Pas de qualification pour les Malagasy. L’aventure a pris fin lors de la troisième fenêtre de la qualification à l’Afrobasket Men 2021 pour Madagascar. Au vu de leur parcours, les Malagasy n’ont pourtant pas démérité pour une première expérience dans cette joute continentale. Hormis le Wild-card en 2011, Madagascar a pourtant réussi à se hisser jusqu’à la porte de la qualification pour une première participation.
La Grande île s’est inclinée 89-64 devant la République démocratique du Congo lors de son dernier match dans les éliminatoires de l’Afrobasket Men 2021. Dans le Groupe A, la Tunisie, RDC et la République centrafricaine sont qualifiés pour la phase de groupe de l’Afrobasket Men 2021. Madagascar a été éliminé. Rija Lohatan a joué quasiment tout le match et compile 13 points avec 71,43% de réussite aux tirs. Francis Ramanampamonjy Mory termine meilleur marqueur du match, côté malagasy, avec 15 points inscrits.
Kiady Razanamahenina, l’homme du match contre la Centrafrique forfait
En effet, l’un des piliers malagasy s’est blessé à l’échauffement avant le match contre la RD Congo, explique le coach des Ankoay de Madagascar,Tojo Rasamoelina, lors de la conférence de presse d’après match. « La blessure de Kiady nous a handicapé dans notre projet de jeu, et ça atteint le moral des joueurs. Ca été difficile de commencer sans lui, il était prévu dans le 5 de départ », explique le coach.
Par ailleurs, ce type de compétition est un plus surtout pour avoir l’opportunité de se frotter à des grandes équipes africaines. Et ça ne peut être que positif pour Madagascar. Nous étions absents de la compétition depuis 2011, dernière participation du pays lors de l’Afrobasket tenu à domicile. C’est une occasion pour nous de montrer nos capacités et d’évaluer notre niveau à celui continental. « Nous sommes surtout venus pour apprendre et nous devons continuer à participer à ce type de tournoi pour capitaliser nos acquis », a souligné Tojo Rasamoelina.
Elias Fanomezantsoa
C’est déjà la dernière semaine du mois de février, mais toujours aucun signe du fameux plan de redressement de la compagnie aérienne nationale malagasy. L’élaboration de ce plan a accumulé les retards au cours des derniers mois. Effectivement, en tout, le nouveau business plan enregistre un retard d’Air Madagascar. Au tout début du mois de septembre, Mamy Rakotondraibe, directeur général de la CNaPS (Caisse nationale de prévoyance sociale) et président du Conseil d’administration d’Air Madagascar, a notamment annoncé qu’un business plan devrait être concrétisé à la fin du mois de septembre. « Nous organisons des réunions hebdomadaires pour l’élaboration d’un nouveau plan d'affaires. Nous espérons identifier d’ici là LA stratégie pour pouvoir ensuite la présenter aux partenaires ainsi qu’aux créanciers, sans oublier l’Etat malagasy », avait-il déclaré à la presse le 2 septembre 2020. Sauf qu’au début du mois de novembre, le business plan n’a pas toujours été dévoilé. Pour rappel, l’élaboration de ce nouveau plan d’affaires fait suite au divorce d’Air Madagascar avec Air Austral, son partenaire stratégique, en juillet 2020.
Par la suite, le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, Joël Randriamandranto s’est défendu en soutenant qu’« élaborer un business plan est plus difficile qu’il ne paraît. Nous avons même dû demander l’assistance des experts internationaux dans le domaine de l’aviation afin d’élaborer un plan de redressement réellement viable, crédible mais plus particulièrement réalisable. Nous n’avons plus droit à l’erreur. Ceci représente le plan de redressement de la dernière chance, donc il vaut mieux avoir du retard que tout faire à la va-vite, et au final faire n’importe quoi ». Spécialisés dans la relance des compagnies aériennes, ces experts internationaux sont notamment des anciens directeurs. De même, le ministre a également laissé comprendre qu’un premier jet a été présenté, mais ils n’ont pas satisfaits les autorités. Le plan de redressement a donc été revu, justifiant ce retard.
Au final, le 11 novembre 2020, le PCA d’Air Madagascar a présenté une esquisse des points abordés par le business plan comme le renouvellement de la flotte aérienne ou encore la modernisation des services. En parallèle, ce responsable a soutenu qu’ « un calendrier est déjà en place et que le plan de redressement devrait être finalisé et présenté à la fin du mois de novembre, au plus tard au début du mois de décembre ». Mais près de quatre mois plus tard, silence radio !
En tout cas, par déduction, si Air Madagascar s’est lancé au mois de janvier dernier dans la recherche de son nouveau directeur général, c’est que le business plan devrait être finalisé à des détails près. De plus, le ministre des Transports a soutenu qu’ « il ne reste désormais plus que l’aval du Gouvernement et du Président de la République ». Il reste à voir si la présentation du business plan tant attendu se fera en même temps que celle du nouveau DG d’Air Madagascar, vu que la réception des dossiers de candidature s’est clôturée le 28 janvier dernier.
La Rédaction
Plusieurs preuves à l’appui. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES), à travers ses responsables, vient de mettre à nu la mauvaise gouvernance et les malversations constatées auprès de l’université de Toamasina. Ceci suite à la manifestation estudiantine de la semaine dernière, pour réclamer le paiement de 4 mois de bourse et l’équipement. Cette grève a, rappelons-le, entraîné le décès d’un étudiant et la blessure des 2 autres. A cela s’ajoutent l’incendie d’un bâtiment et le pillage des biens de l’université, dont une centaine d’ordinateurs, un millier de matelas et de nombreux documents. « Lors d’une mission spéciale du 15 février dernier, 2 chargés de mission de la Présidence, le directeur de cabinet du ministère ainsi qu’un membre de cabinet ont effectué une réunion avec les responsables financiers, les associations régionales et pédagogiques ainsi que le président de l’université. A l’issue de cette réunion, la sortie de la liste des boursiers a été fixée pour le 17 février. Elle n’a pourtant été sortie que le 18 février après-midi, suite à la manifestation des étudiants », informe le Pr Gil Dany Randriamasitiana, secrétaire général du MESUPRES.
Contrôle, suivi et vérification
Indépendance décrétée de l’administration ainsi que des affaires financières et pédagogiques de chaque université. Le MESUPRES s’assure toutefois des contrôles, suivis et vérifications des listes des boursiers élaborées par les présidences des universités. Pour l’université de Toamasina, des abus et fraudes ont été constatés durant l’année universitaire 2019-2020. « Les étudiants redoublants ont pu bénéficier de bourses d’études. De plus, le nombre des boursiers y dépasse largement celui des étudiants inscrits, si l’on tient compte des informations émanant de la Direction des statistiques, de planification et de suivi. De plus, le premier responsable du campus de Barikadimy a fait exprès de dérégler l’équipement et un mois de bourse, dont le budget y afférent a déjà été envoyé par le ministère en juin 2020. Les universités de Mahajanga et d’Antsiranana ont pourtant pu les payer en décembre et janvier derniers », dénonce le SG du ministère de tutelle. « Les inscriptions auraient dû être achevées depuis décembre pour chaque mention (Filière) et domaine (Faculté), mais l’université de Toamasina n’a pas pu le faire. Pourtant, chaque établissement a pu envoyer la liste auprès service des bourses », ajoute-t-il. La note ministérielle signée par le SG donne, quant à elle, une dernière chance aux retardataires avant de clôturer définitivement la liste, le 19 février.
Multirécidiviste
Le MESUPRES dément la récente déclaration de l’université de Toamasina. Celle-ci a expliqué que l’attente de la clôture des inscriptions est à l’origine du retard de paiement. D’ailleurs, seuls les étudiants inscrits officiellement peuvent participer aux examens, lesquels se sont bien tenus. Après avoir montré toutes les preuves lors d’une rencontre avec la presse, hier à Fiadanana, les responsables dudit ministère dénoncent une mauvaise gouvernance auprès de l’université de Toamasina. Ils classent également le président de ladite université comme « multirécidiviste », avec les fautes répétitives passibles de sanctions et poursuites pénales. « Ce n’est pas la première fois que le paiement des bourses se fait tardivement à Toamasina. En décembre 2019, les dossiers ont été déjà envoyés par le ministère mais le paiement n’a pu se faire qu’en mai 2020, soit 5 mois plus tard », rappelle le SG. Ce retard de paiement a entraîné une manifestation des étudiants. Il a fallu au ministère intervenir et calmer la tension pour que le calendrier sorte…
Recueillis par Patricia Ramavonirina
La magnifique performance du meneur du GET Vosges Kiady Razanamahenina n'a pas empêché la défaite de Madagascar. Après la défaite subie vendredi face à la Tunisie, Madagascar n'a pas réussi à prendre le dessus sur la République centrafricaine dans le cadre des qualifications pour l'Afrobasket (le championnat d'Afrique des Nations). Ceci malgré la remarquable prestation individuelle de Kiady Razanamahenina.
4,5 millions de dollars, soit environ 17 milliards d’ariary. Tel est le montant mis à disposition par le Département américain du travail (USDOL) avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), en collaboration avec l’UNICEF, l’ONG Terre des Hommes (TDH) et le ministère de l’Industrie, Commerce et Artisanat (MICA) afin de mettre fin au travail des enfants dans les mines de mica à Madagascar. Dans le cadre de cet accord de coopération, 1 575 ménages recevront des services de subsistance.
Le nombre des personnes arrêtées, samedi dernier à la suite du forcing des manifestants proches de l’Opposition pour se rassembler à Ambohijatovo et Analakely, est monté jusqu’à un effectif de douze, selon la Gendarmerie. Sauf changement imprévu, toutes seront déférées au Parquet ce jour, après leur enquête à la section de recherche criminelle de la Gendarmerie à Fiadanana. Elles auront à répondre de leurs actes pour différents motifs dont surtout distribution de somme d’argent afin d’inciter les gens à joindre le mouvement des parlementaires proches de l’Opposition. Parmi les individus mis à l’index, un capitaine à la retraite.
Un rendez-vous mensuel. La journée de mobilisation citoyenne « Tagnamaro » est à sa deuxième édition pour cette année 2021. Il s’agit, rappelons-le, d’une initiative du ministère de la Communication et de la Culture (MCC), inspirée du modèle rwandais. Effectuée tous les 3ème samedis du mois, cette journée de mobilisation vise à encourager la solidarité, le patriotisme et la responsabilisation des citoyens, à travers des actions bénévoles.
En 2013, lors de l’élection présidentielle suivant les dispositions contenues dans la Feuille de route dictée par la Communauté internationale pour la sortie de crise, les deux principaux acteurs politiques de l’époque, Ravalomanana Marc et Rajoelina Andry Nirina, ont été tenus à l’écart. Et pour cause, le fameux « ni … ni » imposé par les Partenaires techniques et financiers (PTF), les vrais « patrons » des pays pauvres, ne leur donnèrent aucune chance. Les deux protagonistes, de toujours, ont dû chacun se rabattre à aligner un candidat de substitution. Un authentique complot ourdi et dressé en particulier contre Rajoelina Andry, le président de la Transition, le favori du scrutin en vue.
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