48h après la bousculade monstrueuse ayant occasionné la mort d'une dizaine de personnes et des blessures sur plusieurs autres, une nouvelle encourageante nous est parvenue, dans la journée d'hier. Car de source hospitalière au niveau de l'HJRA, 55 victimes sur un total de 85 personnes, ont quitté ce centre de santé, après leur admission dans le service des urgences. Quant au nombre des victimes décédées, une statistique officielle auprès dudit établissement hospitalier d'Ampefiloha l'établit à 12 victimes. Pour revenir brièvement au déroulement de cette tragédie, les témoignages abondent dans le sens qu'un groupe d'inconnus en serait le responsable. "Puisque de nombreuses personnes faisaient encore la queue à l'extérieur du stade alors que les places ont affiché complètes sur les gradins, les services et autres Forces de l'ordre ont dû interrompre l'entrée du public à l'endroit, et ce, en dépit d'une déclaration du personnel de sécurité aux responsables que des fan zones n'ont plus pu accéder à l'intérieur", explique un témoin sur place. Et de poursuivre : "Et pourtant, l'une des files de personnes s'impatientant à entrer au stade, s'étendait jusque dans le Bazar du quartier tandis qu'une autre le fut jusque dans la direction du gymnase. Dépités, et étant donné la longue attente à laquelle ils étaient astreints, ces gens ont haussé le ton. C'était le signal de départ à ces bousculades. Des personnes qui se trouvaient en dernier rang ont fait le forcing. Dans le chaos, beaucoup ont fait une chute et furent rapidement piétinés sinon complètement submergés par cette horde d'individus déchainés et pressés d'entrer à l'intérieur du stade. Sous la poussée, le portail a fini par céder et la meute d'excités s' engouffrait dans cette brèche ", continue notre interlocuteur. Moins chanceuse, une jeune fille fut blessée et a dû être hospitalisée : "J'étais déjà sur le point de quitter le stade, et sortir par ce portail lorsque cette horde d'individus vint à ma rencontre, et m'a submergée, et voilà ce qui m'arrivait", relate la victime sur son lit d'hôpital. Certains affirment avoir pu prendre en photo cette poignée d'inconnus, qui ont bousculé ceux qui étaient au premier rang. "Et pourtant, beaucoup de femmes et d'enfants s'y trouvaient. Ce qui explique le nombre des victimes tuées ou se faire blesser dans cette bousculade monstrueuse", explique un autre témoin.
Mais cette affaire n'a pas laissé les autorités de marbre. La Gendarmerie et la Police, qui sont regroupées au sein de l'Etat major mixte ou EMMO/FAR Antananarivo, étaient sorties du silence. Samedi dernier, le colonel commandant la CIRGN Analamanga, qui a parlé au nom de l'EMMO, a expliqué qu'une enquête mixte a été ouverte pour tenter d'élucider cette affaire. Et il a promis que le résultat de cette enquête, afin de savoir le déroulement du drame et en même temps de déterminer les responsabilités, enfin les mesures à prendre, sera bientôt communiqué.
Franck R.
Dans le cadre des Jeux des îles de l’océan Indien qui se déroulent actuellement à Madagascar, beaucoup de Tananariviens rentrent tard après avoir regardé des compétitions dans de nombreux sites. Cela a incité les autorités à solliciter les coopératives de transports en commun de rallonger leurs activités jusqu’à 21h. Cependant, il est triste de constater que très peu de taxi-be ont suivi la consigne. Cependant, une totale liberté de choisir leur parcours, sans restriction, leur a été accordée. Ainsi, le manque de civisme des transporteurs urbains et suburbains continue au grand dam des usagers.
Dans la soirée, les arrêts de bus aux environs de Mahamasina et Anosy sont encore noirs de monde. Ces gens attendent patiemment un taxi-be pour pouvoir rentrer chez eux. « Tous ce gens attendent un bus. Je n’ai pas le choix car j’habite à Alasora. Il n’y a plus de taxi-be alors qu’il n’est pas encore 20h. Ce sera peut-être la dernière fois pour moi d’aller en ville pour regarder un match en marge de ces Jeux des îles car les moyens de transport ne sont pas du tout assurés », selon Jean-Yves, venu à Mahamasina pour assister à un match de basket-ball.
Néanmoins, dans certains axes comme Analakely ou Antanimena, quelques taxi-be continuent de transporter des passagers après 20h. « Nous, on est content de faire un peu d’argent de côté. Actuellement, la sécurité est assurée et il y a de nombreux policiers sur nos itinéraires. Nous avons choisi de travailler encore tard dans la nuit, et ce, pour le bien des gens qui suivent des matchs dans différents sites de compétition », affirme un chauffeur de bus.
Sauvés par les voitures privées
Avec ce manque de transports en commun, ce sont comme d’habitude les minibus privés et les voitures de particuliers qui dépannent les gens bloqués dans la ville alors qu’il fait déjà nuit. Les véhicules sont hétérocycles, allant des 4 véhicules 4X4, minibus, camionnettes ou simples voitures de plaisir.
En effet, ils ramènent en voiture ceux qui ne trouvent plus de taxi-be, à condition que l’itinéraire des voyageurs corresponde à la leur. En demandant des frais allant de 500 ariary à 1.000 ariary, ou bien à titre gratuit, ils prennent ainsi des passagers à leur bord.
« Comme c’est sur notre chemin, cela ne nous pose aucun problème de ramener quelques personnes en détresse. Moi-même, j’ai dû embarquer à bord de véhicules de particuliers à certains moments quand je rentrais tard de mon boulot. Ce n’est juste qu’une forme de sympathie à l’égard des autres », selon Nandrianina, conduisant un Van Starter en compagnie de sa famille.
Chaque jour, ces voitures privées comblent l’inexistence des transports en commun dès 18h. Leurs conducteurs reçoivent beaucoup d’éloges de la part de ceux qui rentrent à des heures tardives après avoir suivi des matchs.
Nikki Razaf
Une tragédie, liée à une grande bousculade, a assombri l'ouverture officielle de la 11e édition des Jeux des îles au stade Barea Mahamasina, hier. 12 personnes ont trouvé la mort lors de cette grande bousculade qui s'est produite subitement à une entrée du stade. "A l'intérieur, il y avait encore des places. Mais une fois que les responsables ont décidé d'ouvrir le portail en question, une grande bousculade s'est déclenchée subitement", déclare un témoin. La moitié des victimes tuées, constituée de femmes adultes mais aussi de fillettes. Les malheureux, puisque des hommes et autres garçons figurent aussi dans cette liste, se sont fait piétiner sans ménagement par la foule pressée de s'engouffrer à l'intérieur après avoir fait une chute accidentelle. "Les pauvres auraient succombé sur le coup", commente une source hospitalière.
Mais le drame qui a commencé vers 16h, hier, a fait également plusieurs blessés, et ils sont plus de 80, selon un bilan provisoire de l'HJRA où toutes les victimes ont été évacuées d'urgence. La plupart ont souffert de traumatisme au niveau du thorax. Et certains ont dû passer au scanner. "Les véhicules des Forces de l'ordre ont transporté la première vague de personnes blessées. Mais au fur et à mesure que le nombre des victimes s'allongeait, des ambulances et même des voitures particulières ont été réquisitionnées", selon une source hospitalière.
Sur place, c'est-à-dire à l'hôpital d'Ampefiloha, ce fut le branle-bas de combat. L'équipe de médecins du service des urgences a été débordée. "Il nous a fallu demander des renforts auprès des collègues des autres services pour s'occuper de tous ces blessés", explique une source au niveau dudit service de l'HJRA. Le nombre des lits n’était pas suffisant, et il en a fallu également réquisitionner d'autres. Le problème s'expliquait par le fait que les victimes continuèrent d'arriver encore vers 19h à l'HJRA.
Tard dans la soirée hier, des proches des personnes décédées se sont rendus à la morgue pour les identifier. Ils y ont été reçus par petits groupes de dix personnes à l'endroit, tant ils étaient nombreux.
De leur côté, une délégation des membres du Gouvernement, dirigée par le Premier ministre Ntsay Christian, s'est mobilisée au chevet des victimes et de leur famille respective. Le chef du Gouvernement a présenté ses condoléances aux proches des défunts, mais aussi apporté un réconfort moral à ceux qui ont perdu des membres de leur famille dans le drame.
Franck R.
Plusieurs Régions sont actuellement le théâtre de pillages et de trafics de bois précieux. Et malheureusement, les auteurs de ces méfaits arrivent toujours à glisser entre les mailles de filet de la Justice. C’est surtout dans les Régions d’Alaotra-Mangoro et d’Analanjirofo que ces trafiquants opèrent.
Tafo Miaavo, une organisation œuvrant dans la protection de l’environnement, a découvert une exploitation illicite de ressources naturelles à Soanierana-Ivongo. Elle a rapporté les faits aux autorités et dévoilé l’emplacement du site. Mais au grand dam des protecteurs de la nature, aucune action n’a été entreprise jusqu’ici. Pire, les responsables et les cerveaux de cette opération ont eu largement le temps de s’éclipser.
« Une recrudescence des crimes environnementaux a été remarquée ces derniers temps, notamment en cette période pré-électorale. Comme si les auteurs de ces crimes profitent de leurs derniers instants ». Cela a été évoqué lors d’une conférence de presse organisée par Tafo Mihaavo, l’Alliance Voahary Gasy et le mouvement Rohy, cette semaine à Ambatonakanga.
Ces conférenciers ont aussi évoqué d'autres cas à Ambatondrazaka où des bois précieux ont été coupés dans une aire protégée. Un véhicule plein de « Hazo ala » a été également appréhendé à Didy. En outre, des petits marchés ambulants se créent au sein des aires protégées pour les braconniers et autres coupeurs de bois précieux.
Toutes les personnes impliquées dans ces deux affaires ont été arrêtées. Mais actuellement, de nombreuses tentatives ont lieu afin de les faire libérer. Cela va du soudoiement des agents de l’Etat aux menaces de mort envers les « Vondron’olona ifotony » (VOI) et les agents forestiers. Ces pratiques sont courantes chez les réseaux mafieux opérant dans les Régions concernées, estiment les organisations de la société civile (OSC).
Outre ces cas récents, les OSC ont aussi relevé plusieurs tentatives d’exportation de tortues effectuées par des ressortissants étrangers ces derniers temps, ou encore la poursuite de l’exploitation des bois précieux à Moramanga, Vohibola, Morarano-Gare, ou sur le canal des Pangalanes. Certains cas ont déjà été jugés alors que d’autres dossiers sont entre les mains de la Justice.
Nikki Razaf
Rideau sur le tournoi international de Golf inter-îles qui s’est déroulé sur le parcours du Golf du Rova Andakana du 22 au 25 août 2023. C'est un jeune golfeur malagasy qui a ‘‘ébahi’’ dans le classement par équipe. En effet, il a réalisé un birdie au trou numéro 8, baptisé le cimetière de tout le monde, car c'est le trou qui a fait basculer le classement lors de la dernière journée. Même le pro PGA Johary Raveloarison, médaillé de bronze au général, a trébuché à ce trou numéro 8. Il a fait 8 coups sur ce fameux trou. Matheo Douessy, qui a déjà rêvé l'or, à l'issue des deux journées, n'a pas échappé à ce piège et s'est contenté de l'argent.
« En général l'ambiance était au rendez-vous. Côté organisation, même nos invités ont reconnu que nous sommes déjà proches du niveau international. Beaucoup ont salué l’initiative de Madagascar d’accueillir cette première édition à Madagascar. Bref, le golf malagasy a de l'avenir au niveau mondial. Actuellement, nous avons trois joueurs malagasy qui évoluent à l’international à l'instar de de Matheo Douessy et de Kim Do Woo. Ils ont appris Le golf ici sur le parcours du Golf du Rova et maintenant ils concurrencent les golfeurs de niveau mondial. En tant que PGA pro, personnellement, je suis optimiste pour l’avenir du golf à Madagascar. La relève est assurée », brandit Johary Raveloarison, champion Pro et médaillé de bronze au classement général individuel et non moins directeur technique national auprès de la Fédération malagasy de golf.
La cérémonie de remise de médailles a été honorée de la présence du ministre des Transports, Valérie Monjavelo, du représentant du ministre de la Jeunesse et des Sports, assisté par le secrétaire général du MJS Lovatiako Rakotovao et le Président directeur général du groupe Sodiat, Mamy Ravatomanga et son épouse.
Durant son allocution, le président de la Fédération malagasy de Golf, Ranaivo Andrianasolo, n'a pas manqué de remercier toutes les délégations participantes notamment le PDG du groupe Sodiat. " En 23 ans de pratique de golf, la discipline est à son summum grâce à l'initiative du groupe Sodiat. Le golf qui est un sport porteur de développement économique et touristique pour le pays.
Chez les dames, le titre revient à la jeune réunionnaise de 14 ans, Schmitt Milliyal au classement individuel après trois tours. La benjamine de la compétition a rendu la meilleure carte avec un cumul de 225 ( T76, T70,T79) à l'issue des journées. La médaille d'argent revient à sa compatriote Bénédicte Toumpsin avec un cumul 235 (T77, T79,T79). Mais Hanitra Ratsimbazafy sauve les meubles en terminant à la troisième place avec un cumul de 248 ( T82,T84,T82).
Dans la catégorie « pro », Johary a terminé en tête de cette catégorie avec un cumul de 210 devant le Mauricien, William Weidner qui a accusé 19 coups de retard (229). Michel Franck de La Réunion complète le podium avec un cumul de 249. Chez les seniors, le score était serré. Fils Rakotondrafara se pare de la breloque précieuse avec un cumul de 240 devant Corneillet Emmanuel de La Réunion ayant fait un coup de retard (241) et Luc Ratsimbazafy se contente de la médaille de bronze avec un cumul de 242.
Dans les autres résultats, Madagascar se place en deuxième position chez les dames, en double, jouant 4 balles de meilleure balle par le biais de Kim Maria et Hanitra Ratsimbazafy avec un total de 79 à la carte. Elles ont été devancées par le duo réunionnais Schmitt Milliyal et Bénédicte Toumpsin avec un total de 66. En outre, l'équipe d'honneur malagasy complète le podium avec Monique Noyon et Hoby Gagneux en rendant une carte de 82.
Chez les messieurs, Kim Do Woo et Julien Rasolofoarimanana s'emparent de l'or avec un total de 70 devant le duo Matheo Douessy - Johary Raveloarison ayant réalisé un total de 75.
Les participants redemandent déjà une autre édition pour l'année prochaine.
Elias Fanomezantsoa
Un défi de taille accompli. Un stade plein comme un œuf, un show de trois heures, plus de 4.000 figurants sur la pelouse,... La cérémonie d'ouverture des Jeux des îles de l’océan Indien qui s’est tenue hier ressemblait, à s'y méprendre, à une cérémonie d'ouverture d’un événement sportif mondial. En effet, la 11ème édition de cette compétition ne pouvait pas mieux commencer. Hier soir, la cérémonie d'ouverture, réglée comme du papier à musique, n'a connu aucune fausse note.
A l’annonce de la tenue de cette cérémonie, une foule immense a déjà investi très tôt dans la journée les abords du stade de Barea, munie d’écharpes et toutes sortes de produits dérivés aux couleurs nationales. Avant même 16h 30, l’heure fixée par les organisateurs pour l’ouverture des portes menant au stade, plusieurs milliers de spectateurs se sont rués vers Mahamasina. Quelques minutes après l’ouverture des portes, les gradins du stade étaient déjà pleins à craquer. La cérémonie a démarré en fanfare dès l’arrivée du Président de la République, Andry Rajoelina - accompagné de son épouse, avec la levée du drapeau malagasy et en chantant l’hymne national.
Comme à l’accoutumée, l’événement a également été marqué par le traditionnel défilé des athlètes de chaque île de l’océan Indien, à savoir les Comores, Maldives, Maurice, Mayotte, La Réunion, Seychelles et Madagascar. Encadrés par une centaine de coaches et accompagnants, plus de 4.240 athlètes ont défilé en musique sur le terrain de Mahamasina, chaleureusement applaudis sur leur passage. S’ensuivaient la prise de parole des officiels, suivie par le discours du Président Andry Rajoelina qui annonça à voix haute l’ouverture officielle de la 11ème édition des JIOI.
Lanterne
Le spectacle a duré plus de trois heures, assuré musicalement par des stars nationales, qui ont enflammé le stade Barea et le public présent sur les lieux. Comme il a été annoncé auparavant, 4.213 figurants ont animé la soirée, hormis les principaux artistes malagasy qui se sont succédé sur scène, notamment des vedettes comme Melky, Rajery Valiha, Smaven, Vilon’Androy, Jaojoby, Jerry Marcoss,… Puisque cet évènement vise entre autres à valoriser la diversité culturelle malagasy à travers des mouvements d’ensemble et des danses traditionnelles, des enfants venant du centre Akamasoa, le groupe GB Wild et bien d’autres se sont accaparé de la piste pour démontrer cette richesse culturelle malagasy. Une touche de modernité s’est ajoutée à cette cérémonie avec l’envoi de divers effets spéciaux, un spectacle de drones et de mapping, des lasers, un ballet de drones et bien évidemment - pour couronner le tout - les immenses feux d’artifice qui ont impressionné plus d’un.
Cette cérémonie d’ouverture des JIOI a été tout simplement magnifique et grandiose. Les organisateurs ont mis le paquet pour que cela reste dans les annales des Jeux des îles de l’océan Indien. « La victoire dans l’unité et la diversité », tel est le slogan pour l’hymne de cette 11ème édition. Le logo de cette compétition, quant à lui, représente l’emblème de la solidarité des îles de l’océan Indien, mais traduit également l’unicité de la charte visuelle des JIOI et habille toutes les communications officielles, que ce soit avec les partenaires ou tous ceux qui ont adhéré à l’organisation de cet événement sportif.
Défi relevé
Le stade Barea de Mahamasina, quant à lui, brillait de mille lumières, de couleurs différentes, comme dans la ville de Las Vegas (Etats-Unis), hier soir. Beaucoup n’ont pas cru sur la tenue et le bon déroulement de cet événement au pays. L’actuel président du Comité olympique malagasy aurait même affirmé qu’il n’y aura que 2 % de chance pour que Madagascar puisse organiser les JIOI cette année. Cet homme persistait à dire que Madagascar n’est pas prêt pour accueillir cet évènement, à chacune de ses prises de parole à ce sujet. Hier soir, lors de cette grande cérémonie d’ouverture des jeux, le Président de la République, Andry Rajoelina a cependant prouvé le contraire. Il a d’ailleurs promis que les meilleurs Jeux des îles de toutes les éditions se tiendront à Madagascar. Des jours ont passé, et le défi d’accueillir cette 11ème édition a été relevé. Applaudissements, rires et autant de joie se sont emparé de tous les visages des spectateurs qui sont venus pour remplir le stade. Il en est de même pour les sportifs et leurs coaches, mais aussi les nombreux bénévoles ainsi que les officiels. Les compétitions se poursuivront dès aujourd'hui.
Si.R
Le ministère du Tourisme vient d'annoncer le lancement officiel de sa nouvelle initiative visant à créer un annuaire exhaustif des opérateurs touristiques formels du pays. Cette plateforme d'auto-référencement, accessible à l'adresse « annuaire.tourisme.gov.mg », est une étape majeure dans les efforts du ministère afin de moderniser le secteur touristique, tout en luttant contre les activités informelles qui puissent entraver son développement.
Le secteur touristique à Madagascar est en pleine croissance, offrant un potentiel énorme pour le développement économique du pays. Cependant, la présence d'activités informelles pourrait compromettre la qualité des services offerts aux visiteurs et créer des situations de concurrence déloyale. C'est dans ce contexte que le ministère de tutelle a pris l'initiative de créer cette plateforme d'auto-référencement. L'objectif principal de cette plateforme est de répertorier de manière exhaustive tous les opérateurs touristiques formels du pays, y compris les hôtels, les agences de voyages, les guides touristiques, les restaurants et bien d'autres. En s'inscrivant sur cette plateforme, les professionnels du secteur contribuent à la création d'une base de données complète qui facilitera la planification de voyages pour les touristes et renforcera la crédibilité du secteur. Ainsi, le ministère encourage vivement tous les professionnels du secteur, quelle que soit leur activité, à s'inscrire sur la plateforme « annuaire.tourisme.gov.mg ».
Avantages
L'inscription à ladite plateforme est simple et gratuite. Celle-ci offre de nombreux avantages, notamment une visibilité accrue pour les opérateurs touristiques, une meilleure communication avec les touristes et une participation active dans la lutte contre les activités informelles. Lors de sa récente tournée dans l'Est du pays, la semaine dernière, le ministre du Tourisme a rencontré les opérateurs touristiques de Foulpointe pour leur présenter personnellement cette nouvelle plateforme. Le ministre a souligné l'importance de cette initiative, en visant la promotion du tourisme responsable à Madagascar, ainsi que la préservation des ressources naturelles uniques de l'île.
La plateforme « annuaire.tourisme.gov.mg » offre également des fonctionnalités avancées, notamment la possibilité de mettre à jour les informations de l'entreprise, télécharger des photos et promouvoir des offres spéciales pour attirer les touristes. Elle servira également de source d'information fiable pour les voyageurs qui planifient leur visite à Madagascar. Cette stratégie est évidement adoptée dans le but de faire de Madagascar une destination touristique de renommée notable, tout en garantissant la qualité des services et la sécurité des visiteurs. Cette nouvelle plateforme d'auto-référencement est un pas de plus vers l’atteinte de ces objectifs, tout en renforçant la collaboration entre les acteurs du secteur et en éliminant progressivement les activités informelles qui nuisent à l'industrie touristique.
Hary Rakoto
Après deux journées de compétition, le trio malagasy conforte son avantage au tournoi inter-îles de l’océan Indien qui se déroule actuellement sur le green du Golf du Rova d’Andakana. Après la virée en tête de classement à l’issue de la première journée, Matteo Douessy (Madagascar) qui a flirté avec la première place durant les deux journées, continue sur sa lancée en tête de classement dans la catégorie hommes en livrant la meilleure carte de 70, hier.
Johary Raveloarison, PGA Classe Aa professionnel malagasy et directeur technique national malagasy reste en tête chez les pros en rendant la meilleure carte de sa catégorie après deux journées de compétition. De même pour Kim Do Woo, dans la catégorie amateurs hommes.