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Place à l’action ! Les réactions des anciens Présidents face au coronavirus qui affecte le pays se suivent mais ne se ressemblent pas. Après l’ex – Président Marc Ravalomanana, ce fut au tour de l’ancien Président Didier Ratsiraka de sortir de l’ombre, hier au cours d’une conférence de presse. Contrairement à son homologue, l’Amiral rouge a fait abstraction des grands et longs discours moralisateurs. Il a annoncé sa décision d’allouer sa pension de retraite en tant qu’ancien Président soit un montant de 3,6 millions d’ariary aux différents acteurs qui sont en première ligne dans la lutte contre le Covid-19.
Ainsi, il a donné 1,2 million d’ariary aux éléments de la Brigade d’intervention rapide dans la lutte contre le coronavirus et une autre somme de 1,2 million d’ariary aux formations sanitaires d’Antananarivo, Toamasina et Fianarantsoa. Les grands centres hospitaliers qui assurent la prise en charge des malades comme Anosiala, Andohatapenaka, Befelatanana ou encore les hôpitaux de Toamasina et Fianarantsoa n’ont pas été en reste, et bénéficient également d’un montant de 1,2 million d’ariary de sa part.
Pour un renforcement du confinement
« C’est peu, c’est même très peu, mais il s’agit de ma pension de retraite du mois de mars que je donne à ces personnes courageuses et braves qui sont en première ligne pour nous protéger contre cette maladie », a déclaré le fondateur du parti AREMA. Au cours de sa déclaration, l’ancien Président a particulièrement salué les actions des personnes qui sont sur le terrain dans le cadre de ce combat contre le Covid-19 à savoir les Forces de l’ordre, les médecins et autres membres du personnel de santé.
Sur cette lancée, l’ex – locataire d’Iavoloha a également avancé quelques conseils tout en soulignant que le combat sera beaucoup plus rude puisque Madagascar entrera bientôt en période hivernale. Cela représente un énorme danger et un risque favorable à la propagation du virus comme c’est le cas dans les pays européens comme la France où l’Italie. « Il faut renforcer les mesures de confinement», a encore suggéré le numéro un de l’AREMA. Pour ce faire, il a appelé à la prise de conscience de tous les citoyens afin de respecter les consignes qui consistent à rester chez soi. Après cette sortie médiatique de « Deba » dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, l’ancien Président Hery Rajaonarimampianina emboîtera – t – il aussi le pas à ses deux homologues ?
S.R.

Si dans d’autres quartiers, le confinement est loin d’être suivi à la lettre du fait de cette timide reprise des activités commerciales pourtant interdites, dans le secteur du CENAM aux 67ha, on a assisté à une scène plutôt hors contexte par rapport au COVID-19, hier matin. Une voiture particulière a soudainement  pris feu au beau milieu de la chaussée. 

Heureusement, l’on n’a déploré aucune victime car, les trois personnes qui étaient à bord du véhicule ont réussi à s’extraire à temps et s’éloigner rapidement de ce dernier lorsque l’incendie a démarré. D’après une information, un court-circuit serait à l’origine de ce sinistre, qui réduit complètement le véhicule en un amas de tôle calciné.  Cette voiture a commencé à fumer de façon anormale du moment où elle a roulé du côté d’Ampasika. 

Cette situation a provoqué une sorte de panique mais aussi la curiosité des passants, qui étaient très nombreux à assister à la scène, du moins depuis une certaine distance.  Du coup, de grands attroupements d’individus ont été signalés de part et d’autre de la voiture en feu. « Tout le monde a voulu voir si bien que personne n’en s’est plus du tout soucié de la distance sanitaire », déplore un témoin. 

Les sapeurs-pompiers sont intervenus. Mais à leur arrivée, ils n’ont plus grand-chose à faire du fait que des riverains ont déjà réussi à mater le feu bien avant que les soldats du feu ne soient sur place.

F.R.

Une pétition circule actuellement sur la toile afin de revendiquer la possibilité, pour les médecins libres, de prescrire le protocole hydroxychloroquine - azithromycine aux patients atteints du COVID-19 qui les approchent.

A souligner en effet que, en France, depuis le 26 mars dernier, un décret interdit aux médecins généralistes de prescrire ce traitement, lequel n'est autorisé qu'en milieu hospitalier et uniquement pour les cas déjà compliqués. Une « décision absurde » selon le docteur français, Eric Menat, initiateur de la pétition suscitée : « on réserve l'hydroxychloroquine aux cas graves alors qu'on sait que ce traitement n'a plus d'effet quand il est donné trop tard. On le réserve aux médecins hospitaliers alors que, justement, c'est pour éviter l'aggravation de l'état de santé des malades et leur hospitalisation que ce médicament semble utile », s'insurge-t-il.  

Impitoyable, la pandémie de coronavirus apporte quotidiennement  son cortège de victimes, notamment en France. Et les compatriotes qui y résident n’en sont pas épargnés. La nuit du 5 avril dernier, le pasteur Ravanona Ramaharavo Raliterason, alias Van fut emporté à son tour. Sa mort est survenue à son domicile sis au 74 Rue Pierre Soulié, dans le XXème arrondissement de Paris. Il est donc le deuxième malagasy à décéder du COVID-19 après le docteur Jean-Jacques Razafindranazy le 21 mars dernier à Lille.

La gare routière Maki sise à Andohatapenaka a été prise d'assaut par les passagers, hier. On croyait que tout le monde veut fuir la Capitale pour rentrer dans sa ville natale à cause de la propagation du coronavirus. La foule, venue demander l'autorisation de sortir d'Analamanga, est devenue incontrôlable dès les premières heures de la journée d'hier. C'est effectivement dans cet endroit que les demandes d'autorisation ont été traitées. 

Une première vague. Suivant les directives du Chef de l'Etat dimanche dernier, Tsaradia, filiale domestique d'Air Madagascar, a donc repris ses vols depuis hier. D'une durée de trois jours, ces vols ont notamment pour objectif de permettre à toutes les personnes de rejoindre leurs régions respectives. « En tout, nous avons transporté près de 150 passagers hier, dont une trentaine à destination de Nosy Be, une quarantaine pour rejoindre Toliara et une cinquantaine de passagers pour Antsiranana. Les trente dernières personnes sont parties dans l'après-midi pour rejoindre la cité des fleurs.

Retour à la charge ! Après de nombreuses interpellations, Amnesty International relance sa requête en vue d'accélérer le processus de désencombrement des prisons malagasy et ce, dans le cadre de la lutte contre la propagation du COVID-19 en milieu carcéral. Dans une déclaration, cet organe international appelle ainsi l'Etat à prendre les mesures nécessaires dans ce sens, notamment par la libération des prévenus qui n'ont pas commis de crimes graves et qui font pourtant l'objet d'une détention provisoire. Il en est de même pour les prisonniers vulnérables qui pourraient facilement attraper le virus comme les personnes âgées.

07 personnes sont guéries du coronavirus à Madagascar. C'est ce qu'a révélé hier la porte-parole du Centre de commandement opérationnel COVID- 19, le professeur Vololontiana Hanta. Le ministre de la Santé publique, le professeur Ahmad Ahmad rassure que les mesures sanitaires seront renforcées pour endiguer la propagation de cette pandémie.

Le révérend pasteur Rakotonirina David, président en exercice du Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM) et non moins président de l'église luthérienne malgache (FLM), a appelé hier à respecter le confinement, pour tenter d'enrayer la progression du COVID-19. Le Président de la République a décrété en fin de semaine dernière la prolongation de l'état d'urgence sanitaire et un confinement dans les Régions Analamanga, Atsinanana et Haute Matsiatra pour quinze nouveaux jours. Faisant fi des interdictions, les Tananariviens ont été nombreux à sortir de chez eux ces deux derniers jours. 

La une du 08 avril 2020

Publié le mardi, 07 avril 2020

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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