la migration. Tout cela crée des impacts conséquents sur l’aire protégée de Menabe Antimena. « La dégradation des forêts composant la réserve de Menabe Antimena continue, pour ne pas dire s’intensifie. Toute la faune et la flore sont menacées. Les procédures utilisées par les exploitants illicites ne font qu’empirer la situation. Le principal problème actuel est qu’ils coupent les petits arbustes et la verdure environnants. Après, ils brûlent tout pour y planter ensuite du maïs. Tous les bois précieux comme le palissandre sont pratiquement détruits. De même, tous les habitants de la réserve, notamment les lémuriens et autres espèces endémiques, se retrouvent tous calcinés », déplore Merline Josée Ravaoarisoa, une opératrice locale.
Selon les informations rapportées, cette dégradation de l'environnement se remarque surtout au cœur des réserves situées dans les zones éloignées de la route nationale 34 comme Beronono, Ankilizato ou encore Morafeno. « Le feu déclenché par ces exploitants détruit jusqu’à 10 ha en une seule fois, soit l’équivalent de vingt terrains de football », rajoute cette opératrice. En imaginant que cette superficie de 10 ha soit exploitée par cinq à dix personnes au minimum, mais si elles sont en tout au nombre de 100, les zones forestières ravagées par le feu seront alors multipliées par dix. Et c’est ce qui inquiète particulièrement les opérateurs. La dégradation de Menabe Antimena impactera sans aucun doute toutes les chaînes de valeur dans la Région.   
Toutefois, selon les autorités locales, les chiffres ont particulièrement baissé ces derniers mois. Au mois de novembre dernier, lors de la dernière descente de la ministre de l’Environnement et du Développement durable, les parties prenantes ont constaté une baisse considérable des points feu dans la Région de Menabe, une zone particulièrement sensible en raison de la pratique des feux de brousse. « La stratégie mise en œuvre par les acteurs locaux s’est surtout concentrée sur le renforcement des missions de patrouille, ainsi que de sensibilisation et de promotion des activités génératrices de revenus pour les populations locales », se sont notamment réjoui les parties prenantes lors de la réunion du Task Force Menabe Antimena pour dresser le bilan des efforts entrepris au cours des derniers mois. Celles-ci comptent ainsi continuer sur cette voie afin de réduire voire supprimer les points feu dans la Région et améliorer le niveau de vie de la population locale. 
Rova Randria

Sans surprises, mais plein … !

Publié le lundi, 07 décembre 2020

La campagne électorale des sénatoriales tire à sa fin. Nous sommes à quelques encablures du jour des élections qui auront effectivement lieu le vendredi 11 décembre. Nombre d’observateurs et analystes de la vie politique nationale s’accordent à conclure que les résultats du scrutin à l’échelle nationale ne réserveront aucune surprise. La victoire de l’IRD ne fait pas l’ombre d’un doute. Certainement, elle sera écrasante !
Détrompez-vous, l’IRD ne fait pas cavalier seul ! La plate-forme présidentielle n’est pas en roue libre. Les adversaires plutôt des concurrents sur piste existent. La participation aux élections demeure, en effet, le certificat de vie de tout parti politique digne de ce nom. Il n’est pas étonnant ainsi de voir, dans le box de de départ, des poulains de la mouvance présidentielle se lancer dans la course. C’est  la démocratie.
Selon l’Art. 81 de la Constitution, « le Sénat représente les Collectivités territoriales décentralisées et les organisations économiques et sociales… ». Et dans l’Art. 83 « Il est consulté par le Gouvernement pour donner son avis sur les questions économiques, sociales et d’organisation des Collectivités territoriales décentralisées ». De ce fait, le Sénat est appelé à tenir une responsabilité de premier ordre dans le processus de développement des Collectivités territoriales décentralisées (CTD). Il pourra assurer efficacement le rôle d’intermédiaire entre le Gouvernement et les Collectivités. Donc, c’est une fonction de proximité de premier plan. De même sur le plan économique, l’interférence du Sénat auprès des acteurs et les responsables étatiques contribuera à la consolidation des assises du développement. Les élus des Collectivités ont réellement intérêt à raffermir les relations de collaboration avec les sénateurs. D’où l’importance des enjeux de ce scrutin pour les maires et les conseillers municipaux et ruraux.
Les Articles 51 et 52 de la Loi fondamentale stipulent en substance que le président du Sénat, le personnage numéro deux de l’Etat, assure la fonction de Chef de l’Etat en cas de vacance, pour une raison ou une autre, de poste. D’où la nécessité pour le régime en place d’avoir la haute main sur cette auguste Institution.
L’importance du Sénat dans le système de la République, définie par l’actuel Texte fondamental, ne dépend pas du nombre de ses membres. Soixante-trois ou dix-huit ou autre n’est qu’un détail. Le Sénat est le Sénat. La hargne de la majorité des futurs ex-membres de la Chambre haute, en l’occurrence les sénateurs HVM, à maintenir l’effectif actuel, ne tient nullement pas debout.
A la lumière de l’état des forces en présence, l’IRD part largement favori, ce n’est pas une surprise.  Mais, d’importants intérêts entrent en jeu par conséquent, la négligence ou l’imprudence dans la course n’est pas de mise. L’état-major de la plate-forme présidentielle ne sous-estime point la « compétition ». Un club de football de haut niveau ne mésestime jamais son adversaire. Quand le Bayern Munich se trouve aux prises avec un club d’un niveau modeste, il ne minimise pas du tout le défi du jeu sur terrain. Il cherche toujours à marquer des buts et ne rate point toutes les occasions qui se présentent.
L’objectif pour l’IRD consiste à rafler les 12 sièges élus du Sénat. On ne laisse aucun détail pouvant offrir aux adversaires de marquer un point. A la guerre comme à la guerre !

Pour accroître le leadership des femmes dans la transformation de Madagascar et de l’Afrique. La Grande île vient de se joindre au Réseau africain des femmes leaders, lors d’une cérémonie y afférente qui s’est déroulée hier au Carlton, Anosy. « 51 % de la population malagasy est constituée de femmes. Pourtant, seule une minorité d’entre elles occupent des postes de prise de décision et dont la voix se fait entendre. A l’exemple du domaine de la vie politique, l’on note seulement 8 femmes ministres contre 5 % parmi les Mairies qui sont dirigées par des femmes. D’un autre côté, 28 % des députés se composent de femmes. Cette situation pourrait expliquer le fait que les plaidoyers ou projets de loi en faveur de ces dernières semblent difficiles à valider, faute de voix auprès du Parlement », avance Rova Rabetaliana, directeur général de la Promotion de la femme (DGPF) auprès du ministère de tutelle. Une des raisons pour lesquelles le réseau vise à regrouper les femmes leaders de Madagascar afin de renforcer leur voix, au profit de la gent féminine et de la promotion des droits des femmes.
Six piliers
Renforcer la participation entière et égale des femmes dans toutes les sphères du développement. Le réseau africain des femmes leaders est composé de 6 piliers, à savoir l’autonomisation des femmes rurales, la participation politique, le leadership des jeunes femmes, la mobilisation sociale, la paix, la sécurité et l’inclusion financière. Ces piliers constituent les axes d’intervention du réseau et chaque pays s’y engage. Pour Madagascar, les femmes qui intégreront le réseau seront départagées selon leurs compétences et expériences pour renforcer leur voix dans ces piliers. Tous les membres seront ainsi mobilisés pour arriver à un changement au profit des femmes.
Lors du lancement dudit réseau, la présidente de l’Assemblée nationale en la personne de Christine Razanamahasoa n’a pas manqué de féliciter les femmes pour les efforts déployés au niveau régional, national et international, entre autres en matière de leadership et d’autonomisation. « Les femmes restent le meilleur outil de développement », reconnait-elle. La cérémonie d’hier s’est démarquée par le témoignage de quelques femmes leaders qui ont pu, à travers leurs actions, apporter des changements positifs dans leurs domaines ou encore au sein de la communauté.
Patricia Ramavonirina


Bonne nouvelle pour le monde du sport de la Grande Île. La candidature de Madagascar à l’organisation des Jeux des Îles a été approuvée par les membres du CIJ (Conseil permanent international des Jeux des îles de l’Océan Indien). L'organisation de l'édition 2023 des Jeux des îles de l'océan Indien est officiellement confiée à Madagascar. La décision a été confirmée dimanche dernier par le comité en charge de l'attribution des Jeux, le CIJ réunis par vision conférence. Le CIJ s’est réuni par vision conférence à 20h, heure malagasy, à La Réunion, le dimanche 6 décembre afin d’élire un nouvel organisateur.  La réunion a eu lieu en présence des représentants des îles à savoir Madagascar, Maurice, Comores, Mayotte, Seychelles, Maldives, La Réunion.
L'archipel des Maldives devait accueillir le rendez-vous insulaire, mais s'est désisté à deux ans de l'événement et souhaite la reportée pour 2025. Lors de la réunion, les Maldives ont sollicité un report de la décision au mois de février.
Après discussion et un vote (de 4 CNO / CROS contre 2), la décision a été prise d'attribuer définitivement l'organisation des Jeux de 2023 à Madagascar.
Une réunion, normalement en présentiel, devrait être organisée les 14 et 15 février 2021, avec entre autres points à l'ordre du jour les disciplines retenues aux Jeux. L'île Maurice était représentée par Philippe Hao Thyn Voon, président du Comité olympique mauricien (COM) et Samoo Pillay, directeur des Sports au ministère de l’Autonomisation de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs.
Le président du Comité olympique malagasy (COM), Siteny Andrianasoloniaiko l’a confirmé que Madagascar avait obtenu l’organisation des JIOI 2023.
Toamasina, prochaine ville à accueillir les JIOI 2023 ?
A la mi-octobre, le président du COM déposait la candidature de la Grande île pour l’organisation des jeux. Les Maldives, pressenties pour accueillir l’édition de 2023, se sont désistées par la voix de leur ministre des Sports.
Si la crise sanitaire n’empiète pas sur le bon déroulement de cette compétition phare dans l’Océan Indien qui réunit 7 Nations, les JIOI pourraient se tenir à Toamasina, ville portuaire de l’Est de Madagascar. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Tinoka Roberto, l’a annoncé lors d’une visite du Stade municipal de Toamasina, localité qui accueillera un gymnase de 4000 places dont l’aménagement du lieu a déjà commencé depuis quelques semaines. Si ce n’est pas le cas, la Ville du grand port sera sûrement l’une des villes, à part à Antananarivo, à accueillir quelques disciplines de ces jeux. Et elle en a toutes les potentialités pour l’accueil.
Elias Fanomezantsoa


Un décalage. La loi de règlement, qui est un annexe de la loi de Finances arrête le montant définitif des dépenses et recettes de l’Etat à la fin de l’exercice comptable. Cependant, ce document qui fixe le résultat budgétaire n’est publié que tous les deux ans, alors qu’il peut servir à préparer la loi de Finances. Par conséquent, le Collectif des citoyens et des organisations citoyennes (CCOC) déplore ce retard lors d’une conférence-débat organisée à Ambatonakanga avec un représentant de la Cour des comptes. « La loi de règlement rapproche les estimations des recettes et dépenses avec la prévision. Elle sert ainsi comme une référence à la loi de Finances pour améliorer les failles. Le document permet aussi de vérifier la manière d’utiliser l’argent public. Néanmoins, le retard de sa publication fait perdre sa pertinence », avance Lilly Razafimbelo, trésorière au sein du CCOC.
Harifidy Hasina Randrianarison, représentant de la Cour des comptes, a pour sa part a avancé l’ambition du Gouvernement à publier ledit document au plus tard six mois après la clôture de la comptabilité des institutions. « Nous essayons de faire de notre mieux pour raccourcir ce délai de deux ans. On vise une publication six mois après l’arrêt des comptes comme dans les pays avancés. Il ne faut tout de même pas oublier que cette démarche implique plusieurs institutions publiques et ministères », explique-t-il.
Solange Heriniaina


Le Chef de l’Etat, Andry Rajoelina, a pris part, par visioconférence, le 6 décembre, à la 14è session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, qui s’est tenue à Johannesburg sur le thème « Faire taire les armes en
Afrique », un défi majeur pour notre continent. Dans un discours du Chef de l’Etat délivré à cette occasion, il a touché un mot de la revendication de Madagascar pour la restitution des îles Eparses. Pour lui, la reconnaissance de la souveraineté des Etats africains sur leur territoire et une solidarité et de fraternité Panafricaine participent au développement durable en Afrique, à l’instar de la paix, la sécurité et de la stabilité politique, ou encore l’union des forces, pour vaincre les réels ennemis d’aujourd’hui que sont la pauvreté, l’exclusion, la malnutrition et la précarité sanitaire.
A ce titre, le Président Rajoelina a tenu à remercier l’Union africaine et les différentes communautés régionales pour leur soutien et appui à la revendication de Madagascar pour la restitution des « îles Malagasy : Iles Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas DA India ». « Notre objectif est d’aboutir vers une issue positive, tenant compte des aspirations de Madagascar et de la France », dit-il. Pour rappel, au mois de juin de cette année, Madagascar avait obtenu le soutien unanime des Etats membres de la SADC dans sa revendication pour la restitution des îles Eparses. Une prise de position qui fait suite notamment à l’annonce de l’intention du gouvernement français de créer une réserve naturelle sur l’archipel des Glorieuses.
Pour revenir à la thématique de la session extraordinaire, le Président malagasy a affirmé que le développement et l’émergence de l’Afrique passent par la sécurisation des territoires. Il faut semer des graines de la paix dans les nations respectives entre les pays africains et avec les autres pays du monde. Il estime ainsi nécessaire de mener des actions efficaces pour mettre un terme aux divisions ; d’unir les forces contre les adversaires meurtriers qui sont les groupes terroristes, mais aussi la piraterie et les réseaux mafieux ; de lutter contre la corruption qui est un facteur favorisant la criminalité organisée et le financement du terrorisme.
Il pointe du doigt également les crises politiques à répétition et les guerres civiles qui ont trop souvent transformé le continent en brasier et en théâtre de médiation politique internationale. Pour lui, la sécurisation interne des pays africains respectifs est aussi la clé afin que l’Afrique soit un continent apaisé et contribue à la paix au niveau mondial. En ce qui concerne Madagascar, le Chef de l’Etat rappelle ainsi les opérations pour stopper les actions des dahalo et mettre fin à leurs actes meurtriers, la dotation d’équipements pour les Forces de l’ordre malagasy, le démantèlement de plusieurs réseaux de kidnapping qui ont déstabilisé l’économie à travers l’enlèvement de nombreux opérateurs économiques malagasy.
La Rédaction


Dernièrement, la Direction générale de la Météorologie (DGM) située à Ampandrianomby a évoqué dans son bulletin de la tendance hebdomadaire la formation d’une perturbation cyclonique à l’extrême Est de l’océan Indien. Pas plus tard que dimanche dernier vers 15 h locales, son centre a été positionné à plus de 4 000 km au large d’Antsiranana. Elle s’est déplacée en direction du Sud-ouest à une vitesse de 15 km/h. Le vent moyen est resté faible à 46 km/h avec des rafales fluctuantes à 60 km/h. D’après un article publié par le blog spécialisé sur les cyclones tropicaux « Cycloneoi », sauf surprise, ce système devrait être baptisé Bongoyo si les critères sont bien atteints. Et suivant les prévisions météorologiques, ce mauvais temps aurait dû atteindre le stade de tempête tropicale, hier. En milieu de la semaine, elle est prévue évoluer au nord des îles Mascareignes, mais à un stade qui sera de nouveau affaibli. Ainsi, elle n’influencera pas sur les conditions météorologiques à Madagascar.
Selon les informations rapportées hier par Zinfosmoris, les conditions environnementales sont favorables à l’intensification du système. Le stade de tempête tropicale modérée devrait être atteint dans les prochaines heures, avec un affaiblissement lent prévu à partir de ce jour. A partir de demain, il devrait prendre une trajectoire Ouest et Ouest-nord-ouest pour se rapprocher de Rodrigues. Ce système reste néanmoins suivi de près jusqu’à aujourd’hui, après quoi les prévisions seront plus ou moins confirmées.
Des averses cette semaine
Les études prévisionnistes annoncent que cette matinée, des averses sont prévues sur Sambirano, Morondava, Belo-sur-Tsiribihina, Mahanoro, Vatovavy-Fitovinany et Atsimo- Atsinanana. Le ciel est nuageux à partiellement nuageux sur Toamasina, Mangoro, Analamanga, Itasy, sur la partie Est de Vakinankaratra, Amoron’i Mania, Haute-Matsiatra et Ihorombe. Pour cet après-midi, des averses orageuses se produiront sur Analamanga, Itasy, Bongolava, Vakinankaratra, Amoron'i Mania, Melaky, Menabe, Boeny, Betsiboka, la partie ouest de Sofia et DIANA. En revanche, des averses locales seront au rendez-vous sur Fianarantsoa, Atsinanana, Alaotra-Mangoro, Vatovavy-Fitovinany et la partie Est de Sofia.
Par ailleurs, on observera un temps partiellement nuageux sur SAVA, la partie Est de DIANA et Analanjirofo. De même, le temps sera peu nuageux sur Atsimo-Andrefana, Ihorombe, Androy, Anosy et sur la partie sud de la Région d’Atsimo-Atsinanana. Au niveau des températures, les Régions d'Atsimo-Atsinanana, Anosy, Androy et la partie Est de Haute- Matsiatra et Ihorombe vont connaître durant les deux jours à venir une baisse significative du niveau du mercure. Antananarivo affichera par exemple une température allant de 18 à 27° C. Le degré de chaleur à Fianarantsoa est estimé entre 14 et 25° C. Quant à Toamasina, le thermomètre va indiquer des valeurs comprises entre 22 et 29° C, sans oublier Mahajanga avec une température oscillant entre 26 et 34° C. Les ex-Provinces de Toliara et de Diego Suarez devront s’attendre respectivement à une valeur de 31° C comme température maximale.
Particulièrement, pour demain, un temps sec sera observé sur la pointe sud de SAVA, Analanjirofo, Androy, Anosy, Atsimo-Andrefana et Ihorombe. Le reste du pays connaîtra un temps pluvieux. Pour jeudi, la partie nord de la Grande île sera beaucoup plus frappée par un temps sec. Par contre, les autres Régions auront droit à des pluies.
Recueillis par K.R.

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Editorial

  • Menace permanente
    Un amateur du cruciverbisme risque une fois de tomber sur un énoncé « menace permanente » un mot de dix cases : « INSECURITE ». On ne cesse point d’insister sur la nécessité primordiale et cruciale d’évoquer les problèmes récurrents liés à l’insécurité qui règne dans le pays qui est justement une menace permanente pour les hommes et leurs biens.

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