Trois camions étaient entrés en de terribles collisions jeudi soir dans une portion de la Rn2 située à la hauteur d’Andalamahitsy, à l’entrée de la localité de Mananibohitra à Antsampanana. Les chocs étaient tels que deux poids lourds ont par la suite pris feu. Des témoins sur place assurent que le drame serait provoqué par un camion semi-remorque chargé de friperie venant de Toamasina. Le lourd véhicule a donné des coups de bélier sur deux camions citernes garés sur le côté de la chaussée. Sous les violents chocs, ces deux derniers ont littéralement explosé avant de prendre totalement feu, de façon spectaculaire. Bien que les flammes s’étaient développées de façon ahurissante, l’incendie n’a pourtant pas fait aucune victime, du moins selon encore des témoins sur place. Le fait que les cuves des poids lourds, ne contenaient de combustible mais plutôt de l’éthanol, produit moins volatile et moins dangereux, expliquant l’allègement des dégâts. Vu de loin cependant, l’incendie a offert une vision de cauchemar. Le théâtre du sinistre a pris la forme d’un immense brasier que les usagers ont pu voir quelques kilomètres alentour. Puisque le secteur se trouvait loin des zones d’intervention du service de pompiers le plus proche dont celui de Toamasina, il n’y a presque aucun moyen pour lutter contre le feu.
Le Président de la République de Madagascar Andry Rajoelina s’est exprimé hier face à la presse. Ce fut en marge d’une visite au salon International tourism fair of Madagascar (ITM) au Centre de conférence international d’Ivato. Interrogé par rapport à ses intentions de réviser les contrats de la JIRAMA et de réduire le prix des carburants, le Chef de l’Etat malagasy est resté inflexible. Comme il l’avait indiqué avant son départ pour Genève en fin de semaine dernière, le numéro Un de l’Etat annonce une rencontre avec les opérateurs pétroliers et les fournisseurs de la JIRAMA pour ce lundi. « Il ne s’agit pas de négociations mais plutôt de déterminer la structure des prix du carburant et de location des groupes électrogènes. Je serai intolérant car il s’agit de l’intérêt des Malagasy », a affirmé d’emblée le Président Rajoelina. Il indique que les contrats passés avec les anciens dirigeants concernant la location des groupes électrogènes sont « inacceptables ». En effet, les contrats actuels sont établis sur la base de la puissance installée et non la puissance fournie.
L’Organisation internationale du travail (OIT) célèbre en cette année son centenaire d’existence. Créée en 1919, sous l’égide du Traité de Versailles (Paris), point d’orgue final de la Grande Guerre de 1914-1918, l’OIT ou l‘ILO (International Labor Organization), militait contre toute atteinte à la dignité de l’homme dans le cadre du travail décent. Mise sur pied indépendamment de la naissance de la Société des Nations (SDN) raison pour laquelle elle avait pu surgir des décombres de cette ex-ONU, l’OIT n’a de cesse à réclamer durant ce siècle d’existence la justice sociale dans le monde du travail. Elle interpellait et continue à le faire les employeurs pour qu’au juste ces derniers respectent le minimum acceptable. Le Bureau international du travail (BIT), le secrétariat permanent de l’OIT, travaille d’arrache-pied pour créer un cadre de travail illustrant l’harmonie entre le travail et la dignité de l’homme. Une noble mission que le Bureau persiste et signe à concrétiser. Certes, le BIT est toujours confronté aux résistances du patronat qui voit mal le respect des droits élémentaires des travailleurs (durée de travail journalier, salaires et avantages, …) mais il ne lâche point.
La Commission électorale nationale indépendante tient son pari. La cérémonie de publication des résultats provisoires se tiendra, comme prévu, ce samedi dans la matinée. Une cérémonie à laquelle sont invités les représentants étatiques, les candidats à la députation, les partenaires techniques et financiers ainsi que les médias. Sauf surprise, la coalition présidentielle Isika rehetra miaraka amin’ny Prezida Andry Rajoelina devrait rafler la majorité des sièges. Les tendances des résultats publiées précédemment par la CENI créditent cette plateforme de près de 84 sièges. Les listes des candidats indépendants arriveraient en seconde position avec une cinquantaine de sièges, devant le parti de l’ancien président Marc Ravalomanana, le Tiako i Madagasikara avec une quinzaine de sièges, seulement. Des résultats qu’on imagine difficilement subir un revirement. Le Président de la République Andry Rajoelina devrait alors disposer de toute la latitude nécessaire pour concrétiser les projets inscrits dans l’Initiative pour l’Emergence de Madagascar. Lors d’une conférence de presse hier à son siège à Alarobia, le vice-président de cet organe électoral a également fait savoir que la totalité des plis électoraux a été traitée. Les 119 Districts ont fait parvenir les plis électoraux auprès de l’organe d’Alarobia.
Rien de mieux que de sortir dans la nuit et faire la fête. Et pourtant, c'est cette formule que l'évènement « Mazaval'Run » organisé par Okalou propose aux fêtards noctambules. Cette année, la manifestation arrive déjà à sa 3ème édition et est en partenariat avec Caprice Letchi Citrus, XXL, Salto, Remax, Ivenco et d'autres partenaires. Evasion avec un grand show de son et lumière, c'est ce que l'événement promet au public cette année. Haut en couleur puisque l'événement, organisé en ce mois de juin qui est synonyme de fête nationale pour les Malagasy, mettra en avant la lumière dans toutes ses formes, le partage et la convivialité. Cette fois-ci, l'événement mettra le cap vers le stade d'Alarobia et se tiendra à partir de 15 heures.
Sur la gauche de l’avenue Victoire Rasoamanarivo, quand on descend d’Antaninarenina vers Isotry, on ne peut manquer le tombeau du Premier ministre Rainiharo et des membres de sa famille, ses fils Rainivoninahitriniony et Rainilaiarivony Premier ministre des trois dernières reines malagasy. Situé dans le quartier d’Isoraka, rue Victoire Rasoamanarivo, le tombeau de Rainiharo a été construit en 1846 par Jean Laborde. Mausolée à caractères architecturaux d’influence hindou, en pierres taillées, comportant 35 arcades surmontées d’une balustrade, d’une terrasse supérieure, des colonnes cylindriques et carrées, et des piliers d’angle à moulures en boudins. Deux hautes stèles cylindriques à chaque angle du côté Est.
La Capitale de Madagascar snobée par les touristes. Les tour-opérateurs opérants à Madagascar sont unanimes pour reconnaitre que la ville d’Antananarivo n’attire pas les touristes. « Tout au plus, le séjour des touristes dans la Capitale malagasy n’excède pas les deux jours, à leur arrivée et à leur départ. Ils optent de suite à des sorties dans les régions », révèle un agent réceptif. La cause de ce désintéressement c’est l’inexistence des sites historiques à visiter à l’exception du Rovan’Ambohimanga et de quelques musées. Contrairement aux autres capitales du monde entier, Antananarivo est certainement la seule à ne pas posséder de sites attirants. Et ce depuis l’incendie du Rovan’Antananarivo et le Palais d’Andafiavaratra. Hier le Premier ministre Ntsay Christian a annoncé lors de l’ouverture de l’ITM (International Tourismfair of Madagascar) au CCI Ivato des mesures pour pallier ces désavantages de la cité des mille dans le secteur du tourisme. « Nous allons reconstruire le Rovan’Antananarivo pour que la Capitale ne soit plus un simple transit mais une véritable destination pour le tourisme. Nous allons réhabiliter les musées, nous allons construire une Académie nationale des arts et de la culture pour promouvoir le tourisme culturel. Il n’y a pas de raison de ne pas s’engager », a lancé le Pm Ntsay Christian. Celui-ci dévoile ainsi le grand chantier que le régime actuel entamera d’ici peu pour valoriser la culture et l’art malagasy. Le Rovan’Antananarivo comme l’a promis le Président Rajoelina sera achevé avant le 26 juin 2020, soit à la célébration du 60e anniversaire de l’indépendance de Madagascar. Concernant la construction de l’Académie nationale des arts et de la culture à Antananarivo, le défi est de la réaliser en un an. Il en est de même pour la réhabilitation du Palais d’Andafiavaratra. La réalisation de ce vaste chantier rendra certainement à la ville d’Antananarivo son lustre d’antan. La Capitale de Madagascar possède les infrastructures d’accueil. Avec sa capacité de 6800 chambres et les activités attrayantes, il n’y aura plus aucune raison pour que les touristes ne prolongent pas leur séjour dans la capitale.
Il refait surface après s’être fait tout petit, en raison des propos déplacés qu’il a tenus à l’encontre de celui qui sera le futur Président de la République lors de la campagne de propagande du deuxième tour de l’élection présidentielle. Personne n’oubliera pas non plus qu’il a récupéré et manipulé cyniquement la situation dramatique d’une jeune fille gravement malade et ce, pour les seuls besoins de sa propagande électorale.
Il, tout le monde l’aura certainement deviné, c’est le candidat recalé à la dernière élection présidentielle, Ny Rado Rafalimanana, dont la mauvaise réputation n’a pas de frontières puisqu’elle est parvenue jusqu'en Asie où il a escroqué un opérateur de nationalité étrangère avant de se fondre dans la nature. Au pays, l’homme s’est illustré - en mal plutôt qu’en bien - lors de la dernière élection présidentielle par ses publications dans la presse locale et sur les réseaux sociaux qui, au final, s’est retourné contre sa propre personne et contre celui qu’il a par la suite soutenu. On se souvient de ce « selfie » où il a traité l’actuel Chef de l’Etat, encore candidat à l’époque, comme un moins que rien, tout en faisant de l’humour noir sur l’épouse de celui-ci ainsi que ses partisans. « Où es-tu Rajoelina », « J’aime bien Mialy (la femme du Président de la République en exercice, ndlr), amène la ici », « On va manger les crabes », s’est-il exprimé sur une décapotable alors qu’il se dirigeait vers le dernier meeting du candidat malheureux, Marc Ravalomanana, à qui il a apporté son soutien après sa propre élimination au premier tour. Une sortie à la fois puérile et grossière qui n’a pas du tout été du goût de bon nombre de simples citoyens et qui, certainement, a joué en défaveur du candidat N°25 plutôt que de le servir.
Vendredi dernier, sur la route du by-pass, un bélier fou, un taxi-be de marque Sprinter fonçait sur des tierces personnes faisant au moins trois victimes mortelles et une vingtaine de blessés graves parmi les passagers lourdement touchés par le choc sans parler des dégâts matériels importants. Du sang a coulé partout ! Pire, le chauffard criminel profitant de la confusion, sur place, disparait dans la nature. Ces derniers temps, le phénomène de délit de fuite se généralise. Plus inquiétant encore par le fait que le triste phénomène se constate aussi ailleurs sous d’autres cieux, dans les pays supposés être en avance dans plusieurs domaines, pays dits « développés ». En France, pas plus tard que dimanche 9 juin, un jeune chauffard de 20 ans, accompagné d’une jeune passagère fauchait à mort deux enfants à Lorient (Bretagne). Après l’odieux exploit, l’assassin en question prit la fuite. Ce qui ramène aux observateurs de s’interroger « est-ce l’air du temps ? » Le déficit de responsabilité ou la démission de la raison aurait-il pris le devant de la scène pour que le comportement des hommes de notre temps « déraille » complètement ? Il est souvent dit que « l’exemple vient d’en haut ! » Cet adage populaire tend à se vérifier dans la mesure où nombre de dirigeants, en particulier ceux des pays dits « en développement » pour ne pas le dire « pauvres », errent dans les terrains vagues de l’idiotie et d’énormités innommables. Pour ne citer que le cas de Madagascar, les barons aux cravates bleues de l’ancien régime HVM qui vient juste de chuter, brillaient par leurs bêtises dévastatrices. Corruptions, détournements de biens publics, malversations financières, gaspillages et pillages des richesses naturelles … endémiques, autant d’actes irresponsables et nuisibles aux intérêts supérieurs de la Nation auxquels les ex-tenants du pouvoir ont fait subir au pays. Un déficit de responsabilité, une démission de la raison et un déni total de conscience dont les impacts auprès des administrés ne peuvent être autrement que négatifs voire délétères.