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Sandiren Ramasamy, ce Mauricien de 45 ans était dans nos murs depuis le 4 août dernier. Son objectif aurait été de convoler en juste noce avec une Malgache dont il a fait la connaissance sur les réseaux sociaux. Mais depuis le 15 août dernier, ses proches restés à Maurice ont commencé à s’inquiéter vivement. En cause, ce bodybuilder doublé d’un propriétaire d’une salle de sport à Curepipe à Maurice, n’a plus donné aucun signe de lui. Plus grave, l’on approche de la date du 3 septembre où le quadragénaire est censé rentrer à Maurice, alors que le concerné reste obstinément introuvable. Face à cela, l’inquiétude de la sœur ainsi qu’un neveu de Sandiren est telle qu’ils multiplient actuellement les démarches afin de le retrouver dans la Grande île. «Nous espérons de tout cœur qu’on le retrouve. Nous demandons à quiconque le croise à Madagascar de bien vouloir contacter l’Ambassade de Maurice», a fait savoir un proche de Sandiren R. dans les colonnes d’un quotidien de l’île sœur.
Et raison de plus pour s’inquiéter, l’homme a perdu toutes ses affaires dans la Grande île. Et que la perte de ses objets personnels constituent davantage un obstacle pour son voyage du retour, c’est-à-dire le ramener dans son pays. Pire, son état de santé n’est pas du tout bon. Ces proches du porté disparu affirment que la nouvelle concernant l’état de Sandiren serait alarmante. Certaines personnes résidant dans la Grande île auraient rapporté à la famille du porté disparu que ce dernier se serait déplacé d’un endroit à l’autre sur l’île, et qu’il souffrirait diablement. 
Mais la liste des mésaventures que le Mauricien serait en train de subir actuellement n’est pas exhaustive. Le Mauricien s’était confié à l’homme,  qui a posté la photo et son triste sort sur Facebook, qu’il a été arnaqué et qu’on lui a pris toutes ses affaires, selon toujours un membre de la famille du concerné dans ce journal mauricien. Pour couronner le tout, Sandiren n’a pas du tout accepté ce que l’internaute, voulant l’aider, lui a proposé de se présenter au poste de police.
Recueillis par F.R


De toutes les couleurs, les réactions épidermiques sur la toile en font voir. Les polémiques enflent autour du jaune et du blanc, les couleurs emblématiques de l’Eglise catholique romaine (ECAR), et de l’orange, la couleur symbolique du parti majoritaire à Madagascar.
Au centre des discussions à n’en plus finir les kits gracieusement offerts par le couple présidentiel en guise de sa contribution à l’organisation de la dixième édition des Journées mondiales de la Jeunesse (JMJ) qui se déroulera à Antsirabe du 30 août au 4 septembre.
La couleur orange est dominante sur ces dons. Du coup, les interprétations fusent de partout. Les farouches défenseurs de la laïcité de l’Etat sont parmi les fervents dénigreurs de l’initiative. Leurs critiques ont leur raison d’être.
Les retrouvailles catholiques se tiendront en cette année précédant la période électorale de 2023. Environ 30 000 fidèles seront attendus dans la capitale du Vakinankaratra pour ce rendez-vous d’envergure. L’on lit à travers ces dons du couple présidentiel une arrière-pensée politique. « On ne peut pas faire abstraction de la politique. La politique est omniprésente », a bien explicité le philosophe français Jean-Paul Sartre.
Dans un pays où près de la moitié de la population a moins de 18 ans, les yeux sont rivés sur cette frange importante de la structure démographique d’autant plus que l’ECAR compte plus de croyants que d’autres confessions religieuses.
L’ECAR à Madagascar serait sur le point d’imploser à cause de la divergence de vues sur ces dons orangés, selon les mauvaises langues. Elles font croire que l’imposition de ces kits créerait des dissensions chez les catholiques.
Une telle supputation ne fait pas sourciller les cultivés qui savent le fonctionnement de l’ECAR dont la stabilité séculaire repose sur le pouvoir papal à l’origine même des JMJ. Hier même, les représentants des autorités catholiques à Madagascar ont dû apporter des précisions nécessaires quant à la position de l’Eglise vis-à-vis des dons présidentiels.
Sur le principe, aucune disposition légale n’interdit le couple présidentiel de faire don à une organisation religieuse. De plus, le même couple présidentiel est habitué à faire ce genre de don si l’on ne cite que l’association humanitaire Akamasoa, une autre entité d’obédience catholique. Seulement la loi en vigueur s’oppose au mélange de la gestion des affaires publiques à celle des choses religieuses.
Comme le dit l’adage populaire, tout bon chrétien ne refuse jamais les dons. Un grand nom du christianisme à Madagascar a dit un jour que les offrandes des fidèles se prenaient sans hésitation, quelle que soit la provenance de l’argent. Dieu seul juge de la droiture ou non du donateur.
Selon les représentants de l’ECAR, l’Eglise n’a pas de problème avec les lots reçus qui seront distribués le moment venu. En effet, tout changement de posture serait fantaisiste. En outre, tout revirement va l’encontre de l’enseignement de l’Evangile qui préconise de dire oui ou non et de s’en tenir jusqu’au bout car la versatilité émane du Mal.
Initiées par le pape Jean-Paul II en 1985, les JMJ constituent un événement à destination des jeunes dont l’éducation est l’une des préoccupations majeures de l’Eglise. Les couleurs des kits à distribuer lors de cet événement font seulement bouger la toile et ne doivent en rien ébranler la foi en Christ, la pierre angulaire de l’Eglise.
M.R.

Météo - Le froid persiste cette semaine

Publié le lundi, 22 août 2022


Le temps typiquement hivernal est de retour. Depuis hier, un vent de Sud-est s'est installé progressivement sur la côte Est de Madagascar. Des pluies faibles locales ont déjà touché les littoraux centre Est, Nord-est et Sud-est du pays et se sont étendues sous forme de crachins locaux sur le versant Est des hautes terres. En effet, les vents alizéens dirigent le temps sur la Grande île jusqu’à jeudi, mais ils deviendront faibles vers la fin de la semaine. D’après les informations partagées par la Direction générale de la météorologie (DGM) sise à Ampandrianomby, des pluies faibles et intermittentes gagneront les côtes Nord-est, Centre Est et Sud-est du pays jusqu’à vendredi. Celles-ci s’étendront sous forme de crachins locaux sur le versant Est des hautes terres. Le ciel sera donc en général nuageux à couvert avec des crachins locaux matinaux sur les hautes terres centrales. Le retour d’un temps généralement ensoleillé sera attendu vers samedi sur la majeure partie de l’île. Quant aux températures, les valeurs maximales connaîtront une baisse progressive mais devenant significatives vers le jeudi sur le versant Est des hautes terres et près de la côte Est. Les températures minimales varieront de 9 à 21° Celsius, tandis que les valeurs maximales oscilleront de 20° à 34° Celsius.
Par ailleurs, des houles australes de 3 à 3,5 mètres se manifesteront encore le long de la côte Sud (entre Morombe et Taolagnaro) jusqu’à demain. Effectivement, le phénomène des houles restera d’actualité près de la côte Sud-est d’ici jeudi prochain avec l’arrivée des houles orientales. Les usagers en mer sont ainsi priés de se conformer aux prescriptions émises par les autorités locales. La sortie en mer est déconseillée.
Trois jours dans le froid
Selon le prévisionniste au sein de Météo Malagasy à Ampandrianomby, Nomenjanahary Mamy Andriamirado, les températures connaîtront en général une baisse progressive sur les hautes terres et les littoraux Est du pays à partir de cet après-midi. Dans les autres Régions, elles resteront quasi stationnaires. Particulièrement en cette matinée, un vent du Sud-est s'installera progressivement sur la côte Est de Madagascar. Par conséquent, des pluies faibles et intermittentes toucheront Antalaha et Analanjirofo. Quelques averses locales sont encore attendues à Taolagnaro et la côte d'Atsimo-Atsinanana. Le temps sera généralement nuageux sur les hautes terres. Le soleil brillera largement ailleurs. Et cet après-midi, des pluies faibles et intermittentes sont encore prévues sur Antalaha et Analanjirofo. Elles s’étendront ensuite  sur la Région d’Atsinanana. Des averses locales tomberont toujours sur Taolagnaro et les littoraux sud de la Région d’Atsimo-Atsinanana. Ailleurs, le soleil prédominera largement. Demain, des pluies faibles et intermittentes seront toujours attendues sur les côtes Nord-est, Centre-est et Sud-est de l'île. Un temps nuageux avec des crachins locaux marquera la journée sur le versant Est des hautes terres. Le reste sera généralement ensoleillé dans les autres parties du pays. Jeudi prochain, un temps typiquement hivernal sera de retour. Des pluies faibles et intermittentes se manifesteront de nouveau sur les littoraux Est. Celles-ci s'étendront sur la partie Est des hautes terres sous forme de crachins locaux.
Recueillis par K.R.


L'équipe nationale de football à savoir les Barea locaux quitteront le pays demain mercredi 24 août, s'il n'y a pas de changement, pour rejoindre Gaborone, la capitale botswanaise. Madagascar défiera son hôte pour le deuxième tour et décisif pour la qualification au Championnat d'Afrique des Nations (CHAN) d'Algérie comptant pour le match aller.
D'après Romuald  Rakotondrabe, dit "Rôrô ", coach des Barea B, «ils prendront le vol de mercredi à 3h matin ». Contrairement au déplacement de l'équipe lors de la Cosafa Cup en Afrique du Sud, toute la délégation prendra le même avion.
Le sélectionneur des joueurs locaux n'a pas changé d'équipe malgré la réduction de son effectif après le forfait de quelques joueurs blessés et engagés avec les U23 en vue de la qualification de la CAN.
 Le match face au Botswana est prévu le samedi 27 août au stade Obed Chilume, à Francistown, ville située à plus de 400 km au Nord de Gaborone, la capitale botswanaise. Le match retour, pour sa part, devrait avoir lieu au stade Barea de Mahamasina le vendredi 2 septembre.
Rappelons que le Botswana a décroché sa qualification dans cette étape face à l'Estwani pour la manche retour du 2e tour des qualifications au CHAN 2023. Les Botswanais ont arraché le nul 2-2. Ils se qualifient ainsi pour le prochain tour. Au match aller, les deux équipes ont fait match nul 0-0 au Botswana.
E.F.


Optimisme. C’est à travers cet état d’esprit que les professionnels du tourisme ont reçu les dernières études sur l’évaluation de leur secteur, effectuée par le ministère en charge. En effet, les observations au sein du ministère du Tourisme avancent que près de 49 % des arrivées internationales sur le dernier trimestre sont constituées de voyageurs à vocation touristique. De plus, s’ils n’étaient que 6.741 voyageurs arrivés d’ailleurs au début de l’année, au mois de mai dernier, les autorités ont compté un peu plus de 18.000. Et un mois plus tard, les voyageurs internationaux ont augmenté pour en arriver à 22.028. A ce jour, l’ensemble des dessertes vers Madagascar est rétabli, à l’exception de l’Afrique du Sud et de la Turquie, a-t-on indiqué. Au vu de ces données, le ministère du Tourisme souligne que les activités touristiques sont dans une phase de redémarrage et un accroissement des arrivées, alors que nous sommes déjà en mi-période de la haute saison. Certes, des chiffres peu élogieux en comparaison aux statistiques établies aux îles et pays voisins. Mais cela affiche déjà un certain élan d’optimisme sur la croissance constante des chiffres enregistrés. Et quand on sait que presque la moitié de ces voyageurs viennent à Madagascar pour faire du tourisme, cela présage déjà des performances plus ou moins notables pour la haute saison touristique en cours. D’ailleurs, la majorité de ces nouveaux arrivants déclarent rester plus de quatre semaines dans la Grande île. Ce qui représente une rentrée de devises supplémentaires dans le secteur du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration.
Sauver les meubles
Pour les opérateurs de ce secteur, il s’agit surtout de sauver les meubles pour cette saison en cours car on ne pourra réellement parler de relance que l’année prochaine. Là où toutes les contraintes et barrières seront écartées. Inutile de mentionner que c’est le secteur économique le plus sinistré par la persistance de la crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus. A cet effet, le tourisme essaie de vivre sous assistance respiratoire. A ne mentionner que les emplois en péril tout le long de la chaîne de valeur, 44.000 emplois directs et plus de 300.000 emplois indirects sont affectés. D’ailleurs, à ce propos, la Confédération du tourisme indiquait plus de 1.900 milliards d’ariary de perte pour les opérateurs touristiques, rien que durant la première année de crise. Un trou qui sera difficile à combler sans une relance réellement effective car les métiers gravitant autour du tourisme contribuaient jusqu’à 15 % du Produit intérieur brut (PIB) avant l’apparition de la Covid-19. Et la relance n’est pas encore au rendez-vous. Cependant, en vue de la diversification des offres touristiques, diverses manifestations sportives et culturelles seront organisées. Pour cette année, l’organisation d’un festival de kitesurf avec plusieurs proriders, ainsi que qu’une compétition internationale de trail sont entre autres prévues. A noter que le ministère de tutelle se concerte régulièrement avec les groupements professionnels du tourisme et les compagnies aériennes. C’est ainsi que diverses actions sont déployées pour renforcer les actions de promotion de la destination Madagascar.
Hary Rakoto



La Une du 22 août 2022

Publié le dimanche, 21 août 2022

Dans le cadre de la préparation des Barea en vue de la rencontre avec le Botswana, les protégés de Rôrô ont effectué hier, dimanche, un match amical avec le CFFA, représentant de  Madagascar à la ligue des champions d'Afrique. Les Barea CHAN se sont rattrapés sur une belle victoire en s’imposant 2 buts à rien au stade « manara-penitra » d'Ambohidratrimo. 

Incendie chez PECHEXPORT - 460 emplois perdus

Publié le dimanche, 21 août 2022

Le bâtiment de l’entreprise PECHEXPORT a été le théâtre d’un incendie dévastateur vers 1h du matin, samedi dernier à Mahajanga. Les ravages occasionnés par les flammes étaient tels qu’il ne reste pratiquement plus rien dans cette entreprise, l’ensemble des équipements, installations et autres infrastructures ayant été détruit à 100%. Du coup, ce sinistre a fait perdre à ses 460 salariés leurs emplois auxquels dépendent près de 3 000 familles. Parmi ces employés devenus désormais des chômeurs, 300 sont des marins tandis que les 160 restants font partie du personnel qui travaille au siège même de la société. Cette dernière se spécialise dans le traitement de tout ce qu’on peut exporter : crevettes, thons, etc. 

42.274 candidats recalés. Antananarivo enregistre le plus faible taux de réussite à l’examen du baccalauréat au titre de l’année 2022. Sur les 75.126 candidats inscrits donc, l’on recense 32.852 nouveaux bacheliers. Le taux de réussite étant de 43,73 % pour la session de cette année, contre 58,48 % en 2021, soit une baisse de 14,75 %. La Capitale se classe ainsi au dernier rang par rapport aux 5 autres Provinces.

Le bilan épidémiologique lié à la Covid-19 ne cesse de s’améliorer. Durant la semaine du 13 au 19 août dernier, les autorités sanitaires malagasy ont rapporté 16 nouvelles personnes testées positives au coronavirus, contre 42 durant la semaine du 6 au 12 août 2022. Elles ont été identifiées suite aux analyses effectuées sur 689 échantillons. Ces résultats permettent de révéler un taux de positivité de 2,32 %.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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