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Le 9 juin, le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) a mis en ligne un document de 30 pages intitulé Emergency Appeal For Covid-19. Madagascar (Appel d’urgence Covid-19. Madagascar). Pr Charlotte Faty Ndiaye, le coordonnateur résident par intérim du Système des Nations unies à Madagascar, préface le document en insistant, à la fin de sa note, que la Grande île a urgemment besoin de 82,26 millions de dollars pour faire éviter au pays une situation catastrophique.
Madagascar, qui est l’un des pays les plus à risques en Afrique et extrêmement vulnérable au changement climatique, est constamment affecté par des épidémies qui sont souvent endémiques du pays, observe la médecin-diplomate. Ces cinq dernières années, le pays a connu deux occurrences majeures d’épidémies en deux années d’affilée, la peste pulmonaire en 2017 et la variole en 2018.
La recrudescence de la peste affectait sérieusement l’économie nationale, notamment les secteurs du tourisme et des transports. Alors que le pays a tiré des leçons et de bonnes pratiques de ces expériences, l’avènement de la pandémie du coronavirus lui pose un certain nombre de défis majeurs. Il s’agit en effet d’une épidémie non endémique du pays mais plutôt de virus importé de l’étranger.
Difficiles à contrôler
Dès que l’existence du coronavirus était annoncée en Chine, Madagascar se préparait déjà en révisant le plan de contingence nationale, en renforçant la surveillance aux frontières et en y déployant des médicaments et accessoires nécessaires. Tous les vols à destination et en provenance de la Chine ont été suspendus depuis le 10 février même si la prise de décision était difficile en raison de l’importance des relations commerciales entre les deux pays. Les conséquences socioéconomiques se faisaient déjà sentir bien que le pays n’eût pas encore connu des cas de contamination à la pandémie de Covid-19.
Quelques semaines plus tard, les pays voisins étaient contaminés par le coronavirus et Madagascar confirmait les premiers cas le 20 mars. Etant donné la fragilité du système de soin de l’île et les mauvaises conditions d’hygiène et d’assainissement, la pandémie de Covid-19 s’est propagée rapidement. Le pays compte en ce moment un millier de cas positifs détectés et une dizaine de décès officiellement déclarés. Beaucoup d’entre eux sont enregistrés à Toamasina et à Antananarivo.
Les épidémies antérieures montrent que les contacts communautaires sont difficiles à contrôler à Madagascar. Ils sont la source primaire des cas de décès vu la faiblesse du système de surveillance. Pire, l’acheminement des échantillons à analyser en laboratoire relève d’une tâche compliquée exigeant des journées entières. Du reste, la capacité financière du pays est très limitée pour répondre à tous les besoins. Près de 80 % du budget annuel du pays viennent encore des appuis budgétaires alloués par les partenaires.
Pays à faible revenu
Par exemple, la requête pour endiguer l’épidémie de peste en 2017 était seulement de 13 millions de dollars dont une large part était fournie par les partenaires. S’agissant de la requête pour la pandémie de Covid-19 en particulier, le budget nécessaire dans l’immédiat pour la réponse d’urgence à lui seul s’élève à 132 millions de dollars.
Il ne comprend pas encore les besoins financiers pour la protection et la couverture sociales qui sont en cours de finalisation dans le plan socioéconomique. Pour un pays à faible revenu comme Madagascar, il est impératif de contrôler la pandémie le plus tôt possible parce que ses conséquences socioéconomiques seront catastrophiques. Le ministère de l’Economie prévoit déjà une baisse drastique de la croissance économique à 1,5 pour cent pour l’année 2020, initialement estimée à 5,5 pour cent.
« Face à ce contexte, je lance cet appel d’urgence de 82,26 millions de dollars pour permettre aux acteurs à Madagascar de contribuer aux besoins les plus urgents pour sauver des vies et pour contenir rapidement l’épidémie afin de limiter ses désastreuses conséquences socioéconomiques », insiste Pr Charlotte Faty Ndiaye.
Recueillis par M.R.



Si la dernière valeur du financement de la lutte contre le coronavirus se chiffrait à 440 millions de dollars, le ministère de l’Economie et des Finances a mis à jour les informations, mercredi dernier. A l’heure actuelle, l’ensemble de cet appui financier arrive jusqu’à 598 millions de dollars. Mais toute cette somme n’est pas encore versée dans la caisse de l’Etat. 226 millions de dollars attendent encore l’approbation du conseil d’administration des partenaires tandis que d’autres sont en cours de négociation. Mais en général, les financements proviennent des Partenaires techniques et financiers (PTF) habituels comme l’Agence française de développement (AFD), le système des Nations unies, l’Union européenne, le Fonds monétaire international (FMI) ainsi que la Russie. Selon le rapport du ministère, l’Etat gèrera la majorité du budget pour aider la balance de paiement, équiper les laboratoires, appuyer toutes les activités dans la lutte contre le covid- 19 comme les ambulances, les équipements de protections individuelles, les kits de dépistage.
Il faut dire que la pandémie a vraiment touché de plein fouet la finance publique. Les dépenses sociales augmentent considérablement alors que les recettes de l’Etat diminuent à cause du ralentissement des activités économiques. C’est une des raisons pour laquelle le Gouvernement s’est tourné vers le financement extérieur. Selon le ministre de tutelle, Richard Randriamandrato, notre pays ne court pas encore le risque de surendettement. La dette publique représente 36% du Produit intérieur brut alors que la moyenne en Afrique est de 46%. 
Etant donné que l’affectation de ces ressources a auparavant créé une polémique auprès de la population, les députés, les sénateurs ou les membres de la société civile, la publication du rapport du financement dans la lutte contre le coronavirus entre dans le cadre de la transparence. Le document contient tous les détails du budget que ce soit le montant, les gestionnaires ou sa destination. Les informations sont disponibles dans le site web du ministère.
Solange Heriniaina


CUA, oui mais… !

Publié le jeudi, 11 juin 2020

La nouvelle équipe dirigée par Naina Andriantsitohaina, le nouveau maire, est à pied d’œuvre. En dépit d’une certaine attente, les actions entrant dans le cadre de la concrétisation du « Veliranon’Iarivo » démarrent.
Dès le soir du scrutin des communales et municipales jumelées du 27 novembre, la victoire de Naina Andriantsitohaina, candidat de l’IRK sur Rina Randriamasinoro du TIM à Tanà-Ville se dessine. En effet, selon les résultats officiels provisoires de la CENI, l’ancien ministre des Affaires étrangères obtint 48,97 % des voix contre 45,45 % de l’ancien secrétaire général de la CUA. Le verdict du Tribunal administratif (TA) du 11 janvier 2020 confirma la victoire de Naina au détriment de Rina et l’investit en sa qualité de maire d’Antananarivo, Capitale de Madagasikara.
Le partenariat avec la Fondation Axian permet à la CUA de relocaliser au centre d’accueil d’Anosizato les sans-abris qui squattent la ville. En fait, la dite Fondation entreprend la réhabilitation du centre et assiste la CUA dans les œuvres  sociales pour les besoins quotidiens des locataires du centre.
Pour garantir la visibilité de  la ville, redonner le blason de la Capitale et pour faire respecter la loi, l’équipe de l’exécutif de la CUA sous la houlette du maire et avec la bénédiction du Conseil municipal procède à des démolitions des constructions illicites qui, en fait, pullulent en plein centre de Tanà. Certaines de ces constructions … sauvages sont en dur mais la CUA, décidée d’en découdre, n’en fait pas de détail. Les conseillers TIM se rebiffent mais Naina et consorts ne reculent pas face à ce qu’ils qualifient de bordel dans la Ville des Mille. Il va falloir ou du moins commencer à faire table rase du passé anarchique d’Antananarivo. Et la réhabilitation des « lalan-kely » à l’intérieur des quartiers suit son court. En somme, la nouvelle équipe de l’Hôtel de ville de la Capitale travaille.
Cependant une zone d’ombre ternit le tableau ! L’insécurité. Les habitants ont l’impression d’être des laissés-pour-compte. Les bandits de tout acabit attaquent sans le moindre souci en plein jour. Les cash-point font  la cible privilégiée des malfrats armés. Les points de commerce tels les grossistes et même les petites épiceries paient de leurs vies à n’importe quel moment de la journée. Les Forces de l’ordre arrivent sur le lieu du crime, souvent tard. Des « médecins après la mort » ! Et on se demande « y a-t-il là-haut des responsables qui veillent à la bonne marche de la vie quotidienne, entre autres, la sureté de la population à Tanà ?
Les vendeurs informels sinon sauvages qui  occupent entièrement les trottoirs gênent la circulation. Les jeux de Colin Maillard entre ces hors-la-loi et la Police municipale irritent parfois les gens. La CUA semblent afficher, malgré elle, son impuissance face à l’ampleur du problème. Que dire de ces rabatteurs d’or le long du trottoir du lycée J.J. Rabearivelo. Ils sont là et ne comptent pas, parait-il, à déguerpir.
Certaines promesses électorales tardent à se réaliser. L’Easy Park continue d’exister bel et bien. Pourtant, les premiers mots de Naina, à la Gare, au démarrage de la campagne le concernent, « On va dissoudre Easy Park » ; « On devra renflouer la caisse de la Commune » avait-il déclaré. Et on attend !
Ndrianaivo


 


Les sapeurs-pompiers semblaient n’avoir aucun répit au cours de la journée d’hier. Alors qu’une équipe venait à peine de rentrer à la caserne à Tsaralalàna, voilà qu’une nouvelle a dû mobiliser d’autres. Cette fois, le cœur du quartier de Manarintsoa - Isotry s’était embrasé vers 15h. Là, au moins quinze maisonnettes en bois d’un bidonville étaient dévorées par les flammes. Celles-ci étaient d’une puissance telle qu’une volute de fumée s’élevait dans le ciel offrant ainsi une vision cauchemardesque pour les observateurs depuis les hauteurs dominant ce quartier de la plaine occidentale de la ville. Plus près, la chaleur émanant du brasier a été sentie dans un rayon d’au moyen 20 mètres à la ronde. Puisqu’il ventait assez fort au moment du sinistre, cela a décuplé la puissance du feu, accélérant ainsi  l’œuvre destructrice du feu sur les infrastructures déjà trop précaires des lieux.
Pour les locataires constitués d’une trentaine de familles, les pertes sont incalculables. Ils y ont perdu leurs économies parfois réunies pendant des années,  ainsi que leurs  maigres mobiliers. Malgré pourtant l’ampleur des dégâts, l’on ne déplore aucune perte en vie humaine, ni blessé.
Les pompiers  ont reçu l’alerte vers 14h45. Quatre fourgons pompes furent dépêchés à l’endroit. Une équipe des sapeurs d’Anosivavaka était de la partie. Dix minutes après l’alerte, les soldats de feu  étaient à l’œuvre sur place. Ils ont dû utiliser des sources pas trop potables, se contentant des eaux usées des canaux d’évacuation du secteur, faute de bouches d’incendie. Au prix d’une lutte acharnée au cours de laquelle aucune des constructions touchées n’a pu être sauvée, le feu a été progressivement maîtrisé, pour être complètement éteint vers 17h. Comme lors de l’incendie chez SIPROMAD, on ignore encore ce qui aurait pu provoquer cet incendie dévastateur à Manarintsoa- Isotry.
Mais ce qui intrigue plus d’un, presque tous les ans et dans cette même période de l’hiver, les quartiers défavorisés situés sur cette plaine de l’Ouest d’Antananarivo sont souvent les théâtres de ce genre de sinistres aux conséquences fâcheuses pour leurs habitants, pourtant de conditions très modestes. Comme à l’accoutumée, la négligence est souvent évoquée comme source du drame : une bougie non éteinte, sinon un feu de cuisson, etc. A celle-ci s’ajoute la promiscuité, faute d’un plan d’urbanisme, donc d’une absence d’issue de secours.   Dans le cas d’hier, l’enquête menée par la Police tente encore de déterminer la cause exacte du sinistre.
Franck R.
 


C’est la seule option possible. Face à la crise sanitaire sévissant dans le pays, la vente de vêtements rencontre également des difficultés, d’une part à cause du manque voire de l’absence de marchés et d’autre part en raison des différentes charges financières pesant sur leurs activités. De ce fait, les vendeurs de la Capitale sont aujourd’hui obligés de brader les prix pour pouvoir liquider leurs produits. « La situation est assez critique avec cette crise qui persiste. Les clients deviennent rares. Actuellement, j’ai des difficultés à vendre mes articles à des prix rentables. Les acheteurs fuient dès qu’ils entendent un prix au-dessus de 15 000 ariary. Pourtant, chaque année, en cette même période, j’arrive à vendre mes vêtements bien au-delà de ce prix. Mais avec la crise, les revenus sont limités donc les consommateurs privilégient les produits alimentaires aux vêtements. Cependant, nous voulons écouler nos marchandises pour payer nos fournisseurs, donc nous vendons à des prix extrêmement réduits » confie Vonjy, une vendeuse de friperies du côté d’Analakely.  Dans les grands marchés comme Mahamasina, Analakely ou encore Ambodin’Isotry, les prix, même des produits sélectionnés, sont au plus bas pour réussir à vendre au maximum, et ce pour tous les types de produits.
Les marchands du côté de Behoririka subissent également la même situation. « Vendre dans un magasin n’est pas vraiment facile, surtout en cette période. Pour ma part, je n’ai vendu que deux pièces depuis la reprise de mes activités. Cela se comprend dans la mesure où personne n’assiste à de grandes festivités comme les mariages ou les anniversaires depuis le début du confinement au mois de mars dernier. Malheureusement, la majorité de mes produits sont tous des tenues et des chaussures de cérémonie. Pourtant, j’ai un loyer et des factures à payer. Je fais alors tout pour vendre mes articles quitte à vendre à perte », révèle une vendeuse possédant un box à l’Avance Center.
Face à cette situation, c’est tout le secteur commercial qui est au ralenti. Les détaillants vendent moins, impactant ainsi les ventes des grossistes et des importateurs. Il ne faut pas oublier que la vente de vêtements repose majoritairement sur l’importation. Toutefois, le redressement de ces ventes dépend surtout de la reprise des activités économiques en général.
Rova Randria

Encore du sang sur les mains des bandits ! Ces 72  dernières heures, les bandits ont multiplié leurs raids dans la périphérie de la Capitale. Après les sanglants évènements survenus dans la nuit de mardi dernier à Fidasiana Ambohidratrimo, voilà qu’un gang est venu également faire des siens à Langaina –Ilafy. Les faits sont survenus vers 3h du matin, hier. Composé d’une dizaine d’individus armés, ce gang a tenté de prendre d’assaut une propriété privée.

Cela fait presque trois mois que Madagascar riposte contre le Covid-19. A cet effet, le pouvoir actuel déploie toutes ses ressources humaines et matérielles. Et malgré son implication et celle de la population, le nombre de cas confirmés, enregistré depuis le 19 mars, a déjà dépassé la barre des mille personnes infectées et la Grande île a déjà enregistré 10 décès. Ces dernières semaines, des changements ont été remarqués, notamment sur les chiffres liés aux nouvelles contaminations et guérisons. Dans cette interview exclusive datant d'hier avec la porte-parole du Centre de commandement opérationnel - Covid-19 Ivato et non moins doyenne de la Faculté de médecine à l'université d'Antananarivo, le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, nous allons discuter de l'évolution de la situation sanitaire à Madagascar.

 

Beaucoup de gens sont loin d’être conscients du danger lié à la propagation extravagante du coronavirus dans le pays. L’Etat autant que différentes institutions ont fait des efforts afin de maîtriser dans le plus bref délai cette pandémie, mais l’entêtement de certaines personnes ne fait qu’empirer la situation. Hier, un camion transportant des marchandises a été intercepté par la Police nationale du côté d’Imerintsiatosika. Ayant voulu de rejoindre la Capitale, 12 passagers clandestins se sont cachés entre les marchandises. Le conducteur ainsi que les passagers ont été embarqués au poste de police pour une audition, tandis que le camion a été mis en fourrière.

 

Quid des conseillers !

Publié le mercredi, 10 juin 2020

Norbert Lala Ratsirahonana, alors président de la Haute Cour constitutionnelle (HCC), terminait son discours lors de la cérémonie d’investiture du Professeur Zafy Albert en sa qualité de Président de la République le 27 mars 1993 à Mahamasina, en ces termes « Que vous ne vous soyez pas trompé  dans le choix de vos conseillers !» (Tsy ho diso mpanolontsaina anie ianao), « Que votre entourage ne vous leurriez point ! » (Tsy ho voafitaky ny manodidina anao anie ianao). Le feu Président Zafy n’avait pas pu terminer normalement son mandat de cinq ans. Il devait quitter avant terme son fauteuil présidentiel le 5 septembre 1996 pour des raisons que l’on savait déjà. Selon les avis des observateurs politiques avertis de l’époque, le Professeur a été très mal entouré, mal conseillé, ce qui devait précipiter sa chute.

 

La crise sanitaire a impacté sur le gagne-pain de milliers de personnes vivant des revenus touristiques. Plusieurs économies dans les différentes Régions de Madagascar tournent exclusivement autour du tourisme. De ce fait, si le tourisme rencontre des difficultés, ce sont toutes les économies locales qui sont paralysées. Et cette crise sanitaire n’est pas une exception. En effet, avec la suspension depuis le 23 mars dernier des visites écotouristiques au sein des parcs nationaux de Madagascar, les acteurs du tourisme, à tous les niveaux, se sont retrouvés dépourvus de sources de revenus. Ranohira par exemple, une Commune rurale située dans la Région d’Ihorombe, fait partie de nombreuses localités victimes de cette crise liée au Covid-19.

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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