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Jour J. Les 327 455 candidats inscrits dans tout Madagascar passeront leur examen pour l’obtention du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) à partir de ce jour et ce jusqu’à jeudi prochain. L’on note 745 candidats de moins par rapport aux statistiques de 2019, à cause de la Covid-19. D’ailleurs, des mesures sanitaires s’imposent dans les centres et salles d’examen face à cette pandémie. Selon les informations recueillies, 1 992 salles d’examen supplémentaires, réparties dans 12 nouveaux centres, accueilleront les candidats cette année. Comme durant l’examen du CEPE, chaque salle d’examen doit accueillir moins de 50 candidats, avec le respect exigé de la distanciation sociale. « Tous les candidats, surveillants et personnels dépêchés recevront des masques, à en croire le ministre de l’Education nationale, Marie Michelle Sahondrarimalala. A cela s’ajoutent les dispositifs de lavage des mains mis en place dans tous les centres d’examen ainsi que les gels désinfectants dans chaque salle.
Pour ce 2è examen officiel, les candidats répartis dans toute l’île traiteront un sujet unique par matière. Le dispatching des sujets est déjà achevé depuis la semaine dernière, tout comme la distribution de convocations pour les candidats. Ces derniers n’ont pas manqué de vérifier leurs noms sur les listes affichées à l’entrée de chaque salle d’examen depuis le week-end. Au programme de la session, les candidats s’attaqueront aux épreuves de malagasy et de sciences de la vie et de la terre (SVT) aujourd’hui. Les épreuves de mathématiques et de français se feront demain, suivies par celles d’histoire-géographie et de physiques-chimie. L’épreuve d’anglais, d’allemand ou autres langues vivantes choisies par les candidats clôturera la session de 2020, jeudi prochain. A vos examens !
Patricia Ramavonirina  


Samedi dernier, deux établissements d’enseignement de la Région d’Analamanga ont été les théâtres d’incendie grave dont les conséquences matérielles ont été particulièrement lourdes. Les dégâts officieux sont estimés à plusieurs millions d’ariary. Toutefois, l’on ne déplore aucun mort ni blessé. Le bâtiment en préfabriqué baptisé Bloc Amical II, et servant de logement d’étudiants à Ankatso  II, a pris feu vers 23h ce samedi-là.  Les 35 appartements qui composent le bâtiment dénué d’étage, ont été dévastés, faisant ainsi 70 sinistrés parmi les étudiants qui les occupaient. Pire, les locataires ont tout perdu dans ce drame : leurs économies, leurs effets personnels, leurs mobiliers, leurs  appareils électroménagers, et même quelques animaux d’élevage. « Je dormais déjà assez profondément lorsque des grands bruits, des cris et des interpellations de mes voisins, qui couraient hors du bâtiment m’ont vite réveillée !  Mais il y avait aussi cette fumée, si épaisse et suffocante qu’elle a envahi tout l’endroit. Finalement, j’ai réalisé ce qui était arrivé. Comme mes colocataires, j’ai été prise de panique car j’ai craint pour ma vie, que j’ai été poussée à fuir loin de la maison. D’autant plus que les craquements sinistres que faisaient les flammes pendant qu’elles consument l’infrastructure, sans parler de la chaleur, intenable, nous ont poussé à fuir et abandonner nos biens dans le brasier », relate. J., cette jeune étudiante venant d’une Région du pays, les larmes aux yeux.
La virulence des flammes, qui étaient parties de l’un compartiment de locataire, était telle que l’ensemble de la construction a brûlé si rapidement, sans que les locataires n’aient pu rien faire, du moins pour tenter de les circonscrire avec les moyens du bord. Même les sapeurs-pompiers, eux aussi, ont éprouvé la plus grande difficulté pour mâter le feu, du fait du grand nombre d’objets inflammables, mais surtout aussi à cause de la très faible pression d’eau à l’endroit. Et pourtant, ils ont mobilisé cinq camions anti-incendie, sans parler d’une équipe composée de plusieurs éléments sur place. A preuve, les agents des sapeurs-pompiers étaient contraints d'aller jusqu'à Ambohipo pour chercher de l’eau. Ils n’étaient arrivés au bout de leur peine qu’au moins deux heures d’une lutte acharnée. Pour l’heure, la cause du drame n’a pas été encore officiellement déterminée même si la thèse d’un court-circuit a été avancée, du moins selon les versions de quelques témoins sur place. Les autorités en place se sont mobilisées. Les sinistrés ont été accueillis dans un local d'hébergement provisoire. La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Elia Béatrice Assoumacou, son secrétaire général et quelques membres du cabinet étaient présents sur les lieux. Quelques heures avant cela, un autre incendie a détruit à 100% l’école secondaire des bonnes sœurs de Notre-Dame de Lourde à Manjakandriana, vers 14h. Là aussi, les destructions sont très importantes. La plupart des mobiliers ont été détruits sauf quelques tables et autres bancs, qui ont pu être sauvés des salles de classe transformées en d’immense brasier de cette école secondaire. Puisque cette Commune ne dispose pas de service de pompiers, ce sont des membres du fokonolona, des gendarmes et des militaires qui ont dû se donner la main pour essayer de mâter l’incendie, qui aurait démarré à l’école secondaire, détruite selon des témoins. En revanche, le feu qui n’a pu être éteint que deux heures après son éclatement a épargné le lycée situé au rez-de-chaussée. Les sœurs ne s’étaient pas encore exprimées sur ce drame.
Franck R.
 



Un soi-disant directeur par intérim d’une association œuvrant dans l’organisation de séjour de rupture à Madagascar des jeunes adolescents français se présentera d’ici peu devant le Parquet d’Anosy. Motifs, celui-ci est accusé d’usurpation de titre, tentative d’escroquerie et dénonciation abusive. Traités par la Brigade criminelle, les dossiers bouclés atterriront cette semaine au bureau du juge d’instruction où ce directeur par intérim aura à répondre de ses actes qualifiés d’usurpation et bien d’autres par les responsables locaux de l’association qui constituent la partie plaignante dans l’affaire.

Ces derniers sont en effet étonnés de l’arrivée de ce monsieur qui se dit directeur de la structure locale à Madagascar alors qu’il n’a présenté aucun papier justifiant sa nomination. Ou plutôt, il a un papier mais la nomination semble douteuse dans la mesure où aucun procès-verbal du Conseil d’administration, comme l’exige le statut, ne conforte sa nomination. Celle-ci aurait été faite d’une manière unilatérale par une dame française, présidente du Conseil d’administration. Ce qui est tout à fait contraire aux règlements de l’association. En dépit d’un exploit d’huissier, sollicité par les plaignants de leur remettre les documents relatifs à sa nomination à la tête de l’association, l’homme refuse de les procurer. Des demandes qui sont ainsi restées vaines alors que celui qui affirme être le directeur par intérim commence à s’immiscer dans le fonctionnement de l’association. Mais face au refus des salariés malagasy et des responsables locaux de lui communiquer quoi que ce soit, il est allé jusqu’à porter plainte contre ces derniers pour dissimulation ou vol de documents. Ces documents n’étaient pourtant pas dissimulés ou volés mais bien gardés dans le bureau de l’association comme l’atteste le constat d’un huissier. La seule motivation des responsables locaux à ne pas les donner a trait à cette nomination sans preuve et douteuse du « directeur ».

Coïncidence ou non à ce déferrement du directeur au Tribunal, la presse a évoqué ces derniers temps des accusations d’abus sexuel et détournement de fonds au sein de la structure de ces associations à Madagascar et perpétrés par les représentants locaux. La vérité est pourtant autrement car les filles dites victimes d’abus sexuel auraient rétracté devant les autorités françaises en affirmant qu’elles n’ont jamais été abusées sexuellement et n’ont subi aucune maltraitance durant leur séjour à Madagascar. Mieux, elles auraient avoué que leur témoignage était faux. Des révélations faites devant les autorités judiciaires françaises.

Pour le cas de détournement, les faits existent vraiment. Seulement, les auteurs ne sont pas les responsables locaux de Madagascar mais ceux de la France. D’ailleurs, les premiers responsables du Conseil départemental de l’Essonne, unique et principal bailleur de fonds des séjours de rupture à Madagascar des adolescents français, ont déposé une double plainte au Tribunal de grande instance de Lyon, contre certains membres et la présidente du Conseil d’administration de l’association en France. Celle-ci, qui aurait nommé unilatéralement ce « directeur par intérim » à Madagascar, est accusée avec ses collègues, d’abus de confiance. Deux plaintes déposées suite à la découverte des manœuvres financières non justifiées d’un montant de 271 941 euros, 84 627 euros, 9 482 euros, et de 1 352 000 euros…

La Justice malagasy et celle de France traitent ces affaires mais contrairement aux dires de certains, la structure à Madagascar de ces associations n’a rien à voir, ou est plutôt blanchie des délits annoncés.

La Rédaction




Alaotra-Mangoro, Analamanga et Menabe. Depuis la fin de l’année dernière, près de 300 paysans issus de ces trois Régions se sont mis à la production de riz hybride. La promotion de ce type de riz dans le pays entre notamment dans le cadre du projet de Coopération Sud-Sud (CSS) entre la Chine et Madagascar, sous le contrôle de la FAO, l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. En se conformant aux techniques agricoles pour la production de riz hybride, Weichu 902-3, les essais pratiqués par les paysans ont pratiquement réussi. « Pour cette saison, ma production a quadruplé en comparaison aux années précédentes. Cela démontre bien tous les bénéfices de l’emploi des nouvelles techniques afin de produire du riz hybride », se réjouit Hanta Rafaravololona, agricultrice du côté de Mahitsy. « Ma production a doublé cette année vu que sur 10 hectares de champs, j’ai récolté plus de 810 kg. Les semences sont robustes et résistent très bien aux conditions climatiques du pays. Rien qu'en un mois, les pousses disposent déjà de six à sept feuilles », explique Modeste Rabenarivo, un autre riziculteur. En effet, le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a enregistré un rendement moyen de 8,5 tonnes par hectare pour cette première année de production, contre seulement 2,5 tonnes en moyenne pour les années précédentes.
Les résultats sont ainsi palpables. De plus, les chiffres pourraient même aller au-delà des 10 tonnes, si toutes les techniques sont bien respectées. En tout cas, en se basant sur les études préalables effectuées par les techniciens chinois partenaires, cette variété de riz est particulièrement adaptée au climat et à la terre de la Grande île. Le ministère entend ainsi utiliser le riz hybride comme stratégie de redressement de la campagne rizicole, suite aux impacts de la pandémie de coronavirus.         
Rova Randria

Un grand écart. Les collecteurs achètent de la vanille verte auprès des planteurs avec un prix variant entre 50 000 ariary à 80 000 ariary le kilo. Pourtant, la vanille transformée et stabilisée est vendue à 650 000 ariary sur le marché national et 250 dollars à l’exportation. Jusqu’à ce jour, la loi de l’offre et de la demande domine pour la vanille verte. Les prix de référence s’appliquent seulement aux vanilles préparées. Les paysans se sentent ainsi désavantagés alors que la plantation de cette épice prend parfois jusqu’à deux ans avant de mûrir. Lors de la rencontre des opérateurs avec le Président de la République, Andry Rajoelina, vendredi dernier à Antalaha, ce dernier a annoncé la fixation du prix de référence de la vanille verte. « Je comprends votre souci. Le prix a chuté par rapport l’année dernière. Durant la campagne précédente, le kilo de la vanille verte est négocié à hauteur de 220 000 ariary le kilo. Afin de sauver et protéger le secteur, qui reste un grand pourvoyeur de devises du pays, nous allons essayer de stabiliser le prix de la vanille verte pendant une ou deux années », déclare le Président face aux opérateurs dans le secteur vanille. Par ailleurs, les exportateurs ont mis l’accent sur la hiérarchisation du prix à l’exportation en fonction de la qualité du produit car le taux de vanilline varie pour chaque gousse.
Puisque nous nous trouvons actuellement en pleine campagne d’exportation, le contrôle sera accru pour les exportateurs. « J’ai constaté que le désordre règne dans cette filière. Il est intolérable que 35 % des exportateurs seulement rapatrient leurs devises. Dorénavant, la surveillance sera renforcée », souligne le Chef de l’Etat.
Cette journée fut également l’occasion de célébrer la pose de la première pierre de la « Maison de la vanille ». Le bâtiment s’étendra sur une surface de 3 000 m2. Le complexe regroupera différentes installations, notamment les laboratoires de traitement, le bureau de la Commission nationale de la vanille (CNV), le guichet unique et d’autres domaines relatifs à la filière. La mise en place de cette Maison de la vanille permettra de mieux contrôler cette filière et de garder la position de Madagascar en tant que leader mondial.
Solange Heriniaina

La une du 21 septembre 2020

Publié le dimanche, 20 septembre 2020

La une du 19 septembre 2020

Publié le vendredi, 18 septembre 2020


Plus de peur que de mal ! C’est du moins ce que l’on puisse dire à propos du crash d’un  Cessna immatriculé 5RMKX, cet avion école dans la cour d’une propriété privée d’Antanivao Tombontsoa, précisément à Andranomanelatra,  Antsirabe II, vers midi hier. Le crash s’est produit 600 mètres à l’ouest d’un  aérodrome local. A bord de l’appareil, il n’y avait que deux personnes, un instructeur et une élève-pilote. Bien que l’avion se soit écrasé au-dessus de cette zone d’habitation, l’on ne déplore toutefois aucun décès. Mais le crash a provoqué de  sérieuses blessures sur l’élève-pilote, notamment au niveau de son œil. Quant à son moniteur, il souffre de fractures aux  jambes. Peu après le drame, les victimes, qui résident dans la Capitale, ont été admises à l’hôpital luthérien d’Andranomadio. Les médecins rassurent que leur état n’est pas à craindre. Pourtant, il a fallu les opérer d’urgence dans l’après-midi d’hier. Sauf imprévu, les concernés devront être transférés dans la Capitale, ce jour.

Les dégâts sont très  importants.  La carlingue de l’avion- fut très endommagée après qu’il s’est brutalement heurté contre la clôture en bois du domaine, et la partie moteur a été sérieusement touchée. L’appareil a décollé de l’aérodrome d’Antsirabe  pour un  vol d’exercice, vers 11h40. Moins d’une demi-heure plus tard, il s’est donc écrasé.  

Pour l’heure, la thèse d’un problème technique serait à l’origine de l’accident, selon une information de la Police. Seule l’enquête, menée conjointement par le bureau enquête accident, organisme rattaché au ministère des Transports, la commission de l’Aviation civile (ACM) et la Gendarmerie, permettra d’en savoir davantage.  Outre les trois entités évoquées plus haut, la Police nationale, par le biais de son Directeur régional de la sécurité publique ou DSRP de Vakinankaratra, s’est également rendue sur place.  Le Cessna accidenté appartient une école de pilotage agréée et basée dans la Capitale. 

Ce crash survenu récemment à Antsirabe serait l’un des moins graves enregistrés au pays, au cours de ces deux dernières années, et ce concernant les vols d’instruction ou de formation. En juin 2018, un avion bimoteur PA-31Navajo avec cinq personnes à bord, élèves-pilotes inclus, s’est écrasé à Ampangabe, dans le sud de la Capitale. Et il n’y a aucun survivant parmi ces passagers.
Franck R.

Covid-19 à Madagascar - Un taux de guérison de 91 %

Publié le vendredi, 18 septembre 2020


Jusqu’à hier, 14 587 personnes testées positives au coronavirus ont recouvré la santé dans la Grande île. Le Centre de commandement opérationnel (CCO) - Covid-19, Ivato, enregistre ainsi un taux de guérison à 91,33 % avec 15 971  cas positifs  déclarés depuis le 19 mars, date de la première contamination au virus à Madagascar. Ce bilan demeure positif pour les personnels de santé luttant quotidiennement aux côtés des patients. Effectivement, d’une manière générale, les gestes barrières et les prescriptions médicales ont été bien suivis. Ainsi, en suivant les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un patient est  déclaré officiellement guéri, et cela après la disparition des symptômes lors du 10ème au 13ème jour de  traitement.
Faut-il rappeler aussi que Madagascar a développé trois protocoles de traitement pour guérir ses patients atteints de la Covid-19, en commençant par l’association de l'hydroxychloroquine et l’Azithromycine. Un remède traditionnel Covid-Organics (CVO) a été par la suite lancé. Et dernièrement, une solution injectable associant de l'artesunate et de la vitamine C a été utilisée dans le traitement des porteurs du virus.
Au niveau de l’Afrique, le taux de guérison est aussi encourageant. Sur les 1 379 909 cas confirmés de Covid-19 et 33 403 décès sur le continent, 1 131 837 cas de guérison ont été enregistrés. Statistiquement, 84,06 % des contaminés ont recouvré la santé. Par contre, au niveau mondial, le taux de guérison est encore de 68,05 % avec 20 583 088 patients remis sur les 30 246 965 infectés.

40 cas de guérison en 24 heures
Pour Madagascar, au cours de ces dernières 24 heures, 40 patients ont rempli les critères de guérison dont 11 d’entre eux ont suivi le traitement à Analamanga. Le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, porte-parole du CCO - Covid 19 Ivato, a aussi précisé que Diana et Bongolava ont respectivement recensé 6 cas de rémission. Les 9 autres patients guéris sont répartis à Alaotra-Mangoro, Vatovavy-Fitovinany, Atsimo-Andrefana et Sofia. 
Malheureusement, un nouveau décès lié à la Covid-19 a été signalé dans la Région de DIANA. A cela s’ajoutent 46 nouvelles contaminations au coronavirus sur 444 analyses en laboratoires réalisées. Avec un total de 34 patients atteints de cette pandémie, DIANA a identifié 6 nouveaux cas positifs hier. Par contre, les Régions de Bongolava, Atsimo-Andrefana et Boeny, n’ont recensé qu’un cas confirmé dans chacune d’elles. Trois autres porteurs du virus sont localisés à Haute-Matsiatra.
Il reste à la date d’hier 1 165 patients en cours de traitement dont 30 individus infectés présentant des formes graves de la maladie.
Recueillis par K.R.

Alors que rien n’est encore sûr sur la tenue du « sparring-partner », opposant Madagascar au Burkina Faso prévu le 11 octobre à Lisbonne, vu l’évolution de la situation sanitaire au Portugal, le match amical Barea contre Swift Hesperange fait polémique sur les réseaux sociaux. Certains membres de la Fédération croient que l’organisateur, Justin Andriatsoaray alias « Justin Plâtre », directeur sportif du club, aurait organisé le match sur le dos de la FMF. L’expatrié malagasy qui a déjà organisé le match Luxembourg vs Madagascar apporte des précisions.
Le club de deuxième division Luxembourgeois, Swift Hesperange, a proposé un match amical aux Barea de Madagascar. Mais il semble que la Fédération malagasy de football d’aujourd’hui snobe ce club. Un match amical que le sélectionneur national Nicolas Dupuis a proposé à l’instance de football de la Grande île pour plusieurs raisons. Le Swift Hesperange est un club de deuxième division mais un club composé de joueurs de qualité dont la plupart viennent de la ligue 1 français. Dix joueurs parmi ses effectifs ont déjà joué pour l’équipe nationale luxembourgeoise et d’autres ont déjà composé l’équipe de France U19. D’ailleurs, la Fédération luxembourgeoise de foot a déjà donné son accord pour la tenue de ce match avec des spectateurs.
Comme la FMF veut minimiser les coûts du regroupement, le Club luxembourgeois a proposé plusieurs possibilités pour rentabiliser le match au profit des Barea de Madagascar. Ce n’est pas pour la première fois que le Club vient en aide à la Fédération, des dons matériels sportifs complets ont déjà été acheminés à Madagascar pour la future Barea Académie Elite. Ces matériels ont été pourtant vivement critiqués comme étant de la friperie.
« Quand j’ai organisé le match Luxembourg - Barea je n’ai pas touché un centime. Pourtant, des déplacements j’en ai fait pour préparer ce match. En ce qui concerne les dons, que la Fédération Malgache, selon vous, a traité de friperie, je suis vraiment désolé auprès des donateurs ! Le football malgache n’a pas besoin de ces équipements et je m’en excuse, d’autres pays en ont plus besoin, message reçu. Je tiens quand même à vous rappeler que Notre Barea avait déjà joué contre un club ARRAS FC qui évolue en CFA à l’époque et il n y a jamais eu de polémique. L’équipe nationale de Luxembourg il y a quinze jours jouait contre un club allemand mais personne ne râlait dans ce pays. Quand c’est Barea contre un club deuxième division c’est une honte et c’est un déshonneur ! », explique Justin Andriatsoaray.
« Les Barea ont besoin d’un deuxième match amical pour optimiser leur préparation le 9 ou 12 octobre pour attirer le maximum de spectateurs -La FMF veut minimiser les coûts du regroupement. En accord avec le coach nous vous proposons un match contre le Swift Hesperange et ses internationaux dont Hakim Abdallah. La demande a été envoyée par mail à la Fédération Malgache de Football et nous attendons tous impatiemment la réponse. Notre coach aimerait bien jouer deux matchs amicaux pour une bonne préparation de la double confrontation contre la Côte d’Ivoire mais il n’est pas décisionnaire», renchérit-t-il.
Rappelons que l’objectif est d’optimiser le regroupement et la préparation. Réduire les frais de la FMF. Car c’est le club luxembourgeois qui prendra en charge l’hébergement et la restauration des joueurs et les staffs. De plus, le match se déroulera en présence des spectateurs et possibilité de recettes pour Barea en fonction du nombre des spectateurs payants et au Portugal un match à huis clos avec possibilité de retransmission à Madagascar via Facebook.
Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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