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Le marché du Coum aux 67Ha se trouve dans un état de délabrement total. Durant la saison des pluies, les commerçants vivent sous l'eau. Outre les odeurs et les eaux stagnantes, la plupart des marchandises sont détruites à cause de ce problème. Cependant, ce lieu figure parmi les grands marchés célèbres de la Capitale, en particulier pour la vente des arts malagasy. 

Passoire ?

Publié le mardi, 30 mars 2021

La Grande île serait-elle la grande passoire de l’océan Indien ? Ce questionnement, nous l’avions déjà posé mille fois. Nos responsables de la sécurité territoriale seraient-ils dépassés par les évènements ? Cette question nous l’avions déjà soumis mille fois. En termes réels, nous en tant que sentinelles avions tiré mille fois la sonnette d’alarme sur le danger que le pays encourrait de l’état poreux de nos frontières. On entre comme on le veut. On sort sans problème. Les résultats sont là ! Les mêmes ! Des indésirables clandestins s’infiltrent sans que les gardes-frontières parviennent à les interpeller. Des fauteurs de délits divers poursuivis par la Justice réussissent à disparaitre dans la nature à travers l’océan et réapparaitre sous d’autres cieux.

Plus que dix ans dans l'atteinte des dix-sept Objectifs de développement durable (ODD). En 2015, au même titre que les autres pays membres de l'Organisation des Nations unies (ONU), Madagascar a posé comme défi ambitieux de mettre fin à la pauvreté sous toutes ses formes, réduire significativement les inégalités et les injustices et mettre en œuvre les mesures pour faire face au changement climatique. Lors du forum de haut niveau qui s'est tenu en 2016 à New York (Etats-Unis), la Grande île a souscrit à l'examen national volontaire et y participera cette année, notamment en juillet prochain pour la seconde fois. Cet examen mesure la progression des pays dans l'atteinte des ODD.
Une bonne nouvelle pour les amateurs d'appareils électroniques et électro-ménagers. Les fêtes de Pâques et Pentecôte approchant à grands pas, les grandes enseignes de la Grande île spécialisées dans ce genre de produits ne sont pas en reste dans les préparatifs. Dans cette optique, la société Baolai propose au public une large gamme d'articles de premier choix, dédiés à tous les types de budget et pour tous les goûts. « Un nouvel arrivage de produits est disponible dans tous nos show-rooms qui se trouvent à Analakely, Soarano et Bazar Be Toamasina.

Au lendemain des funérailles de l’ex-Président de la République, Didier Ratsiraka, les hommages continuent d’affluer de la part des simples compatriotes tant sur les ondes que sur les réseaux sociaux. De sa part, le ministère des Affaires étrangères a depuis hier mis à la disposition de toutes personnes intéressées un livre de condoléances. Ceux qui désirent d’y mettre quelques mots suite au décès de ce grand homme d’Etat pourront le faire au ministère des Affaires étrangères à Anosy depuis hier jusqu’à demain de 9 à 16 heures. Pour ceux qui ne peuvent pas faire le déplacement ont la faculté d’envoyer leurs condoléances par mail, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. .

Depuis l’année dernière, la situation de la compagnie aérienne nationale s’est dégradée de jour en jour. Le partenariat avec Air Austral n’a pas eu l’effet escompté. Et la crise générée par la pandémie de coronavirus n’a fait qu’aggraver les choses. Aujourd’hui, Air Austral n’est plus actionnaire d’Air Madagascar, les autorités mais aussi le nouveau conseil d’administration en place essaient alors d’élaborer un plan de redressement pour remettre la compagnie à flots. Toutefois, l’élaboration de ce nouveau business plan prend plus de temps que prévu étant donné la complexité des principaux problèmes d’Air Madagascar. Hugues Rajaonson, économiste et enseignant-chercheur, délivre alors à notre rédaction quelques propositions pour pouvoir réellement redresser cette compagnie aérienne, emblème du pays.

Si le Gouvernement a annoncé il y a quelques jours des mesures pour tenter de contrer l’avancée de la pandémie, il n'écarte pas totalement le retour d'un confinement plus strict à l'avenir, en cas de non-respect de ces mesures conduisant à une dégradation de la situation dans le pays. Ntsay Christian n'abandonne pas totalement l'idée d'un reconfinement. Si ce n'est pas l'option choisie pour le moment, le Premier ministre a tout de même prévenu, hier dans le cadre d’une descente à Mahamasina pour l’ouverture d’un centre de traitement Covid-19, que le confinement pourrait être de nouveau appliqué.

LA UNE DU 31 MARS 2021

Publié le mardi, 30 mars 2021

Hospitalisée  au début de la semaine dernière, Céline Ratsiraka est la grande absente aux funérailles de son mari, hier. Toujours sous traitement à l’Hôpital militaire de Soavinandriana,  elle n’a pas pu assister à l’hommage national rendu par le peuple malagasy à celui qu’elle a dit oui devant Dieu et les hommes en 1964. Une union jamais ébranlée et maintenue jusque ce que la mort les sépare, dans la matinée du samedi 27 mars 2021.
Céline Ratsiraka en étant la première Dame de la République démocratique de Madagascar (1976-1993) s’est impliquée tant dans le domaine politique que social. A la tête des femmes AREMA, elle a cautionné la création des branches de cette association dans le secteur public. C’est le cas par exemple des femmes épouses des militaires et bien d’autres. Céline Ratsiraka n’hésitait pas à se lancer dans le bain de la politique en prenant la parole dans les manifestations organisées par le parti AREMA. Bras droit de son mari, elle s’est activée également dans le domaine social. Tout le monde se rappelle de la mise en place des crèches (akanin-jaza) par les femmes AREMA afin de permettre aux mères de famille de vaquer à des emplois et de contribuer aux frais dans leur foyer.
Affaiblie par la maladie, Céline Ratsiraka s’est faite discrète au retour de son mari au pouvoir en 1997.
Le couple Didier et Céline Ratsiraka a eu quatre enfants, trois filles Olga, Annick et Sophie, et un garçon, Xavier. Ce dernier, basé en France, n’a pas pu  lui aussi dire au revoir à son illustre père. Selon les informations « officieuses », il n’est arrivé au pays que hier en milieu d’après –midi.
La Rédaction

Les Forces armées et la Nation ont rendu hommage au seul Amiral malagasy ayant étrenné les cinq étoiles, au cours d’une cérémonie d’adieux hier. Une journée qui a d’ailleurs été décrétée de deuil national dans le pays. La cérémonie officielle a débuté par un culte d’action de grâce dans la cour d’honneur du palais d’Etat d’Iavoloha et s’est poursuivie par une cérémonie militaire dirigée par le vice-Amiral Antoine de Padoue Ranaivoseheno. Par ailleurs, le secrétaire général du ministère de la Défense nationale a évoqué le parcours académique et militaire de l’Amiral Didier Ratsiraka. « Vos amis vous adressent un dernier au revoir. Adieu cher grand-frère. Adieu. Reposez en paix », a dit l’officier au cours de son allocution de circonstance. Ce discours a été suivi d’un défilé militaire en l’honneur du défunt qui a clôturé la cérémonie militaire. Prenant la parole, au cours de la cérémonie, le Président de la République Andry Rajoelina a tenu à rendre un hommage national à son prédécesseur. Selon le numéro un du pays, il était juste que la cérémonie d’adieux à l’ancien Président Didier Ratsiraka se déroule au Palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, devait-il rappeler, l’Amiral a construit cet imposant et majestueux bâtiment du temps où il était Chef d’Etat. Andry Rajoelina n’a également pas manqué de rappeler durant son discours la carrière du défunt, notant au passage les nombreuses infrastructures construites par l’ancien Chef de l’Etat mais également l’idéologie de Ratsiraka.
« Les dirigeants comme lui, qui aimaient et étaient dévoués pour leurs pays, se comptent sur les doigts d’une main », a affirmé Andry Rajoelina. Selon le Président de la République malagasy, il s’est entretenu au téléphone avec le défunt la veille
au soir précédent le décès.
« L’homme qui a discuté avec moi était encore bien portant », confie-t-il. Tout en rajoutant
« Nous avons parlé de projets de développement, de la lutte contre la Covid-19 ou encore des vaccins (…) Jusqu’à la fin de sa vie, il a pensé au pays. Il m’est difficile
de penser que l’Amiral avec qui j’ai discuté la nuit est décédé le matin ». Le discours d’Elysée Ratsiraka a également marqué les esprits. Durant son allocution, il a en effet confié des souvenirs d’enfance et de jeunesse de son frère. Le jeune Didier Ratsiraka, dit-il, était un élève doué et montrait déjà son opposition à toute forme d’injustice. Concluant les prises de parole, le Professeur Ange Andrianarisoa, proche collaborateur de l’ex-Chef d’Etat et ancien président de l’Assemblée nationale a, quant à lui, tenu à marteler le patriotisme de Didier Ratsiraka notamment par ses actions en faveur de l’unité nationale. Il cite notamment la mise en place des infrastructures scolaires dans le pays, et du fihavanana dans le pays.

Marc Ravalomanana décline l’invitation…

La cérémonie officielle d’adieux s’est déroulée en présence des membres de la famille du défunt, des proches ainsi que de certains militants de l’AREMA, parti fondé par Didier Ratsiraka, du Président de la République, des chefs d’Institutions, des membres du Gouvernement, des représentants du Corps diplomatique, des chefs d’églises, de quelques élus. Invité par les organisateurs, l’ancien Président de la République Marc Ravalomanana n’a pas daigné honorer de sa présence cette cérémonie d’adieux.

La Rédaction

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Editorial

  • Ambition légitime !
    Encore et toujours dans le cadre global des deux évènements de haute importance et d’intérêt supérieur pour Madagasikara, à savoir la visite d’Etat et le Sommet de la COI, le pays vise à devenir le grenier de l’océan Indien. Une ambition légitime que les dirigeants de la Grande île n’ont pas cachée aux membres de la délégation à travers les réunions préparatoires et durant les cérémonies officielles. En réalité, le pays compte fermement redevenir le « Grenier de l’océan Indien ». En fait, la Grande île le fut déjà durant la Première République. L’autosuffisance alimentaire fut une réalité vécue au quotidien. On exportait, à part les produits de rente tels la vanille, le cacao ou autres, du riz (le fameux « riz rouge » ou le riz de luxe, le Madrigal) en Europe jusqu’aux Etats-Unis d’Amérique, sans parler des îles voisines. Epoque où la Grande île portait fièrement l’étiquette l’« …

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