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Un grand changement. Le Gouvernement entame des réformes dans le secteur minier pour que celui-ci soit un pilier pour le développement de Madagascar. A compter de cette année, les retombées économiques palpables priment pour l’Etat. « Nous procédons à plusieurs réformes, à commencer par celle du Code miner. Pour cela, il faut que l’Etat, la population locale et les entreprises elle-mêmes gagnent tous des intérêts dans l’exploitation de nos sous-sols. Jusqu’à ce jour et malgré les grands investissements dans le domaine de l’industrie extractive, les zones d’exploitation et la population environnante restent pauvres. Cependant, nos richesses minières sont épuisables et non renouvelables », explique Ntsay Christian, le chef du Gouvernement. Une consultation nationale a déjà débuté en décembre dernier. Elle se poursuivra encore cette année avant l’adoption définitive de ladite loi.
Par ailleurs, le Gouvernement envisage de maîtriser toutes les chaînes de valeur du secteur aurifère à partir de l’exploitation jusqu’à l’exportation et la vente. C’est une raison pour laquelle on a créé la Centrale de l’or. « Les petits exploitants vendent directement les produits tirés de la mine dans leur état brut, sans savoir leur valeur réelle. La Centrale de l’or se chargera ainsi de la transformation de l’or et de sa vente. Toutes les exportations passent désormais par cet organisme. La Banque centrale y achètera également de l’or si elle souhaite consolider les réserves d’or », annonce le ministre des Mines et des Ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra. Effectivement, le ministère de tutelle recense seulement 2 tonnes d’or exporté alors qu’en réalité, Madagascar en exporte au total 20 tonnes chaque année. Dans ce cas, une cinquantaine de comptoirs de l’or seront mis en place dans toute l’île afin de faciliter la traçabilité des produits. Avant juin 2020, quatre Régions vont également bénéficier d’unité de fonderie, notamment Maevatanàna, Dabolava, Betsiaka et Mananajary. En parallèle, le Gouvernement formalisera environ 200 000 orpailleurs d’ici le mois de décembre prochain.
Solange Heriniaina

Au bénéfice du plus grand nombre. Le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche vient récemment de signer un protocole d’entente avec LLC Elite, une société émiratie spécialisée dans le développement du système agricole, pour le développement d’une exploitation de culture à grande échelle dans le Bas-Mangoky. Toutefois, malgré la venue de cette grande firme dans le pays, aucun petit producteur ne sera mis de côté. « Au contraire, comme la grande majorité de la population active malagasy travaille dans le milieu agricole, de nombreux projets sont en cours de développement pour appuyer l’extension de ses activités. L’exploitation du Bas-Mangoky ne viendra pas ainsi piétiner les activités déjà présentes, mais plutôt les accompagner pour une meilleure évolution. Effectivement, à travers le protocole signé, cette entreprise aura pour obligation d’apporter son savoir-faire ainsi que les innovations technologiques y afférentes, sans oublier le capital d’investissements. D’ailleurs, des superficies seront notamment aménagées pour le développement des domaines agricoles familiaux ou encore l’entrepreneuriat en milieu rural », a expliqué Lucien Ranarivelo, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, avec de plus amples détails, hier, dans ses locaux à Anosy. La production sera donc à la charge de la société, et la recherche de débouché des produits sera prise en compte par l’Etat.
Outre ces terrains aménagés, ce grand domaine générera également des emplois pour la population locale et améliorer les revenus des ménages dans la Région, plus particulièrement dans le District de Manja. « L’installation des infrastructures dans les zones concernées est en cours de mise en œuvre. La route nationale 9 sera notamment réhabilitée. Un pont sera également construit pour permettre la traversée du fleuve », a précisé le ministre. L’idée étant d’aménager d’ici la fin de l’année près de 5 000 hectares dans la Région. En termes de règlementations, des projets de loi et de cadre légal sont en cours d’élaboration. Il ne faut pas oublier que le contrat définitif ne sera signé qu’après une première année d’activité réussie.
Rova Randria

La diaspora malagasy divisée en deux. Le CSM organise cette année à Bordeaux une première édition du tournoi de la diaspora, les 11-12-13 avril alors que la RNS se tiendra également à CERGY aux mêmes dates.
« Le cumul de plusieurs malaises, couplé avec une soif de transparence et une envie de retrouver la valeur familiale, fait naître le Collectif Sport Malagasy (CSM) qui devient un concurrent frontal pour la RNS.», lit-on dans un site.

La RNS réunit une vingtaine d’associations de la diaspora malagasy dans l’Hexagone et partout en Europe depuis une quarantaine d’années. Un rendez-vous incontournable pour celle-ci. Mais pour le CSM, au fil des générations qui composent le CEN, comité qui organise cet événement, les mentalités changent, les méthodes également.
En scission. Un autre évènement de même type que la RNS, initié par le CSM (Collectif de Sportif Malagasy), composé par les anciens dirigeants,  aura lieu aussi le même weekend pascal à Bordeaux. Plus précisément à Pessac, à 7 minutes de Bordeaux.  Ces deux événements se tenant en parallèle mettent les habitués à ce rendez-vous confus. Pour le CSM, Plusieurs associations et groupements sportifs se sont déjà prononcés pour jouer cette année à Bordeaux, au lieu d’aller à la RNS.
Chacun à son argument mais pas le même esprit pour choisir sa destination que ce soit à Cergy ou à Bordeaux.
Apparemment, c’est classique dans le milieu associatif/cultuel de la diaspora malagasy.  Et cette division se reflète déjà sur Internet avec les avis qui divergent de la part de la diaspora sur les deux évènements. Ce qui est exceptionnel ici c’est que la RNS a tenu 45 ans tout seul avant cette scission.
 En conclusion, tout est devenu business en lisant les avis postés par les internautes.
« Certes, mais ceux qui sont moins dans la magouille, ceux qui ont fait la renommée de ces rencontres sportives malgaches jusque-là, ceux qui privilégient le sport et la fraternité seront à Bordeaux. Après comme on dit, c’est comme les goûts et les couleurs, on n’en discute pas », exprime Joany. « Cergy est pour moi beaucoup plus pratique, géographiquement et financièrement », réplique Lalabe.
« Des rencontres sportives malgaches en région parisienne, c’est suffisamment rare pour être signalé. Bon et bien rendez-vous est pris pour les 11,12 et 13 avril 2020 à Cergy et alentours alors. En tout cas, ça m’arrange plus que … Bordeaux par exemple », commente un autre.
« A cause des conflits d’intérêt,  combien de « Fiangonana » ou d’association de la diaspora se sont constituées suite à une scission ? Mon analyse est que le milieu associatif/cultuel est généralement l’endroit où les membres peuvent se démarquer, car souvent en milieu professionnel ils sont souvent noyés dans la masse pour ne pas dire insignifiants. Ce qui fait que tout le monde veut devenir chef à la place du chef pour satisfaire son égo, et chaque divergence de point de vue dans l’association est sujet à tout remettre en cause jusqu’à la création d’une structure parallèle », se désole un internaute sur les réseaux sociaux.
Elias Fanomezantsoa

L’organigramme de la Commune urbaine d’Antananarivo a été adopté hier par le conseil municipal hier. L’exécutif de la Commune comporte 23 directions. Le maire Naina Andriantsitohaina aura à nommer les 23 directeurs prochainement.

Le débat autour de l’adoption de l’organigramme de la Commune urbaine d’Antananarivo a débuté mercredi dernier à l’Hôtel de ville Analakely. L’exécutif a avancé un projet d’organigramme, un projet qui comportait 23 directions. Face à ce projet avancé par l’exécutif de la Commune, le groupe de conseillers municipaux intitulé « Combat », regroupant les conseillers Hilda Hasinjo et Toavina Ralambomahay ont proposé un organigramme, comportant 13 directions. Les conseillers municipaux se sont alors donné rendez-vous hier pour reprendre le débat.

Mais finalement, le projet d’organigramme avancé par l’exécutif de la Commune a été adopté à la majorité par les conseillers municipaux. Un vote qui confirme l’obtention de la majorité par le maire au sein du conseil municipal. 29 ont voté pour, 23 ont voté contre et 2 abstentions. D’après les explications du conseiller Clémence Raharinirina, le vote de l’organigramme s’est bien déroulé. Il revient alors au maire de procéder à la nomination des 23 directeurs, conformément à l’organigramme qui vient d’être adopté. La mission du conseil municipal se limitant uniquement à l’adoption dudit organigramme.

Au premier abord, ces 23 directions semblent lourdes pour une Commune. Mais il ne faut pas oublier que la Commune urbaine d’Antananarivo possède un statut spécial. Elle est la seule à avoir ce statut à Madagascar étant donné le fait qu’elle abrite la Capitale. En plus, elle regroupe 6 Arrondissements dirigés par des délégués. Or, ces Arrondissements sont vastes et abritent un nombre consistant de population. L’on n’est pas sans savoir que ces Arrondissements comptent même 2 députés. Les 23 directions se justifient ainsi par le fait que les missions qui leur sont attribuées soient spécifiques pour plus d’impact au niveau de la Commune, au niveau de la population de la Capitale.

Par ailleurs, le conseiller Clémence Raharinirina a expliqué que le règlement intérieur de la Commune urbaine a été adopté hier. Les commissions au sein du conseil municipal ont été  également mises en place. En tout, le conseil municipal de la Commune est composé de 7 commissions : la commission finances et économie, la commission infrastructure, la commission tourisme et patrimoine, la commission sport et loisirs, la commission transport, la commission juridique et bonne gouvernance et enfin la commission sociale. Tous les conseillers municipaux sont obligatoirement membres de commission.

Le groupement IRK rafle donc la majorité des sièges au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo. Le maire est issu de l’IRK, la majorité au sein du conseil est IRK, tous les postes au sein du bureau permanent du conseil sont occupés par les IRK ainsi que la majorité des commissions au sein du conseil municipal. La population tananarivienne attend ainsi une nette amélioration des conditions de vie dans la Capitale à travers la réalisation des projets de développement promis par le maire lors de la propagande. Ces réalisations devraient se faire en étroite collaboration avec le pouvoir central, offrant ainsi au maire une certaine marge de manœuvre, de facilité et de rapidité dans tout ce qu’il entreprend.

Par ailleurs, des hauts responsables au sein de la mairie ont été déjà pris leur poste après leur nomination par le maire Naina Andriantsitohiana. Il s’agit entre autres du Sg Martin Randrianoely, de Ravelomanantsoa Elia, directrice de la culture…des délégués au maire à l’instar du 1er Arrondissement, Arinosy Jacques Razafimbelo, celui du 3e Arrondissement Ramiandrisoa Rabaritsimba Lalaina.
La rédaction

Les éléments de la Brigade criminelle (BC3) et du Service anti-gang (SAG) de la Police ont interpellé deux suspects le 21 janvier dernier à Namontana Anosibe. Les concernés étaient impliqués dans une attaque armée visant le foyer appartenant à un commerçant. Ils étaient 5 à faire forcing chez les victimes. Ils s’étaient emparés des liquidités soit un montant de 2 millions d’ariary, des bijoux ainsi que des téléphones. Pire, la maîtresse de maison a failli être violée.

Cependant, les éléments de ces unités de la Police sont intervenus assez rapidement. Ils ont aussitôt déclenché les recherches et la traque des assaillants s’est poursuivie tout au long de cette même nuit. C’était dans ces circonstances qu’un suspect était tombé dans le piège. D’ailleurs, la Police a encore surpris le fusil de fabrication locale sur le suspect. Mais l’investigation de la Police ne s’était pas arrêtée uniquement là. Une descente sur place ainsi qu’un ratissage du secteur, ont permis à la Police de mettre la main sur un autre suspect. Ce dernier avait le carton dans lequel les billets de banque, soit une bonne partie de la somme volée du domicile des victimes. Le suspect avait été en possession d’un couteau au moment de son arrestation.

La suite de l’enquête a indiqué que les deux suspects avaient été déjà incarcérés à Tsiafahy pour une autre affaire d’attaque à main armée. Et que tous deux sont rendus tristement célèbres aux yeux des habitants de Namontana et d’Anosibe pour de nombreux autres forfaits. Sitôt après leur déferrement, ils ont rejoint le chemin de la prison.

Après une assez longue période d’accalmie, les attaques ou autres faits de banditisme, tendent donc à refaire surface dans ce quartier populaire mais mal famé. Le retour de l’insécurité semble coïncider avec le récent assainissement de tout le secteur par la Commune urbaine d’Antananarivo. Pour beaucoup, cela conforte l’idée que ces faits auraient un lien avec une volonté de déstabilisation orchestrée par des agitateurs ou autres politiques motivés par le sabotage.
Franck R.


Les intempéries qui ont frappé la Grande île, depuis le début de cette semaine ont couté la vie à 32 personnes : 19 portées disparues emportées par les crues, présumées morts, 13 morts officiels. Tel est le bilan provisoire publié par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), hier à 16 heures. Dans le District d'Ambatondrazaka, la rupture de la digue d'Anony dans la Commune de Tanambe a causé plus de 4 500 sinistrés. 4 Communes sont totalement inondées entre autres Ambandrika, Bejofo, Ambalavato et Manakambahiny autant que les rizicultures. Ainsi, le pont Bailey d'Ankazotsaravolo, situé à 5 km avant l'entrée d'Ambatondrazaka, a été emporté par les eaux.

 

A plein régime

Publié le jeudi, 23 janvier 2020

Désormais, la Haute Cour de Justice (HCJ) fonctionne à plein régime. En effet, après la prestation de serment des députés désignés, le mardi 21 janvier 2020, les onze membres de la HCJ sont au grand complet et pourront effectivement entamer leur mission. D'emblée, il s'agit là d'un coup de poker du régime IEM de Rajoelina Andry Nirina. Le pari annoncé de vouloir éradiquer jusqu'à la racine l'impunité entre dans sa phase décisive.

 

L'Europe réaffirme son soutien aux projets d'infrastructures routières de Madagascar. En tout, depuis 2014, la Banque européenne d'investissement (BEI) s'est engagée à financer la réhabilitation du réseau routier de Madagascar à hauteur de 173 millions d'euros, complétés par des dons de la Commission européenne de 120 millions d'euros. Outre le développement du réseau péri-urbain d'Antananarivo, ce partenaire financier de la Grande île a récemment investi dans la réhabilitation des voiries  urbaines dans la Capitale, répartie en quatre lots.

Augmentation de la production d'eau dans la Capitale. La Banque européenne d'investissement (BEI) et l'Union européenne ont signé hier, un accord de financement du projet « Tana Water III » avec le ministre de l'Economie et des Finances, assisté par le Président de la République, au Palais d'Etat d'Iavoloha. Pour contribuer aux efforts déjà entrepris par l'Etat pour accroître la production en eau dans la ville d'Antananarivo, la BEI a ainsi accordé un financement d'un montant de 35 millions d'euros accompagné d'une contribution sous forme de don de l'UE à hauteur de 30 millions d'euros.

LA UNE DU 24 JANVIER 2020

Publié le jeudi, 23 janvier 2020

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Editorial

  • Fidèle engagement
    La lutte continue ! Mialy Rajoelina, la Première dame, ne lâche point. Fidèle à son engagement dans la lutte pour le bien-être de la famille, l’épouse du Président accepte volontiers d’être la marraine de la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite, première vague, qui s’est tenue du 14 au 17 mai dans tout Madagasikara.

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