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Le décalage entre la réouverture du marché européen et américain et l’instauration de l’état d’urgence sanitaire à Madagascar pèse lourd sur les activités des entreprises franches. En effet, avec le déploiement rapide des vaccins, les activités économiques reprennent dans les pays développés.

Tous les moyens sont bons pour survivre. Afin de limiter la propagation de la pandémie de coronavirus, plus particulièrement dans la Capitale, tout en permettant aux opérateurs de continuer à travailler, les autorités ont décidé de permettre aux restaurants de rester ouverts, à condition que le nombre de clients soit réduit de moitié afin de respecter la distanciation physique dans chaque salle.

Plus de 72 heures après l'assaut mené par cent cinquante dahalo armés sur trois villages de Midongy-Sud, le ministre de la Défense nationale, Général de corps d'armée Rakotonirina Léon Richard et le secrétaire d'Etat chargé de la Gendarmerie,  Général de corps d'armée Richard Ravalomanana, sont sortis du silence. Ces généraux promettent les pires châtiments aux assaillants mais également la restitution du bétail aux propriétaires.

Quelques Régions de Madagascar entrent, à la fin de cette semaine, dans leurs troisièmes week-ends en confinement total. Une des mesures prises par le régime pour stopper la propagation de la 2e vague de la Covid -19. Outres les décisions classiques à l’instar de l’instauration du couvre-feu, de la fermeture des écoles, des bars, de l’interdiction des rassemblements, celle de mettre certaines Régions en confinement total les samedis et dimanches est une nouveauté sur la longue liste des mesures prises.

LA UNE DU 26 MAI 2021

Publié le mardi, 25 mai 2021

La une du 25 mai 2021

Publié le lundi, 24 mai 2021


72 heures après l’investigation menée par des équipes du ministère de la Santé publique, comprenant celle de surveillance auprès de la Direction du programme élargi de vaccination (DPEV), la Direction de l'agence des médicaments de Madagascar (DAMM) ainsi que des professionnels en expertises médico-légales, autour de la disparition du docteur Hasina Raherimamdimby à Fianarantsoa, le résultat de son autopsie n’est toujours pas révélé. Et même si la cérémonie solennelle afin de lui rendre un dernier hommage a été déjà programmée le dimanche de Pentecôte dernier à Antananarivo, aucun communiqué officiel n’a été divulgué.
Questionnée à ce sujet, la DPEV a affirmé que le résultat n’est pas encore disponible. Dans le cas contraire, le ministère de la Santé publique l’aurait déjà partagé publiquement. Et que certainement, il va être annoncé dans les jours à venir. Des informations recueillies au niveau du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Tambohobe Fianarantsoa et à la Faculté de médecine de l’université de cette ville ont ajouté que seul le ministère de la Santé publique est en mesure de communiquer le résultat de l’autopsie.
Par contre, des informations officieuses qui circulent à leur niveau indiquent que la mort du docteur Hasina Raherimamdimby est due à son état de santé épileptique, aggravé par des exercices physiques, sans pour autant écarter le décès par thrombose. Pour les personnes à l’affût de l’actualité, qu’il s’agisse ou non du premier cas de décès par thrombose chez une personne ayant reçu une dose de la version indienne du vaccin AstraZeneca à Madagascar, les autorités sanitaires doivent jouer la carte de la transparence.
Etant donné que ledit médecin et enseignant-chercheur a succombé 24 heures après l’administration de la première dose du vaccin Covishield, son corps a été immédiatement transféré vers la Capitale afin de procéder aux différentes étapes permettant de déterminer l’origine du décès. Ainsi, il a été confirmé par le directeur de cabinet auprès du ministère de la Santé, le Professeur Rakotomalala Dave Patrick, qu’une étude approfondie est exigée par l’initiative Covax en cas de décès suspect relatif au vaccin.
Rappelons qu’Hasina Raherimamdimby a rendu l’âme au service d’urgence du CHU de Tambohobe Fianarantsoa à l’âge de 45 ans. La veille de son décès, c’est-à-dire le 19 mai dernier, il a reçu une dose de vaccin contre la Covid-19 avec ses collaborateurs, en même temps que 218 autres volontaires auprès du vaccinodrome Fianarantsoa. Pourtant, ce médecin était encore en bonne santé durant les quelques heures qui ont précédé son décès. Et qu’il a même pratiqué des exercices physiques avant de rendre l’âme aux alentours de 9h du matin. 
K.R.

Sacre d’un judoka

Publié le lundi, 24 mai 2021

Ahmad Ahmad fait école. L’ancien président de la Fédération malagasy de football (FMF) accéda au sommet de la Direction du football africain en 2017. Il fut le premier malagasy à avoir eu l’honneur d’occuper un tel poste auniveau continental. Siteny Randrianasoloniaiko prend le relais mais pour une autre discipline : le judo. Il défait par 42 voix contre 9 le Tchadien Abakar Djermah Aumi et devient président de la Confédération Africaine du Judo (CAJ) le mardi 18 mai à Dakar.
C’est l’aboutissement d’un long et assidu parcours d’un féru d’une disciplinesportive créée par Jigoro Kano au Japon : le judo. En effet, le grand Maître Kano, ceinture blanche 13ème dan, a jeté en 1882 les bases des principes fondateurs d’une nouvelle discipline en Arts Martiaux inspirée du Ju-jutsu, le Judo littéralement « voix de la souplesse ». Elle fut adoptée officiellement aux Jeux olympiques en 1964. Le judo débarqua à Madagasikara au milieu des années 60 via la France. La Fédération française de judo accompagna la Fédération naissante malagasy. La pratique du judo ensorcèle les jeunes et les moins jeunes. Si au début il fut l’apanage des jeunes issus des familles aisées et se concentra à Antananarivo, au fil des années le judo se démocratise sinon se popularise progressivement et se repend à travers l’île.
Siteny Randrianasoloniaiko a gravi tous les échelons du judo. Du simple pratiquant en ayant franchi les étapes essentielles en grade, il passe par le poste d’entraîneur de l’équipe nationale pour ravir ensuite le fauteuil du président de la Fédération et en simultané président du Comité olympique malagasy et trône, au final, sur le sommet continental du judo. L’onction populaire dans  sa ville, Toliary I, en tant que député rajoute au palmarès. Bref, un parcours élogieux pour un sportif qui assume sa passion.
Pour les quatre ans à venir à la tête de la CAJ, à la lumière de son itinéraire exemplaire,  gageons que Siteny fera honneur à la dignité de la Grande île. Il sera à coup sûr à la hauteur de la fierté nationale. Il assumera la nouvelle mission non pas comme un simple métier mais un sacerdoce. Sans vouloir rouvrir la plaie sur le cas d’Ahmad Ahmad, les concitoyens peuvent dorénavant escompter relever la tête.
Le triomphe mérité Randrianasoloniaiko sert d’exemple vivant de réussite aux jeunes. On a tendance à mettre en avant le manque de moyens matériels pour justifier le blocage des initiatives. Et la pauvreté qui s’ensuit revêt ainsi le caractère d’une malédiction. La prestation élogieuse du nouveau président de la CAJ corrobore la pertinence des Fables de La Fontaine « travaillez, prenez de la peine, c’est le fonds qui manque le moins ! ». Tétanisée par la crise, la jeunesse malagasy fait du surplace. Faudrait-on rappeler le parcours emblématique d’un certain Rajoelina Andry Nirina qui, lui aussi, a osé braver tous les obstacles. Certainement, on assiste en ces temps-ci à un réveil bien que timide des initiatives.
Le sacre d’un judoka tel Siteny Randrianasoloniaiko boostera, espérons-le, une dynamique pour la relance du pays !
Ndrianaivo


Dans le cadre des préparatifs de la fête des mères, les grandes enseignes de la Grande île proposent plusieurs idées de cadeaux. A l’instar de la Société  Baolai, qui met à la disposition du public un large panel d’appareils électroménagers neufs de premier choix. Pour ne citer que les Laser TV 100 pouces, Smart TV et téléviseurs LED, disponibles entre 22 et 85 pouces  (tous garantis 1 an), Gsm, subwoofer, cuisinières à gaz et électriques, synthétiseurs, machines à laver, climatiseurs, fer à lisser (pour cheveux), réfrigérateurs, tables de mixage, fours à micro-ondes,… 
« Pour leur fête, les mères de famille seront gâtées. En effet, tous nos articles qui sont visibles dans nos show-rooms à Analakely, Soarano et Bazar Be-Toamasina sont disponibles pour tout type de budget et pour tous les goûts », d’après un responsable auprès de Baolai. Les détails sont à découvrir sur le site web et sur la page Facebook baolai ou en téléphonant au 034 56 288 21 (heures de bureau). La fête des mères est l’occasion de montrer davantage d’attention et de tendresse envers les mamans qui sont le pilier de la famille. Dans cette optique, il est tout à fait logique d’offrir à chacune d’elles un sublime cadeau digne de ce nom, en choisissant parmi les articles que l’on trouve dans les magasins Baolai.


Tout le sacrement a été laissé en suspens, autant que les retrouvailles en famille et les grands festins. La Pentecôte fait partie des grandes fêtes de la foi chrétienne. En effet, c’est durant cette période que nombreux fidèles renouvellent leur union avec Dieu. Or, depuis maintenant deux ans, la célébration de cette fête s’est déroulée dans le silence total. A cause de la fermeture des églises, beaucoup de fidèles n’ont pas pu y célébrer la Pentecôte. Par contre, cette pandémie devra être pour tout un chacun l’occasion de renforcer l’union avec le Seigneur et de louer le Saint-Esprit. « Le monde vit dans la terreur. Nous devons nous consacrer à Dieu. La fermeture des églises n’est pas un obstacle. A l’époque où toute la célébration a été encore organisée dans les églises, les fidèles ont mis moins d’importance à cette fête et à l’envoi du Saint-Esprit. Mais actuellement, en raison du confinement lors du week-end, ils renforcent davantage leur relation avec Dieu », a déclaré le pasteur Romuald, issu de l’Eglise pentecôtiste de Madagascar. Pour cette dernière, la fête de Pentecôte est d’une grande importance, et c’est d’ailleurs la cause de son existence.
Contrairement au lundi de Pâques dernier, presque tous les lieux publics et jardins ont été cette fois-ci désertés par les amateurs de fête et de pique-nique. La raison est que d’une part, la plupart des « taxis-be » n’ont pas circulé et de l’autre, la propagation de cette pandémie ainsi que sa dangerosité inquiètent encore plus d’un. Par conséquent, les gens n’ont pas envie de sortir pour faire la fête. Par ailleurs, beaucoup de commerçants et quelques entreprises de zones franches ont choisi de poursuivre leurs activités pour une demi-journée afin de combler la perte accumulée durant le confinement du week-end.
Toutefois, un grand rassemblement a été constaté durant le dimanche et lundi de Pentecôte à la rocade Est, au moment du coucher du soleil. Des récalcitrants aux mesures liées au confinement ont également été présents dans quelques lieux publics, comme au Parc botanique de Tsimbazaza.
Anatra R.

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Editorial

  • Opacité dérangeante
    Le manque de transparence ou l’absence de réponses claires dérange ! La vague d’intoxications alimentaires ou d’empoisonnements ainsi que la disparition inexpliquée d’un bateau avec des passagers à bord restent, jusqu’à présent, entourées de zones d’ombre. Depuis le malheureux événement d’Ambohimalaza, d’autres incidents se sont enchaînés un peu partout à travers le pays, sans que l’on sache exactement à quoi s’en tenir. Une cérémonie de célébration d’anniversaire a viré au drame dans un Espace ayant pignon sur rue vers Imerinkasinina dans la soirée du samedi 14 au dimanche 15 juin. Une virulente intoxication alimentaire a fait des ravages. « Toutes les personnes ayant pris part à la fête et goûté aux repas servis ont été victimes de malaises nécessitant une évacuation d’urgence vers des centres hospitaliers de la Capitale ». « Il y a eu des morts et plusieurs cas graves. Le bilan ne cesse de s’alourdir, dépassant désormais la…

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