Une maladie dangereuse et mortelle. Actuellement, 1 à 2 % de la population malagasy sont des drépanocytaires et 10 % sont porteurs d'un syndrome drépanocytaire majeur (homozygote SS). Malgré l'avancée de la médecine, cette maladie reste encore incurable. D'après le directeur d'établissement du Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona, Olivat Aimée Rakoto Alson, le recours à la greffe de la moelle osseuse est une issue possible. Pourtant, le coût du traitement est encore trop cher. Ainsi, beaucoup de patients n'ont pas les moyens d'accéder aux soins. De plus, le traitement de la drépanocytose est à vie, et il faut suivre à chaque minute et à chaque seconde l'état du malade. Le moindre changement de température, le coup de froid, le stress ou le manque d'oxygène engendrent des complications et peuvent entraîner la mort.
Les sages-femmes sont indispensables pour les mères venant d'accoucher et les nouveau-nés. Elles sont présentes dans tous les hôpitaux et rencontrent souvent des problèmes. Mais parfois, ce sont elles-mêmes qui sont les sources du problème. Ce qui est le cas au Centre de santé de base, niveau 2 à Ambohimanambola où une sage-femme « fait la loi ». Selon une information recueillie par une source fiable, une sage-femme venant tout juste de prendre son poste ne respecte pas les droits des mères et des bébés. Apparemment, elle a échangé la douche de la chambre où elle est censée habiter avec celle de la chambre des mères venant d'accoucher. Mais encore pire, elle a échangé sa chambre (dortoir) avec celle des nouvelles mamans.
Bras de fer. Le Chef de l'Etat Rajoelina Andry et les pétroliers opérant dans la Grande île, assis autour d'une table, s'étaient donné les efforts utiles durant deux jours pour débattre un sujet délicat à savoir « revoir à la baisse » le prix à la pompe du carburant. Sans avoir été présents au débat, on imagine facilement le bras de fer entre les deux camps. Une chaude discussion pour la simple raison qu'il s'agit de la collision frontale de deux intérêts contradictoires. Pour le Président de la République, l'intérêt de la grande majorité prime avant toute autre considération. Une option non négociable qui passe avant toute chose ! Du côté des opérateurs pétroliers, réticents, sans avouer publiquement aux démarches d'Iavoloha, on tente toujours et par tous les moyens à garder la ligne garantissant le maximum de bénéfices.
Encore au stade de production artisanale. Au début, la production d’huiles essentielles de géranium n’était qu’une simple activité supplémentaire pour les riziculteurs Du district de Fandriana, au centre-est du pays. Mais à partir de 2015, avec la collaboration de l’entreprise Aromania et de WWF Madagascar, cette filière est devenue une activité génératrice de revenus dans cette Région, notamment pour les agriculteurs regroupés actuellement dans une coopérative appelée « Maintsomanitra d’Iavomanitra », avec une capacité de production limitée. « Avant, je n’avais pas de travail. Je ne faisais que cultiver du riz pour nourrir ma femme et mes six enfants. La récolte couvrait à peine notre ration de riz mensuelle », se souvient Njara, père de famille de 49 ans, avec la gorge serrée.
Place à la jeunesse malagasy. L’Institut National des Sciences Comptables et de l’Administration des Entreprises (INSCAE) promeut l’entrepreneuriat des jeunes. C’est dans ce cadre que l’association INSCAE Junior entreprise (IJE) organise la quatrième édition du grand concours de projet « INSCAE Innovation Idea ». Malgré la révélation que les Malagasy possèdent un esprit d’entrepreneur, ils manquent d’accompagnement pour se mettre en action. Ainsi, l’association IJE tente de remédier à ce point faible. C’est pourquoi l’organisateur dispense à tous les participants une incubation de trois mois. « Nous organisons chaque année cet événement. Il faut tout de même noter qu’il ne se limite pas simplement à un concours.
Après de longues et intenses discussions, débutées lundi dernier, l'Etat malagasy et les opérateurs pétroliers se sont mis d'accords pour réguler l'approvisionnement et la tarification des produits pétroliers. « Une baisse historique des tarifs sur les produits pétroliers a été décidé ce 19 Juin 2019, 05 mois jour pour jour après la prise de fonction officielle du président de la République Andry Rajoelina », annonce le communiqué de la Présidence de la République publié, hier en fin de soirée.
Fin juillet prochain, Véronique Vouland Aneini quittera Madagascar. En fin de mission, l'ambassadeur de France à Madagascar fait un bilan positif de ses quatre années passées à Antananarivo. Au terme de sa mission, l'Ambassadeur de France à Madagascar, Véronique Vouland Aneini a voulu s'entretenir avec les professionnels des médias, hier en fin de matinée, en vue de leur faire son bilan. De sa présentation au siège de l'Ambassade de France à Ambatomena, il faut retenir que la France a investi dans plusieurs domaines à Madagascar.
OTIV Tana tient à rassurer ses clients. Les problèmes rencontrés par l’institution de microfinances, OTIV Boeny, commencent à avoir des répercussions sur les activités des autres OTIV (« Ombana Tahiry Ifampisamborana Vola » ou épargne mutuelle), plus particulièrement pour l’OTIV Tana présent dans les Régions de Boeny et de Betsiboka depuis 2015. « Les gens ont tendance à confondre l’OTIV Boeny avec l’OTIV Tana Boeny. En effet, nous avons à peu près le même nom, le même logo mais il n’y a aucun rapport. Au début, dans le cadre de la mise en place des institutions de microfinances, le Gouvernement a reçu un appui de la part de la Banque mondiale. Mais c’est à Toamasina que la première OTIV a vu le jour. Vu son succès, le concept s’est vite répandu dans différentes Régions pour arriver à Antananarivo en 1997. Puis, en 2001, l’OTIV Tana a reçu son agrément, et a donc continué toute seule sa route mais avec le même nom », explique le directeur d’exploitation et de développement de l’OTIV Tana, Andrianjaka Andrianomenjanahary, la semaine dernière, à l’occasion d’un forum dédié aux entrepreneurs qui s’est tenu à Mahajanga, dans la Région de Boeny. Ainsi, les deux institutions sont complètement indépendantes. C’est pourquoi, l’OTIV Tana a sa propre filiale dans la Région de Boeny. « Nos clients n’ont donc rien à craindre face à la délicate situation par laquelle passe actuellement notre égal, étant donné qu’ils ne sont aucunement concernés », rajoute-t-il.
Aucun quartier spécial, faute d’infrastructures. Une vingtaine de mineurs sont actuellement incarcérés au sein de la prison de Nosy Be. Ils font partie des 320 détenus enregistrés auprès de cet établissement pénitentiaire. « Les normes internationales disent qu’il faut séparer les adultes des enfants, mais dans la plupart des prisons à Madagascar, ce n’est pas le cas, notamment à Nosy Be, où la prison enregistre le plus d’enfants détenus dans la même cellule avec les adultes. Heureusement qu’ils ont leur propre dortoir », s’exprime Nicolette Moodie, chef de la section Protection de l’enfant au sein de l’UNICEF. « On s’inquiète surtout pour les mauvaises influences de ces adultes, des criminels notoires qui entourent les jeunes. Peut-être qu’il y a aussi des risques de violence envers les jeunes dans un tel lieu. On espère qu’il y ait assez d’encadrement un jour afin qu’ils soient mieux protégés », ajoute cette responsable. Gaëlle Morason, chef d’établissement par intérim et non moins éducatrice spécialisée d’administration pénitentiaire, confirme les doutes de la responsable de l’UNICEF. « La surveillance pose souvent des problèmes puisqu’il se peut que les mineurs fréquentent les adultes, lesquels pourraient leur donner des mauvais conseils. Comme issue, elle avance le projet de construction d’un quartier annexe, actuellement en cours d’élaboration, dans le quartier de Fascene. Ce projet résulte de la collaboration avec une ressortissante italienne établie sur place.