Pour une pêche durable et équitable. Madagascar aurait dû renouveler ces accords de pêche avec l’Union Européenne au début de cette année. Toutefois, étant donné la situation, aucun changement n’a encore été évoqué par les deux parties. En attendant, une coalition d’associations écologistes et d’organisations de la société civile a présenté ses dix points prioritaires dans l’élaboration des Accords de partenariat de pêche durable (APPD). Toutefois, pour assurer un avenir durable pour ces accords de pêche, seulement quatre points essentiels doivent être mis en relief, à savoir la transparence, le respect des obligations européennes ainsi que l'amélioration des connaissances scientifiques et la révision des objectifs sur le soutien financier.
Une perte allant jusqu’à 620 millions de dollars cette année. Le tourisme reste le secteur le plus touché des conséquences de la pandémie. Bien que l’Etat ait déjà pris des mesures économiques et fiscales, pour ne citer que les moratoires bancaires et le report des échéances fiscales jusqu’au 15 août, Johann Pless, président de la Fédération des hôteliers et restaurateurs de Madagascar (FHORM), demande encore une réponse sectorielle de plus en plus urgente et vitale.
« Une question de solidarité africaine ». Ce fut, d’emblée, l’un des arguments du Président Bissau – guinéen, Umaro Embalo Sissoko pour justifier l’utilisation du tambavy Covid- Organics dans la lutte contre le Covid-19 dans son pays et dont les effets curatifs sont déjà avérés selon lui. De passage en France pour un contrôle cardiaque périodique, le numéro un de la Guinée Bissau a été l’invité du journaliste Alain Foka sur la chaîne française, France 24 avant – hier.
Comme il fallait s'y attendre, le Conseil des ministres de jeudi a limogé le directeur général de l'Office national pour l'environnement (ONE), Laurent Ampilahy, le jour suivant l'incendie ayant complètement dévasté le siège de cet organisme gouvernemental basé à Antaninarenina, Antananarivo. Du coup, la nouvelle a alimenté des discussions amplement reprises en boucle. Son limogeage était pourtant déjà prévu au début de ce mois, selon une source bien informée, requérant l'anonymat.
Comme dans l’ensemble du Sud, la localité de Sakaraha tombe de plus en plus sous la coupe des bandits. Pas plus tard que mercredi dernier, une bande composée d’une dizaine d’individus armés, a fait incursion dans la petite Commune de Maromby. Ils y ont pris la maison appartenant à une petite famille comme cible. Non seulement, les assaillants ont fait main basse sur quelques biens appartenant aux locataires. Mais après qu’ils eurent quitté l’endroit, ils ont mis le feu à cette habitation.
L’incendie survenu mercredi soir et qui a endommagé totalement le bureau de l’Office national de l’environnement (ONE) à Antaninarenina et une partie supérieure du local de la direction générale de la poste retient encore les esprits. Vers le milieu de la matinée d’hier, de la fumée se dégageait encore du bâtiment en ruine, et qu’une équipe des pompiers avec deux fourgons pompes était encore à l’œuvre. L’heure est à l’enquête qui progresse lentement. D’après une source, des responsables ou autres cadres, sans parlant de simples agents au sein de l’ONE mais aussi de la Poste, ont été convoqués, puis soumis à une interrogation, à la Brigade criminelle Anosy, dans la journée d’hier.
10. C’est le nombre des patients déclarés officiellement décédés du Covid-19 hier après être victimes du syndrome de détresse respiratoire aiguë. 8 patients emportés par le virus ont suivi le traitement dans la Région d’Analamanga, les deux autres ont été déclarés à Diana et Atsinanana. Il s’agit du plus grand nombre de décès jamais enregistré en un jour par le Centre de commandement opérationnel Covid-19 Ivato (CCO) depuis le début de cette pandémie. Pire encore, c’était cette semaine que Madagascar a enregistré le record du nombre de morts du Covid-19 après environ 4 mois de maintien de la propagation d’épidémie. Effectivement, du lundi 13 juillet jusqu’à hier, 18 décès liés au coronavirus ont été déplorés.
Bloqués dans la Capitale depuis des semaines. Des milliers d’étudiants provenant des 4 coins de l’île mais qui poursuivent leurs études à l’université d’Antananarivo renforcent leurs appels de détresse. Ces locataires des cités universitaires peinent à survivre en cette période de crise liée au Covid-19, notamment à cause de la fermeture des routes. « Certains étudiants ont pu rentrer chez depuis le mois d’avril dernier, durant la seconde phase du confinement. D’autres ont dû revenir en ville pour les dernières inscriptions récemment lancés dans certains départements, du coup ils sont de nouveau bloqués ici. Actuellement, deux tiers des étudiants logés dans les cités universitaires y sont coincés », rapporte Raphael Mahefasoa, parmi ces locataires des logements estudiantins.