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Aux oubliettes. L’agence de la poste à Vasacoss était fermée pendant des années. Des rumeurs circulent même que l’endroit est devenu un cimetière. Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la Poste, le 25ème anniversaire de « Paositra Malagasy », la clôture du 15ème anniversaire du produit « Tsinjo lavitra » et du 145ème anniversaire de l’Union postale universelle (UPU), cette agence d’institution financière  a profité de l’occasion pour redonner vie à son bureau sis à Vasacoss. L’événement s’est tenu hier au sein de l’établissement. 

Rassurés. C’est avec ce sentiment que les représentants de 30 entreprises françaises, issus de la délégation de MEDEF International venue pour une visite de prospection, ont quitté la Grande île. Effectivement, ces trois jours de rencontre avec le  secteur privé mais aussi public, sans oublier les sociétés françaises déjà bien implantées à Madagascar, ont permis d’éclaircir la lanterne des investisseurs,surtout en matière de conditions d’investissements et d’opportunités exploitables dans le pays. Chaque entrepreneur a ainsi eu la possibilité d’échanger avec les autorités locales rattachées à leurs activités respectives, lors de la rencontre avec le Président de la République, Andry Rajoelina et les membres du Gouvernement.

Une condition sine qua none. Le Président de la République Andry Rajoelina a prononcé un discours lors de la Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme au Centre des congrès de Lyon (France). Un discours au cours duquel il a signifié l’importance d’avoir un système de santé efficace pour le développement d’un pays. Indiquant que Madagascar, comme ses frères africains, n’est pas épargné par ces fléaux et soulignant le manque d’infrastructures médicales et la vétusté de celles existantes, le numéro Un du pays Andry Rajoelina affirme d’emblée que « depuis le début de son mandat, la santé est un chantier prioritaire ».

 

« La culture du privilège et de l'exclusion, les privilèges de quelques-uns aboutissant à l'exclusion du grand nombre (…) est bien présente [à Madagascar] ». Dans un communiqué datant du 27 septembre 2019 et publié hier seulement, le Sehatra fanaraha-maso ny fiainam-pirenena ou SEFAFI pointe du doigt, à titre d'exemple, le mauvais exemple donné par certains enseignants-chercheurs en matière de bonnes pratiques dans le domaine du secteur public. « Les enseignants du supérieur devraient représenter l'élite intellectuelle du pays, ils se doivent ainsi, par leur comportement, d'être exemplaire dans l'effort commun pour l'amélioration des pratiques au sein du secteur public », écrit l'Observatoire de la vie publique dans son communiqué. A lire les précédentes lignes du communiqué, cependant, cela ne semble pas être le cas, selon le SEFAFI.

LA UNE DU 10 OCTOBRE 2019

Publié le mercredi, 09 octobre 2019

100 millions de dollars. Tel est le montant du contrat de partenariat signé entre TELMA et Ericsson. Avec cet investissement de taille, les deux parties entendent donc améliorer le réseau mobile à Madagascar tout en complétant la couverture nationale, notamment en termes de fibre optique. Effectivement, à ce jour, TELMA couvre 21 Régions sur les 22 existantes. Quant à la fibre optique, toute la partie ouest de la Grande île en est encore dépourvue. « Chez TELMA, nous cherchons à fournir à tous les utilisateurs à Madagascar des services d’accès et de communication Internet à large bande abordables, de haute qualité et faciles à utiliser. Ericsson va nous aider à atteindre cet objectif. Nous nous concentrons donc aujourd’hui sur la création d’un réseau pour les personnes en déplacement, afin qu’elles puissent être assurées d’avoir une bonne connexion sur tous leurs écrans, du smartphone à l’ordinateur, à travers tout le pays » a soutenu Patrick Pisal-Hamida, administrateur directeur général de TELMA, à l’issue de la signature de cette convention, au mois de juillet dernier, au Caire en Egypte.

Cette semaine s’annonce très chargée pour le ministère de la Jeunesse et des Sports. Deux évènements majeurs se déroulent en parallèle. Il s’agit du sport scolaire qui se tiendra à Toamasina et la compétition interministérielle ASIEF à Antsiranana. L’Association sportive interministérielle pour l'entretien des fonctionnaires (ASIEF) organise la compétition dans la Région Diana pour la première fois. L’Etat s’implique à fond dans ces deux compétitions à travers le ministère de  tutelle, le MJS. Au début de ce mois, l’équipe du MJS était en déplacement à Mahajanga pour présenter au Président de la République, le projet de réhabilitation du Gymnase multisports de Mahajanga. Durant son passage dans la ville des fleurs, le ministre Tinoka a honoré de sa présence les championnats nationaux de basketball pour les moins de 14ans.

L’ASIEF a remis des matériels de compétition à l’équipe organisatrice. C’est pour la première fois que le ministère vient en aide  à cette compétition entre fonctionnaires. La seconde édition des championnats de Madagascar des fonctionnaires sportifs de l’ASIEF se déroule  à Antsiranana du 7 au 14 octobre. Plus de 8000 participants étaient présents  à Antsiranana. La compétition bat son plein depuis lundi. Chaque délégation va donner le meilleur d’elle- même pour défendre les couleurs de leurs régions respectives.
Elias Fanomezantsoa

Parmi les Top 20. Valérie Anne Binguira, Miss Madagascar 2019, semble avoir la cote si l’on tient compte des informations publiées sur la page de Miss Monde. Ce concours de beauté international se tiendra à Londres au mois de décembre prochain, avec 93 candidates déjà inscrites. La participation de Miss Madagascar semble toutefois bloquée, sans la validation du CMM (Comité Miss Madagascar). Ce dernier devrait attribuer une licence pour l’autoriser à participer ainsi que pour faciliter l’obtention de son visa. « Le comité a coupé tout contact avec moi depuis mars 2019 puisque j’ai refusé de lui rendre mon écharpe de Miss officieusement. J’ai demandé à ce que cela se fasse officiellement, devant la presse, et non en catimini. En fait, tout a commencé au mois de février, lorsque le comité m’a demandée de se déplacer à Antananarivo pour une séance photos avec un partenaire. Je me suis déplacée en taxi- brousse pour rejoindre la Capitale et j’ai dû payer de mes propres moyens mon séjour d’une semaine, dont l’hébergement, la restauration et autres frais. Le comité  n’a remboursé que les frais de transport aller-retour », se désole Valérie Anne. Sans contrat officiel, diverses propositions et activités dans lesquelles elle devrait participer ont été annulées. « J’ai dû me débrouiller sans l’aide du CMM pour faire le tour de Madagascar depuis le mois d’avril, ce qui a accentué la colère de la responsable, laquelle m’a menacée avant de couper tout contact avec moi », ajoute-t-elle. Voulant avoir la version de la présidente dudit comité, nous l’avons contactée mais elle n’a pas décroché ni répondu à nos demandes.

Les limiers de la Brigade criminelle dont la BC1 et la BC5 ont réalisé une grosse prise en matière d’arnaque en tout genre. Le 4 octobre dernier, ils ont interpellé à Ambondrona un présumé escroc qui prétend être pilote de ligne au sein de la compagnie « Fly Emirates ». Au moment de son interpellation, il avait encore un pistolet « Airsoft », deux uniformes de pilote ainsi qu’un gyrophare qu’il a utilisé pour ses déplacements dans la Capitale et afin d’arnaquer les gens. Tous ces objets devaient constituer  les preuves matérielles des méfaits du suspect. Notons qu’il aurait commencé à arnaquer depuis 2010. Sept ans plus tard, il a fait l’objet d’un avis de recherche. Ce qui lui a valu une première arrestation à Toamasina, toujours pour escroquerie. Mais il a récidivé et a été donc arrêté récemment. Lors d’une perquisition à son domicile, il s’avérait que l’homme a été en possession de plusieurs faux documents administratifs dont certains portent les noms de hautes personnalités du pays. Evidemment, il utilise ces différentes pièces pour ses différentes opérations d’arnaque.  Parmi ces dossiers trouvés, des fausses cartes de visite attestant son soi-disant qualité de pilote de ligne chez « Fly Emirates ». De par sa fonction supposée, il affirme avoir la possibilité de recruter des jeunes et de les embaucher ensuite comme stewards et hôtesses de l’air. 

L’enquête de la Gendarmerie sur la fuite de sujets entraînant la désorganisation du baccalauréat 2019 avance à grands pas. Une source sûre a informé que le directeur de l’office du baccalauréat appelé communément directeur des examens nationaux (DEN) d’Antananarivo est placé depuis hier en garde à vue dans le local de la Gendarmerie. Ce haut responsable a été, depuis l’éclatement de l’affaire, pointé du doigt de par son  refus de suivre les recommandations du ministère de l’Enseignement supérieur alors que le feu commençait à couver. Celui-ci aurait été démis de ses fonctions après sa première audition à la section de recherches de Fiadanana vendredi dernier. Mais c’est seulement hier que les enquêteurs ont décidé de le garder à vue. Huit autres personnes, dont deux « facebookers » soupçonnés d’avoir publié les sujets sur les réseaux sociaux et deux universitaires, se trouvent aussi dans la même situation que l’ancien directeur des examens nationaux d’Antananarivo.  L’enquête déterminera le rôle exact de ce  responsable dans cette fuite de sujets et la désorganisation du baccalauréat dans certains centres d’examen.  Leur déferrement au Parquet est annoncé pour aujourd’hui ou au plus tard demain. Bien que les enquêteurs ferment leur bouche, les bribes d’informations collectées mentionnent qu’Antananarivo était la source de la fuite.

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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