Les détenus figurent parmi les personnes vulnérables dont la Commune urbaine d'Antananarivo prend en charge dans son volet social. Comme à l'accoutumée, une délégation composée de l'adjoint au maire, Andriamanday Ny Andrianiaina, le conseiller du maire, pasteur Nestor Razafindramanitra, ainsi que l'Aumônerie FJKM du Synode d'Antananarivo-ouest a effectué une visite à la Maison centrale d'Antanimora, hier. Ils ont remis des vivres pour les détenus. Il s'agit de 10 sacs de 50 kg de riz et de 70 sachets de 5 kg de pâtes alimentaires.
Un avenir incertain. Un lendemain improbable. Les férus du ballon rond ne savent plus où et à qui s’en remettre et à quel saint se vouer ? Rabesandratana est-il encore le coach du onze national ? S’il l’est toujours, où est-il ? Sinon, à qui le pays a-t-il l’honneur ou à défaut l’horreur ? A quel sort va-t-on réserver à nos Barea ? Soucis ! Inquiétude ! Et parfois étonnement ! On a droit à plus de questions que de réponses.
Peu reluisante. Les projections avancées par les professionnels du secteur par rapport à leur espérance concernant la relance du tourisme en général et du tourisme traditionnel en particulier sont loin de rassurer l’ensemble des gens qui vivent du tourisme. « Nous n’enregistrons en moyenne qu’un peu moins d’une dizaine de jours de location par mois depuis le début de la pandémie si auparavant notre agenda était toujours complet ou presque. Par ailleurs, depuis deux ans aucun touriste n’a occupé la banquette arrière de mon véhicule.
Briser le silence sur ces maltraitances et violences que certaines personnes peuvent subir. Après un long travail acharné, la bande dessinée intitulée « Pejy Maizina » est sortie de sa tanière lundi matin. Une BD assez originale puisque les auteurs, illustrateurs et dessinateurs Anja et Riri l’ont conçue pour lutter contre la violence basée sur le genre ou VBG. Des faits ont été illustrés dans cette œuvre inspirée d’une histoire vraie.
Dons du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA). Dans le cadre des réponses suite au passage du cyclone Batsirai et face à l’arrivée de la tempête tropicale Emnati, des équipements médicaux et lots d’intrants de santé sont mis à la disposition des Districts du Sud- est les plus affectés, à savoir Mananjary, Manakara et Ifanadiana.
Le sang a giclé et un assaillant se trouve actuellement entre la vie et la mort ! A un moment où les multiples agressions et autres assauts de bandits ayant souvent ensanglanté le quartier de Tsararano et les environs du bureau de la JIRAMA à Amboaboaka à Mahajanga, inquiètent et exaspèrent à la fois les riverains, la Police surprend avec sa récente opération anti-gang.
Pour un peu, les choses ont failli vraiment s’envenimer dans le quartier d’Andrefantsena à Antsirabe, hier en milieu de journée.
Une foule compacte et particulièrement survoltée était déjà sur le point de prendre violemment à partie un automobiliste lorsque la Police est intervenue. Son intervention a donc permis de sauver presque in extrémis la vie de cet automobiliste, et d’arracher ce dernier à la foudre populaire. Alors que la personne assise à côté du conducteur a réussi à s’échapper à temps. La voiture était déjà encerclée lorsque les Forces de sécurité sont arrivées. En cause, les occupants de cette voiture furent soupçonnés de kidnapping dont la victime est surtout un gamin. De son côté, ce dernier est également parvenu à prendre la poudre d’escampette, profitant du chaos momentané lié à la colère des curieux.
Le fait que les gens ont aperçu le gosse assis à l’arrière du véhicule, le visage baigné de larmes, a alarmé les passants qui ont cru à un kidnapping. D’autant plus que l’enfant semblait chercher à s’échapper à tout prix en ouvrant la vitre, nourrit davantage la méfiance des curieux qui ont assisté à la scène. “Il se trouve que les occupants du véhicule ont surpris l’enfant commettre un vol mais dont j’ignore quoi, l’affaire étant entre les mains de la Police, et que les premiers étaient en chemin de l’emmener à la
Police lorsque la situation a connu un tel revirement”, explique une source auprès de la Gendarmerie à Antsirabe. D’après ce dernier, l’automobiliste en cause serait soumis à un interrogatoire au commissariat de la ville d’Eaux.
Cette affaire n’est pas sans rappeler celle survenue il y a quelques mois de cela dans la Capitale, précisément à Mahazo. Un autre automobiliste a alors cru bien faire aussi en appréhendant et transportant dans sa voiture un jeune soupçonné également d’un vol. Là aussi, des passants, qui ont surpris l’automobiliste cherchant à obliger le suspect à monter dans sa voiture, étaient pris d’une violente colère, quitte à la déverser sur celui-ci. Les Forces sont intervenues et il y eut même des coups de feu pour disperser la foule. Précisons que les citoyens n’ont aucun droit d’agir à la place de la Police, ni de la Gendarmerie pour arrêter un suspect, selon la loi en vigueur.
Franck R.
Reprise de la visite de conformité pour les taxis-be exerçant dans la Commune urbaine d’Antananarivo. Une réunion entre le premier magistrat de la ville, Naina Andriantsitohaina et les transporteurs rassemblés au sein de l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU) ainsi que le « Fitaterana mendrika an’Antananarivo » (FMA) s’est tenue hier, dans le but d’améliorer ce secteur d’activité. La visite de conformité des taxis-be a été l’ordre du jour. Cette rencontre se tient à l’ancien siège de l’OMAVET sis à Ampasampito depuis le mois de décembre dernier, et cela après une suspension de deux ans.
Selon le commissaire Ainanirina Albert Estel, directeur du transport au niveau de la Commune urbaine d’Antananarivo, un délai de deux mois supplémentaires est accordé à tous les transporteurs pour qu’ils puissent effectuer la visite de conformité, première phase, si ce délai devait initialement prendre fin ce mois-ci. Cette visite se tient tous les six mois. Actuellement, 30 % des taxis-be l’ont déjà faite. Après ce délai, des sanctions seront infligées aux transporteurs irréguliers, selon le Code municipal d’hygiène et le Code de la route. La visite concerne la visibilité, les aspects extérieurs du véhicule ainsi que le système de frein.
Depuis la suspension de cette visite de conformité, bon nombre de véhicules de transport en commun ne sont plus réguliers. Certains bus manquent de vitres latéraux ou n’ont plus de pare-brise, d’autres ont une défaillance au niveau des freins et des phares, engendrant ainsi des accidents de la circulation.
Anatra R.