Loin de nous le plaisir d’envoyer de fausses alertes agissant en mode opératoire d’un vulgaire alarmiste tout juste pour perturber l’opinion ou déstabiliser l’esprit des gens et perturber le quotidien de la population. Un style d’action cher aux détracteurs du régime dont la seule et unique visée consiste à noircir le tableau et ébranler la crédibilité des tenants du pouvoir. En réalité, il y a lieu de s’inquiéter, de s’alarmer. Le reflexe naturel d’une sentinelle revient logiquement à tirer la sonnette d’alarme pour alerter l’opinion.
L’épidémie de grippe qui frappe dur depuis un certain temps touchant particulièrement les personnes vulnérables, les enfants et les personnes âgées, et la vague de froid par moment complique la situation. Ce contexte sanitaire préoccupant qui prévaut en cette période ouvre la voie à la contamination. D’autant qu’il est fort possible de confondre une grippe sévère avec le symptôme de la Covid-19. Situation alarmante, non pas encore, on n’a pas encore déploré des cas de décès mais inquiétante dans la mesure où il existe des cas graves que l’on traite actuellement. Des consignes et des mesures de prévention s’imposent inéluctablement. S’il s’avère trop tôt d’envisager dans l’immédiat le recours au confinement ou autres mesures drastiques, le port du masque et le lavage des mains doit être relancé et ce avec une certaine rigueur. L’on note que certains établissements scolaires adoptent déjà des mesures préventives strictes pour éventuellement se protéger. Inutile de paniquer mais soyons toujours vigilants et prudents.
La consommation de la drogue prend de plus en plus de l’ampleur. Elle continue de faire parler d’elle notamment les risques encourus auprès de nos jeunes. Des enquêtes menées font état d’un pourcentage troublant autour de 80% de jeunes dont essentiellement des collégiens et des lycéens qui sont en prise à l’addiction. Drogue dure et surtout cannabis sont les stupéfiants les plus prisés. Le Centre de Cure Aro Aina à Antananarivo (CCAA) regrette que 40% des patients pris en charge sont des jeunes de 13 ans qui s’injectent régulièrement. Le Dr Miarintsoa Andriamiaranarivo, médecin addictologue et psychothérapeute auprès du Centre, souligne que surtout les jeunes de 15 à 20 ans, donc des collégiens et lycéens qui se livrent à l’addiction de ces produits proscrits et dangereux.
L’état alarmant et inquiétant au sein duquel certains des jeunes malagasy se trouvent embobinés nous interpelle tous. L’avenir immédiat, à moyen terme et à long terme, du pays se voit compromis. Les jeunes élèves des collèges et des lycées, catégories d’âge la plus fragile et influençable, sur qui repose le lendemain et l’après-lendemain de la Nation sont les plus exposés. Toutes les forces vives du pays doivent se mobiliser. Responsables de l’éducation nationale et de la Santé ont une lourde responsabilité de diligenter les actions à entreprendre.
Ndrianaivo
Il n’existe aucune intention de la gendarmerie de procéder aux arrestations de la présidente de l’Assemblée nationale Christine Razanamahasoa et du Professeur Raymond Ranjeva. Le démenti vient de la journaliste et chroniqueuse politique Lalatiana Rakotondrazafy. « C’est totalement faux… Il faut arrêter de semer les germes de troubles », affirme clairement l’ancienne ministre de la Communication et de la Culture, durant l’émission Tambatra diffusée hier sur plusieurs stations de télé et de radio de la place. Même si elle n’est plus au sein du Gouvernement, la voix de la journaliste, qui a assurément encore ses entrées au sein de la haute sphère dirigeante du pays, reste une voix qui compte.
En effet, deux têtes pensantes d’une « plateforme de dialogue et de médiation », s’opposant ouvertement au pouvoir en place et dont l’objectif est d’écarter toutes les actuelles institutions de la République, de la Présidence par intérim au Sénat en passant par la Haute Cour constitutionnelle et la Commission électorale nationale indépendante, seraient sous la menace d’une arrestation, selon une information véhiculée par l’Opposition, notamment sa branche particulièrement bruyante installée sous d’autres cieux. La question que se poseront sans aucun doute les observateurs avisés de la vie politique et publique malgache est de savoir quelle mouche a bien pu piquer soudainement les auteurs de cette désinformation pure et simple.
Outre Lalatiana Rakotondrazafy, la Gendarmerie nationale a également démenti publiquement cette information sortie de nulle part. L’information autour de menaces d’arrestation des deux leaders de l’Opposition intervient en tout cas au lendemain de la fusillade qui s’est déroulée avant-hier à Andohan’i Mandroseza, qui a coûté la vie à cinq présumés bandits dont l’un est un ancien haut fonctionnaire réputé proche de la présidente de l’Assemblée nationale justement. Notons d’ailleurs que l’Opposition au pouvoir en place, particulièrement prompte à spéculer et à tirer sur l’Exécutif, évite soigneusement voire « bizarrement » de parler de cette affaire qui fait pourtant l’actualité ces dernières 24 heures.
La Rédaction
Le président de la section tananarivienne du Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs enseignants (SECES), le Professeur Sammy Grégoire Ravelonirina et le président de l’Alliance Randrana Sendikaly, Barison Rakotomanga, ont été entendus à la section de recherche criminelle de Fiadanana, hier dans l’après-midi. A l’issue de leur audition, ils auraient été placés en garde à vue, selon les informations recueillies. Les convocations de ces deux personnalités sont liées à une suspicion d'atteinte à la sécurité de l'Etat, selon des copies de leurs convocations parvenues à la presse. Elles font vraisemblablement suite à une lettre publiée sur les réseaux sociaux et signée par les deux leaders syndicaux, datée du 10 novembre. Cette lettre, adressée au commandant de l'Etat-major des armées malgaches, a suscité des inquiétudes en raison de son contenu. La présidente de l'Assemblée nationale, figure de l'Opposition, figure parmi les destinataires de la lettre, soulignant ainsi l'ampleur et la portée politique de cette affaire. Les dirigeants du SECES et du Randrana Sendikaly y lancent en effet un appel explicite à la rébellion militaire.
Acte grave
Dans la missive, ils déclarent qu'il n'y a plus de Gouvernement à Madagascar et appellent les patriotes au sein de l'Armée à prendre leur responsabilité pour le redressement du pays. Encourager ou appeler ouvertement les Forces armées à se rebeller contre le pouvoir en place est un acte grave qui va au-delà de l'exercice du droit de critique et peut avoir des conséquences sérieuses sur la stabilité d'un Etat. Cette forme d'incitation vise à perturber l'ordre établi par la voie de la force militaire. Les personnes impliquées dans de telles activités peuvent faire face à des sanctions légales sévères, y compris des peines de prison ou, dans certains cas, des sanctions plus graves. L'article 92 du Code pénal malgache stipule que ceux qui lèvent des troupes armées sans autorisation du pouvoir légitime peuvent être punis de mort. L'incitation à la rébellion militaire peut être perçue comme une menace sérieuse pour la sécurité nationale. Malgré leur statut de syndicalistes, les présidents du SECES et du Randrana Sendikaly ne peuvent échapper aux conséquences de leur acte. Appeler ou inciter les militaires à l'insurrection dépasse le cadre des luttes syndicales.
Au cœur de la ville d’Imerintsiatosika, l’élevage porcin et avicole connaît actuellement un développement spectaculaire, attirant l'attention avec ses 36 Fokontany et riche d'une population de 100 000 habitants, selon Parisoa Andriambolanarivo, maire de la CFommune. Dans cette partie pittoresque, l'élevage porcin se décline en deux modèles distincts. D'une part, l'élevage extensif séduit de nombreuses fermes locales, tandis que l'élevage intensif gagne du terrain au sein des foyers. Malgré la popularité croissante de cette activité, un défi majeur persiste : le manque de connaissances chez de nombreux éleveurs locaux se traduit par des erreurs de placement des porcheries et, de manière plus inquiétante, le déversement d'eau contaminée dans les rues. Cet enjeu pressant souligne l'impérieuse nécessité d'une sensibilisation accrue et de programmes de formation visant à améliorer les pratiques d'élevage porcin. Au cours des quatre dernières années, l'élevage de poulet a connu une ascension spectaculaire, principalement attribuée à l'arrivée d'éleveurs immigrés en provenance d'Antananarivo. Les exploitations avicoles, parfois dotées de 50 poulaillers et accueillant jusqu'à 30 000 poulets, se sont transformées en entreprise lucrative dans la région.
Un environnement propice
Selon une source officieuse, Imerintsiatosika se distingue par des atouts naturels pour l'élevage porcin. Nichée dans une région où les saisons distinctes et les températures modérées prédominent, le climat local offre un cadre propice à l'épanouissement de cette activité agricole. Ces conditions météorologiques favorables permettent une gestion efficace des porcheries tout au long de l'année, stimulant ainsi la croissance continue de cette industrie. Profondément enraciné dans la tradition locale, l'élevage porcin, pratiqué de manière extensive, transcende les générations, conférant à cette industrie une résilience remarquable. Cependant, l'urgence d'une éducation accrue et de programmes de formation se profile comme une nécessité impérative pour garantir la pérennité et le succès de ces activités agricoles florissantes à Imerintsiatosika.
Nina Iharimalala, pionnière de l'agribusiness à Imerintsiatosika
Nina Iharimalala fondatrice de l'Institut supérieur Le Capricorne dédie son engagement à appuyer les jeunes dans la création des fermes que ce soit en groupe ou individuel. L'Institut, éminent dans le monde de l'agribusiness, vise à préparer les jeunes à un avenir professionnel prometteur, même pendant leur scolarité. Selon elle, l'objectif principal de cet appui aux jeunes est de créer des opportunités d'emploi pour les étudiants. Elle souligne l'importance de connaître l'intensité du travail dès le plus jeune âge, tout en mettant l'accent sur la capacité des étudiants à définir le travail qu'ils effectueront deux ans après avoir quitté l'Institut. Et d’ajouter : « Nous voulons que nos étudiants ne soient pas seulement conscients du monde du travail, mais qu'ils soient également capables de planifier leur avenir professionnel avec confiance. Cela contribue non seulement à leur réussite individuelle mais renforce également la main-d'œuvre locale ». L'Institut met à disposition des étudiants des techniciens pour le contrôle de qualité, encourage également le contrôle du travail des étudiants par les autorités. Elle est convaincue que cette supervision contribue à garantir la qualité des compétences acquises par les étudiants et à aligner leur formation sur les besoins du marché de l'emploi local. Elle lance un appel à tous les partenaires et ceux intéressés à soutenir le milieu rural et les jeunes à se soutenir mutuellement. Elle fait remarquer l'importance de la collaboration pour renforcer les initiatives éducatives et agricoles, offrant ainsi un avenir plus prometteur aux générations futures.
Carinah Mamilalaina
A l’approche des fêtes de fin d’année, c’est le mois des promotions à tout-va. Le mois de novembre est un mois qui résonne avec les échos des remises de prix, des soldes et des bonnes affaires, principalement grâce à l’incontournable concept du "Black Friday". L'expression tire son origine des ventes post-Thanksgiving, propulsant les commerçants du "rouge" au "noir" dans leurs comptes, signifiant ainsi des résultats positifs.
Les médias s'emparent de l'événement, mettant en lumière le ‘‘Black Friday’’ et la semaine noire, tant dans les magasins qu'en ligne. A Madagascar, des entreprises telles que Sanifer et Bricodis offrent des réductions spectaculaires allant jusqu'à 80%, attirant ainsi l'attention des consommateurs avares de bonnes affaires. Certains commerçants adoptent une tactique en appliquant une majoration symbolique de 10 à 25% sur les produits cosmétiques et les bijoux. Une remise minimale de -25% prévaut, mais le véritable coup d'envoi du ‘‘Black Friday’’ commence à partir de 25%, créant une anticipation captivante parmi les acheteurs en quête de réductions substantielles. Novembre devient l'épicentre d'une fièvre des achats. Les consommateurs scrutent les offres exceptionnelles du ‘‘Black Friday’’ et de la semaine noire pour réaliser des économies substantielles. Une période où la chasse aux bonnes affaires prend tout son sens, marquant le début d'une frénésie d'achats festive.
Telma Madagascar et Zoma.mg redéfinissent le "Black Friday"
Cette année, Telma Madagascar et Zoma.mg unissent leurs forces pour marquer l'histoire de la communication. Cette collaboration vise à renforcer l'engagement de Telma envers la digitalisation, offrant aux clients un accès plus facile à ses produits. Du "Black Friday" au "Black Everyday" - Une nouvelle ère s'ouvre avec le "Black Everyday", une célébration prolongée des promotions et réductions. Grâce à cette alliance, les clients peuvent désormais acheter en ligne les produits et services de Telma via l'E-shop Telma, avec une livraison assurée par Zoma.mg. L'objectif principal est d'améliorer la proximité avec la clientèle en éliminant les contraintes des déplacements physiques vers les boutiques. Les offres mobiles, services et produits de Telma sont désormais accessibles à tout moment via le site, offrant une expérience client fluide. Patrick Pisal Hamida, administrateur directeur général de Telma Madagascar, salue le partenariat, soulignant son importance pour offrir une expérience client sans heurts et faciliter l'accès aux produits grâce à la livraison par Zoma.mg. Une avancée de cette collaboration est la suppression des barrières géographiques, permettant aux clients de profiter des offres de Telma dans tout Madagascar.
Carinah Mamilalaina
Depuis le 9 novembre, le Hall de la fondation H, sis à Ambatomena, accueille l’exposition intitulée « Balade mentale». Cette manifestation artistique, dirigée par Arilala Ophélia Ralamboson qui se tiendra jusqu’au 25 novembre prochain. Celle-ci connaît un franc succès depuis son ouverture. Les visiteurs, venus nombreux et plutôt curieux, s’empressent depuis deux semaines d’aller contempler les œuvres d’Ophélia. A noter que c’est la première artiste malagasy à exposer dans le nouveau bâtiment de la Fondation H et est la vice-lauréate du prix Paritana 2023, 7e édition. Sa première manifestation personnelle est une invitation à pénétrer dans le cerveau humain et à en explorer les tréfonds. Présentée sous la forme d’un labyrinthe évoquant le cheminement de l’esprit, cette installation proposée se compose d’un ensemble de pièces textiles de soixante mètres de longueur, d’un masque modelé à partir de pièces métalliques et d’un miroir. Le labyrinthe en tissu est l’œuvre centrale de l’exposition, immergeant le visiteur dans un univers abstrait. Les pièces de tissu sont découpées pour marquer les ruptures, les changements, les incohérences, puis sont rassemblées par des coutures fermées, suggérant les continuités entre les états d’âme, ou parfois ouvertes pour rappeler les cicatrices qui ont du mal à guérir. A la fois tangible et abstrait, le tracé est sinueux, les motifs et dessins sont réalisés de manière intuitive et aléatoire. Le bloc painting (technique d’impression traditionnelle visant à reproduire en série des motifs pré-dessinés et gravés sur du bois, utilisés comme tampons) vient intégrer la répétitivité des motifs dans l’œuvre. Les visiteurs pourront également apercevoir un masque qui symbolise les artifices, une façade que l’on se crée pour cacher une part d’ombre, un camouflage des insécurités, une parure (factice) pour s’intégrer (plus facilement) dans une société. Le masque est en métal -une matière robuste mais qui rouille- orné de fausses perles, et l’oxydation du métal caché avec de la peinture noire. A l’exposition, il est placé juste sous le miroir, face au visiteur, de manière à le soumettre à un choix : regarder devant lui, et s’arrêter sur le confort de porter métaphoriquement le masque, ou relever la tête et se regarder dans le miroir. Le miroir placé en hauteur, face au sol, a un double effet. D’un côté, la confrontation, l’affrontement avec soi-même, et de l’autre, un aspect plus gratifiant, la satisfaction de se voir et se retrouver. L’exposition est à voir à la fondation H jusqu’au 25 novembre.
Si.R
Un jour à peine après l'intense fusillade qui a secoué Amparihy kely, Fokontany d'Andohan'i Mandroseza, l'affaire continue de retenir l’attention des observateurs. Selon les dernières informations, un ancien haut fonctionnaire de l'Etat figure dans la liste des 5 bandits abattus au cours de leur échange de tirs avec les gendarmes. L’identité des quatre autres bandits tués en même temps que le concerné n'a pu être encore révélée ni confirmée. Une vaste zone d'ombre plane encore sur cette affaire.
Les informations recueillies révèlent par ailleurs que le véhicule Toyota blanc non immatriculé utilisé par les malfaiteurs, et qui appartient à un service administratif, a été repéré au moins trois fois dans différents endroits où des assauts de bandits sont survenus ces derniers temps. La première de cette série remonte au 31 octobre dernier à Anjanamasina, Ambohidratrimo lors d'un assaut visant un haut responsable des impôts. Puis, le 19 novembre dernier, c'était durant l'agression d'un commerçant chinois à Talatamaty, enfin, comme on venait de l'apprendre récemment, c'était au cours d'une énième tentative du gang pour frapper un autre sale coup à Andohan’i Mandroseza.
Mais pour revenir spécialement au raid lancé par ce gang le 31 octobre dernier, les assaillants, pour mieux tromper le haut responsable des impôts victime, se faisaient passer pour des agents du Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO). Et ils avaient leurs badges. De toute façon, un encrier ou des tampons de l’organe anticorruption, auraient été retrouvés à bord du même 4x4 à Andohan’i Mandroseza, après la fusillade d'avant-hier. Les bandits semblaient ne pas du tout réaliser que le domicile de la victime, est équipé de caméras de surveillance. C'est de cette manière qu'on a pu repérer la même Toyota Land-Cruiser des bandits, qui y ont fait main basse sur une somme de 50 millions d'ariary appartenant à la cible. Puis vint surtout le tour du Chinois victime à Talamaty pour relater à son tour ce qui lui était arrivé. Il a bel et bien confirmé avoir vu le même véhicule Toyota mais aussi les 5 suspects, qui ont perpétré l'attaque. Cette dernière s'est soldée par le vol de bijoux, ainsi qu'une certaine somme.
Pour revenir finalement sur le cas de l'ex-haut fonctionnaire impliqué dans ces actes de banditisme, et qui avait été éliminé avec ses 4 acolytes armés, par la Gendarmerie mardi dernier, les témoignages de quelques employées de l'organisme ministériel où il travaillait de son vivant, et que nous avons pu rencontrer hier, ont confirmé que le défunt était bel et bien leur ancien supérieur : "Il a cessé de travailler en mars dernier, pour problème de santé. Puis, nous ne l'avons plus revu au bureau depuis", déclare une employée.
"Nous n'avons rien su de ce qu'il a fait, et ce qu'il était devenu, depuis", confie une collègue à notre interlocutrice. De son côté, son successeur dans ce poste à responsabilité au sein de l'INSTAT, puisqu'il s'agit de ce bureau administratif, est sorti du silence, hier. Dans un récent communiqué, il dément qu'il n'a rien à voir avec les faits survenus à Andohan’i Mandroseza", a-t-il expliqué. Et de poursuivre que le véhicule tout-terrain utilisé par les bandits avait été attribué à son prédécesseur en 2020. Et que l'ex-haut responsable de l'Etat en cause a été sommé de restituer la Toyota à l'administration le 19 juin dernier, et qu'il avait un délai, qui a été fixé le 7 juillet dernier pour s'exécuter. Une lettre officielle lui avait été soumise à ce dessein, et ce, avec les mesures adéquates en cas de réticence de sa part. Mais l'ex-haut responsable tué dans cette fusillade, n'a jamais voulu se montrer coopératif. L'enquête suit son cours.
Le défi est de taille. L’enjeu délicat ! Une intervention urgente. Le décryptage sommaire et immédiat du contexte général qui prévaut dans le pays se résume en ces quelques termes.
On croit savoir que selon des sources dignes de foi, la publication officielle des résultats définitifs aura lieu incessamment. Une information largement diffusée par certains organes de presse de la Capitale le confirme. Et l’opinion de s’interroger « pourquoi ? » Pourquoi cet empressement sinon cette célérité ? Y a-t-il urgence quelque part ? Oui, il y a urgence !
En fait, tout est urgent ! Dans ce pays qui est le nôtre, la continuation des travaux de redressement entamés durant le premier mandat doit logiquement reprendre sans tarder. D’aucuns se rappellent du leitmotiv du discours d’investiture du Président de la République fraichement « intronisé » à Mahamasina le 19 janvier 2019. En effet, lors de cette solennelle cérémonie, au moment de son intervention inaugurale, Rajoelina Andry Nirina martelait que la misère, dans laquelle le pays se trouve coincé, nécessite des actions urgentes. Le peuple souffre de la pauvreté qui, en réalité, étouffe. Parallèlement, la troublante situation sécuritaire inquiète au plus haut point. La population des villes comme celle des campagnes vit dans une psychose innommable. Les bandits de tout acabit, des « desperados » en puissance, sèment la terreur. Pauvres ou aisés subissent le même calvaire ! Bref, « tout est urgent » !
La pandémie de la Covid-19, ce terrible et macabre hôte qui débarque sans être convié, compromet la suite à donner de tous les efforts entrepris. Un hôte indésirable qui écrase tout ce qui bouge sur son passage. Le pays traversait comme tous les autres ayant contracté ce virus de la mort des moments de dures épreuves. L’économie, la principale cible, s’agenouille. La consigne phare, le confinement, ne donne aucune chance au développement des activités productives et ce dans tous les domaines confondus. Le tourisme, un secteur hautement porteur pour l’économie nationale mais un secteur délicat voire fragile supporte mal, très mal, les impacts destructifs de la Covid -19. Les effets collatéraux de cette funeste pandémie réduits presque à néant tous les efforts engagés. En somme, les trois ans ou presque de la contamination ont été durs à avaler pour tout le pays.
Le second semestre de 2022, grâce au ralentissement progressif de la force de frappe et de l’expansion de la pandémie et surtout aux efforts de relance actés, l’économie nationale redémarre timidement, au début, et actuellement les différents domaines d’activités sont en phase d’atteindre la vitesse de croisière. Raison majeure pour laquelle il faut ne pas laisser libre les détracteurs du régime faire aboutir leur funeste objectif au risque de déstabiliser le pays et au final de porter atteinte aux assises de l’économie du pays. L’exemple du tourisme dont l’essor se confirme ne nous permet pas de conduire le pays vers l’impasse. La fréquence de plus en plus croissante des croisiéristes qui accostent, à titre d’exemple, nous encourage à maintenir le cap.
Par ailleurs, la recrudescence des actes de banditisme qui risque de sonner le glas exige que l’on soit toujours vigilant et agir sans tarder afin que le mal, les violences de tout genre, ne prenne pas trop de regain.