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Le verdict est tombé dans la matinée d’hier. William Randriasamoelison et son fils Mevantsoa Randriasamoelison écopent chacun de 2 ans d’emprisonnement ferme, suite à l’affaire d’agressions sexuelles à répétition dont ils sont inculpés. Cette condamnation s’accompagne également d’une amende de 500 000 ariary. Ce « Mpiandry », premier responsable d’un « Toby » à Fiaferana a été, rappelons-le, accusé d’avoir perpétré des agressions sexuelles sur F., une jeune femme de 21 ans qui vivait chez lui depuis un an. Il a même fini par la violer au début du mois d’avril, après les attouchements répétitifs depuis le mois de novembre dernier, d’après les témoignages de la victime et de la plaignante, qui n’est autre que son enseignante et sa confidente. Le fils de cet homme d’église a également commis des agressions sexuelles envers la jeune femme qui passera son examen du baccalauréat cette année.
Cette peine affligée aux agresseurs sexuels défraie la chronique depuis hier. Ceci d’autant plus que la sanction attribuée à un auteur de viol étant de 5 ans d’emprisonnement ferme au minimum, ainsi que des années de travaux forcés dans les circonstances aggravantes. Dans cette affaire, le violeur n’est autre que le père d’accueil de la victime. « Nous avons demandé 10 millions d’ariary d’amende. Sa réduction à 500 000 ariary m’écœure. Cette somme ne couvre même pas nos frais de déplacement de ces dernières semaines, les analyses ou encore le traitement médical et psychologique que suit F., sans parler de ses frais de scolarité et autres dépenses. Pour nous, c’est un genre d’humiliation », nous confie M.R., plaignante. « Nous n’allons pas en rester là, surtout suite à cette peine insignifiante. Les mensonges avancés par les témoins des condamnés ont semblé marcher, contrairement aux preuves que nous avons constituées. C’est inacceptable, voire injuste », ajoute-t-elle.
Pour leur part, les internautes s’insurgent face à cette décision de justice. « Maintenant, un violeur qui détruit la vie d’une jeune fille est condamné à 2 ans de prison, contre 10 ans pour un enseignant qui a brisé les vitres d’un établissement scolaire », ont-ils clamé. « Ce verdict pourrait encourager les violeurs à perpétrer les actes, puisqu’ils sont mal sanctionnés », avancent d’autres. « Apparemment, la corruption a eu raison sur la Justice », se désolent certains. La société civile, quant à elle, s’attriste de cette décision. « Deux ans d’emprisonnement et 500 000 ariary sont-ils le prix à payer pour un viol à Madagascar ? Les violeurs peuvent-ils s’en sortir aussi facilement ? Dans tous les cas, nous sommes contre cette légère peine, laquelle devrait être révisée en tenant compte des dommages », lance Mbolatiana Raveloarimisa, du mouvement « Nifin’Akanga ». « Nous avons entendu dire que des interventions "religieuses" ont eu lieu dans le traitement de cette affaire. Il faudrait bien séparer la loi, la Justice et la religion, lesquelles ne doivent pas s’entremêler », poursuit-elle. La société civile va rester aux côtés des victimes, lesquelles ne sont pas seules pour affronter les combats…
La Rédaction

Le passage de la forte tempête tropicale Jasmine dans le District de Toliara, mardi dernier,a laissé des dégâts tant humains que matériels. Le deuxième bilan provisoire du Bureau national de gestion des risques et de catastrophes (BNGRC) a avancé 3 décès, 7 personnes portées disparues dans le District de Toliara I. Par ailleurs, 5 personnes ont été blessées à cause de l’effondrement de maisons, la chute d’arbres et de panneaux.

9,9%. Tel est le pourcentage de la hausse du salaire convenu d’un commun accord au mois d’avril dernier. Cela suite aux rencontres et négociations entre les partenaires sociaux, dont le GEM, le FIVMPAMA et les syndicats des travailleurs du secteur privé. « Cette hausse aurait dû s’appliquer depuis le mois d’avril 2022. Le ministère en est informé pour prendre acte et officialiser les négociations aboutissant à un résultat », informe Béatrice Chan Chin Yiu, présidente de la Commission sociale du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM).

En baisse ??

Publié le mercredi, 27 avril 2022

A en croire certaines données statistiques, officielles ou officieuses émanant des Services techniques et administratifs, le secteur de l'Education nationale serait en baisse. Malgré un début perturbé, en cause les aléas climatiques et la crise sanitaire, l'année scolaire 2021-2022 suit son cours normal et se dirige tout doucement vers son terme. Dernière heure, la tempête tropicale Jasmine fait des ravages dans le Sud-ouest, à Tuléar et environs, et dont les impacts ne sont pas encore déterminés en particulier vis-à-vis des activités scolaires.

En cette période de l’année, les appareils électroménagers sont très prisés. Avec les fêtes de l'Ascension et de la Pentecôte qui approchent à grands pas, la Société « Baolai » sise à Analakely, Soarano et Bazar Be - Toamasina renouvelle ses offres. « En ce moment, des articles de premier choix, neufs, sont mis à la disposition du public, comme les lasers tv - télé led et Smart tv (avec garantie de 12 mois).

Le « Tsenam-boky » bat son plein. Après deux ans de disette pour cause de confinement, l’Association des éditeurs de Madagascar (AEDIM) remet le couvert pour la 16e édition de la foire du livre ou « Tsenam-boky ». La foire a ouvert ses portes depuis lundi dernier au jardin de l’Office régional du tourisme d’Analamanga (ORTANA) Antaninarenina et va se clôturer demain.

« Utile » et « enrichissante ». Le ministre indien des Affaires extérieures, le Dr Subrahmanyam Jaishankar et son homologue malgache Richard Randriamandrato tiennent le même discours pour parler de leur rencontre. Une réunion qui s'est tenue en marge du déplacement du numéro un de la diplomatie malgache en Inde et au cours de laquelle il a été discuté du partenariat de développement, selon le diplomate indien dans un tweet. « Une réunion utile », a ainsi commenté le ministre indien tandis que son homologue malgache parle de « rencontre enrichissante », dans des tweets respectifs.

Dans la nuit de mardi, cinq bateaux avec les membres de l'équipage plus un jeune homme ont été arrêtés au village de Topiana, à 50 km au sud de Toamasina, sur le Canal des Pangalanes. Les embarcations ont toutes été chargées de produits de bois illicites tandis que le garçon est réputé pour sa véhémence en matière de coupe clandestine de bois. Les cargaisons, escortées par des gendarmes, seront acheminées à Toamasina ce jour.

Le Président Andry Rajoelina a reçu, hier au palais d'Etat d'Iavoloha, le directeur régional de l'UNICEF, en charge de la région Afrique orientale et australe, Mohamed Moustapha Malick Fall. Ce haut responsable de l'UNICEF qui est en visite à Madagascar, dans le cadre de sa tournée dans les pays les plus touchés par les répercussions négatives de la crise liée au Covid-19, entre autres, et ce dans un souci de résilience face aux chocs.

A un peu plus de 48h après que le corps sans vie d’une jeune femme d’une vingtaine d’années a été retrouvé dans une décharge d’Androva, sise dans le quartier de Mangarivotra à Mahajanga, l’affaire ne connaît la moindre évolution. Ce qui fait qu’il n’y a toujours aucun moyen d’identifier la victime. Jusqu’à hier, dans l’après-midi, sa dépouille demeurait toujours à la morgue de l’hôpital d’Androva, dans l’attente vaine d’une éventuelle réaction de ses proches. “Actuellement, l’enquête sur cette affaire se poursuit encore. Pour l’heure, nous procédons à une enquête de voisinage. Mais voyez-vous, les gens semblent être très méfiants et surtout prudents pour dire quoi que ce soit sur cette affaire”, assure le directeur de la police judiciaire de la région sur ce point.

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  • Porte-parole du Gouvernement - Pas de troisième mandat à l’ordre du jour actuel du Président
  • Propagation de fausses nouvelles - Un acte de kidnapping à Saririaky, la rumeur d'une répression démentie
  • Loi sur la castration - Les violeurs d’enfants subiront la sanction la plus sévère, réitère le Chef de l’Etat
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  • Délestages intempestifs à Antananarivo - Les centrales solaires d’Ampangabe et Ambatomirahavavy bientôt opérationnelles
  • Dépenses publiques - De l’université au Mondial de pétanque, l’Etat mise sur l’éducation et le sport
  • Dernière heure - Le DG de l’ACM limogé
  • Assemblée générale de l’ONU - Madagascar prépare sa vision du « Mieux ensemble »
  • Sous Rajoelina - 200 000 enfants supplémentaires scolarisés à Madagascar
  • Réunion de travail avec le FMI - Le Président Rajoelina plaide pour des réformes favorables aux Malagasy

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Editorial

  • Et les taxis-bicyclettes ?
    Le conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) offre un cadre légal aux taxi-motos à Tanà-Ville. Après avoir agi dans l’illégalité pendant au moins quatre ans, les professionnels de transport sur « deux-roues » ont finalement obtenu gain de cause. Les mesures de confinement décrétées en raison de la pandémie de Covid 19 en 2020 donnaient naissance à un nouveau mode de transport de passagers et de bagages plus pratique. Les transports en commun, pénalisés par les codes de conduite sanitaires, devaient céder la place aux déplacements individuels. La mesure implacable de confinement empêchant de se déplacer physiquement et en groupe donne lieu aussi à un nouveau mode de commerce : la vente en ligne et livrée à domicile.

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