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La pluie continue de faire des siennes. Avec une estimation de 50 à 100 mm en 24 heures, le service de la météorologie malagasy a étendu la liste des Régions touchées par la mise en garde face aux fortes précipitations qui marquent le temps actuellement dans la majeure partie de la Grande île. Ainsi, les Régions de Vatovavy, Fitovinany, Atsimo-Atsinanana, Matsiatra- Ambony, Amoron'i Mania, Vakinankaratra, Analamanga, Alaotra-Mangoro et une partie du Sud-est de la Région Atsinanana sont placées en état d’alerte « jaune ».
Cela signifie que les précipitations seront abondantes, et les forts orages pourraient survenir dans les 24 à 48 heures dans ces localités. La probabilité moyenne de l’événement se situe entre 30 et 70 %. Il est à savoir qu’une importante masse nuageuse couvre le sud-ouest et une partie des hautes terres centrales. Elle se déplace lentement vers l’est de l’île. Cela entraîne des pluies orageuses dans toutes les Régions concernées. Des inondations, des effondrements de routes, des éboulements ainsi que des coupures d’eau et d’électricité sont parmi les impacts de ces fortes pluies.
Durant cette période d’alerte, il faut toujours suivre l’évolution de la situation en écoutant la radio ou en se référant à d’autres sources d’information disponibles. Les consignes et recommandations des autorités locales devront être suivies à la lettre pour une bonne coordination des secours. Ceux qui sont en danger doivent appeler le service d’urgence et rendre compte de la situation s’ils ont les moyens de communiquer.
Les autres couleurs du niveau d’alerte
Vert : le niveau le plus faible, la probabilité de l’événement est inférieure à 30 %. Les pluies abondantes ne se manifesteront que dans les 2 à 5 jours à venir.
Rouge : une pluie abondante est déjà sur la localité, la probabilité de l’événement est de 70 %. Les forts orages apparaîtront dans pas moins de deux heures.
Bleu : l’orage est passé, mais la montée des rivières et les éboulements sont encore à craindre. Une fine pluie pourrait encore subsister dans la Région.
Nikki Razaf

La galère des sans …logis !

Publié le mardi, 10 janvier 2023


Et le calvaire continue, voire s’empire. En ce début du mois de janvier, tout juste après les fêtes de fin d’année, les petites gens sans logis, les éternels locataires, les « tsy manan-trano ialofana », mènent une vie de galère innommable. Ils payent la plus chère facture de l’inflation galopante.
Emporté par la flambée des prix, le loyer grimpe vers une hauteur inaccessible au commun des mortels n’ayant pas eu la chance d’avoir où se loger. Car il faut bien qu’on se mette sous un toit, à l’abri des intempéries. Qu’on se protège du froid la nuit, et du soleil le jour, qu’on ne soit pas à la merci des voyous. Etc.
La maison d’habitation, quelle que soit sa taille et sa forme, des taudis à la villa de haut standing, fait partie des besoins fondamentaux sinon vitaux des humains, même cas pour les animaux. Nos lointains aïeux ont réglé leur cas, leur domicile, dans les grottes. Les animaux dans les antres. Eux aussi, ils doivent se mettre à l’abri.
Sur le plan général, le problème des sans-logis se rencontre surtout dans les milieux urbains. Assaillie par un exode rural sauvage, la ville des mille étouffe. Elle ne peut plus accueillir ces milliers de gens qui fuient la misère de la campagne et qui viennent s’installer en ville pour finalement … vivre la galère des citadins et qui grossissent les rangs des « sans-abris » sinon, au mieux, gonfler le nombre des occupants de bidonville. Seulement, ces pauvres gens n’ont pas tellement des soucis à se faire. Ils peuvent s’installer n’importe où et n’importe comment, sur les trottoirs, dans les tunnels, près des bacs à ordures et dans la plupart des cas … mendient. Pour les courageux et plus chanceux, ils se livrent aux petits boulots. Et pour les effrontés, on vole.
Les petits fonctionnaires et salariés des zones franches et les petites gens vivant des métiers informels constituent le gros lot des « tsy manan-trano ialofana » et qui se trouvent dans l’obligation de louer de quoi où se mettre la tête.
A Antananarivo, en plus des impacts des mouvements des prix sur le plan international qui affectent  les prix des PPN, en interne, les sans-logis se voient confronter en sus aux conséquences directes de l’augmentation des impôts sur les propriétés bâties nouvellement imposés par le fisc de la Commune (CUA). Les propriétaires de maison d’habitation, logeurs, répercutent la nouvelle indexation aux loyers. D’où la flambée des « hofan-trano » qui, au final, dépassent les modestes possibilités de ces misérables petits de ceci ou de cela. Mais c’est la galère !
A l’époque de la Première République, pour remédier à cet éternel  problème, les tenants du pouvoir proposaient des logements communément appelés « cités » pour le commun des fonctionnaires à Mandroseza, Itaosy, Ambodin’Isotry, Ampefiloha, 67 ha, Analamahitsy, Ambanidia, Ambohipo, etc.
Dans le velirano, le régime Orange vise à créer des logements à loyer modéré du type HLM en France. Une initiative louable qu’il faudrait accélérer la concrétisation dans tout Madagasikara. Le problème des sans-logis se rencontre partout. En fait, il s’agit d’un défi personnel du Président Rajoelina. Raison pour laquelle il lui faut continuer. On ne peut pas tout faire en un seul mandat.
Ndrianaivo


Une grande perte pour la scène culturelle malagasy. L’un des fondateurs et piliers du fameux groupe « Nary Arthur » vient d’être emporté par le sommeil éternel, hier. Le groupe qui s’est formé depuis l’année 1973 pleure son auteur et compositeur Nary Guy Rakotofamola, de son nom de scène Nary. L’artiste est décédé hier à l’âge de 70 ans. « La musique malagasy a perdu un grand artiste, un homme généreux et un bon père de famille. Depuis son apparition dans le monde musical, de nombreux titres de ce grand chanteur et compositeur émérite sont repris par d’autres artistes. Et le fait que ses morceaux soient repris par d’autres artistes jusqu’à aujourd’hui est le signe que son héritage va perdurer », a annoncé sa famille. Au moment de l’annonce de la disparition du chanteur, les membres du groupe avaient du mal à y croire. D’ailleurs, le chanteur faisait partie des fondateurs de « Nary Arthur » avec son frère de scène Arthur. « Repose en paix Nary. Nos sincères condoléances au groupe et en particulier à sa famille », ont posté ses fans sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook. Selon le programme de la famille, une veillée funèbre se tient depuis mardi à Ambohimanarina. Par la suite, son corps sera transféré Ankadinandriana Ankaraobato où il sera inhumé ce vendredi. Toute l’équipe de la Rédaction du journal La Vérité présente ses sincères condoléances au groupe mythique « Nary Arthur » et aux proches de Nary. 
Si.R



« Il est vrai qu’une hausse du prix du kilo du riz en général a été constatée depuis la semaine dernière » admet Andry Randriamiaramahefa, directeur du commerce intérieur au sein du ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation. En effet, malgré les descentes et contrôle effectués par les autorités, de nombreux citoyens se plaignent de certaines augmentations de prix perpétrées par les commerçants et distributeurs au point de voir des prix de 1 000 ariary le « kapoaka » sur certains étals de la Capitale. Le fait que l’on soit en pleine période de soudure a été avancé par le directeur du commerce intérieur comme étant la principale raison de ce phénomène de hausse. « 140 000 tonnes de riz seront distribués dans tout Madagascar pour réguler les prix sur le marché. Il y a en effet une augmentation du prix du riz produit localement du fait de la diminution des stocks car les riziculteurs sont en train de préparer leurs rizières. A cela s'ajoute le mauvais état de la route dû à la pluie. Cependant, le MICC a déjà une stratégie pour tenter d’endiguer le phénomène », rajoute Andry Randriamiaramahefa. Ainsi, c’est à ce niveau que la société State Procurement of Madagascar (SPM) en collaboration avec certains opérateurs privés entre en scène. Pour endiguer l’inflation et surtout les phénomènes de spéculation en période de soudure, l’importation de produits de première nécessité comme le riz est encore inévitable.

SPM

Raison pour laquelle la SPM tente de constituer un stock raisonnable en prévision des périodes difficiles. En quelques semaines, des milliers de tonnes de riz ont pu débarquer à Toamasina dont une partie a été importée par la société d’Etat. Cependant, les responsables de cette dernière soulignent le rôle de régulateur de marché sans pour autant imposer un monopole sur le commerce local de riz. « La SPM n’accaparera pas la totalité du marché de l’importation de produits de première nécessité. Elle agira plutôt sur la régulation et le contrôle de ce marché », expliquaient les autorités à l’époque de la mise en place de cette société. Cette dernière n’importera du riz que lorsque les opérateurs habituels ne pourront pas suivre le rythme de consommation de la population. Cet organe étatique agit ainsi en complémentarité avec le rôle des importateurs tout en contrôlant les actions de ces derniers. Cette quantité de riz, destinée aux grossistes et distributeurs agréés, devait être distribuée dans 12 Régions réparties sur 6 zones. Pour ce qui est du sucre, et de la farine, la SPM ambitionne de prendre une grande partie des parts du flux d’importation de ces denrées dans la mesure où le pays consomme environ 200 000 t de sucre annuellement et autant de farine aussi. Un marché dans lequel la SPM projette d’acquérir près d’un quart de la totalité du flux.

Hary Rakoto





Dans la nuit du 26 décembre dernier, un assaut meurtrier de bandits survenait à Fitroafana, Commune de Talatamaty. Un couple de Chinois a été la cible. Le mari, un homme de 67 ans a payé de sa vie à la suite de cette agression tandis que sa femme de 52 ans a été blessée. Les malfrats qui ont perpétré l’acte se sont également emparés de la somme de 60 millions d’ariary appartenant aux victimes.
Depuis, des recherches ont été menées par la brigade territoriale de la Gendarmerie d’Ambohidratrimo. C’est dans ces circonstances que les gendarmes ont réussi à appréhender trois des agresseurs si deux autres ont été définitivement mis hors d’état de nuire. Ces derniers ont tenté de retourner leurs armes contre les éléments des Forces de l’ordre.
Au moment de leurs arrestations, les bandits rescapés aux tirs de la Gendarmerie ont encore conservé la somme de 3,59 millions d’ariary probablement prélevés sur la totalité. Outre l’argent liquide, ces bandits ont investi l’argent volé dans l’achat de quatre motos ainsi que des appareils électroménagers tels que les subwoofers.
La poursuite de l’enquête a permis de savoir que le gardien qui était au service des Chinois serait le commanditaire. Le gang aurait planifié l’attaque plusieurs semaines auparavant.  Mieux, certains ont déjà réussi à rejoindre les Régions où ils s’étaient fait arrêter. Si les uns le furent à Ambatondrazaka, d’autres le sont à Fianarantsoa et à Toamasina.
Franck R.



Hormis  les chaînes payantes ou TNT (Télé numérique terrestre) à l’instar de Canal+  Star Times et Parabole, la chaîne de télévision nationale(TVM) diffusera aussi tous les matchs de l’évènement continental, le Championnat d’Afrique des nations (CHAN), compétition exclusivement réservée aux équipes nationales composées de joueurs locaux. Cette joute se déroulera en Algérie à partir du 13 janvier et ne prendra fin que le dimanche 4 février 2023. Les Barea de Madagascar seront en lice contre les Black Star du Ghana le 15 janvier à  20h (heure locale) et face aux Crocodiles du Nil Soudan, le 23 janvier à 20h pour le groupe C. Madagascar est censé disputer son deuxième match contre le Maroc, tenant du titre le 19 janvier mais ce dernier s’est déclaré forfait suite à une mésentente avec les autorités algériennes. Ces dernières n’ont pas accordé aux Marocains l’affrètement d’un avion spécial pour l’équipe.
En tout cas, les mordus du ballon rond malagasy peuvent souffler et suivre avec enthousiasme les aventures des Barea A’ durant leur parcours dans la compétition.
 Cette bonne nouvelle a été annoncée par La Télévision nationale malagasy (TVM) elle-même sur sa page Facebook mentionnant que  l’Etat malagasy a acheté les droits de diffusion de l'intégralité des matches des Barea de Madagascar durant le CHAN d’Algérie.  Tous les matchs seront ainsi retransmis en direct sur la TVM.
Dans le cadre de la préparation de l’équipe nationale malagasy, une rencontre amicale contre Mena du Niger ,hier, s’est soldée sur un score nul et vierge (0-0).
Elias Fanomezantsoa




Le climat désertique de certaines régions de la pointe sud de Madagascar ne permet pas d’avoir les conditions nécessaires pour développer l’agriculture. Cela est aussi amplifié par l’avancée de la désertification à cause de la destruction de l’environnement qui ne permet pas l’autosuffisance alimentaire et l’existence de la famine ou « kere » de manière chronique. Cependant, une lueur d’espoir est en vue afin d’atteindre l’autosuffisance alimentaire pour les populations de ces zones arides avec l’application effective de l’agroécologie. Ce dernier  désigne l’ensemble des techniques visant à pratiquer une agriculture plus respectueuse de l’environnement et des spécificités écologiques.
Les verdures renaissent peu à peu grâce à ce système. Les champs produisent de quoi nourrir la population locale. Grace au Programme DEFIS, l’agroécologie a, cette année, permis la récolte d’arachide, de manioc, de patate douce de crotanaria, de bracharia, d’acacia, et de moringa. Ce sont toutes des plantes à haut apport énergétique et qui ne fatiguent pas le sol. Les autres, à l’instar de l’acacia, servent au bois de chauffe ou la cuisson. Le « cactus inerme » est aussi en phase de gagner du terrain. C’est une plante qui sert surtout à l’alimentation du bétail comme le zébu et les chèvres.
En outre, la pratique de l’agroécologie respecte l’environnement et permet d’atténuer les effets et impacts du changement climatique sur les cultures. En effet, l’agroécologie se caractérise par une conception globale des systèmes de production agro-alimentaire. Elle s’appuie sur les fonctionnalités naturelles des écosystèmes pour les amplifier, de manière à limiter au maximum les pressions sur l’environnement et à préserver sa capacité de renouvellement.
En replaçant l’humain au cœur des écosystèmes, l’agroécologie, selon Terre & Humanisme apporte, « un ensemble de clés pour réussir ensemble la transition. Son objet ne consiste pas uniquement à prendre soin du sol, de la plante, de l’animal ou de l’être humain, mais aussi à considérer l’ensemble des éléments de l’écosystème et des systèmes sociaux et à veiller à la qualité de leurs interrelations ».
Ce système sera adapté dans la plupart des régions qui ont des difficultés de production agricole à cause de la nature du sol et du climat local et permettra en partie d’éliminer progressivement la sous-production. Un pays qui vise un développement durable est un pays qui a une population autonome en matière d’alimentation et de nourriture.

Nikki Razaf



La une du 10 janvier 2022

Publié le lundi, 09 janvier 2023

A quoi bon !

Publié le lundi, 09 janvier 2023

Remaniement. Retouche. Nominations. A quoi bon !
A chaque tournant ou à chaque évènement majeur de la vie nationale ou bien en vue d’un important rendez-vous national, on remet sur table l’éventualité d’un changement d’un ou des membres du Gouvernement.
Au cours des deux premières Républiques, on nous avait habitués à un Gouvernement qui fonctionnait dans la durée (trois à cinq ans) parce qu’on ne change pas une équipe qui gagne, dit-on ! Un ou des ministres pouvaient rester pendant cinq à dix au même poste sinon ils faisaient le tour des portefeuilles au sein du Gouvernement. On change rarement de Premier ministre, chef du Gouvernement. Le Général Rakotoarijaona Désiré dit Dezy Be fut le locataire de Mahazoarivo pendant au moins dix ans.
Depuis l’éclatement des crises cycliques notamment après 2002, remaniement  ou recadrage des membres du Gouvernement revient à chaque fois que le pays négocie un nouveau tournant ou autre. Le premier mandat du Président Rajoelina qui tire à sa fin, d’ailleurs, a connu de multiples changements ou remaniements des membres du Gouvernement et cela bien que le chef du Gouvernement reste le même. A l’exception de deux portefeuilles à savoir la Communication et de la Culture et la Défense nationale, tous les départements ministériels avaient connu au moins trois patrons sans que le pays évolue nettement. Il semble que le Chef de l’Etat soit à la recherche d’un « oiseau rare » ou plutôt en quête d’une aiguille dans un tas de foin. Il arrive plus d’une fois que Rajoelina se plaigne que certains membres du Gouvernement ne parviennent pas à suivre le rythme, son rythme. D’autres paraissent ne pas maîtriser leurs domaines respectifs.
En ce début de la nouvelle année et surtout après cette motion « ratée » et en vue du grand rendez-vous national vers la fin de l’année, l’idée de changement des membres de Gouvernement refait surface. Et les commentaires vont bon train ! Les rumeurs aussi.
Certains observateurs se demandent à quoi bon changer ! Sauf pour le cas du ministère des Affaires étrangères où le poste reste vacant après le départ fracassant du titulaire, il n’y a pas de raison majeure pour retoucher. Les quelques mois qui restent avant les échéances électorales ne peuvent pas se permettent d’avoir de nouveaux membres de Gouvernement qui demanderont au moins deux à trois mois pour le besoin d’installation ou de mise en place de nouvelles équipes ou staff avant d’être concrètement opérationnelles. Toujours est-il que s’il existe un cas où deux qui exigent un ou des remplacements, il faudra évidemment le faire. Jusque-là, on devra s’activer à un complément d’effectif. Et on travaille.
En tout cas, une bonne partie de l’opinion n’éprouve aucun souci sur la nécessité de changer ou non des membres de l’équipe gouvernementale. Le plus important qui vaille la peine de l’intéresser réside sur les problèmes d’insécurité qui se corse au fil du jour. On vole, on tue et on kidnappe chaque jour que le Bon Dieu fait. La recrudescence de la violence inquiète au plus haut point le  Vahoaka. La flambée des prix de première nécessité, PPN, crée une panique surtout en ce mois le plus « long » et le plus difficile.
Au final, le dernier mot échoit au Chef de l’Etat.




Un rendez-vous pour les adeptes de la littérature et les dévoreurs de livres. La grande écrivaine Michèle Rakotoson présentera son livre, ce samedi 14 janvier 2023, lors d’un  dynamique et engagé café-histoire intitulé « Ambatomanga, récit autour de la guerre de 1895 ». Elle sera au Musée de la photographie de Madagascar, situé à Anjohy,  pour animer une rencontre et un échange littéraire fort intéressant à l’occasion de la promotion de son livre « Ambatomanga, le silence et la douleur ».
Aussi, ce café-histoire s’articulera autour du domaine de la littérature, notamment le travail de cette auteure. A cette occasion, Michèle Rakotoson effectuera des échanges avec lecteurs. Ce sera une opportunité de plonger dans l’ensemble de ses œuvres, en suivant le cours de sa vie et son évolution dans le domaine littéraire pour les personnes qui la connaissent déjà, ainsi que ceux qui souhaitent la découvrir. Elle sera également disponible pour répondre aux questions à propos de son dernier livre intitulé « Ambatomanga, le silence et la douleur ». La rencontre débutera à 10 heures du matin. Pour les intéressés, ce sera également une autre occasion de rencontrer cette écrivaine pour une séance de dédicace.
Auparavant, l’exposition baptisée « Une femme de lettres » qui s’est tenue durant quatre semaines a été conçue pour permettre aux jeunes de mieux s’informer et de se familiariser avec cette auteure qui a marqué l’histoire de la littérature malagasy. Rappelons que son roman « Ambatomanga, le silence et la douleur » est inspiré de faits réels relatant la guerre de 1895. Ce livre raconte ainsi le tracas et les inquiétudes d’un peuple face à une guerre qui s’était soldée par la colonisation. Il conserve encore jusqu’à aujourd’hui toute sa force saisissante. Sorti au mois de mai 2022, ce roman relate les prémices d’une colonisation naissante par la France dans les années 1894, et ce via le regard de deux personnages, à savoir Félicien Le Guen, le soldat français et Tavao, esclave et porteur malagasy. Encore une fois, ce sujet mérite d’être relaté et commenté et comme il est toujours exquis de parler de littérature, ce livre sera en vente dans la boutique du Musée de la photographie de Madagascar à partir de la semaine prochaine.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Foire de tous les espoirs
    La FEPA ferme ses portes. Le rideau est tombé sur la 16ème édition de la Foire de l’élevage et de la production animale. Un évènement de taille qui a suscité beaucoup d’intérêts et par conséquent a attiré une grande affluence surtout chez les jeunes en herbe en quête d’activités porteuses pour un lendemain enchanté. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE), la FEPA s’était tenue du 25 au 28 mars à Nanisana, dans la mythique enceinte dédiée à ce genre d’évènement. Selon les termes des organisateurs, la FEPA ambitionne d’éveiller les intérêts chez les jeunes sur l’importance des activités lucratives générées par l’élevage et la production animale en vue de la relance de l’économie du pays. A en croire l’affluence des visiteurs durant ces quatre jours d’affilée qui, en fait, ont envahi les stands et leur curiosité et leurs intérêts à suivre les exposés des exposants, la…

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