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La une du 30 avril 2020

Publié le mercredi, 29 avril 2020

la une du 29 avril 2020

Publié le mardi, 28 avril 2020


Le moment opportun. Cette période d’urgence sanitaire place la « Paositra Malagasy » en position stratégique. L’entreprise, qui a déjà prévue une recapitalisation à la fin de son exercice comptable, se concentre à la promotion de ses activités. En effet, le Gouvernement lui a donné un grand coup de pouce à travers le projet « Tosika Fameno ». Ce service postal développe l’inclusion financière grâce à l’ouverture d’un compte des bénéficiaires à travers « Paositra Money ». Les responsables au sein de « Paositra Malagasy » ont facilité toutes les démarches puisqu’une carte délivrée par les Fokontany suffit comme pièce justificative. « Ceux qui possèdent déjà un téléphone mobile peuvent tout de suite retirer leur argent sur " Paositra Money ". Les autres peuvent l’obtenir grâce à  leur livret de famille », explique Richard Ranarison, directeur général de la « Paositra Malagasy ». En un clin d’œil, l’entreprise compte plus de 189 000 abonnés. A noter que toutes les offres de « Paositra Money » sont actuellement gratuites, notamment l’ouverture d’un compte, le retrait, le dépôt ainsi que le paiement de la facture de la société d’eau et d’électricité (JIRAMA). Et ce, jusqu’à la fin du mois de mai.
Parallèlement à cela, le service de l’envoi des colis connait également son essor. Depuis le confinement de la Région d’Antananarivo, Fianarantsoa et Tamatave, le service « Paositra Rapida » se charge de l’envoi express de courriers, de documents et de marchandises. « Notre service a connu un accroissement depuis le confinement. Sans autorisation spéciale, les voitures de transport sont interdites de circulation dans les Régions. Par conséquent, les gens se tournent vers notre service. Ils envoient des médicaments, des vêtements et même des canapés », rapporte un responsable. Il faut savoir que la « Paositra Malagasy » possède 250 agences éparpillées dans la Grande île. La société assure le premier service de proximité pour la population.
Il faut rappeler que la « Paositra Malagasy » a rencontré beaucoup de difficultés au cours des dix dernières années à cause du détournement de fonds et l’absence de contrôle financier. Dorénavant, l’entreprise compte accuser un bénéfice dans sa comptabilité. De grandes tâches l’attendent encore, pour ne citer que le paiement des salaires des fonctionnaires et les bourses des étudiants. Entre-temps, elle réhabilite toutes ses agences dans le pays. 
Solange Heriniaina
 


Des citoyens et transporteurs désobéissants. Le respect des barrières sanitaires dans les transports en commun commence à se relâcher autant que le contrôle. Des taxis-be exerçant dans la zone urbaine et suburbaine ne pratiquent plus le gel désinfectant à l’entrée du véhicule et on constate le grand désordre dans les bus.
  Questionnés sur ce fait, ces aides- chauffeurs ont avancé qu’ils ne disposent plus de gel. Cependant, chaque taxi-be est approvisionné tous les deux jours. D’autres avancent qu’ils ne le pratiquent que sur les passagers qui en demandent. « Le temps nous presse durant les heures de pointe, nous ne donnons pas le gel aux passagers puisque ces derniers s’empressent de monter dans le bus et nous n’avons plus le contrôle sur qui a lavé ses mains ou pas », avance un transporteur.
Ces derniers temps, ces transporteurs ont réclamé de travailler à plein temps, mais ils se trouvent qu’ils figurent parmi les indisciplinés et ils ne sont pas capables de respecter les mesures mises en place par le ministère de tutelle. De l’autre côté, le contrôle est insuffisant. Et comme d’habitude, ces derniers trouvent toujours un moyen de circuler à l’insu des contrôleurs. D’ailleurs, l’Agence des transports terrestres (ATT) renvoie la balle à la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) concernant le contrôle des taxis- be dans la zone urbaine, face à l’accomplissement de ces barrières sanitaires.
Concernant le port de masque de protection, le nombre des personnes qui portent de masque diminue. Contrairement à la première journée, elles ne se soucient plus des sanctions qui les attendent.
Pour la semaine prochaine, le Centre de commandement opérationnel misera sur  le renforcement des sanctions pour ceux qui ne respectent pas les mesures avance le coordonnateur du centre, lundi dernier, le Genéral Elack Andriankaja, durant son intervention à la Télévision nationale malagasy. 
Anatra R.




Huit jours après le lancement officiel du Covid- Organics, l’Institut Malagasy de Recherches Appliquées (IMRA) a révélé sa composition.
Ce tambavy, qui fait la fierté des Malagasy et dont la découverte a été saluée par les Africains, est ces derniers jours victime de dénigrement à travers les réseaux sociaux. Pire, certains s’amusent à dévoiler sa soi-disant composition pour des raisons obscures. Ce qui a sans doute emmené l’institut fondé en 1957 par le Professeur Albert Rakoto Ratsimamanga à sortir de son silence afin que les utilisateurs ne soient pas dupés par ces fausses informations qui dénigrent les chercheurs malagasy et les produits « Vita malagasy ».
« L’IMRA ne cautionne pas la véracité de la composition et de la formulation annoncées dans un document portant notre logo qui circule actuellement sur les réseaux sociaux. Ce document n’est pas officiel » précise le directeur général de l’IMRA, le docteur Charles Andrianjara. Il s’agit ainsi d’un faux document qui peut induire en erreur les utilisateurs et nuire à la réputation de l’institut dont la renommée a dépassé depuis plus de quatre décennies les frontières malagasy grâce à ses produits qui font le bonheur des grands laboratoires pharmaceutiques mondiaux.
Pour le cas du  Covid- Organics, tisane préventive et curative, contre le Covid- 19, n’en déplaise à certains, elle a été conçue à partir des flores endémiques de Madagascar et composée par des plantes médicinales. «  Le Tambavy CVO est composé de 62% d’artemesia et des plantes médicinales ayant des propriétés antiseptiques de fludifiant bronchique utilisées dans la composition de remèdes traditionnels depuis des années », révèle le docteur Charles Andrianjara. Lui qui n’hésite pas à dénoncer l’acte des initiateurs du faux document «  de nature à décrédibiliser les travaux de recherche effectués par les scientifiques malagasy ayant contribué à la découverte de la formulation du Covid- Organics ».
Le directeur général de l’IMRA rassure le grand public que le Tambavy CVO  a fait l’objet d’études par les laboratoires de l’institut, conforme et a obtenu les autorisations de mise sur le marché. Il a martelé que l’IMRA dispose de nombreux laboratoires dédiés à la recherche médicale, pharmaceutique centrée sur l’ethnobotanique, la pharmacopée traditionnelle, la chimie et la biologie et la fabrication de médicaments. Ce centre créé par une figure émérite de la science est membre titulaire de l’Agence universitaire de la Francophonie.
Distribué et vendu dans tout Madagascar, le tambavy Covid- Organics a été pris d’assaut par le public, couches sociales confondues. Cette tisane commence également à intéresser des pays africains dont leurs dirigeants ont pris contact avec le Président Andry Rajoelina. Cette découverte des chercheurs malagasy est appréciée à sa juste valeur par les Africains en se référant aux déclarations sur les réseaux sociaux et à travers la presse internationale.
La rédaction




La machine infernale est en marche ! De grands titres et de grandes chaînes occidentaux se liguent ces derniers temps afin de discréditer auprès de l’opinion publique internationale le Covid -Organics (CVO), le remède mis au point par l’Institut malagasy de recherches appliquées et présenté par le Président de la République de Madagascar en personne  comme étant la réponse, tant sur le plan préventif que sur le plan curatif, à la pandémie du Covid-19. Comme l’on s’y attendait, cette solution malagasy ne fait absolument pas l’affaire des géants de l’industrie pharmaceutique mondiale, lesquels comptaient bien faire de cette crise sanitaire leur business du siècle.
Tout en continuant en coulisse leurs recherches pour mettre au point un médicament et/ou un vaccin contre le nouveau coronavirus qui convainc, les multinationales pharmaceutiques  se retournent, comme un seul homme, vers un concurrent inattendu, le CVO malagasy, lequel menace sérieusement de leur couper l’herbe sous les pieds. C’est dans le cadre de cette riposte qu’intervient une vaste campagne médiatique visant à dénigrer le remède made in Madagascar et à laquelle participent de grands organes de presse de réputation mondiale, rémunérés sans doute à coups de millions d’euros, mais aussi à leur manière certains journalistes malagasy ou d’origine malagasy qui y officient.
Et c’est à une véritable course contre la montre que se livrent les deux camps adverses. Du côté de Madagascar, il s’agit de démontrer rapidement sur le terrain l’efficacité du remède à travers sa distribution à grande échelle, tandis que du côté des grands noms pharmaceutiques   internationaux, l’objectif est d’empêcher coûte que coûte que certains pays puissent commencer à croire en ce produit et être tentés de le tester. Sur le plan national, la situation plaide pour la solution malagasy au vu du solde zéro des décès, de la courbe ascendante des cas de guérison, de celle, en sens contraire, des contaminations, ainsi que le franc succès obtenu par le CVO auprès de toutes les couches de la population.
Pour l’heure, la bataille se situe sur le terrain médiatique. D’aucuns craignent cependant que, vu l’enjeu, la mafia pharmaceutique mondiale soit tentée de sortir le grand jeu. Celui qui consiste à discréditer le CVO par des moyens peu catholiques. Par exemple celui qui consiste à mettre en circulation de faux CVO aux effets néfastes ou, pourquoi pas, à empoisonner les vrais. La prudence est, dit-on, mère de sûreté.
La Rédaction

Un ressortissant chinois est porté disparu depuis le 14 mars dernier. Le corps sans vie de ce dernier, domicilié à Ambohijafy à Toamasina, a été récemment retrouvé, enterré dans un secteur de la cour de sa propriété. Cette triste nouvelle a horrifié les habitants de Toamasina, mais aussi l’opinion publique. 

C’est qu’on l’avait  donc assassiné de façon barbare. Les faits remontent probablement la nuit du 14 mars où la victime a commencé à ne plus donner aucun signe de vie, son portable étant  resté obstinément injoignable. Deux suspects étaient dans le collimateur des Forces de l’ordre. Et ce ne sont autres que les gardiens. Ces derniers se sont évaporés dans la nature depuis la nuit du 14 mars où le Chinois n’a plus donné aucun signe de vie. Il s’agit d’un vol assorti d’un meurtre puisque la somme de 124 millions de Fmg appartenant au Chinois, a disparu en même temps que lui.

Mais au début de ce mois, les recherches de la Police ont porté leurs fruits bien que les Forces de l’ordre n’aient été averties de la disparition du Chinois que tardivement par ses proches. En effet, l’un des gardiens fut appréhendé à Ambalamanasy. Il avait encore une partie des liquidités sur lui au moment de son arrestation. Sitôt après son déferrement, l’homme a atterri derrière les murs de la prison, du moins à titre préventif.

La poursuite des investigations a permis aux Forces de l’ordre de retrouver la piste de l’autre gardien, le complice présumé. La Police l’avait arrêté dans un village perdu de la ville de Vatomandry. Durant son audition, le concerné aurait tout avoué et indiqué l’endroit où ils ont enterré clandestinement la victime.

Franck R.


Des vols cargo organisés. Malgré la suspension des vols extérieurs mais également intérieurs, Air Madagascar et Tsaradia continuent de travailler au service de la population malagasy. Effectivement, depuis l’état d’urgence décrété à Madagascar, les deux compagnies collaborent en lien étroit avec les autorités concernées pour suivre l’évolution de la situation dans le pays, tout en apportant leur contribution dans la lutte pour endiguer cette maladie. Elles se sont ainsi mobilisées pour assurer le transport des matériels sanitaires et autres produits de première nécessité dans les quatre coins de l’île. « Samedi dernier par exemple, à la demande de la Présidence de Madagascar, nous avons ainsi mobilisé nos équipes pour la mise en place de vols spéciaux-cargo pour l’envoi en provinces de matériels médicaux, de kits de test Covid-19 ainsi que des matériels de première nécessité et la transmission des tests effectués en provinces pour l’Institut Pasteur Madagascar, basé à Antananarivo. Cette mobilisation a ainsi permis de desservir sept villes au moyen de nos deux ATR 72-500, à savoir Antsiranana, Mahajanga, Mananjary, Morondava, Nosy-Be mais aussi Sambava et Taolagnaro », a détaillé la compagnie aérienne nationale malagasy, avant-hier, dans un communiqué.
Toutefois, d’après les responsables au niveau des deux compagnies, « cette opération de vols spéciaux constitue la première ayant cette envergure. Cependant, d’autres opérations ont déjà été précédemment organisées par Air Madagascar et Tsaradia, en appui des actions nationales axées sur la lutte contre le Covid-19 ».
Collecte de dons
En dehors des vols cargo, tout le groupe d’Air Madagascar, composé notamment d’Air Madagascar, Madagascar Ground Handling, Sofitrans, Tsaradia et Amadeus Madagascar, s’est aussi engagé dans une action de solidarité, afin de soutenir les efforts déployés par les autorités malgasy pour passer outre cette crise sanitaire. Ainsi, cet engagement s’est traduit par une collecte organisée par la grande famille du transport aérien de Madagascar en faveur des concitoyens en grande difficulté dans tout le pays. Les dons collectés, à savoir près d’une tonne de riz et de 450 litres d’huile, ont été offerts vendredi dernier au Centre de commandement opérationnel - Covid 19, situé à Ivato.
Rova Randria

Natation - Moral au plus bas pour les nageurs

Publié le lundi, 27 avril 2020

Le sport est encore à l’arrêt en raison de la pandémie Covid-19 et des mesures de confinement dans tout Madagascar. Mais depuis quelques jours, malgré le déconfinement partiel, plusieurs Fédérations demandent à ce que les entraînements puissent reprendre. Les rideaux vont bientôt tomber sur la saison sportive 2019-2020 …  plus précisément à la fin de ce mois d’avril, pour la natation. Après le championnat de Madagascar sur bassin de 25m, les nageurs n’ont pas pu profiter des infrastructures sportives pour les trois Régions touchées par le confinement depuis la propagation du coronavirus dans le pays, à l’instar de la ligue Atsinanana, Analamanga et Matsiatra Ambony. Effectivement, les nageurs de ces ligues n’ont pas pu suivre des entraînements puisque tout regroupement a été interdit dans tout les pays.

Nul ne s’est guère attendu à ce qu’un kidnapping allait de nouveau se produire en cette période de confinement au pays. Hier, c’était au tour du propriétaire de Sophasu, grossiste répartiteur de médicaments de la Capitale, d’être la victime. Il était dix heures moins le quart,  quand Anil Karim, un Indopakistanais de nationalité française, conduisait tranquillement sa voiture, une Ford escape bleu marine sur une voie passant du côté d’Ambohibe Ilafy. Il se dirigeait  sans soupçonner rien d’anormal vers la sortie d’Ambohimangakely. Tout à coup, l’automobiliste s’est aperçu que la voie a été  barrée devant lui, juste à un point de cette localité. Des moellons y avaient été intentionnellement placés de façon à ce qu’ils obstruent la chaussée. 

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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