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La renaissance de l’Anatirova nouvellement appelé « Rovan’ny Madagasikara », célébrée vendredi dernier, entrera dans l’histoire du Centre national d'enseignement de musique et de danse (CNEMD) sis à Ampefiloha. Jamais dans son histoire, ledit centre, récemment réhabilité et restructuré, n’a organisé et présenté un show culturel et artistique de 20 minutes, certes une si courte durée mais de grande envergure. Il s’agit d’un défi relevé pour l’équipe dirigée par Holy Razafindrazaka, actuelle directrice du CNEMD et qui a été chargée par le ministère de la Communication et de la Culture de piloter la partie artistique et culturelle de l’inauguration de l’Anatirova restauré. Et oui, l’harmonisation de l’Histoire de Madagascar avec du savoir-faire artistique a plu aux invités d’honneur.

9 péripéties interprétées
« Nous nous sommes inspirés de l’Histoire de Madagascar. L’arrivée des premiers peuples malagasy surnommés "Vazimba" a été par exemple chorégraphiée. Spécialement dans cette partie, l’équipe a même composé et arrangé une chanson en utilisant un sifflet appelé "kiloloky" et des instruments de percussion malagasy afin de dégager un caractère intemporel », a raconté Holy Razafindrazaka, première responsable au sein du CNEMD. Dans ses propos, elle a cité un plateau titré « Lafivalo » durant lequel ces nouveaux arrivés ont noué des relations ayant été mises en scène sous forme de « Randrana ». A ces deux thèmes s’ajoutent l’histoire de souveraineté, la période des rois et des reines à Madagascar ainsi que la venue des Européens, des soldats entre autres marqués par l’art martial de la danse et surtout l’indépendance. La période républicaine a été retracée par des chansons mythiques telles que « Mandihiza rahitsikitsika » ou encore « Ino maresaka Tamatave ». La partie artistique et culturelle du bouquet final a relaté l’unité et la réconciliation nationales. 

Deux semaines de préparation intense
Les 170 danseurs, musiciens et chanteurs ont disposé de deux semaines pour préparer ce grand spectacle. « La préparation de cette œuvre s’est avérée un parcours du combattant. Ce qui la rend complexe porte sur les harmonisations méticuleuses et consciencieuses à respecter. La sélection des chants utilisés qui ont été au final au nombre de 16 et répondant à différents aspects culturels, a déjà constitué une étape capitale. Il y a eu également les différents arrangements de ces chansons sélectionnées au même titre que les partitions des orchestres. En outre, il a fallu aussi que les couplets arrangés soient en synchronisation avec les danseurs sur scène pour être dans le perfectionnement », nous a révélé ladite coordonnatrice.
Les répétitions n’ont pas été toujours une réussite pour l’équipe de la Direction au sein du CNEMD. « Nous étions au théâtre de verdure d’Analamahitsy mais les conditions climatiques ne nous ont pas permis d’y continuer les répétitions. Elles se sont ainsi réalisées dans un premier temps dans l’enceinte du ministère de la Communication et de la Culture, situé à Anosy. L’idéal a été de poursuivre les programmes sur la scène du "Rovan’ny Madagasikara". Des répétitions ont été prévues se réaliser dans ce lieu. Nous nous y sommes rendus plusieurs fois mais au final, l’endroit ne nous était disponible qu’à la veille du jour-J. Et malheureusement, ces déplacements nous ont occasionné des pertes de temps. Lors de l’ultime ligne droite, plusieurs adaptations ont dû être improvisées aux dernières heures. Et pour cause, le spectacle en salle se diffère d’une organisation en plein air ».

J’attends davantage d’espaces pour nos danseurs, chanteurs, musiciens afin qu’ils puissent exprimer leur créativité et démontrer leur savoir-faire. De tel spectacle relève d’une cohésion et une complémentarité des compétences individuelles. La réussite se repose ainsi sur l’investissement individuel et la manière dont nous l’exploitons en équipe.
K.R.

Hausse considérable du nombre des cas. Les viols et abus sexuels sur mineurs ont gagné de l’ampleur ces derniers temps. Engagée dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), la Première dame encourage la dénonciation, même si les auteurs sont proches ou ont des liens familiaux avec les victimes…

Le décès de Tifania, une fillette de 7 ans violée à maintes reprises par un membre de sa famille, a suscité une tôlée générale.  La victime a été abusée sexuellement par son oncle à 5 ans, mais un arrangement à l’amiable s’est fait à la place de la dénonciation. « Les relations et liens familiaux entre les victimes et les auteurs de violences sexuelles favorisent le silence des témoins. Dans certains cas, ce sont les beaux-pères, membres de famille ou voisins qui commettent ces crimes », constate Mialy Rajoelina, Première dame malagasy et non moins ambassadrice de lutte contre les VBG. Récemment, le grand-père d’une fillette de 11 ans figure parmi les suspects de son viol à Mandoto, selon les informations recueillies. « Osez briser le silence et dénoncer tout acte de violence… », encourage la Première Dame. « …Je condamne les abus sexuels envers les enfants. J’ai le cœur brisé en tant que femme et je suis en colère en tant que mère. Je ne supporte pas de voir les photos et vidéos publiées à ces sujets », ajoute-t-elle, tout en présentant ses condoléances aux familles des victimes.
Séquelles à vie
« Les viols sur mineurs peuvent entraîner la grossesse précoce, la perforation ou destruction d’organes ainsi que des séquelles à vie. Les victimes pourraient même en mourir », reconnait l’ambassadrice de lutte contre les VBG. Pourtant, certaines d’entre les victimes de violences sexuelles ainsi que leurs familles se murent dans le silence par peur d’être jugés ou persécutés par les auteurs. « Les enfants ont droit à la protection et à une prise en charge gratuite. Ce n’est pas de ta faute si tu as été violé, c’est de la faute de celui qui l’a commis. Ce coupable doit être condamné à une peine capitale », avance la Première dame. En connaissance de cause, la présidente de l’association Fitia a cité quelques cas de viols sur mineurs, dont le cas de Suzy, une jeune fille de 16 ans, à Ankadivoribe Sud. A cela s’ajoute le viol de 3 fillettes, celui d’une jeune fille à Moramanga et d’une autre âgée de 12 ans à Mahavatse Toliara. Une petite fille de 5 ans à Ivato et une autre de 12 ans à Fandriana, une adolescente de 16 ans à Antsirabe ainsi qu’une autre de 15 ans à Toamasina, avec une fillette de 7 ans, figurent aussi parmi les victimes. Tifania et également le jeune garçon de 14 ans résidant à Alakamisy Ambohidratrimo ont même perdu leur vie, relate Mialy Rajoelina.
Un an du centre spécialisé
Parmi les établissements où les victimes, leurs familles et proches peuvent consulter pour dénoncer les cas de violence, y compris les viols, le centre spécialisé dans la lutte et la prise en charge des VBG, implanté à Mahamasina, est opérationnel depuis novembre 2019. Ouvert au grand public, ce centre spécialisé est mis en place pour renforcer la dénonciation et le signalement des cas de violence. Il offre également le soutien et la prise en charge adéquats aux victimes. L’établissement dispose d’une salle d’écoute, d’un centre de formation socio-professionnelle, d’une salle de consultations médicales, de bureaux pour les avocats et la Brigade féminine de proximité (BFP) ainsi que d’une salle pour la prise en charge psycho-sociale des victimes. Assistantes sociales, psychologue, agents de Police, agents de santé et avocats y travaillent de concert pour assurer une prise en charge intégrée des victimes de VBG. Les femmes qui y consultent peuvent également bénéficier d’une formation pour leur réinsertion professionnelle, voire leur autonomisation. En un an d’existence, l’établissement a recensé des centaines de cas et divers soutiens aux victimes. « En plus du centre spécialisé, les dénonciations peuvent se faire auprès des centres d’écoute et de conseils juridiques répartis dans tout Madagascar, les centres " Vonjy ", la Police des mœurs et de protection des mineurs ainsi que la Gendarmerie nationale », souligne l’ambassadrice de lutte, laquelle n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance envers les acteurs et les autorités.
Patricia Ramavonirina

La une du 10 novembre 2020

Publié le lundi, 09 novembre 2020

Si les joueurs évoluant en France ont déjà quitté l'Hexagone pour rejoindre leurs compatriotes  venant de Madagascar à Abijdan ce lundi, c'est irrémédiable. Quatre joueurs de la sélection nationale malagasy manqueront à l'appel. Pour le cas de Romain Métanire, défenseur de Minnesota United, son arrivée reste encore incertaine. Actuellement, il est attendu pour le match décisif de son club prévu ce lundi soir, et cela malgré les problèmes liés à la fermeture des frontières aériennes et la pandémie. L'amour de la patrie passe avant tout pour le défenseur international malagasy. Sauf un éventuel changement, il est donc attendu à Abidjan ce soir même.

 

Fin du traitement à domicile ! Après la levée de l’état d’urgence sanitaire, les autorités sanitaires ont mis en œuvre de nouvelles stratégies pour endiguer la propagation du coronavirus. L’une d’entre elles consiste à l’arrêt du traitement à domicile. Joint au téléphone hier, le directeur de la communication auprès du ministère de la Santé publique, Andry Raharison a avancé que toutes les personnes testées positives à la Covid-19 sont obligatoirement admises à l’hôpital. « Si auparavant, seul les cas développant une forme grave dela pandémie ont été pris en charge au niveau des établissements sanitaires, désormais même les patients infectés ne présentant pas des formes symptomatiques vont être hospitalisés afin de suivre le traitement », a-t-il précisé. Et d’ajouter que le traitement peut être réalisé dans des  établissements sanitaires publics ou des cliniques privées.

 

Actuellement, Andry Ravelosoanirina domicilié à Mangarano, lot Car C1 Parcelle 11/46 Toamasina, est recherché par la Police pour escroquerie, abus de confiance, faux et usage de faux.  L’homme, qui est encore introuvable, se serait enfui avec 70 millions d’ariary, le montant total des préjudices qu’il aurait détournés à la faveur d’une affaire qu’il a montée avec des investisseurs locaux. Cette information émane d’une source auprès du service central des affaires réservées à Anosy.

 

44,85 %. Tel est le taux de réussite à l’examen du baccalauréat, session 2020 à Fianarantsoa, soit une baisse de 13, 46 % par rapport à l’année dernière. Effectivement, l’année scolaire 2019-2020 a permis à 10 248 candidats de décrocher ce premier diplôme universitaire dans cette ex-Province de Madagascar. Les 12 599  inscrits restants n’ont pas pu obtenir la moyenne générale de 9,75 sur 20 décidée lors de la délibération. « Avec 22 847 candidats inscrits toutes séries confondues, Fianarantsoa affiche un taux de réussite de 44,85 %.

Quid de la légitimité !

Publié le dimanche, 08 novembre 2020

Le comportement, pour le moins perturbateur, de ceux qui prétendent descendre directement d’Andrianjaka, les Taranaky ny Andrianan’Imerina, fait débat. De quelle légitimité repose leur démarche. Et si la légitimité serait avérée, certains observateurs se demandent, ne sont-ils pas coupables d’abus ? Dans le code de la route, il existe une faute que l’on appelle « l’abus de priorité » C’est une faute comme une autre devant le code. L’abus de légitimité peut être interprété comme tel.

 

Madagascar n’est pas épargné. Avec la lutte contre la propagation de la pandémie de coronavirus, l’utilisation des masques et des gants à usage unique s’est particulièrement intensifiée. Sauf que ces produits menacent aujourd’hui nos océans. « Avec la pandémie de coronavirus, au niveau mondial, environ 75 % des masques utilisés ainsi que d'autres déchets liés à la pandémie se retrouvent dans les décharges ou flottent dans les mers », rapporte le ministère de l’Environnement et du Développement durable sur sa page Facebook.

Or - La marche vers la légalisation du secteur

Publié le dimanche, 08 novembre 2020

Près de deux millions d’orpailleurs dans le secteur informel. La gabegie domine en ce moment dans le secteur aurifère. En dehors des activités inégales, l’exportation illicite entraine un manque à gagner considérable dans la caisse de l’Etat.  En 2018, l’Agence nationale de l’or (ANOR) a enregistré 3,0517 kg d’or exportés officiellement mais le ministre des Mines et des Ressources Stratégiques(MMRS) FidiniavoRavokatra a tout de même annoncé que la quantité réelle exportée atteint 20 tonnes. Des dispositions ont ainsi été prises afin de faire le secteur un levier du développement de l’économie.

 

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Editorial

  • Fidèle engagement
    La lutte continue ! Mialy Rajoelina, la Première dame, ne lâche point. Fidèle à son engagement dans la lutte pour le bien-être de la famille, l’épouse du Président accepte volontiers d’être la marraine de la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite, première vague, qui s’est tenue du 14 au 17 mai dans tout Madagasikara.

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