Un nouveau souffle dans le monde du travail. La nouvelle loi n° 2024-014 portant Code du travail a été promulguée au mois d’août dernier. La promulgation de cette nouvelle loi figure parmi les avancées enregistrées en matière de dialogue social. Cela résulte de nombreuses rencontres et négociations tripartites, c’est-à-dire entre les gouvernants, les employeurs et les travailleurs. Divers consensus ont été notés, tant pour un environnement stable pour les entreprises que pour de meilleures conditions de travail pour les employés, à en croire la ministre du Travail, de l’Emploi et de la Fonction publique (MTEFop), Hanitra Razakaboana.
Les dés sont jetés. Le mystère levé ! Et le suspense s’achève.
Sous réserve des avis contraires, selon les cas, de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et du Tribunal administratif, on connait les noms de ceux ou celles des candidat (e)s autorisé (e)s à concourir aux postes de maires et conseillers municipaux le 11 décembre prochain à travers les 1695 que comptent les Communes, urbaines et rurales confondues, sur toute l’étendue du territoire de la République Malagasy. La date butoir irrévocable franchie, la CENI se trouve dans l’obligation, au respect de la loi, de mettre fin définitivement le jour du 26 septembre 2024 la réception des dossiers de candidature au niveau des Organes de vérification et d’enregistrement de candidatures répartis dans tout Madagasikara. Date irrévocable du fait qu’il s’agit de la fin du report d’une semaine proposé par la CENI et adopté par le Gouvernement. La mesure de grâce s’imposait du fait d’énormes difficultés pour constituer à temps certains éléments des dossiers et ce pour des raisons diverses. Des arguments que la CENI reconnaissait comme valables.
Stratégique. Le Programme indicatif régional (PIR), piloté par l'Union européenne, ambitionne de se positionner comme étant l’un des piliers de l'intégration régionale et du développement économique de Madagascar. Ce programme vise à promouvoir une croissance durable en renforçant la compétitivité du pays, tout en facilitant l'accès aux marchés internationaux. Plusieurs initiatives phares comme le Programme d'appui au développement des exportations et à l'intégration régionale (PADEIR), le Programme de sécurité maritime (MASE), ainsi que le programme « Clim Invest », contribuent à transformer le paysage économique du pays.
Les illustrateurs et bédéistes malagasy de renom, Catmouse James et Rolling Pen, participeront à la 10ème édition du Salon du livre de jeunesse qui se tiendra à Saint-Denis de La Réunion, une vitrine incontournable pour la littérature « jeunesse » dans l'océan Indien. Cet événement, qui se déroulera du 10 au 13 octobre à La Cité des Arts et à Château Morange, accueillera une vingtaine d'artistes venus du monde entier, confirmant ainsi son statut de carrefour culturel pour la jeunesse des îles de la région.
Le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, se rend ce jour à l’île Maurice pour assister à l’intronisation d’Edgard Razafindravahy, nouveau secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI). Cette cérémonie de passation de pouvoir, qui se déroulera ce lundi 30 septembre à l’hôtel Hilton à Flic en Flac, marquera la fin du mandat de Pr Vêlayoundom Marimoutou, en poste depuis 2020.
Distribution de kits sportifs aux élèves de plusieurs Régions au nom du Consulat de Monaco.
Le sport contribue à l’éducation et la santé en permettant aux élèves de mieux connaître leur corps et de développer leurs capacités motrices. C’est dans cette optique que le Consulat de Monaco à Madagascar a lancé une initiative visant à promouvoir le sport en milieu scolaire public depuis 2010. Cette action consiste à fournir des kits et des matériels sportifs aux établissements scolaires afin d'encourager les jeunes à pratiquer le sport dans leur environnement éducatif. Pour cette quatorzième édition, le Consulat a l'intention d'atteindre 100 écoles publiques dans plusieurs Régions, notamment Analamanga, Itasy, Vakinankaratra et Menabe. Cette initiative s'inscrit dans une démarche plus large de soutien à l'éducation et la santé des jeunes à Madagascar. Les écoles sélectionnées bénéficieront d'une dotation comprenant des ballons de sport (football, basket-ball, handball, volley-ball et rugby), des maillots à l'effigie des établissements et des paires de filet pour chaque type de sport. De plus, les Directions régionales de l'Education nationale recevront des coupes destinées à l'organisation de tournois inter-établissement, favorisant ainsi la compétition et l'esprit d'équipe. Depuis le lancement de cette initiative en 2010, 689 écoles ont reçu des maillots, 296 249 élèves ont bénéficié de ces actions et 5000 ballons, 690 filets et 168 coupes ont été distribués grâce au consulat de Monaco. La réalisation de ces actions a été possible grâce au soutien de plusieurs partenaires, démontrant ainsi l'importance de la collaboration pour atteindre des objectifs communs.
Les enjeux du scrutin du 11 décembre secouent jusqu’à bouleverser le semblant unité des états-majors politiques. En cette période qui coïncide au processus de désignation des candidats aux prochaines élections communales et municipales, des vagues de tension embrouillent l’atmosphère déjà fébrile au sein de certaines formations notamment chez les acteurs de l’Opposition.
A l’intérieur du collectif du Firaisankina, faction principale de l’Opposition, l’ambiance est au bord de l’éclatement. En cause, le refus de l’OVEC de recevoir le dossier de candidature du fondateur du parti TIM et chef présumé de l’Opposition, version Firaisankina. En effet, Ravalomanana Marc se portait candidat à la magistrature de la CUA. N’ayant pas pu satisfaire son égo à la magistrature suprême, Ravalo se rabattait à la Mairie de la Capitale. D’ailleurs, l’approche qu’il avait adoptée vis-à-vis de l’élection présidentielle en décembre 2023 a été plus qu’ambigüe auprès de l’opinion. Il voulait coûte que coûte se rattraper dans la ville des Mille. Les observateursà même du niveau élémentaire auraient douté du sérieux de l’ancien patron du groupe TIKO. Une démarche vouée à l’échec dès le départ. Ce qui devait arriver, arriva. L’OVEC d’Analamanga rejeta le dossier. Et cela, pour une simple raison, la pièce maitresse à savoir l’état 211 – Bis, le certificat attestant la régularisation de la situation fiscale manquait au dossier. Après moult gesticulations sinon de démonstrations de … farce, Ravalo finit par se rendre à la raison et baisser les bras, céder. Ainsi, il a fallu trouver un « produit de remplacement ». Ce qui n’est pas en soi évident ! Car ce ne sont pas les seconds couteaux aux lames acérées qui manquent. Au niveau national, le Firaisankina éprouve des difficultés pour faire taire les ambitions des uns et des autres. A Mahajanga, la candidature de Rivo Rakotovao à la Commune urbaine de la cité des Fleurs, un des ténors du Firaisankina, a été contestée par un autre, un parlementaire élu sous les couleurs de l’Opposition de la même famille politique que Rakotovao Rivo. Il accuse ce dernier d’être parachuté d’en haut. La fracture planeet le déchirement est à craindre.
L’autre faction de l’Opposition le « Kaolektifa », après la rupture avec le « Firaisankina », peine à se faire entendre. Hajo Andrianainarivelo et Roland Ratsiraka et compagnie végètent dans l’anonymat. Il semblerait qu’ils vont aligner un poulain au starting-block à Antananarivo-Renivohitra. On verra ! Si tel serait le cas, il va y avoir un cafouillage durant la campagne électorale. Une situation qui risque de favoriser, naturellement, le ou la protégée de l’IRMAR.
Justement, du côté de la mouvance présidentielle, l’IRMAR, on croit savoir que le silence jusqu’à la date butoir irrévocable du 26 septembre résulte d’une tactique et d’une stratégie bien huilée. En tout cas, cela a étéle black-out total. Les langues bien maitrisées, l’état-major Orange réussit à garder le silence total. Seulement, selon des sources non autorisées qui se hasardent à fuiter, il existe aussi certaine mêlée à l’intérieur de la plateforme pour tenter de se faire présenter. Mais, à la date d’hier, 26 septembre 2024, la clôture du dépôt de dossier, le mystère a été levé.
A chaque tournant en vue d’une échéance électorale de taille, la cohésion ou l’unité des grandes formations politiques traverse une zone de turbulence.
Ndrianaivo
Le rideau est tombé à la dernière seconde. Harilala Ramanantsoa, actuelle présidente de la délégation spéciale d’Antananarivo, entre dans l’arène des communales sous les couleurs de l’Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina (IRMAR).
Le dépôt de sa candidature et celle de sa liste, tout juste avant la clôture à l’Organe de vérification des candidatures à Isotry, a gardé tout le monde en haleine, jusqu’au bout. Contrairement à l’Opposition, où le nom du candidat de la plateforme Firaisankina circulait déjà dans les chaumières depuis quelques jours, l’IRMAR a préféré jouer la carte du mystère, jusqu’au dernier moment.
Harilala Ramanantsoa n’est évidemment pas une inconnue pour celui qui suit un minimum d’actualité. Femme d’affaires aguerrie, elle a su faire de Madavision, une société spécialisée dans la communication événementielle qu’elle dirige, un pilier de l’organisation de grands événements à Madagascar. Qui n’a pas déjà entendu parler de la « Grande braderie de Madagascar » ?
Sa nomination en tant que porte- étendard de l’IRMAR dans la course à la Mairie d’Antananarivo s’inscrit dans la lignée de sa nomination en tant que présidente de la délégation spéciale (PDS) de cette ville, il y a tout juste un mois, suite à la démission pour raison de santé de feu Richard Ramanambitana. Si un mois à la tête de l’hôtel de ville est insuffisant pour faire des miracles, la PDS a pourtant su imprimer sa marque. Libérer les axes de circulation à Soarano, Behoririka, Ampasampito, ou encore Nanisana est par exemple déjà un début de preuve de sa capacité à agir.
Son entrée dans la course à la Mairie signifie néanmoins qu’elle devra bientôt abandonner ses fonctions actuelles de PDS. Un sacrifice nécessaire pour tenter de conquérir le fauteuil de maire. Mais avec une telle candidature, l’IRMAR a clairement annoncé la couleur.
Les autres grandes villes du pays ne sont pas en reste. A Antsiranana, Ismahel Franck Max Sahel défend les couleurs de l’IRMAR, tandis qu’à Mahajanga, c’est Tia Solofomanga Heriniaina qui mène la bataille. A Toamasina, Andriafanomezantsoa Lovaheritiana Alain porte l’étendard, tandis qu’à Fianarantsoa, c’est Ramanandraibe François d'Assise qui prend le relais. Toliara, quant à elle, pourra compter sur Rabehaja Jean. Autant dire que l’IRMAR semble prêt à en découdre aux quatre coins du pays.
La Rédaction
Madagascar-Ghana : Relation diplomatique établie. En marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, la signature d'un communiqué conjoint entre la République de Madagascar et la République du Ghana a été effectuée mardi dernier. Cette démarche a été conclue par la ministre des Affaires étrangères de Madagascar, Rafaravavitafika Rasata, et la ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale du Ghana, Shirley Ayorkor Botchwey. Ce communiqué officialise ainsi l’établissement de relations diplomatiques entre les deux nations. Le Gouvernement malagasy considère l'expérience du Ghana comme précieuse, notamment en tant qu'Etat hôte du secrétariat de la ZLECAF. Cette collaboration est perçue comme cruciale pour l'intégration régionale et l'application de l'accord. Madagascar réaffirme ainsi son engagement à renforcer son intégration économique au sein du continent africain. Pour Madagascar, l'avenir est envisagé comme une Afrique unie et prospère. En poursuivant le processus de ratification de la ZLECAF, le pays aspire à contribuer significativement à la réalisation de "l'Afrique que nous voulons".
Appel à la réforme de la gouvernance mondiale lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G20.
Une représentation équitable et un soutien adéquat pour les pays vulnérables au changement climatique. Le 25 septembre 2024, une réunion importante des ministres des Affaires étrangères du G20 a eu lieu à New York, abordant le thème « Construire un monde juste et une planète durable ». Ce rassemblement a été marqué par des discussions sur la nécessité d'une réforme profonde et urgente de la gouvernance mondiale, en réponse aux défis économiques et environnementaux actuels. Représentant Madagascar, Rafaravavitafika Rasata, ministre des Affaires étrangères, a lancé un appel vibrant pour une réforme du système multilatéral. Dans son allocution, elle a remercié le Brésil pour son leadership, tout en soulignant les insuffisances du système actuel face aux réalités du XXIe siècle. L'accent a été mis sur la nécessité d'une meilleure représentation des pays en développement, notamment ceux d'Afrique et des îles, dans les institutions internationales. Elle a également abordé la nécessité d'une réforme des institutions financières internationales. Cette réforme vise à mieux répondre aux besoins spécifiques des pays à faible revenu, en favorisant une croissance inclusive et un accès équitable aux financements pour le développement. Enfin, Madagascar a réitéré son soutien au Consensus d’Ezulwini, plaidant pour une représentation accrue de l'Afrique au sein du Conseil de sécurité des Nations unies. « La création d'une gouvernance mondiale juste est essentielle pour permettre à chaque nation, qu'elle soit grande ou petite, de participer activement aux décisions mondiales », indiqua-t-elle.
Soutien des partenaires aux élections à venir. Les partenaires de Madagascar se sont engagés à accompagner le pays dans l'organisation des élections communales et municipales, en veillant à ce que le processus électoral soit en adéquation avec les normes démocratiques. Cela a été évoqué lors de la 4ème réunion du Comité de pilotage du projet RPEDEM (Renforcement des processus électoraux et démocratiques à Madagascar) à la CENI Alarobia, hier. Cette réunion a rassemblé des représentants des pays partenaires de Madagascar impliqués dans le projet. L'objectif principal de cette rencontre était de discuter du soutien à la CENI dans le cadre des préparatifs pour les élections communales et municipales prévues le 11 décembre prochain. Lors de cette rencontre, le Dr. Edward Christow, représentant résident du PNUD, a souligné l'importance de l'engagement des partenaires à Madagascar. Il a été indiqué que les discussions sur les aspects démocratiques des élections seraient renforcées. Une attention particulière a été portée à la nécessité de rendre les élections crédibles, transparentes, pacifiques, inclusives et acceptées par tous. La réunion a également été influencée par le contexte politico-judiciaire récent, qui a suscité un vif intérêt dans l'opinion publique. En réponse à cette situation, le Dr. Christow a promis d'intensifier les échanges avec toutes les parties prenantes. L'objectif est d'améliorer les divers aspects des élections à Madagascar, afin d'assurer leur intégrité et leur acceptabilité.
Création de la centrale de l'or de Madagascar pour succéder à l’ANOR. Le Conseil des ministres a récemment adopté un décret portant sur la création de la Centrale de l'or de Madagascar (COM). Cette décision marque une étape importante dans la gestion des ressources aurifères du pays. Le décret fixe également les statuts qui régiront le fonctionnement de cette nouvelle institution. La Centrale de l'or de Madagascar sera responsable de plusieurs missions essentielles dont la formalisation des activités aurifères, soit de structurer et de réguler les activités liées à l'exploitation de l'or dans le pays. Puis, elle assurera le suivi et la gestion de la base de données. Ce système de suivi sera mis en place pour gérer les informations relatives à l'or, ce qui permettra une meilleure transparence dans le secteur. Enfin, la COM sera en charge de la régulation des pratiques aurifères afin d'assurer une exploitation durable des ressources. La Centrale sera également responsable de la fonte de l'or et de l'apposition d'un poinçon officiel, garantissant ainsi la qualité et l'authenticité des produits aurifères. Il est important de noter que la Centrale de l'or de Madagascar représente une continuité de l'Agence nationale de la filière or (ANOR). Cependant, la COM se distingue par une extension de ses attributions, permettant une approche plus intégrée et systémique de la gestion de l'or dans le pays.