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Pour Manoa Vincent de Paul Randrianarisoa, l’actuel maire d’Arivonimamo, le développement est à l’ordre du jour, sinon incontournable. Car dans son projet, l’édile de cette Commune rurale de l’Itasy envisage la création d’une ville nouvelle. L’objectif est de profiter d’une ville capable de nourrir convenablement sa population, donc en autarcie économique totale. Mais il vise également d’attirer les visiteurs ou autres touristes étrangers à venir dans sa Commune. Raison de plus donc pour ce responsable d’interpeller les habitants afin qu’ils paient leurs impôts sur les biens immobiliers dont les habitations. « Nous avons fait exprès de ne pas faire pression sur les gens pour le faire, le pays venant à peine de sortir du confinement pour cause d’état d’urgence sanitaire lié à la pandémie de Covid-19 », confie le maire sur ce point. 

Ankasina - Un Suv BMW luxueux totalement calciné

Publié le mardi, 27 octobre 2020

Vers la fin de la matinée hier, un Suv BMW X6 a flambé à un point de lavage sis boulevard de l’Europe, dans les parages d’Ankasina. D’après plusieurs témoins, le véhicule a pris subitement feu pour une raison non déterminée. “Le véhicule avait été lavé à l’endroit. A un moment donné, il y eut une mini-explosion, de la fumée puis de puissantes flammes qui ont dévasté le 4x4 en un temps record”, commente un riverain. 

Un phénomène alarmant dans la Région Atsimo Andrefana. Les familles ayant des enfants albinos se sentent en danger permanent. Les cas d’enlèvement et de persécution de ces enfants persistent ces dernières années. Par conséquent, ces victimes s’isolent ou sont cachées par leurs familles et d’autres évitent de sortir par peur d’être persécutées ou enlevées. Les communautés restent en alerte, malgré les interventions des Forces de l’ordre. Selon les informations émanant du groupement de la Gendarmerie d’Atsimo Andrefana, 3 cas d’enlèvement ont été enregistrés cette année 2020, quoi que les victimes ont pu s’en sortir saines et sauves. « Les kidnappeurs n’ont pas demandé de rançon aux parents des enfants enlevés. Ils les ont séquestrés pendant des jours, le temps de chercher des acheteurs potentiels.

Un relâchement quant au respect des barrières sanitaires. Bien que tous les gestes barrières pour éviter la propagation de la pandémie de Covid- 19 dans le pays soient allégés, bon nombre d’entre les citoyens ne les respectent plus, notamment le port de cache- bouche et le nombre des places dans les taxis-be. Après que la Préfecture d’Analamanga a réitéré le maintien des sanctions pour le non- port de masques dans les rues, le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie a fait un rappel à l’ordre pour les taxis-be qui utilisent encore des strapontins. Selon l’avertissement du ministère, le nombre de places, dont 4 par rangée et un assis au côté du chauffeur est encore valable pour tous les transports en commun exerçant dans la zone urbaine que suburbaine, malgré la levée de l’urgence sanitaire.

Approche à revoir

Publié le mardi, 27 octobre 2020

Quatre professionnels du média défraient la chronique ces derniers jours. A la Une des journaux, ils font couler beaucoup d'encre. Sabrina, animatrice d'antenne de Kolo TV, accusée de propagation de fausses nouvelles troublant l'ordre public, fut placée sous mandat de dépôt à Antanimora. Après un séjour d’un mois, elle bénéficia d'un relax suite à une décision présidentielle. Arphine Helisoa, une autre journaliste poursuivie pour propagation de fausses nouvelles et incitation à la haine à l'encontre de la personne du Président de la République, séjourna trente jours à Antanimora. Elle retrouva également sa liberté grâce à un geste du Président Rajoelina Andry.

Préparation. Les collaborateurs de la JIRAMA procèdent actuellement à la distribution des plannings de paiement auprès de ses abonnés qui ont décidé d’ajourner le règlement de leurs factures durant la période de confinement. Après le retour à la normale du paiement des factures, le mois dernier, les responsables au sein de la société nationale d’eau et d’électricité ont notamment annoncé qu’« une facture récapitulant tous les impayés au cours des six derniers mois sera remise à près de 200 000 abonnés de la JIRAMA ». L’idée étant de porter à leur connaissance ce qu’ils doivent à la JIRAMA pour qu’ils puissent se préparer sur le plan financier. Dans tous les cas, le début des paiements ne se fera qu’en janvier 2021.

Le Président de la République Andry Rajoelina a promulgué le 1er septembre dernier la nouvelle loi sur la communication médiatisée. Celle-ci gère depuis les acteurs dans ce domaine à Madagascar. Comme elle l'avait promis aux journalistes lors de la restitution nationale au Carlton l'année dernière, la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy, a défendu au Conseil du Gouvernement et Conseil des ministres que l'avant-projet de loi élaboré à partir des consultations régionales ne soit pas modifié. C'est chose faite mais c'est au niveau des Parlements que des changements ou rectifications ont eu lieu.

La présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa a apporté hier des précisions sur la proposition de loi du député Rémi qui prévoirait notamment une pension de retraite pour les parlementaires. Une initiative parlementaire qui avait suscité une polémique auprès de la population ces derniers temps. En marge d’une rencontre avec une délégation du Système des Nations unies et de l’Union africaine dans ses bureaux à Tsimbazaza, la présidente de l’Assemblée nationale a tenu à arrondir les angles face à ce sujet. Christine Razanamahasoa précise par exemple que la proposition tendant vers la création d’une pension de retraite date de la précédente législature mais que la procédure d’adoption du texte s’est terminée en queue de poisson.

La une du 28 octobre 2020

Publié le mardi, 27 octobre 2020


« J’ai trouvé les plus pauvres des plus pauvres… Et je me suis dit : je dois faire quelque chose… ». C’est avec ces déclarations que le père Pedro Opeka a commencé sa mission dans le pays au profit des plus démunis.
Fondateur de l’association  humanitaire Akamasoa, le père Pedro est né le 29 juin 1948 à San Martín. En 1970, il partait pour la première fois à Madagascar pour être maçon dans les paroisses lazaristes à Vangaindrano. Dans l’une des régions les plus démunies du sud-est de la Grande île, il aidait les paysans à améliorer la culture de riz, de céréales et de café. Il a ainsi créé des groupes de villageois et de jeunes. Son but étant de les aider à réfléchir ensemble, bâtir des projets communs et à prendre en main leur avenir. La lutte contre la pauvreté est devenue son combat quotidien. L’association Akamasoa a récemment fêté ses 30 ans d’existence. Une célébration qui a été marquée par la visite du Pape François à Andralanitra.
Jusqu’à présent, plus de 3 038 maisons et appartements, 324 classes dans une trentaine d’écoles neuves, trois dispensaires, un cabinet de dentiste, des bibliothèques, des stades de foot ou basket, de même que des cimetières et des latrines ont été construits dans les villages et centres Akamasoa. Avec l’appui du Gouvernement, une université suivant les normes internationales sera même bientôt érigée. Cette année, plus précisément hier, le père Pedro a célébré ses 50 ans de lutte contre la pauvreté dans le pays.
Ce dernier a déjà reçu des distinctions honorifiques, notamment Grand-Croix de l’Ordre national malagasy en 2014, Commandeur de l’Ordre national malagasy en 2010, Chevalier de l’Ordre national malagasy en 1996, Chevalier de la Légion d’honneur par le Président français en 2007. En reconnaissance de son travail extraordinaire, le père Pedro a également reçu en 2008 à Rome le prix « Cardinal Van Thuân, Solidarietà e Sviluppo ». Ce prix a été décerné par le Pape Benoît XVI et la cérémonie s’inscrivait dans le cadre de la célébration du 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.
Anatra R.





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Editorial

  • D’éternels médecins après… !
    On était, on est et on restera d’éternels médecins après la mort ! Et la honte ni le ridicule ne tue pas. La capacité d’anticipation et la compétence à prévenir nous échappent honteusement. On est là ! Et le pays paie les prix au plus fort pour en devenir l’un des plus pauvres du monde. Et le drame, personne n’est responsable. Ce sont toujours les autres qui portent le chapeau. Quel dommage !Depuis toujours, les ressources naturelles endémiques du pays font l’objet de braquage à ciel ouvert, de trafics illicites imparables et de commerce au noir sans que nos supposés meilleurs responsables du pays, nos supposés grands stratèges, des généraux et autres, de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale ne parviennent pas à stopper ou tout au moins contrôler le crime. Et le sang coule ! Une hémorragie sans arrêt ! Exsangue, Madagasikara n’est que l’ombre de…

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