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Eviter toute possibilité de rupture des stocks. Les actions menées par le ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (MICA), dans le cadre du programme « Tsinjo », n'ont pas cessé. Au cours du week-end dernier, les collaborateurs du ministère ont effectué une descente auprès du 3ème Arrondissement, du côté d'Ankorondrano. « Outre les environs de la Capitale, chaque Arrondissement de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) a respectivement droit à cent sacs de 50kg de riz. Cette quantité sera répartie entre les différents détaillants au

 

Les récoltes s'avèrent prometteuses cette année dans la Région d'Analamanga. Malgré le confinement, les paysans moissonnent actuellement le riz « Vaky ambiaty ». Le passage du cyclone en fin du mois de janvier n'a pas vraiment impacté la récolte dans l'approvisionnement d'Antananarivo. « Nous n'avons rien à craindre d'une éventuelle pénurie de riz. Les agriculteurs moissonnent notre aliment de base en ce moment. Selon les prévisions, 450 000 tonnes de riz blanc sera commercialisé dans la Capitale entre mi-avril et début juin prochain.

Multiplier les tests afin d'avoir une meilleure image de l'importance des sujets concernés, une meilleure vision du nombre de porteurs du virus. C'est l'avis du Président de la République de Madagascar. Ce sera d'autant plus essentiel au moment d'un arrêt éventuel du confinement afin de repérer les gens qui sont infectés. Trois nouveaux cas confirmés de personnes, ayant contracté le coronavirus, ont été enregistrés hier dans la Grande île dont deux à Toamasina et un à Fianarantsoa. Ces trois cas sont tous des cas importés. Le nombre de personnes infectées à Madagascar se compte désormais à 46. Les quelques cas contacts sont toutefois les plus « dangereux » à l'heure actuelle à Madagascar, estime le Président Andry Rajoelina.

Il y a quelques jours, vendredi dernier plus exactement, les députés élus sous les couleurs du « Tiako i Madagasikara » sous la houlette de Maître Hanitra Razafimanantsoa, ont fait une déclaration plutôt embarrassante par rapport au contexte de lutte actuelle contre le coronavirus. Ces parlementaires TIM ont, d'emblée, annoncé qu'ils ne comptaient pas participer à tout processus de distribution d'aides financières et de vivres au niveau des fokontany sous prétexte d'absence de transparence. Ces membres de la Chambre basse pointent du doigt également l'existence de présumées discriminations et favoritismes dans le choix des personnes qui bénéficient de ces aides ainsi qu'une défaillance en matière de coordination des actions entreprises pour la population.

 

LA UNE 31 MARS 2020

Publié le lundi, 30 mars 2020


Confinement oblige. La menace de propagation du coronavirus a obligé le régime à émettre plusieurs interdictions dont la tenue de rassemblement sous n’importe quelle forme. Les évènements officiels ne font pas exception à ces nouvelles dispositions prises depuis maintenant plus d’une semaine. En cette 73ème année de commémoration du 29 mars 1947 qui marque la lutte pour la libération menée par les nationalistes, l’Etat a misé sur une cérémonie en toute sobriété. Par conséquent, aucune célébration majeure n’a été organisée dans les autres régions du pays. Néanmoins, un hommage aux martyrs de cette lutte historique pour la libération durant la période coloniale a été effectué.
Hier, le Président Andry Rajoelina a procédé au traditionnel dépôt de gerbes au mausolée sis à Avaratr’Ambohitsaina à l’honneur des victimes de cette période sombre mais importante de notre histoire. Une cérémonie simple, silencieuse et dépourvue de discours, qui a vu la présence d’un nombre très restreint de représentants issus des autorités militaires dont le ministre de la Défense nationale, Léon Richard Rakotonirina, le ministre de la Sécurité publique, Roger Rafanomezantsoa, et le Secrétaire d’Etat chargé de la Gendarmerie auprès du ministère de la Défense nationale, Richard Ravalomanana.
L’heure est au patriotisme
Malgré l’absence de cérémonie solennelle, cette journée devra être mise à profit pour appeler au patriotisme de chaque citoyen malagasy. Etant donné le contexte de crise sanitaire que traverse le pays au même titre que le reste du monde, l’heure est pour tout un chacun de prouver  son réel attachement au pays et à tous les autres compatriotes. Depuis l’annonce des premiers cas du COVID-19 à Madagascar, le Président Andry Rajoelina ainsi que les membres du Gouvernement enchaînent les appels à l’endroit des citoyens pour rester confinés à leur domicile. Un geste simple qui permettra de lutter efficacement contre la prolifération de ce dangereux virus.
Malgré tout, quelques récalcitrants semblent encore faire de la résistance par inconscience ou par pure mauvaise foi. Il faut pourtant savoir que le défaut de maitrise de la propagation du coronavirus provoquera une hécatombe pour un pays sanitairement et économiquement vulnérable comme Madagascar.
Sandra R.

Coronavirus - 43 cas identifiés à Madagascar

Publié le dimanche, 29 mars 2020


18 cas confirmés en deux jours. Une semaine après la déclaration du Président de la République, Andry Rajoelina, concernant la première contamination à la maladie du coronavirus dans notre pays, le nombre de personnes infectées s’élève actuellement à 43. Et rien que le week-end dernier, l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) a identifié 18 cas positifs dont 11 détectés le samedi. Selon le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, porte-parole du Centre de commandement opérationnel Ivato (Covid-19), hier lors du dernier rapport récapitulatif à la Télévision nationale malagasy (TVM), deux d’entre eux représentent des sujets contacts, c’est-à-dire des individus infectés par des cas importés, notamment les passagers des derniers vols. « 10 parmi les 43 individus présentent des symptômes c’est-à-dire qu’ils sont fiévreux, atteints de toux sèches et ressentent de la fatigue avec quelques courbatures. Par contre, 3 personnes testées positives rencontrent des difficultés respiratoires, mais elles sont surveillées de près », a-t-elle précisé. Et d’ajouter « qu’au niveau mondial, 80 % des personnes contaminées en sortent saines et sauves. Les 15 % montrant des symptômes ne sont pas encore en danger. Quant aux 5 % restants, ils constituent les cas critiques requérant  le service de réanimation. Une statistique qui démontre qu’il est possible de combattre ce virus, une fois que toute la population respecte les mesures d’état d’urgence - notamment le confinement », rassure la porte-parole du Centre de commandement opérationnel.
Premier cas en province
Samedi dernier, le locataire d’Iavoloha a annoncé le premier cas provincial identifié à Madagascar. Dans la Région de Menabe, plus précisément à Morondava, une femme faisant partie des derniers passagers arrivés à l’aéroport International Ivato a été testée positive au coronavirus. D’après ses explications, Andry Rajoelina a indiqué la prise en charge de cette patiente par une équipe médicale afin de voir l’évolution de son état de santé. En ce qui concerne les tests effectués aux passagers se trouvant à Majunga, ils se sont tous révélés négatifs, a-t-il certifié. Quant aux autres Régions ayant identifié des cas suspects dont Fianarantsoa, les résultats des analyses vont être connus ce jour, a affirmé le Président de la République. 
En outre, deux sujets contacts sont actuellement déclarés positifs au Covid-19. Dans son intervention à la TVM samedi dernier, le Chef de l’Etat a révélé le passage d’un touriste  contaminé ayant séjourné à Madagascar du 13 au 19 mars et qui se trouve actuellement dans un état grave en France. Au cours de son parcours en commençant par l’hôtel Trois Métis sis à Antaninandro, la galerie Lys à Antanimora, Au coin du foie gras situé à Behenjy, l’Atelier de recyclage d’aluminium et Au rendez-vous des pêcheurs (Ambatolampy), il a contracté le virus à son chauffeur et à son guide touristique. Ce touriste français a également visité le marché d’Asabotsy et le Royal Palace à Antsirabe, Grace Lodge à Andasibe, le parc Andasibe, l’Hôtel Diamant et l’Ecole communautaire de la Gendarmerie à Moramanga, Le Combava, Chez Luc et l’Air France (Zone Zital à Ankorondrano).
« Nous avons déjà identifié les personnes étant en contact direct et indirect avec ce touriste pour pouvoir effectuer des tests », a révélé le Chef de l’Etat.
K.R.




L’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) va former des biologistes malagasy pour permettre de multiplier les tests visant à détecter le coronavirus. L’annonce a été faite en marge d’une réunion entre les dirigeants de l’IPM avec le Président de la République de Madagascar Andry Rajoelina samedi dernier.  Actuellement 150 à 200 analyses par jour sont possibles. Avec la formation de ces nouveaux biologistes, l’Etat estime que le nombre d’analyses quotidiennes pourrait être triplé voire quadruplé, a indiqué le Chef de l’Etat au cours de sa quotidienne allocution télévisée sur la TVM samedi dans la soirée. « Après cette formation, des cliniques mobiles seront mobilisées à travers la Grande île pour que les tests soient accessibles à tout un chacun », a déclaré Andry Rajoelina. Il affirme que le matériel nécessaire sera importé incessamment pour lutter contre la maladie. Le Chef de l’Etat annonce en outre que les kits de test rapide du coronavirus seront déployés dans les Régions. Il précise que ces dispositifs sont surtout utiles pour détecter le virus chez les personnes qui l’ont contracté depuis plus de 7 à 14 jours.
Notons que le Président de la République de Madagascar Andry Rajoelina a effectué une descente auprès de l’IPM samedi dernier. Le Chef de l’Etat a tenu à constater de visu le processus de réalisation des tests effectués au laboratoire de l’IPM pour le dépistage du coronavirus. Durant cette descente, le directeur général de l’Institut Pasteur de Madagascar, Professeur André Spiegel a réaffirmé la fiabilité des résultats des analyses réalisées au sein de leur laboratoire. Le processus et les résultats sont conformes aux protocoles internationaux en vigueur.  L’IPM a également certifié que le nombre de cas déclarés symptomatiques et asymptomatiques au niveau du Centre de commandement opérationnel, COVID-19 , correspond exactement aux données émanant  de l’IPM. Pour rappel, les analyses pour le dépistage du coronavirus sont faites dans le cadre strict des procédures et des normes de la santé publique. L’Institut Pasteur réalise les analyses conformément aux prélèvements reçus de la part des agents de la santé, selon la procédure définie par le ministère de la Santé publique, les autorités malagasy et l’Organisation mondiale de la santé. Notons que le Président de la République Andry Rajoelina s’est plié à un test du coronavirus samedi dans la matinée. Un test qui s’est avéré négatif.
La Rédaction



Un point positif. Plus de trois milliards de personnes se retrouvent auujourd’hui en confinement, un peu partout dans le monde. Une mesure tout autant bénéfique pour la santé de tous mais plus particulièrement pour la nature en général. Cette pandémie marque en effet une vraie pause pour la nature, et ce, presque dans le monde entier. Avec le confinement, la circulation et les activités humaines ont particulièrement été réduites dans les grandes villes polluées. Effectivement, dans les quatre coins du monde, la situation est la même : les usines sont fermées, les rues devenues presque désertes et les aéroports à l’arrêt. La fumée sortant des échappements des voitures et des motos, sans oublier celle émise par les industries ont drastiquement diminué, entraînant une chute spectaculaire des émissions de CO2. Selon les chiffres publiés par le Centre de recherche sur l’énergie et l’air pur (CREA), les émissions de dioxyde de carbone de la Chine, le plus grand pollueur du monde, ont chuté de 25 %, soit 200 millions de tonnes en moins par rapport à la même période en 2019. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
Pour Madagascar, à Antananarivo et Toamasina, parmi les villes les plus polluées du pays, une semaine de confinement a déjà permis une nette amélioration de la qualité de l’air. Les gens souffrant de difficultés respiratoires le ressentent déjà. La réduction des voitures circulant dans la Capitale y contribue grandement. Les quartiers les plus pollués d’antan comme Analakely, Soarano ou encore Ambohijatovo se retrouvent désormais les plus respirables vu l’inexistence des bouchons ou des ordures dans tous les coins de rue.
Solution durable
Toutefois, selon les spécialistes, ce repos ne peut être une réponse au réchauffement climatique, au contraire. A court terme, les effets de la baisse d’activités sont bien évidement une bonne nouvelle pour le climat. Sur le long terme, cela pourrait être un désastre, dans la mesure où une fois la crise passée, toutes les économies feront tout pour se redresser et rattraper le retard pris en début d’année. Une étape indéniable, comme après chaque crise dans l’histoire moderne. De ce fait, quand les activités humaines reviendront à la normale, leurs effets néfastes sur l’environnement pourraient être d’autant plus importants. Il ne faut pas oublier que des pays ont d’ores et déjà prévu des plans de relance pour différents secteurs, notamment pétrolier, minier mais aussi aérien qui, d’après eux, sont les plus touchés. La recherche de solution durable pour préserver notre environnement doit ainsi continuer car le changement climatique pourra être destructeur, autant que cette pandémie. 
 Rova Randria


Impatient de rejoindre les siens. Hery Bastien, l’international malagasy qui évolue comme milieu offensif de Linfield  FC en Irlande, est la nouvelle recrue de Nicolas Dupuis, sélectionneur national pour renforcer ses effectifs en vue des éliminatoires de la CAN 2021 et la qualification au Mondial 2022. « J’ai ressenti une immense tristesse quand j’ai appris  que le match Madagascar – Côte d’Ivoire était reporté. Mais c’est une sage décision que la CAF avait prise vu le contexte sanitaire que le monde traverse actuellement. La santé des gens passe avant tout. C’est une priorité absolue », tel est le propos de Hery Bastien.
Il vient de décrocher son passeport malagasy après avoir été prouvé par l’administration qu’il a un lien de parenté originaire du pays. Et même son nom de Hery en dit plus. « Je brûle d’impatience d’endosser le maillot de l’équipe nationale malagasy et de monter sur le terrain pour la première fois avec les Barea », avoue-t-il.

Et d’ajouter «  nous avons déjà une bonne équipe. C’est à moi d’apporter mon plus avec mes talents et mes expériences pour gagner ma place au sein de l’équipe ».
Hery Bastien est au courant que tout un peuple compte sur lui et des milliers de fans le suivent déjà sur les réseaux sociaux. Des gestes émouvants pour le nouvel international malagasy.
« Tout cela me touche profondément. Je ferai tout mon possible pour satisfaire les attentes des amoureux du foot malagasy », réplique-t-il.
Quant aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021, il a ajouté que « Nous devons gagner des points pour confirmer notre première position. Mais il faut entamer match par match pour aller le plus loin possible. Nous avons de très bons joueurs qui évoluent dans des grandes équipes. Ce sont des joueurs talentueux et qui ont du potentiel. Nous allons réunir ces atouts pour atteindre cet objectif  ». Ce dernier continue ses entrainements pour maintenir la forme malgré le confinement.
Elias Fanomezantsoa


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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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