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Selon les résultats d’études publiés dans un rapport sorti par l’association Imasoivoho, le taux de harcèlement scolaire reste très élevé à Madagascar. 58% des élèves disent avoir subi des cas d’harcèlement à l’école. « Le harcèlement se définit par plusieurs formes de violences répétées qui peuvent être verbales, physiques ou psychologiques. La bousculade, se donner de surnom, les insultes, etc. Cela peut laisser des impacts négatifs sur le cursus scolaire de la victime. L’élève peut être toujours intimidé à l’école ou même au long de sa vie, être démotivé à étudier ou dans le cas extrême, l’enfant pourrait se donner la mort », explique le président de l’association. 

 La majorité des centres de santé de base à Madagascar sont confrontés à des problèmes de conservation de vaccins, et même les centres régionaux. Une situation qui a été fortement constatée durant la pandémie de Covid-19. Plusieurs vaccins ont été jetés à cause du manque de matériels pour leur conservation, tandis que le nombre des personnes vaccinées sont infimes par rapport aux objectifs. En fait, les vaccins ne sont pas arrivés dans les zones reculées ou dans la brousse.

En cette journée particulière pour la presse, la question sur la technologie et ses méfaits, en offrant des informations non fiables, était au cœur des débats lors de l’ouverture du colloque au Canal Olympia d’Andohatapenaka, hier. Il faut établir une norme au plus vite sinon la vérité sera noyée sous les rumeurs par leur nombre incalculable sur le web.

En effet, Internet n’a été l’ami des journalistes qu’un temps seulement. Cet outil formidable doit actuellement être l’objet d’une régulation stricte et standardisée afin de donner des informations fiables. Beaucoup de journalistes, même les plus chevronnés se sont fait avoir un jour par les « fakes » qui sont ultra-véhiculés sur Internet et notamment sur les réseaux sociaux.

Pour les jeunes start-up, il semble que l'environnement économique n'est pas vraiment favorable à l'éclosion de nouveaux projets. D'ailleurs, du côté des sociétés déjà en place, nombreux se plaignent de la pression fiscale trop élevée, d'une concurrence déloyale ou encore de l’insécurité. Face à cela, le programme Fihariana continue d’œuvrer afin de donner tous les moyens aux jeunes entrepreneurs pour que ces derniers puissent concrétiser leurs projets de société. Ainsi, dans cette optique, une réunion entre un parterre de jeunes entrepreneurs, soutenus par le programme Fihariana, et la Direction générale des impôts (DGI) a été effectuée, hier à Ivandry.

Un anniversaire célébré en grande pompe. L’un des lieux les plus prisés et animés en concert musical fête ses cinq ans d’existence.  Le coup d’envoi de la célébration a démarré depuis mardi avec un concert animé par Mr Sayda, s’ensuivait la prestation de Big MJ hier. Selon les responsables, l’anniversaire va être célébré pendant trois jours avec la participation d’une vingtaine d’artistes au programme pour chauffer l’ambiance. Aujourd’hui, les fêtards surtout les retardataires auront encore l’occasion d’assister  à cette grande fête avec  une brochette d'artistes tels que Tence Mena, Dat Kotry, Farah Jhons, Malm, Kifr, Black Nadia, César, Arione Joy…

Voulant à tout prix se défaire de l'accusation de traître qui lui colle à la peau après qu'il a tourné le dos à sa famille politique, Siteny Andrianasoloniaiko, dans une sortie médiatique tonitruante hier, a mis au défi quiconque d'apporter ne serait-ce qu'une once de preuve qu'il a été élu sous les couleurs de l'IRD (Isika rehetra District), la plateforme de soutien à l'actuel Chef de l'Etat. Un défi lancé à la légère puisqu'il suffisait de sortir des placards le récépissé de dépôt de sa candidature auprès de la CENI de l'époque pour prouver que l'homme s'était effectivement placé sous les ailes du camp Orange pour gagner son siège à Tsimbazaza.

L'affaire remonte à dimanche dernier vers 20 h à Amparibe. Sur les lieux, un chef de famille domicilié à Ambanin'Ampamarinana, a été lynché par un groupe d'individus qui lui ont appliqué la vindicte populaire. Le concerné est soupçonné du vol d'un portable appartenant à la victime qui serait un adepte d’arts martiaux, en compagnie de ses camarades. Et pourtant, une source a affirmé qu'on n'a pas trouvé ce téléphone sur le suspect qui a agonisé. Gravement blessé, le père de famille tabassé a été laissé pour mort, selon une source d'information.

La une du 2 mai 2023

Publié le mardi, 02 mai 2023


Une présence inhabituelle a étonné les citoyens et les membres de l’Assemblée nationale, lors de la cérémonie d’ouverture officielle de la session ordinaire hier à Tsimbazaza. Aux abonnés absents depuis belle lurette, le député élu à Toliara I a miraculeusement fait une réapparition hier, sans doute à cause de la présence des membres du corps diplomatique. Il s’agit, effectivement, du député Siteny Randrianasoloniaiko auquel l’opinion prête une ambition présidentielle.
Les manquements à ses devoirs de député sont si flagrants au point qu’on peut s’interroger sur ses véritables motivations en tant qu’élu. Faut-il rappeler qu’un député est, avant tout, redevable envers ses électeurs. La Constitution stipule que « la souveraineté appartient au peuple, source de tout pouvoir, qui l’exerce au suffrage universel direct ou indirect ». Visiblement, l’intérêt du peuple semble être le cadet des soucis de ce parlementaire qui n’a pas hésité à « zapper » une grande partie des sessions auparavant, incluant la session budgétaire au mois d’octobre dernier. Une session cruciale pour la vie de la Nation qu’un député se doit de prendre part.
Vives critiques
L’absentéisme du député élu à Toliara I a, d’ailleurs, été pointé du doigt par son homologue au sein de l’opposition, Fidèle Razarapiera qui n’y est pas allé par le dos de la cuillère dans l’une de ses émissions quotidiennes à la radio. Il n’a pas manqué de souligner que « malgré ses absences à répétition, ce parlementaire continue de bénéficier de nombreux avantages comme les indemnités de session, le carburant, en plus de son salaire mensuel».
Son manque d’assiduité est perçu par bon nombre d’observateurs comme un mépris envers ses électeurs et au groupement politique qui lui a permis d’accéder à la Chambre basse. Questionné par les journalistes à la sortie de la cérémonie d’ouverture de la session parlementaire, le député Siteny Randrianasoloniaiko a voulu nier son appartenance au camp IRD : « Isika Rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina ».
Pourtant, son nom est écrit noir sur blanc sur la liste des députés élus sous la bannière Orange selon les résultats publiés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) lors des dernières élections législatives en 2019. Amnésie volontaire ou pure mauvaise foi ? En tout cas, Siteny Randrianasoloniaiko est très loin d’avoir fait ses preuves en tant qu’élu du peuple à l’Assemblée nationale.
La Rédaction



Concilier la performance économique avec une forte performance sociale et environnementale. Le ministère de l’Environnement et du Développement durable vient de convenir d’un partenariat avec la BNI Madagascar en vue du renforcement des engagements pour le développement durable
du pays. Partenariat qui prendra forme à travers le lancement du programme « BNI Lovainjafy » qui vise à soutenir les entreprises de Madagascar engagées dans un modèle durable et à fort impact social et environnemental. C’est un programme d’accompagnement financier et technique dédié aux acteurs économiques innovants. La sélection des bénéficiaires s’effectuera à travers un concours. La compétition s’adresse aux entreprises dont les activités ou les projets contribuent à la lutte contre l’extrême pauvreté ou la dégradation de l'environnement, notamment à travers l'inclusion énergétique, l’accès à l’eau, le droit à l’éducation, la lutte contre le changement climatique ou ses effets, avec un intérêt particulier pour les zones vulnérables et sensibles de Madagascar.
A chaque édition, les membres du jury vont élire quatre projets venant de différents secteurs et portés par des leaders sociaux reconnus. Les lauréats bénéficieront d’un accompagnement technique personnalisé orienté vers le renforcement de leurs capacités entrepreneuriales ainsi que l'amplification des impacts sociaux de leurs projets.

Public-privé

 Les lauréats seront également épaulés dans l'identification des appuis et partenariats susceptibles de les aider dans leur dynamique. «Cet engagement veut contribuer aux initiatives menant au Développement durable et à la lutte contre le changement climatique. Nous mettons en avant les actions visant à éviter, réduire et compenser les impacts négatifs sur notre écosystème mais aussi à rechercher la création d’impacts positifs » explique Alexandre Mey, directeur général de la BNI. La banque a décidé de mettre en place des partenariats avec des entités publiques et privées reconnues, car le développement durable est l’affaire de tous.    
Dès sa phase de lancement, BNI Madagascar et le ministère de l’Environnement et du Développement durable lient leurs efforts pour que ce grand projet apporte des changements positifs. « Dorénavant, BNI Lovainjafy sera parrainée par le ministère de l’Environnement et du Développement durable qui va contribuer à sa promotion et accompagner les lauréats, notamment en matière d’expertise, d’éclairage réglementaire, d’orientation et d’accompagnement vers d’autres entités pouvant contribuer à la réussite de leurs projets », a annoncé la ministre de l’Environnement et du Développement durable en se félicitant de cette initiative louable.

La rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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