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L’environnement à Madagascar mais aussi dans le monde entier est pratiquement dévasté par les activités humaines. En effet, en se basant sur les chiffres, d’après le projet « Global Forest Watch », la Grande île se classe en 2017 dans le top 4 des pays dans le monde en termes de déforestation. De 2001 à 2020, le pays aurait perdu plus le quart de sa couverture forestière. Entre sécheresse et pollution en tout genre, tous les secteurs d’activité sont aujourd’hui impactés. « 3/4 des terres au niveau mondial sont actuellement dégradées. Avec la déforestation, les terres se retrouvent nues, alors elles sont facilement emportées par les eaux de ruissellement. Nous retrouvons ce phénomène avec le fleuve de Betsiboka qui est devenu orange. Imaginez donc combien de tonnes par an se perdent à cause de tout cela. Pourtant, il faudra entre 200 à 1 000 ans pour restaurer un centimètre de terre. Et cette dégradation de la terre impacte directement au niveau de la production avec une baisse autant du taux de productivité que de la quantité et de la qualité des produits. Ces baisses se chiffrent notamment à plus de 40 milliards de dollars par an », explique Julien Noël Rakotoarisoa, directeur général de la Gestion environnementale, au sein du ministère de l’Environnement et du Développement durable, lors de la célébration de la Journée mondiale de l’Environnement (JME), samedi dernier.
Face à ces statistiques alarmantes mais aussi les impacts de la dégradation de l’environnement sur le quotidien de tous, cette décennie est donc cellz de la dernière chance pour pouvoir restaurer tous les écosystèmes. C’est pourquoi la restauration des écosystèmes se retrouve toujours depuis le début de l’année au centre de toutes les différentes journées internationales relatives à l’environnement, pour ne citer que la JME.
« Chacun de nous doit apporter une solution pour pouvoir atteindre l’Objectif de développement durable. C’est pour cela que nous devons nous motiver les uns et les autres à agir pour la conservation de nos ressources naturelles et la restauration de nos écosystèmes. (…) Chacun peut agir à son niveau en participant aux différents programmes déjà mis en place, en réduisant ses déchets plastiques ou en sensibilisant son entourage sur l’importance de l’environnement. Nous sommes la dernière génération à pouvoir restaurer l’environnement avant qu’elle ne soit complètement détruite », a soutenu Vahinala Baomiavotse Raharinirina, ministre en charge de l’Environnement, dans son appel à l’action en faveur des ressources naturelles. « La conservation et la protection de l’environnement sont le devoir de tout un chacun, à partir des simples citoyens vers la plus haute instance. Le plus important, c’est le premier pas. Ensemble, nous pouvons restaurer notre belle planète. Ensemble, nous pouvons être la génération assurant la restauration », renchérit le Groupement d’études et de recherches sur les primates de Madagascar.
De plus, l’inaction face à la dégradation de l’environnement vient d’être révélée par deux universités américaines. A ce jour, les pertes atteignent 479 milliards de dollars. Et si cette inaction perdure, ces pertes pourraient dépasser les 10 000 milliards de dollars d’ici 30 ans. La situation est urgente, alors il faut agir en gardant à l’esprit que les petits ruisseaux font les grandes rivières.
Rova Randria


Après Nosy Be et Sainte Marie, la vaccination des opérateurs touristiques se poursuit dans la Capitale. La Confédération du tourisme à Madagascar (CTM) en collaboration avec le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie (MTTM) et le Système des Nations unies à Madagascar a lancé l’opération, samedi dernier, à Andraharo. L’objectif consiste à protéger le personnel touristique sur toute la chaîne de valeur et les chauffeurs qui sont très exposés aux clients et de favoriser la relance du secteur. « Nous avons attendu ce moment depuis longtemps. Cela fait maintenant quinze mois que le tourisme est en souffrance. Aujourd’hui, on a de l’espoir pour l’avenir. Il est indéniable que la vaccination est l’élément-clé pour la survie des emplois et la relance du secteur. D’ailleurs, le Président de la République a annoncé une réouverture du tourisme à Nosy Be et Sainte Marie. Nous nous préparons pour cela. Cinquante collaborateurs ont participé à cette journée de lancement mais nous visons un millier d’opérateurs la semaine prochaine » déclare Aina Raveloson, président du conseil d’administration de la CTM. Pour l’heure, aucune date n’a été fixée concernant la réouverture du ciel de Madagascar. Cette décision revient uniquement au Président de la République. Néanmoins, un comité de réflexion a été mis en place avec comme mission d’examiner la possibilité de la réouverture des frontières dans les meilleures conditions.
Norme mondiale
La preuve de vaccination est devenue une norme mondiale dans la reprise des voyages tant pour les voyageurs que pour les pays d’accueil. La campagne de communication à l’international sur le lancement de la vaccination dans le secteur tourisme sera assurée par l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM). « La preuve de vaccination est maintenant un moyen pour rassurer les professionnels internationaux comme les tours opérateurs, les agences de voyage ainsi que les touristes. Les clients ont plus de confiance lorsqu’ils savent que tous nos collaborateurs se sont faits injectés des doses » souligne Jonah Ramampionona, président de l’association des tours opérateurs. A l’issue de la vaccination, les gestes barrières resteront préconisés, tant que le niveau d’immunité collective requise ne sera pas atteint dans la Grande île. Outre la Capitale, cette campagne de vaccination s’étendra sur la Grande île.
Solange Heriniaina


Appel aux citoyens. Les initiateurs du Programme intégré d’assainissement d’Antananarivo PIAA, ont tenu, vendredi à Besarety, des assises avec l’ensemble des organismes de la Société civile afin de passer à la loupe les moyens de concrétisation du programme. « Nous vous avons fait appel afin d’échanger sur les manières de responsabiliser l’ensemble de la population sur le respect des infrastructures ainsi que des travaux effectués dans le sens de l’assainissement de la Capitale. Il est de notre obligation, à nous tous, d’inciter nos prochains à se rendre compte de l’importance de l’entretien de ces infrastructures d’évacuation installées pour assainir la ville », a clamé Rabe Harimanana directeur général du ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et des Travaux publics (MAHTP), hier, face aux représentants de la Société civile. En ajoutant que « peu importe les travaux d’assainissement que nous allons réaliser. A l’exemple des curages de canaux d’évacuation, si les citoyens reviennent y déverser leur détritus quotidiens, les efforts auront été vains et Antananarivo sombrera toujours sous les phénomènes d’inondation éphémère à chaque période de pluie ». Pour appuyer leurs propos, les représentants des organismes partenaires du PIAA ont expliqué en détail les tenants et aboutissants du programme lequel intervient surtout dans le drainage des eaux pluviales, l’assainissement des eaux usées et des excreta. La Capitale est actuellement confrontée à un problème récurrent de gestion de déchets et de canalisation d’eaux usées, raison pour laquelle l’assainissement de la ville d’Antananarivo a besoin des parties prenantes pour pouvoir impacter au niveau local. Ce programme financé par l’Agence française de développement et l’Union européenne vise à lutter contre l’inondation surtout que la saison des pluies change chaque année. Des quartiers sont submergés dans l’eau chaque année suite aux problèmes d’évacuation d’eau comme à Ankasina, à Isotry ou à Andranomanalina.  Les réseaux d’assainissement qui sont reliés au canal d’Andriantany. Le programme est cofinancé par la France à travers l’Agence française de développement (AFD) et l’Union européenne (UE) pour un coût total de 34 M€ (près de 136
milliards d’ariary). La contribution de l’Etat malagasy est de 18,2% du financement. La première phase du PIAA est en cours de finalisation tandis que la deuxième vient de débuter, il y a quelques jours.
Hary Rakoto


Plus qu’alarmante. L’air de la Capitale est devenu irrespirable. Et malheureusement, les habitants de la grande ville ne s’en rendent même pas compte. Effectivement, la pollution fait aujourd’hui partie intégrante de leur quotidien. Il ne faut donc pas s’étonner que la qualité de l’air se dégrade de jour en jour. Depuis le mois d’octobre où la pollution de l’air a fait parler d’elle, la situation a pratiquement empiré. « Vendredi soir, un nuage de fumée s’est répandu dans la ville, vers 17h 15. La concentration de particules fines constatées est plus de dix fois plus par rapport à la norme établie par l’Organisation mondiale de la santé, et donc dangereuse pour la santé humaine » rapporte l’INDRI, l’Initiative pour le développement, la restauration écologique et l’innovation, sur sa page officielle. Cette dernière a notamment mesuré la concentration des particules fines PM 2.5, responsables de la pollution de l’air. Le résultat ainsi obtenu est de 243,6 microgrammes/m³.
Evidemment, il s’agit d’une quantité très élevée sachant que la norme journalière fixée par l’OMS tourne autour de 25 microgrammes/m³. Pourtant, au mois d’octobre, la concentration mesurée s’est chiffrée à 160,6 microgrammes/m³. Et à cette période, la qualité de l’air était déjà insupportable pour les personnes sensibles et celles sujets à des maladies respiratoires comme les asthmatiques. Le plus inquiétant actuellement est le fait que nous ne sommes pas encore en pleine période des feux de brousse. Toutefois, cela confirme que les feux de forêts ne sont pas les seuls facteurs de la dégradation de la qualité de l’air à Antananarivo. Les fumées émises par les échappements des voitures, la briqueterie mais aussi l’incinération des ordures à l’air libre en sont également pour beaucoup.
Insuffisance
Ces chiffres démontrent que les efforts déployés de part et d’autre sont encore loin d’être suffisants. Le problème est que tous les habitants de la grande ville sont loin d’être conscients de la gravité de la situation. Si c’était le cas, aucune voiture émanant des fumées noires ne circulerait dans les rues de la Capitale, et chacun aurait son petit jardin. Mais comme l’a soutenu Vahinala Baomiavotse Rahanirina, ministre de l’Environnement et du Développement durable, « les efforts entrepris par le ministère ne suffisent plus. Cependant, le reboisement reste la principale solution face aux problèmes de pollution subis par Antananarivo. L’heure est grave. (…) Tout le monde doit donc agir à son niveau sinon nous allons tous mourir asphyxiés ». Si la prise de conscience tarde à venir, c’est toute la Capitale qui en souffrira.
En tout cas, depuis quatre mois, ce sujet est la priorité d’Alamino, l’Agora des Paysages et des Forêts de Madagascar. Cette initiative menée en collaboration avec les autorités rassemble la diversité des acteurs (administrations, société civile, ONGs, secteur privé, représentants religieux, représentants des communautés, bailleurs de fonds, etc.). Alamino développe actuellement des propositions détaillées pour réduire les feux de brousse et de forêts. Le développement de ces propositions doit être accéléré pour solutionner au plus vite ce problème.
Rova Randria

Sur les 7 Centres de traitement Covid-19 (CTC-19) installés dans la Région d'Analamanga durant la recrudescence de l'épidémie, il ne reste plus actuellement que trois centres fonctionnels. Effectivement, Analamanga comptait hier 79 cas modérés au niveau des CTC-19 installés notamment à Mahamasina (43), au Village Voara Andohatapenaka (23) et à Mandriamena Andoharanofotsy (13).  C’est ainsi qu’après l’arrêt des activités des CTC à Ivato et Alarobia, le ministère de la Santé publique (MSP) a également procédé hier à la fermeture de ceux implantés à Soamandrakizay et Ankorondrano, et ce, conformément à la déclaration du Président Andry Rajoelina, dimanche dernier. « Depuis son ouverture le 15 avril dernier, le CTC Soamandrakizay a enregistré 788 consultations dont 266 cas d’hospitalisation. Les 10 derniers patients datant d’hier ont été évacués de suite vers d’autres CTC-19 et hôpitaux spécialisés dans le traitement de la Covid-19. Quant au centre situé à Ankorondrano, également opérationnel durant ces deux derniers mois, le registre des arrivées a recensé 280 cas d’hospitalisation sur 386 visiteurs », a confirmé le Professeur Rakotoarison Nicole, coordonnatrice des CTC-19 Tana.
Pour le ministère de la Santé publique, la stratégie adoptée par le Gouvernement dans le cadre de la riposte contre l’épidémie de Covid-19 a porté ses fruits. « Nous sommes toujours dans un état d'urgence sanitaire. Cependant, en raison de la diminution du nombre de personnes infectées, les CTC-19 Soamandrakizay et Ankorondrano ont pu fermer leurs portes », ont souligné les autorités sanitaires malagasy.
76 contaminés sur 573 analyses en 24 heures
13,26 %. Tel est le taux de positivité au coronavirus à la date du 30 mai dernier. D’après les statistiques rapportées par le Centre de commandement opérationnel(CCO) - Covid-19, 76 nouveaux porteurs du virus ont été identifiés sur 573 cas suspects ayant réalisé le test PCR et GeneXpert. Ils sont répartis dans les Régions d’Analamanga (36), Diana (9), Atsimo- Andrefana (8), Atsimo-Atsinanana (6), Vakinankaratra (5), Menabe (3), Itasy (2), Sofia (1), Haute-Matsiatra (1), Androy (1) et Boeny (1). Entre-temps, 82 personnes contaminées ont recouvré la santé.
En outre, quatre personnes testées positives ont succombé à Analamanga. Les Régions d’Ihorombe et d’Androy ont respectivement déploré un décès. Depuis le mois de mars 2020, la Grande île a recensé 839 personnes décédées du coronavirus. Aux dernières nouvelles, le pays compte encore 163 patients présentant des formes symptomatiques graves.
Recueillis par K.R.



Une visite de bon augure pour la population de Katsepy et ses environs. En effet, le Président Andry Rajoelina a choisi cette Commune pour démarrer sa tournée dans la Région Boeny, depuis dimanche. Une grande première depuis quarante ans que la population accueille un Président. D'ailleurs, le Chef de l'Etat a choisi le jour de son anniversaire pour se rendre dans cette localité, classée parmi les zones reculées du pays, pour annoncer le coup d'envoi de la réhabilitation de la route RNT19 reliant Katsepy et Soalala. Le Président de la République a remis officiellement au gouverneur le pack d’engins destiné aux travaux routiers dans la Région et composé d’une niveleuse, d’un bulldozer, d’un compacteur, d’une citerne et d’une chargeuse.
« Le District de Mitsinjo est une zone à fort potentiel agricole. La réfection de cette route reliant Katsepy à Mitsinjo jusqu’à Soalala est primordiale pour la population locale afin de faciliter l'acheminement des produits agricoles. Désormais, chaque gouverneur sera chargé de construire au minimum 250 km de routes », a réitéré le Chef de l'Etat. Et lui de soutenir au passage qu’ « aucun district ne sera oublié en matière de développement ». Le Président Andry Rajoelina a aussi annoncé que la Région Boeny figure parmi les huit premières régions à recevoir ce pack d’engins compte tenu des résultats satisfaisants réalisés jusqu'ici par le gouverneur Mokhtar Salim Andriatomanga.
De la lumière pour tous
« Nous allons coordonner avec le gouverneur tous les projets de développement nécessaires pour Katsepy », a-t-il soutenu. Par la même occasion, le Président Rajoelina a remis un certificat d'aptitude à la conduite et la sécurité aux 5 conducteurs d'engins ayant terminé leur formation dans l'utilisation de ces nouveaux matériels. Lors de cette visite dans la Commune de Katsepy, le Président Andry Rajoelina y a également annoncé la restauration de l’électricité. Cela fait quatre ans que cette Commune est privée d'électricité, suite au départ de l'ancien fournisseur qui est une société privée. Le Chef de l'État a donné deux semaines à la JIRAMA pour installer un groupe électrogène et régler ainsi les problèmes d'électricité qui perdure à Katsepy. En attendant, le Président a distribué des kits solaires « Hazavana ho anao » à tous les foyers de la Commune de Katsepy.
Après Katsepy, le Président de la République a effectué un survol en hélicoptère sur le chantier de réhabilitation de la digue de Beronono. Il s’agit d’une infrastructure destinée à protéger contre les inondations, les périmètres de culture du District de Mitsinjo lors de la saison des pluies. Le Chef de l’État a terminé cette première journée de visite dans la Région Boeny par l’inauguration de la route pavée au Bazar de Matsakabanja dans le Fokontany de Namakia. À l’instar de Katsepy, la population de Namakia a également reçu les kits solaires « Hazavana ho anao ».
La Rédaction

Améliorer le visage de l’éducation à Madagascar et fournir une éducation de qualité pour tous figurent parmi les « Velirano » du Président de la République Andry Rajoelina. Des équipements aux normes aidant à la transmission de l’éducation ont été installés au niveau des écoles publiques pour atteindre ces objectifs. C’est dans ce sens que l’Etat malagasy collabore avec une entreprise connue et reconnue dans le domaine des technologies dans le monde. La société Huawei affiche, en effet, sa volonté de travailler étroitement avec l’Etat malagasy pour améliorer le secteur de l’éducation dans la Grande île. Ce partenariat se concrétise à travers le projet ARIVO qui permettra notamment aux élèves de l’EPP « Manara-penitra » d’Amborovy de bénéficier et d’utiliser 1500 tablettes offertes par le géant des technologies chinois qui viendront appuyer les livres et les dictionnaires fournis par l’Etat. Ces tablettes seront utilisées pour toutes pour divers cours allant des matières littéraires aux matières scientifiques, grâce aux applications installées.
Le partenariat avec Huawei – Etat malagasy dans le cadre de l’amélioration de l’éducation comprend également le programme « Seeds for Future ». Dans ce cadre, dix parmi les étudiants malagasy les plus méritants, à l’issue des examens du baccalauréat à partir de cette année, seront sélectionnés et pourront bénéficier de « cours en ligne de haut niveau » au niveau du Campus Huawei qu’ils seront par ailleurs invités à visiter. Le programme prévoit également une formation dans le domaine du numérique et de l’intelligence artificielle au niveau des cinq universités de la Grande île. Huawei collaborera également avec l’Etat malagasy pour la mise en place des Universités IEM.
Le groupe Huawei vise au développement de la digitalisation pour toutes les catégories d’âge et les niveaux d’études. Le DG de Huawei Madagascar, Tao Yaxiong, a accompagné le Président de la République lors de la remise des tablettes à Amborovy. Ce haut responsable a réitéré la volonté de sa firme de collaborer avec le Gouvernement malagasy dans la réalisation des « Velirano » du Président Rajoelina.
Notons que le Chef de l’Etat a procédé hier à l’inauguration de l’Ecole primaire publique « manara-penitra » d’Amborovy – Mahajanga qui comprend douze salles de classe, d’une salle informatique, d’une cantine, d’une infirmerie et de salles dédiées aux enseignants et est capable d’accueillir 600 élèves. Le Président a procédé à la pose de la première pierre de ces nouvelles infrastructures lors de son passage dans la Cité des fleurs en 2019. La réalisation de cette EPP « manara-penitra » cadre avec le quatrième « Velirano » du Chef de l’Etat visant à l’éducation de qualité pour tous les enfants malagasy. Un objectif qui passe notamment par la réalisation d’infrastructures, la dotation de matériels d’enseignement suivant la technologie et livres ainsi que les dictionnaires.
La Rédaction

Mise en place l’année dernière, le concept d’accès internet pour tout public prend de l’ampleur de l’ordre de 5000 nouveaux bénéficiaire par semaine.
Démocratisation de l’accès à internet. C’est l’objectif fixé par le ministère chargé du Développement numérique pour accélérer l’implantation des bornes wifi qui a débuté à Manakara en octobre dernier. Un peu moins d’une cinquantaine de sites du même type est actuellement en cours d’installation sur l’ensemble du territoire nationale. Outre la promotion d’internet gratuit, le ministère des Postes, Télécommunications et du Développement Numérique (MPTDN) vise la réduction de la fracture numérique, et veut favoriser l’accès aux informations au plus grand nombre et l’optimisation de l’utilisation de l’internet dans le pays, à travers ce projet.
« Le développement de l’ebusiness est également un autre objectif de ce projet. Les bornes wifi pourront être des outils de publication de promotion commerciale et relationnelle pour les opérateurs économiques à Madagascar. Car dans la Grande île, les opérateurs utilisent essentiellement les réseaux sociaux, notamment Facebook qui coûte moins cher aux consommateurs que l’internet, pour tout accès à la promotion en ligne de leurs produits et activités » explique un responsable au sein du ministère.
Malgré les avancées technologiques constatées ces dernières années, le taux d’accès à internet reste faible à Madagascar. Ce taux s’affiche, présentement à hauyteur de 16% seulement. Un chiffre qui, grâce à la gratuité de l’internet à partir du hotspot du MPTDN, ambitionne d’atteindre un taux de 33%. La Grande île fait partie des vingt-huit pays en Afrique qui ont une faible pénétration d’internet avec un taux de près de 1 0%. Une situation qui devrait légèrement s’améliorer avec l’implantation des zones wifi initiée par le MPTDN.
Vulgarisation
L’Autorité de régulation des technologies de communication (Artec) note par ailleurs une hausse du volume des abonnés internet à Madagascar, essentiellement les abonnés à internet mobile dont le nombre est 10 fois plus élevé que ceux qui utilisent l’internet fixe. On compte aujourd’hui 2,9 millions d’utilisateurs d’internet mobile à Madagascar, et 29.113 abonnés à internet fixe, selon les chiffres administrés par l’Artec. Ainsi, depuis le premier semestre où le projet a été opérationnel, on compte près de 70.000 nouveaux bénéficiaires du hotspot wifi du MPTDN sur toutes les bornes wifi installées jusqu’à présent. Rien que pour la province de Fianarantsoa, 16.853 utilisateurs ont été enregistrés.
Selon Lovatiana Andrianaivo, directeur régional du MPTDN à Fianarantsoa « L’idée de la vulgarisation de l’accès à l’internet est loin de concurrencer les petits opérateurs comme les cybercafés tout en incitant les opérateurs FAI (Fournisseur d’accès internet) à améliorer leurs offres de connexion ». D’ailleurs, depuis quelques temps, les principaux opérateurs s’y mettent en proposant des tarifs réduits de moitié pour les forfaits internet conformément aux recommandations du MPTDN après la validation des droits d’accises à 8%.
« Auparavant, j’achetais un forfait de 2 giga octets à 32 000 ariary avec un bonus nuit en prime de 2 giga, aujourd’hui ce même forfait est accessible à hauteur de 12 mais avec un bonus réduit » explique un usager qui est venu profiter de la borne wifi gratuit à Antaninarenina. Le taux de pénétration étant encore assez bas, le ministère en charge du développement ambitionne ainsi de décupler ces chiffres d’ici 2023.

Hary Rakoto

La une du 05 juin 2021

Publié le vendredi, 04 juin 2021

Promotion de la participation des femmes et des jeunes filles aux activités de jeunesse et de sport. Etant membre à part entière de la CONFEJES, Madagascar, à travers le ministère de le Jeunesse et des Sports, contribue à la promotion de l’équité et du genre dans sa programmation.
Effectivement, les points focaux nationaux de la GTCF Madagascar, par le biais du directeur CNSE/ GTCF Sport et le directeur Santé et protection de la Jeunesse / GTCF Jeunesse, ont marqué d’une pierre blanche la célébration du 20ème anniversaire, hier, au gymnase de l’Académie nationale des sports Ampefiloha.
Jumelé avec le slogan du cinquantenaire de la CONFEJES « Impactons davantage », les délégués GTCF Madagascar ont mené une action de mobilisation des jeunes filles et femmes issues de différentes  associations sportives et de jeunesse pour véhiculer deux messages clés visant respectivement les jeunes cibles et les décideurs.
« Les jeunes filles, acteurs des changements de la communauté », et « Promouvoir l’autonomisation des jeunes filles et des femmes.»
Dans cette optique, l’objectif est de promouvoir la gent féminine à participer à toutes les activités socio-économique, culturelle et sportive dans le pays.
Spécifiquement, cette célébration a pour but de mobiliser celle-ci à jouir pleinement de ses droits pour véhiculer ses valeurs à travers le sport et la jeunesse.
« Cette commémoration nationale a pour but d’inciter aussi les décideurs au respect des droits des femmes et jeunes filles au niveau communautaire. Mais également de les promouvoir à travers le sport», explique Noro Haingo Rakotoseheno, déléguée nationale GTCF Jeunesse. Dans cette activité, les autres ministères seront aussi mobilisés avec le MJS dans le cadre de cette promotion des droits de la gent féminine.
Le bureau du Groupe de travail CONFEJES pour la promotion de la participation des femmes et des jeunes filles aux activités de jeunesse, de sport et de loisirs (GTCF) a fait des réflexions à l’issue de cette rencontre :
« L’idée est d’accroître le nombre de femmes et de filles participant aux activités de jeunesse, de sport et de loisirs ; développer des synergies avec d’autres groupes de travail et comités œuvrant pour la promotion des femmes dans les activités de jeunesse notamment inciter les jeunes filles et femmes à faire  du sport. Nous allons solliciter les différentes instances pour que les femmes contribuent dans le développement de notre communauté. Pour le ministère de la Jeunesse et des Sports, cela commence par la sensibilisation de la grande masse à pratiquer du sport face au contexte pandémique dont la devise est  « Bougez pour rester en bonne santé et menez une vie saine et équilibrée », explique Zarinah Adeline Harinandrianina, déléguée GTCF Sport auprès du MJS.
Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Opacité dérangeante
    Le manque de transparence ou l’absence de réponses claires dérange ! La vague d’intoxications alimentaires ou d’empoisonnements ainsi que la disparition inexpliquée d’un bateau avec des passagers à bord restent, jusqu’à présent, entourées de zones d’ombre. Depuis le malheureux événement d’Ambohimalaza, d’autres incidents se sont enchaînés un peu partout à travers le pays, sans que l’on sache exactement à quoi s’en tenir. Une cérémonie de célébration d’anniversaire a viré au drame dans un Espace ayant pignon sur rue vers Imerinkasinina dans la soirée du samedi 14 au dimanche 15 juin. Une virulente intoxication alimentaire a fait des ravages. « Toutes les personnes ayant pris part à la fête et goûté aux repas servis ont été victimes de malaises nécessitant une évacuation d’urgence vers des centres hospitaliers de la Capitale ». « Il y a eu des morts et plusieurs cas graves. Le bilan ne cesse de s’alourdir, dépassant désormais la…

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