Stimuler l'économie en faveur des femmes. Adesina Akinwumi, président de la Banque africaine de développement (BAD) a annoncé un engagement financier en faveur de Madagascar, soulignant la volonté de la BAD d'instaurer des changements dans le pays. Lors d'une récente rencontre bilatérale avec le président malagasy Andry Rajoelina, les deux dirigeants ont exploré divers axes de coopération visant à dynamiser le développement de la Grande île, mettant particulièrement l'accent sur l'autonomisation des femmes. Au cœur de cette collaboration se trouve l'initiative "Affirmative Finance Action for Women in Africa", un projet d'envergure de la BAD visant à faciliter l'accès des femmes au financement en Afrique. Avec un fonds total de 5 milliards de dollars, cette initiative cherche à soutenir financièrement les entreprises dirigées par des femmes à Madagascar. Adesina Akinwumi a souligné " l’importance de cette démarche pour renforcer l'inclusion financière des femmes et stimuler l'économie locale". Par ailleurs, la BAD exprime sa détermination à accompagner la Grande île dans plusieurs projets touchant des secteurs stratégiques tels que l'agriculture, l'énergie, la protection de l'environnement, ainsi que la promotion de la femme et de la jeunesse en tant que moteurs de croissance. Ces initiatives reflètent la vision holistique de la BAD pour le développement durable de la Grande île. La réunion a également abordé les projets d'envergure tels que Sahofika et Volobe, mettant en lumière le potentiel considérable du pays dans le domaine de l'énergie hydraulique, capable de produire jusqu'à 7 800 MW. Sur le projet Sahofika, le Président Rajoelina a exprimé son souhait d'une clarification rapide des modalités de réalisation dans les prochaines semaines, soulignant l'urgence d'une avancée significative. En termes d'énergie hydroélectrique, la possibilité de connecter Madagascar au Mozambique a également été évoquée, ouvrant la voie à une coopération régionale renforcée. La rencontre a pris une tournure prospective avec l'invitation du président de la BAD à Andry Rajoelina pour assister au prochain Africa Investment Forum (AIF). Cette plateforme offrira une opportunité d'échange approfondi sur les différentes voies de mise en œuvre des projets discutés, renforçant ainsi la collaboration entre la BAD et Madagascar. Cette dynamique de coopération économique entre la BAD et la Grande île promet une ère de croissance soutenue, inscrivant le pays dans une trajectoire de développement économique inclusif.
Carinah Mamilalaina
Un parcours en dents de scie ! Elue sous la bannière du MAPAR comme députée d’Ambatofinandrahana, Christine Razanamahasoa a connu des tops mais également des flops durant son mandat parlementaire. Une de ses plus belles « prouesses » fut sans aucun doute son retour en tant que présidente de l’Assemblée nationale en 2019, qui plus est en tant que première femme politique ayant occupé cette fonction depuis l’indépendance du pays. Une grande première qui a fait de l’écho au-delà des frontières malagasy et qui a effacé la triste période de sa destitution au profit de Jean Max Rakotomamonjy en 2014. Sa réélection à la tête du perchoir de Tsimbazaza a fait l’unanimité tant chez les membres de la majorité parlementaire que chez les membres de l’Opposition. Par conséquent, elle a su se maintenir à son poste avec brio et réussi à fédérer tous les députés.
En revanche, l’ancienne ministre de la Justice a commis quelques impairs. Il y a eu, en effet, l’épisode de la procédure de destitution contre le Premier ministre, Christian Ntsay et son Gouvernement. Un épisode durant lequel Christine Razanamahasoa a été pointée du doigt et vivement critiquée. Cela a même conduit à des frictions avec l’Exécutif.
Revirement intrigant
Les événements, survenus avant le premier tour de la présidentielle du 16 novembre dernier, n'ont pas arrangé les choses. Le mouvement du collectif des candidats réclamant l’ajournement du scrutin et la mise en place d’une transition, en l’occurrence. Se rangeant littéralement dans le camp de l’Opposition, Christine Razanamahasoa s’est autoproclamée leader de la médiation. S’attirant la foudre de ses homologues du MAPAR, l’élue d'Ambatofinandrahana a été exclue de la formation politique. Ces différentes péripéties n’ont, pourtant pas, empêché la tenue de l’élection présidentielle débouchant sur la réélection d’Andry Rajoelina.
Vu que la fin du mandat parlementaire des députés est prévue à la moitié de l’année 2024, l'avenir politique de Christine Razanamahasoa interroge de nombreux observateurs, à juste titre. Va – t – elle opter pour une retraite politique ou briguer à nouveau un poste politique (parlementaire ou autre) ? Dans le deuxième cas, fera – t – elle cavalier seul ou va – t – elle se rallier à son ancienne famille politique ? En tout cas, sa présence à l’investiture du Président Andry Rajoelina au stade de Mahamasina le 16 décembre dernier est, sans aucun doute, lourde de signification politique.
La Rédaction
Son enterrement aurait dû clore le chapitre de la vie de ce jeune homme. Cependant contre toute attente, il est réapparu et jette une lumière nouvelle sur ce qui semblait être une tragédie terminée.
Il y a deux ans en effet, le corps du jeune homme, ou du moins ce que ses proches pensaient le sien, a été enterré par ses proches dans la pure tradition de sa localité d’origine. La dépouille venait d’être trouvée alors que le jeune homme était porté disparu dans les jours précédents. Le corps sans vie a été retrouvé dans un village éloigné de quelques kilomètres de là où il était issu et est immédiatement identifié étant comme le sien. L’adolescent avait quitté sa Commune pour partir travailler à Toliara. Son nouvel employeur est ainsi accusé du pire par la famille, lorsqu’il disparaît.
Cependant, l’affaire prend une tournure inattendue. Deux ans après ces funérailles, le jeune homme réapparaît mystérieusement la semaine dernière. Il se serait présenté auprès de son employeur. Là même où ses proches l’avaient vu pour la dernière fois. Il n’aurait appris qu’à ce moment-là son « décès » avant d’être ramené à sa famille. A l’entendre, il n’était pas conscient des évènements le concernant dans son « ancienne » vie. Notamment du tort qu’il causait à son employeur.
En tout cas, suite à ce retour inattendu, les proches du jeune homme, plongés dans le deuil depuis deux ans, oscillent entre choc, joie et incrédulité. Les autorités locales, elles, se retrouvent face à un cas unique. L’affaire attire quant à elle l’attention des médias de tout le pays. Ce retour se transforme en un phénomène national. Sur les réseaux sociaux, les commentaires s’enchaînent. Le cas fascine en même temps qu’il interroge.
Des questions en suspens
On se demande par exemple, où était-il pendant sa disparition ? Du côté de Nosy Be, selon les dires du concerné. Pourquoi avoir quitté Toliara ? Dans une interview donnée à la presse, le jeune homme affirme avoir effectué des recherches autour de médicaments pour lutter contre la Covid-19. Un récit qui ne convainc pas tout le monde. Et ce, d’autant que des informations laissent notamment entendre qu’il serait accusé d’avoir perpétré des délits dans son lieu de travail à Toliara.
Il aurait ainsi pris ses jambes à son cou et serait retombé sur ses pattes du côté de Nosy Be au nord-ouest du pays, selon certaines spéculations. Le fait que le jeune homme n’ait averti personne semble corroborer cette thèse. Il a vraisemblablement évité de prendre contact avec sa famille, qui en l’absence d’informations, a ainsi dirigé un index accusateur en direction des employeurs de leur proche, commentent certains.
Pourquoi est-il réapparu aussi soudainement ? Aucune réponse à cette question n’a été donnée. Des sources pensent que le jeune homme aurait sans doute pensé que les affaires dans lesquelles il était mêlé se seraient tassées depuis. A qui appartient donc le corps identifié comme le sien et qui a été enterré par ses proches ? Des informations de notre source révèlent que la dépouille enterrée puis exhumée pourrait être celui d’un dahalo tué. L’état de la dépouille n’aurait pas permis de faire le travail d’identification dans les normes les plus strictes, trompant ainsi les proches du jeune homme. Des informations rapportées par des journalistes locaux laissent, par ailleurs, entendre qu’une famille se serait déjà rendue auprès du « ressuscité » pour identifier le corps.
En tout cas, alors que la vérité derrière cette résurrection demeure encore un peu floue, une chose est certaine : l’histoire de ce jeune homme enterré il y a deux ans est bien plus complexe et intrigante que ce qu’il ne semble y paraître.
La Rédaction
Bien triste et souvent dur à avaler, des personnalités du sport nous ont quittés cette année 2023. On se souvient de ces personnes qui ont changé et marqué le monde du sport malagasy. Vévé Prince, Big Man, Liva Viva, Gôly Be, Bomba et de nombreux autres sont décédés. Qu’ils aient joué pour l’équipe nationale dans des compétitions internationales, ou dirigé le sport avec beaucoup d’ambition, ces gens-là ne seront pas oubliés.
Vévé Prince : L’un des promoteurs et pilier du basketball, Arivelo Hajaniaina Gianno, très connu sous le sobriquet « Vévé Prince » est décédé, le 1er janvier, jour de son anniversaire. Il a été l’initiateur du projet « Jump », un tournoi de basket-ball inter-établissements scolaires dans les années 90. Ayant fait carrière dans le secteur du sport, il a travaillé pendant des années au sein de la Fédération malagasy de basketball. Puis, nommé coordinateur national du championnat national de rugby scolaire au ministère de la Jeunesse et des Sports. Mais ce grand homme n’a pas survécu face à une tumeur kystique du pancréas. Il a souffert au quotidien mais faisait preuve de combativité pendant des années.
L'année finissante a été marquée sinon endeuillée par une violente série d'assassinats touchant des particuliers aussi bien dans la Capitale que dans les régions. Certains de ces faits n'ont pu être jamais élucidés.
A commencer par ceux qui étaient survenus récemment à Ampandrana.
D'un côté, on peut dire que les victimes ont emporté leurs secrets dans la tombe. De l'autre, il y avait des témoins. Mais ils n'osent pas s'exprimer. C'est ce qu'on puisse dire à propos de ce couple tué de la façon la plus violente vers mi-décembre dernier à Ampandrana Sainte-kely ! L'homme prénommé Fehizoro a poignardé Antsa sa compagne, qui a reçu trois coups fatals sur le corps avant qu'il ne se soit donné ensuite la mort en se plantant le coeur avec le même objet tranchant.
Contrairement aux années précédentes, Noël 2023 semblait être beaucoup plus calme, du moins au regard des statistiques provisoires de l'hôpital Ravoahangy Andrianavalona d'Ampefiloha(HJRA). On n'a enregistré qu'un décès, le jour de Noël. Il s'agit de cet inconnu qui se serait noyé dans l'Ikopa à la hauteur de l'intersection de voies à Ambohitrimanjaka. Le corps de la victime a été ramené sur la terre ferme par les sapeurs-pompiers de Tsaralalàna,en milieu de journée hier.
Une forte délégation malagasy à Dubaï. Des centaines d’acteurs issus de divers secteurs, œuvrant de près ou de loin dans la lutte contre le changement climatique, se sont retrouvés dans ce pays des Emirats arabes unis, du 30 novembre au 12 décembre dernier à l’occasion de la conférence mondiale à ce sujet ou COP 28.
« Ce fut l’aboutissement d’un travail collectif, d’où la présence de plusieurs départements ministériels, du secteur privé, de la société civile et des jeunes à Dubaï. Cela montre la volonté du Gouvernement malagasy à rester ouvert dans ce combat commun qu’est le changement climatique. Nous avons absolument besoin de l’aide de tous », a résumé la ministre de l’Environnement et du Développement durable, Marie-Orléa Vina.
Une fierté pour Madagascar. L’équipe malagasy s'est démarquée lors de la compétition « Pan-African Robotics Competition » (PARC) et le concours « First Global Challenge » (FGC). L’équipe masculine « Robotiako » a participé à la grande finale de la « Pan-African Robotics Competition » qui s'est tenue en juillet dernier dans l’enceinte de « Dakar American University of Science and Technology », située au Sénégal. Notre « team » a été composée de Ziona Alberson, ingénieur mécanique et industriel, et Law Anthony - ingénieur en automatisme et informatique. Ils ont été coachés par Jimmy Ranitratsilo.
Des membres des Forces de l’ordre derrière les barreaux. En effet, neuf individus en treillis, six militaires et trois gendarmes ont été placés en détention à Tsiafahy. La conclusion de l’enquête sur l’affaire de kidnapping à Ankazobe aboutit à l’implication de ces éléments des Forces de l’ordre. Geste inadmissible, inqualifiable et incompréhensible !