Non propice aux investissements. La deuxième vague de la pandémie de coronavirus augmente les risques d’échec en matière de création d’entreprises formelles à Madagascar. Selon le tableau de bord économique du mois d’avril réalisé par l’Institut national de la statistique (INSTAT), l’effectif des établissements nouvellement créés a diminué durant le premier trimestre de cette année par rapport à la même période de l’année dernière. Pour l’ensemble des trois secteurs d’activité, ce chiffre est passé de 6 839 entreprises, de janvier à mars 2020, à seulement 5 972 cette année, soit une baisse de l’ordre de 12,7 %. Le secteur primaire, c’est-à-dire le domaine des activités productrices de matières non transformées comme l’agriculture, la pêche et le secteur minier a accusé une diminution considérable de 58,9 %. Le secteur tertiaire recouvrant le domaine des services, pour ne citer que le commerce et les transports, enregistre une réduction de 13,6 %. Par ailleurs, les opérateurs sont beaucoup plus enclins à mener des activités dans le secteur industriel. Toutefois, le chiffre est positif. Une hausse de 53 % a été constatée, allant de 300 à 469.
Digitalisation
Pour inciter davantage les opérateurs à formaliser leurs activités, l’agence nationale de la promotion des investissements (EDBM), appuyée par la délégation de l’Union européenne à Madagascar, met actuellement en œuvre le Projet de réformes liées au climat des investissements (PRECI). Ce dernier sera exécuté pendant trois ans et porte essentiellement sur la digitalisation. En effet, l’accès en ligne au guichet unique d’EDBM constitue une étape importante dans le cadre du renforcement de l’attractivité de Madagascar vis-à-vis des investissements privés, qu’ils soient nationaux ou internationaux. Les procédures administratives liées à la vie des entreprises comme la création, les visas et le permis de construire sont en phase de dématérialisation.
Croissance attendue
D’après les prévisions de la « Banky Foiben’i Madagasikara » (BFM), la croissance économique de la Grande île sera de 3,2 %, après un repli de 4,2 % en 2020. Elle serait essentiellement tirée par le secteur secondaire à hauteur de 4,9 %, contre -16,0 % en 2020 dont 8 % dans les industries minières et 5 % dans la branche des énergies. Pour le secteur tertiaire, la croissance est de l’ordre de 2,8 % contre -1,1 % en 2020. Pour le secteur primaire, une croissance de la production agricole de 2,6 % est espérée cette année, contre 2,0 % en 2020. Jusqu’à présent, la dynamique de l’activité productive montre des signes d’essoufflement. De surcroît, les indispensables mesures pour contenir la propagation du virus risquent de constituer de sérieuses entraves.
Solange Heriniaina
Trêve de polémique ! Dans une décision publiée hier, la Haute Cour constitutionnelle vient de trancher sur la tenue d’une session parlementaire virtuelle au niveau de l’Assemblée nationale. En effet, suite aux contestations de certains députés de l’Opposition par rapport à l’organisation de sessions par visioconférence, le bureau permanent de la Chambre basse a soumis une demande de conformité à la Constitution auprès des juges d’Ambohidahy. Ces derniers ont ainsi décidé que la résolution n°003-2021/R portant règlement intérieur spécial régissant les modalités d’organisation et de fonctionnement de l’Assemblée nationale pendant la période de pandémie de Covid-19 et en cas de situation de crise sanitaire similaire est déclarée conforme à la Constitution.
La HCC estime que « toutes les mesures afin de garantir le débat démocratique au sein de l’Assemblée nationale et l’exercice du mandat du député conformément à la loi fondamentale ont été prises dans le cadre de la tenue de la session parlementaire en mode virtuel ». Sur cette lancée, cette éminente juridiction évoque la situation d’exception à laquelle le pays fait face actuellement à cause de la crise sanitaire. Et de souligner que « l’état d’exception consiste en la suspension provisoire de l’application des règles qui régissent ordinairement l’organisation et le fonctionnement des pouvoirs publics et conduit à une plus grande concentration du pouvoir et à des restrictions aux droits fondamentaux (…); que la crise sanitaire a également obligé les institutions républicaines telles les assemblées parlementaires de chaque pays à revoir leur mode d’organisation ainsi que la coordination de leur mission sans pour autant porter atteinte au débat démocratique. »
Sandra R.
Après la saga relative à la nomination d’un nouvel entraineur de l’équipe nationale et la suspension de Nicolas Dupuis, ancien coach des Barea, la répartition en deux blocs protagonistes des membres du Comité exécutif de la Fédération malagasy de football n’est plus à montrer à tout le monde. L’autre bloc, composé de 8 présidents des commissions au sein du C.E., est dirigé par Alfred Andriamanampisoa tandis que l’autre camp, composé de trois membres du C.E. soutient le président de la FMF en exil Raoul Arizaka Rabekoto.
« C’est un rêve de petite fille qui se réalise, et tout ça c’est grâce à vous ». Tel a été le propos de Margherita Davico, dans une petite dédicace qu’elle a publiée avant de monter sur le plateau de la télé crochet « The Voice France », samedi. Et c’est chose faite. Après une ultime bataille avec Jim Bauer, le candidat de Marc Lavoine, elle a remporté le titre avec 68 % des voix. A travers cette jeune femme d’origine malagasy et italienne, les yeux du monde entier se sont rivés sur Madagascar et ses talents. De simples citoyens, des figures emblématiques de la musique malagasy, de même que le ministre de la Culture et le Président de la République ont félicité la jeune femme.
Une vieille maison à étages louée par un restaurateur, et située en bordure de route, juste près du Nect'Art à Ankadifotsy, a été la proie des flammes vers 19h, samedi dernier. La rapidité de celles-ci pour attaquer l'ensemble de la construction, du moins pour le premier et le deuxième étage, était telle qu'aucun meuble, ni objet n'y ont pu être épargnés. Bien qu'on ne déplore aucune victime, les dégâts sont très importants. Ils se chiffrent à plusieurs millions car les deux familles qui occupaient les appartements du premier et du deuxième étage, ont tout perdu dans cet incendie.
Le démarrage de la campagne vaccinale est jugé ni trop vite ni trop lent pour Madagascar. Durant la première semaine du lancement officiel de cette campagne à l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona, Madagascar a presque écoulé 69 800 doses de vaccin « Covishield » sur les 250 000 reçues à travers le programme Covax.
Une nouvelle image exceptionnelle, plus attractive. Le rond-point d’Ambohimangakely, l’une des portes d’Antananarivo depuis la RN2, vient d’être aménagé. Les travaux y afférents, notamment pour l’îlot central, ont été financés par le groupe Filatex. Cette entreprise citoyenne a collaboré avec Sophie Ratsiraka en tant que paysagiste pour assurer la conception et la réalisation du projet.
La première semaine de la campagne de vaccination qui débutait le lundi 10 mai, entrant dans le cadre de la lutte contre la Covid, toucha à sa fin et on entame ce jour la deuxième. Après un certain temps d'observation et suivant les consignes du comité scientifique, le ministère de la Santé passait la première commande qui débarquait au pays le samedi 8 mai.
Chose promise, chose due. Le riz hybride a été introduit à Madagascar pour améliorer le rendement et la production, dans le cadre du projet de Coopération sud-sud de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation) entre la Chine et la Grande île. Et les résultats sont palpables.
Après l'arrestation suivie du décès de Del Kely la semaine dernière, les observateurs s'interrogent sur les cas des supposés gros bonnets ayant été frappés d'un avis de recherche mais qui, à l'heure actuelle, demeurent insaisissables. Jo Willy Rabe et Gérald Ramangasoavina sont deux noms qui ont défrayé la chronique dans le domaine des business. Toujours aucune trace non plus d'Alain Rostandt Zaheraly et d'Eric Mario dit Rambo, tous les deux incriminés cette fois pour le meurtre d'une lycéenne à Toliara. Idem pour Papa John ou Moussa, l'assassin présumé de la petite Adriana à Mahajanga. Aux premiers comme aux seconds, les Forces de l'ordre affirment ne détenir aucune information, du moins pour le moment. C'est le cas de la section de recherche criminelle de la Gendarmerie.