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La caravane humanitaire ayant pris le départ à Antananarivo est déjà arrivée à destination, notamment dans le sud de Madagascar. Toute l'équipe du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) est déjà à pied d'œuvre pour la distribution des dons aux sinistrés. A cause de la destruction des infrastructures routières, il a fallu plus d'une semaine de voyage pour cette caravane humanitaire. 

La Commune d'Antohabato, dans le District de Betioky-Atsimo figure parmi les bénéficiaires. Selon l'équipe du BNGRC sur place, la route a été presque inaccessible. Les aides étaient amenées sur place à l'aide des charrettes. Pour la Commune de Mahaboboka, Sakaraha, 147 familles, soit plus de 700 personnes, sont sinistrées en raison des fortes pluies apportées par le cyclone Freddy. Les dons ont été livrés à la Municipalité de Mahaboboka.

Dans le cadre de la relance du secteur touristique, une délégation de la Confédération du tourisme de Madagascar (CTM) emmenée par Aina Raveloson, présidente du conseil d’administration, a rencontré le ministre des Transports et de la Météorologie, Valéry Ramonjavelo, afin de discuter ensemble des problématiques afférentes à l’offre de transports et l’accessibilité, notamment en ce qui concerne le développement des dessertes aériennes internationales et domestiques, l'amélioration de l'accueil des croisières, ainsi que l’urgence de la réhabilitation des routes nationales et les voies d’accès aux zones touristiques.

Un jubilé digne d’une grande diva. L’attente sera bientôt terminée pour les nombreux fans de Poopy. La chanteuse, par le biais de la maison de production « Théâtrône », donnera un grand concert pour la célébration de ses 40 ans de scène. L’artiste, qui a su conquérir le cœur des Malagasy au fil des années et s’imposer comme une valeur sûre de la musique locale, se produira au Palais des sports  de Mahamasina devant des milliers de personnes le 30 avril 2023 à partir de 14h30. Selon les informations, les billets sont déjà en vente depuis le début du mois de mars, sur la plateforme Ticketplace et dans  les boutiques Mass’in de la Capitale.

L’affaire remonte en novembre 2022 à Morondava. Un petit garçon de 6 ans a été retrouvé mort dans une piscine d'un hôtel de cette ville du Sud-ouest.  Ses proches étaient sur place au moment du drame mais ont affirmé s’être absentés un moment pour ne pas voir les circonstances de celui-ci. A l'époque, on soupçonnait que le décès du gamin  était loin d'être un accident, ou d'une noyade banale. Au contraire, les premiers éléments de l'enquête ont évoqué un viol de nature pédophile suivi de meurtre, maquillé en noyade. 

C’est officiel ! Après près de trois ans d’interdiction, le Conseil des ministres qui s’est tenu hier au Palais d’Iavoloha a décidé d’autoriser à nouveau l’exportation d’or à Madagascar. D’après la communication du Conseil, les statistiques officielles datant de 2018 montrent que 3 051 kilos d’or seulement ont été exportés de manière légale. En revanche, des investigations menées à Dubaï a permis de savoir que ce pays reçoit en moyenne 12 à 15 tonnes d’or exportés de manière illicite. Ainsi, le pays a perdu près de 945 millions de dollars à cause de ce trafic illicite. Ce nouveau feu vert pour les opérateurs de la filière aurifère pourrait ainsi changer la donne et réduire les pratiques illégales.



Remis à l’association Fitia. Le groupe CFAO Madagascar vient d’octroyer un don de 7 tonnes de farines enrichies pour soutenir le projet « Avotse ». La redynamisation des cantines scolaires pour faire face au « kere » figure parmi les activités entreprises dans la mise en œuvre de ce projet, initiée et mise en œuvre par l’association fondée et présidée par la Première dame Mialy Rajoelina. Ces farines vont servir de complément alimentaire pour les cantines scolaires dans le Sud de Madagascar. 9921 élèves en seront servis au petit déjeuner pendant 3 mois, en complément des plats chauds au déjeuner. Si au début « Avotse » a pu nourrir près de 3500 élèves au sein des cantines scolaires, le nombre des bénéficiaires a presque triplé aujourd’hui dans les 20 établissements scolaires concernés. « Ce n’est que la première étape, il y en aura d’autres », avance un responsable auprès dudit groupe donateur. L’acheminement des dons vers le Sud s’est fait mardi après-midi, afin que les aliments puissent être servis cette semaine même dans les cantines scolaires bénéficiaires. Présent à Madagascar depuis 76 ans, CFAO veut contribuer au développement humain, voire celui du pays.
P.R. 



La une du 30 mars 2023

Publié le mercredi, 29 mars 2023

Dans le recueillement et dans la dignité !

Publié le mercredi, 29 mars 2023


Le sang a coulé. Des vies ont péri.
Dirigeants politiques en place, camp de l’Opposition toutes tendances confondues, acteurs de la société civile, simples citoyens sur l’étendue du territoire national ont commémoré ensemble dans le recueillement, le respect et dans la dignité les tristes évènements du 29 mars 1947. Les soixante-seize années qui ont coulé n’ont jamais réussi à écorner ni à affaiblir les feux sinon la flamme du patriotisme.
Quoiqu’on dise, les « évènements du 29 mars 1947 » accusèrent la barbarie des colons ainsi que les « Corps expéditionnaires » africains notamment sénégalais dépêchés à Madagasikara et ce pour mater les supposés insurgés. Des représailles surdimensionnées !
Sans foi ni loi et sans autre forme de procès, les Vazaha et consorts ont écrasé des vies humaines, des civils innocents. Ils ont détruit ou incendié des habitations, des plantations, etc. Le bilan des victimes varie selon le positionnement politique. La presse et les historiens à la solde du pouvoir colonial faisaient état de quelque 15.000 à 20.000 morts sans compter des portés disparus. La Métropole et les tenants du pouvoir colonial sur place ont tenté de minimiser ou de relativiser l’ampleur des dégâts commis. Certains observateurs et certains historiens qui s’efforcèrent d’être objectifs en jouant la carte de l’exactitude des faits à partir des enquêtes sur terrains déploraient la perte des vies humaines allant jusqu’à 100.000 à 150.000 victimes, au moins, sans compter évidemment des portés disparus. Et ils n’hésitaient pas de déclarer qu’il s’agissait d’un génocide. Quoi qu’il en soit, le débat reste ouvert. Le dossier n’est pas clos ! Le questionnement du quotidien « Gazety Hehy » du feu Célestin Andriamanantena demeure toujours d’actualité « Fihantsiana sa Fikomiana ? » littéralement « Provocation ou rébellion ? ». En tout cas, la France doit nous rendre des comptes. Elle nous doit des excuses et des réparations !
Le régime Orange dirigé par Rajoelina Andry Nirina tient toujours à rendre hommage aux victimes du « 29 mars 1947 ». A l’époque de la Première République, 1958  - 1972, période néocoloniale, la commémoration du « 29 mars 1947 » passait presque inaperçue. Le régime PSD de feu Philibert Tsiranana, inféodé à la Métropole, ignorait ou tentait d’étouffer les crimes barbares commis par le pouvoir colonial en 47. Il fallait attendre l’arrivée au pouvoir d’un certain Didier Ignace Ratsiraka inaugurant la Deuxième République, en 1975, pour que le pays puisse commémorer dans le recueillement et dans la dignité les tristes « Evènements de mars 1947 ». Il faut raviver pour toujours la mémoire collective ! Il va falloir aussi cultiver la fierté nationale !
En effet, les générations d’aujourd’hui et de demain doivent toujours mémoire et du respect à l’endroit des aînés qui ont sacrifié leurs vies pour la Patrie. Un devoir de mémoire collective à l’endroit de nos aînés. Le sang versé et les pertes de vies humaines ont ouvert la voie vers le retour à l’indépendance, à la souveraineté nationale.  La France se trompait en jugeant nécessaire de réprimer brutalement afin que la flamme du patriotisme des malagasy soit matée dans l’œuf. Non, au contraire, les répressions violentes et inhumaines ont rallumé davantage la flamme de l’amour de la Patrie !
Vive la Patrie !
Ndrianaivo


Un vibrant appel à l’unité nationale. Ce fut le message fort dans le discours du Président Andry Rajoelina lors de la cérémonie de commémoration du 29 Mars 1947, hier à Moramanga. « Je lance un appel au peuple malagasy à rester uni et ne pas céder aux tentatives de division », a – t – il lancé devant un parterre de citoyens et de combattants nationalistes. Et le Président d’ajouter que « nos braves ancêtres sont des exemples pour nous tous. Nous ne pouvons pas oublier la vague de patriotisme qui a animé la lutte démarrée à Moramanga et Manakara ». Le numéro un du pays a justement insisté sur l’importance du patriotisme dans toutes les actions et missions pour la patrie.
Il n’a pas manqué de pointer du doigt « l’égoïsme » de certains acteurs politiques qui agissent pour leur propre intérêt et non pour l’intérêt du peuple. « Le pays a besoin de notre engagement pour s’en sortir », ajoute encore le Président. Il réitère ainsi sa volonté à servir le pays jusqu’au bout. « Je suis Malagasy, né Malagasy, au service des Malagasy et mourra Malagasy », conclut – il.
Combat commun pour le développement
Puisque le combat pour le développement constitue une cause commune à tous les Malagasy, le Chef de l’Etat a profité de l’occasion pour souligner les nombreuses réalisations dans la Région Alaotra-Mangoro dont la réhabilitation de la mythique RN44 qui est déjà presque achevée. Le parcours cauchemardesque de cet axe menant vers un des greniers à riz de Madagascar ne sera désormais plus qu’un lointain souvenir. Il a d’ailleurs promis que l’inauguration de cette infrastructure qui relie Antananarivo et Ambatondrazaka est imminente.
Plus tôt dans la matinée, le Chef de l’Etat a déjà honoré la traditionnelle cérémonie de dépôt de gerbe qui s’est tenue au Mausolée des martyrs à Ambohitsaina. « Tolo-panafahana, firaisan-kina ho an’ny fitiava-tanindrazana » (lutte de libération, unité pour le patriotisme), tel est le thème du 76ème anniversaire de l’insurrection du 29 mars 1947 pour l’indépendance.
S.R.



Vers 6h30 du matin, mardi dernier, un chef de famille de 66 ans et non moins propriétaire de cash point fut mortellement agressé à Soamanandrariny. Et pourtant, cette agression, qui fut perpétrée par trois individus équipés d'armes de poing, s'est produite à quelques pas de la maison de la victime. L'assaut s'est soldé par le vol d'une somme de 21 millions d'ariary que le père de famille a transportée à l'intérieur d'un sac.
Les circonstances de l'élimination du malheureux relève vraiment d'une barbarie, du moins d'après ce qu'une commerçante l'eut rapporté en ces termes : "Lorsque les bandits ont rattrapé le chef de famille, ils ont d'abord fait feu en visant le sol, pensant intimider de cette sorte la victime. Puisque celle-ci n'a pas voulu se laisser faire, les agresseurs ont de nouveau tiré, par deux fois, et en visant cette fois-ci le sexagénaire. Sous les impacts, le concerné s'écroulait sur place. Les balles ont perforé l'entraille sinon atteint ses organes vitaux. Les malfaiteurs ont profité de cette situation pour s'emparer rapidement du sac contenant les liquidités. "Nous avons entendu des détonations. J'étais alors sorti en trombe pour voir ce qui s’est passé. C'était dans ces circonstances que je découvre mon père gisant au sol au milieu d'une mare de sang", explique le fils du propriétaire de ce cash point.
Témoin à la scène
Quelques mètres plus loin, une commerçante était en train de ranger les denrées sur l'étal lorsque le coup de feu a éclaté. Elle a d'abord pensé à une crevaison. Mais elle a été rapidement confrontée à la réalité en voyant les bandits à la poursuite de la victime, les armes à la main. "J'ai crû qu'ils s'étaient bagarrés. Mais en réalisant ce qui s'est réellement arrivé, j'ai donné l'alerte. Les bandits ont alors tiré dans ma direction", raconte cette marchande de légumes, témoin elle aussi à cette scène et plus que jamais traumatisée.
Ce n'était qu'une dizaine de minutes après que les gendarmes sont arrivés sur les lieux tandis que les malfrats, eux, étaient déjà loin. Les recherches pour tenter de retrouver les traces des bandits n'ont fait que démarrer.
Pour les proches de la victime, ce qu'ils ont redouté le plus s'étant donc produit. D'après toujours son fils, ils ont déjà plusieurs fois recommandé au chef de famille d'être prudent et vigilant lorsqu'il devait transporter une somme énorme. "Mon père était confiant en lui-même et nous disait de ne pas nous soucier pour lui", continue le jeune homme. Quelques jours à peine après que des personnes ont été incarcérées pour avoir arnaquer des opérateurs de cash point à Behoririka, voilà que des bandits ont mis un terme à l'existence de ce sexagénaire à Soamandrariny.
Franck R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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