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Le « Le mûrier », sis à Talata Andraikiba, dans la capitale du Vakinankaratra, est une entreprise individuelle travaillant dans l’exploitation du ver à soie en général, comme le ver à soie d’élevage et le ver à soie sauvage.
Cette petite entreprise personnelle a été fondée par son directeur-propriétaire Hilaire Ranoasy en 1998 et est toujours en pleine exploitation actuellement.
A souligner que le « Le mûrier », depuis son existence, travaille avec les paysans de la capitale du Vakinankaratra, surtout avec ceux qui se sont spécialisés dans la filière de l’élevage du ver à soie domestique dans les campagnes environnantes. C’est dire que « Ce secteur est également générateur d’emplois, source de revenus pour ces intéressés qui comptent plus d’une cinquantaine aujourd’hui », dixit Hilaire Ranoasy.
Toujours, d’après ce dernier, ce sont les responsables au sein du « Le mûrier » eux-mêmes qui fournissent à ces éleveurs les œufs ou graines du ver à soie à traiter ou à élever. L’éclosion se fait en un mois et dix jours et ce, jusqu’à ce qu’ils deviennent des cocons. Ainsi, toutes les transformations nécessaires de ces cocons se font sur place au centre du « Le mûrier » à Talata Andraikiba. C’est-à-dire, filature, teinture et tissage …
A souligner que différents produits réalisés par « Le mûrier » sont vendus sur place ou sur commande. Tels, entre autres, écharpes, lambamena ou linceuls.
Ver à soie sauvage
Il vit et se propage dans les milieux naturels où pousse généralement une forêt de « tapia » (genre d’arbres fruitiers sauvages). On les trouve surtout dans le District d’Antsirabe II, à Analatapia au sud, sur la RN7, et à Ranohira, dans la région de Toliara.
Selon les dires de Hilaire Ranoasy, « la transformation et le traitement du ver à soie sauvage se traite manuellement comme celle du ver à soie d’élevage d’ailleurs ».
Et Hilaire Ranoasy de poursuivre que « la filière du ver à soie ou sériciculture rencontre actuellement des difficultés, notamment par l’absence des touristes nationaux et étrangers surtout, et ce, depuis 2019, période à laquelle le Covid-19 a sévi à Madagascar. Toutefois, même à actuellement, cette difficulté persiste encore, alors que ce secteur du ver à soie est aussi pourvoyeur de devises pour la Grande île.
D’autre part, déplore Hilaire Ranoasy, « Il existe aussi la maladie du ver à soie durant l’élevage, et pour cause l’utilisation de pesticides par le service du ministère de l’Agriculture s’occupant des maraîchages et des cultures vivrières.
A cet effet, les paysans éleveurs de ver à soie rencontrent des difficultés face à l’impact négatif de ces produits chimiques devenus de vrais poisons sur ces petites bestioles ‘‘génératrices d’emplois’’ et à la longue, souligne Hilaire Ranoasy, risque leur disparition totale.
Ainsi, un SOS est lancé à l’endroit du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage afin que des mesures appropriées soient prises.
Jeannot Ratsimbazafy
 

La Une du 10/01/24

Publié le mardi, 09 janvier 2024

Pour la police mauricienne, la haute mer est devenue la plaque tournante du trafic de drogue de l'axe dit Madagascar-Maurice. A preuve, la saisie record de 24 colis soit 333 kg de cannabis d'une valeur de Rs 510 millions à bord d'une embarcation en haute mer au nord de Maurice, samedi matin dernier. 10 suspects ont été arrêtés, 6 d'entre eux sont des Malagasy tandis que 4 sont des Mauriciens. Ce sont les membres de l'équipage du bateau.

Et il a fallu 72 heures d'opération policière en haute mer incluant à la fois un appui aérien par l'utilisation d'un avion d'observation, mais aussi l'intervention d'un commando des Forces de l'ordre mauriciennes pour aboutir à cette saisie record et à ce vaste coup de filet.

Faciliter l’apprentissage scolaire des autistes. Les mallettes pédagogiques destinées spécialement aux autistes  également à promouvoir le droit à l’éducation de ces enfants en situation de handicap, souvent négligé. Créée par l’association Autisme Madagascar, une mallette se compose d’outils spécifiques visant à faciliter l’assimilation des apprentissages, tels que la reconnaissance des chiffres, des lettres et des formes géométriques, ainsi que des images et des couleurs. Ces outils visent également à stimuler les facultés du cerveau telles que la mémoire, l’attention et la concentration. Il s’agit également de renforcer la psychomotricité fine et globale des enfants ainsi que de stimuler les facultés sensorielles.

Eviter la propagation de la conjonctivite à d’autres grandes villes. Il faut endiguer cette épidémie qui touche la ville Mahajanga actuellement et épargner les autres Régions en instaurant des mesures strictes. En effet, la conjonctivite se transmet facilement par simple contact entre les personnes. De ce fait, en plus des soins gratuits dans les centres de santé, le départ des voyageurs à destination d’autres villes est fortement réglementé. Le dispositif de lavage des mains, comme lors du summum de la pandémie de Covid-19 à Madagascar, a été remis en place dans les gares routières, hier. Celles desservant les lignes nationales sont ainsi équipées de ce dispositif et il est obligatoire pour chaque passager de s’y soumettre. Les gares allouées aux lignes régionales emboîteront également le pas.

Les dégâts humains ne cessent de s'alourdir suite au passage de la forte tempête tropicale Alvaro. A la date du 9 janvier 2024 à 15h 05, le nombre de personnes décédées a atteint 19 contre 12 lundi dernier. Ainsi, 7 cadavres ont été retrouvés en espace de quelques heures. 4 décès ont été recensés dans le District de Beroroha, 3 à Manakara, un à Vohipeno, un à Manja et 10 autres à Ikongo suite à l'éboulement des maisons en raison d’une tornade et une forte pluie, dimanche dernier. 32.897 personnes issues de 7.519 ménages  sont sinistrées. 16.717 personnes, soit 3.643 ménages, sont actuellement déplacées dans des sites d’hébergement communs. 6.616 maisons sont inondées et 426 autres sont endommagées. 242 cases sont totalement détruites.

Escalade de la déprime !

Publié le mardi, 09 janvier 2024

Péril en la demeure ! Le spectre de la spirale des prix plane. A en croire certaines informations qui circulent sur la place publique, à travers les réseaux sociaux, certains coûts ou prix vont connaitre, si ce n’est pas déjà le cas, des augmentations. Une escalade qui ne sera pas sans impact sur l’emprise de la déprime empoignant le commun des mortels. 

Les frais à payer lors de la visite technique des véhicules en circulation iraient du simple au double. Les prix à la pompe grimperaient. Les prix des denrées alimentaires d’usage quotidien, pas uniquement des PPN, crèvent les modestes bourses. Etc.

Piliers économiques et gardiennes de la biodiversité .Près de 70% des touristes étrangers visitent les aires protégées malgaches. Le pays abrite un trésor naturel précieux avec 123 aires protégées, couvrant 7,6 millions d'hectares d'écosystèmes terrestres, aquatiques et marins, selon la Fondation pour les aires protégées et la biodiversité de Madagascar (FAPBM). Cette vaste étendue, représentant 24% du territoire national, joue un rôle dans la préservation de la biodiversité et apporte une contribution significative à l'économie locale. Selon le rapport intitulé «Nos aires protégées sont vitales pour notre développement», la FAPBM et Madagascar National Parks soulignent que chaque hectare d'aire protégée contribue en moyenne à hauteur de 66 dollars à l'économie locale. Cette contribution est attribuée aux efforts des agents sur le terrain et des communautés locales qui travaillent inlassablement pour préserver les lacs, les fonds marins et les forêts, préservant ainsi l'ensemble de l'écosystème naturel.

Une autre écrivaine encore moins connue est aujourd’hui en lice pour un autre concours littéraire international. En effet, l’œuvre de Hary Rabary, intitulée « Zakoa » et publiée aux éditions Dodovole, est parmi la liste des livres écrits par 17 auteurs africains qui sont sélectionnés pour le prix Kourouma 2024. 

Ce roman, sorti l’année dernière, raconte sous la forme d’une longue lettre à l’agresseur le combat d’une jeune étudiante victime de viol, qui trouve le courage de se battre contre l’opprobre, tout en refusant d’endosser la honte. Ecrite dans une langue fluide, cette fiction a été nourrie par les nombreux récits que l’autrice a pu entendre dans la cadre de son métier de gynécologue. Un ouvrage qui lève le voile sur un sujet brûlant mais encore tabou au pays, autant qu’ailleurs. Ainsi, cette poignante œuvre littéraire a été sélectionnée parmi les 17 ouvrages. 

Des partis d’Opposition se succèdent pour affirmer avec aplomb qu'ils ne rejoindront pas le Gouvernement.  Après le TIM et le HVM, le MMM par le biais de son président fondateur est le dernier en date à faire une déclaration allant dans ce sens.  Des déclarations  qui n’auront pas manqué de faire esquisser un sourire à tous les observateurs, adeptes du bon sens, tant elles semblent déconnectées de la réalité politique. 

Ces déclarations audacieuses laissent en effet entendre que le Président de la République Andry Rajoelina et le Premier ministre nouvellement reconduit, Christian Ntsay, pourraient envisager la brillante participation de représentants de ces partis d’Opposition au Gouvernement. Faut-il pourtant souligner que jusqu’ici, les deux têtes pensantes n’ont montré aucun signe tendant à penser qu’ils pourraient proposer à ces partis politiques d’Opposition d’intégrer le Gouvernement. Ou bien faut-il y comprendre que les leaders de ces partis d'Opposition ont acquis des talents de clairvoyance politique, capables de lire dans l'esprit du Chef de l’Etat et du Premier ministre, lesquels envisageraient cette possibilité ?

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Editorial

  • Solide pilier
    Base Toliara rouvre ses portes. Par la décision du Conseil des ministres du 29 novembre 2024, la suspension du projet minier de la Base Toliara est levée. Base Toliara, une entreprise matriculée localement du groupe Base Ressources de nationalité australienne et britannique, projette de produire l’ilménite, le zircon et le rutile de Ranobe, utiles pour la production des pigments blancs pour la peinture, le papier ainsi que la céramique et la métallurgie. Elle se trouve à 50 km au nord de Toliara, dans le sud-ouest de la Grande île. En raison des tensions sociales sujettes à une connotation politique locale, le Gouvernement suspend le projet en 2019, le temps également de revoir en profondeur la réorganisation et l’éventuelle révision des clauses du contrat. Se sentant incompris par et la communauté locale et par le pouvoir en place les porteurs du Projet n’ont cessé de plaider sur le bien-fondé de Base…

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