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Parmi les 5 piliers de l’Islam. Plus d’un milliard de musulmans dans le monde pratiquent le Ramadan depuis le week-end dernier, et ce, pendant 29 à 30 jours. Les pratiquants de l’Islam à Madagascar, constituant environ 10 % de la population, ne sont pas en reste. Le mois sacré du Ramadan constitue une période pour confirmer sa dévotion et renforcer sa foi envers le créateur « Allah », notamment à travers le sacrifice du jeûne. Ce 1 443ème Ramadan se démarque par la réouverture des mosquées dans la Grande île. « Nous n’avons pas pu effectuer les prières et autres services dans les mosquées pendant 2 ans, à cause de la fermeture exigée suite aux restrictions sanitaires liées à la Covid-19. La réouverture des mosquées de cette année nous ravit », nous lance un membre de l’association des musulmans de Madagascar (FSM). Les musulmans peuvent désormais faire les 5 prières, lire le Coran, rompre le jeûne quotidien ou encore distribuer des dons au sein ou dans l’enceinte des mosquées.
Jeûne et abstinence
« A l'origine, le mois de Ramadan est le 9ème mois du calendrier lunaire, pendant lequel le Coran a été révélé au prophète Mohammed durant la "Nuit du Destin". Dans le livre sacré, Allah proclame que le jeûne doit être suivi par les musulmans. Ces derniers se lèvent avant l’aube pour prendre leur premier repas et le terminer avant l’appel à la prière. A partir de ce moment, ils doivent s’abstenir de boire, manger, fumer et avoir des rapports sexuels jusqu'au coucher du soleil, quand commence le quatrième appel à la prière », informe « lepetitjournal.com ». Selon la coutume, il est aussi recommandé de jeûner pendant 6 jours au cours du mois suivant. Le jeûne et l’abstinence devraient être effectifs pour tous les musulmans, et ce, dès l’âge de puberté. Les femmes enceintes ou allaitantes, les personnes âgées et les enfants restent toutefois des exceptions. Il en est de même pour les femmes en période de menstruation, les voyageurs ainsi que les personnes gravement malades.
Outre l’obéissance à la parole d’Allah, le mois du Ramadan constitue un moment de patience, de ténacité, de solidarité, de générosité et d’hospitalité. D’ailleurs, la plupart des musulmans effectuent des actions sociales et humanitaires au profit des défavorisés à cette occasion.
Recueillis par Patricia Ramavonirina




Plusieurs pays ont banni les pesticides hautement dangereux dont le « Nuvan ». Cependant, ce produit se vend comme des petits pains à Madagascar.  Il est notamment utilisé dans la culture et l’élevage pour désinfecter les habitations. Selon une étude effectuée par le Département santé et environnement (DSE) au niveau du ministère de la Santé publique, 81 % des cas d’empoisonnement enregistrés en 2016 dans les services de réanimation ont été causés par les pesticides. « Le plus souvent, seuls des troubles mineurs ont été recensés, notamment l’irritation et le picotement des yeux, des nausées et vomissements, une sensation transitoire de faiblesse, une brûlure de la peau, des troubles gastriques légers. Pourtant, ces produits pourraient provoquer des effets plus graves comme la vulnérabilité au cancer », soutient Maminiaina Andrianarivelo, responsable des produits chimiques au sein du DSE.

En marge de la célébration de la Journée mondiale de la santé, Madagascar mise sur le thème « Notre planète, notre santé ». Effectivement, la préservation de l’environnement va de pair avec celle de la santé humaine. Dans ce cadre, le ministère est actuellement en train de concocter un projet de loi sur la lutte contre l’utilisation du « Nuvan », ainsi que plusieurs autres produits inscrits dans la catégorie des « Pesticides extrêmement dangereux » (HHP) pour le pays. Il s’agit d’un projet de loi axé sur la limitation des publicités, la sensibilisation sur les mauvaises utilisations, l’interdiction de vente,… Des actions de plaidoyer sont déjà en cours en vue d’accélérer le processus au niveau des décideurs politiques et des commerces. Par ailleurs, un Observatoire des produits chimiques et de la santé est déjà mis en place.
Le pesticide « Nuvan » est classé dans la catégorie des produits hautement dangereux. L’interdiction d’usage de ce produit n’est pas encore instaurée, si elle est déjà effective dans plusieurs pays depuis 1990. L’élaboration d’un support de communication serait déjà en cours afin de sensibiliser et de mettre en garde les consommateurs sur les risques potentiels dans l’utilisation de ce produit.
 
Anatra R.



Le bureau national du KMF/CNOE – Education des citoyens- appelle les députés à ne pas être complices de certains anciens hauts responsables du pays. Dans une déclaration rendue publique hier, cette Organisation de la Société civile (OSC) rappelle en effet que les membres de la Chambre basse ont entre les mains la clé permettant la procédure de poursuite de ces ex-dirigeants devant la Haute Cour de justice pour que celle-ci puisse se poursuivre. « L’examen des dossiers de ces anciens dirigeants est totalement bloqué au niveau de la Chambre basse », remarque le KMF/CNOE, pour qui les tergiversations des députés favorisent « l’inégalité de tous devant la loi » et « l’impunité ».
Une dizaine de dossiers sont actuellement entre les mains de la commission spéciale de mise en accusation au sein l’Assemblée nationale. La suite de la procédure comprend l’élaboration par la commission de propositions de résolution de mise en accusation devant être ensuite présentées en séance plénière au cours de laquelle les députés devront prendre une décision finale.
Si la majorité absolue des députés votent pour la résolution, celle-ci est alors transmise au procureur général près la Cour suprême qui fera l’instruction. Dans le cas contraire, la poursuite prendra fin. Le problème, c’est que les députés semblent réticents à franchir le pas et procéder à un quelconque vote. Les élus de Tsimbazaza n’ont pas jusqu’ici décidé. Lors de la dernière session ordinaire du Parlement, la question a été inscrite à de nombreuses reprises à l’ordre du jour pour finalement être une énième fois reportée.
Elections communales avant présidentielle
Sur un autre domaine, tout en saluant la volonté du pouvoir actuel de mettre en place un état de droit, en prenant l’exemple de la démission acceptée du ministre de la Justice, l’OSC interpelle à propos de l’absence de suite par rapport à certaines affaires de détournements de deniers publics et d’exportation illicite de richesses nationales. Cette organisation réclame par ailleurs plus de transparence dans les affaires concernant la CNaPS et pointe du doigt un certain favoritisme à l’entrée dans la fonction publique au sein du corps de la Police nationale. Touchant mot de la gestion des cyclones et des tempêtes qui ont frappé le pays depuis le début de l’année, le KMF/CNOE salue les efforts de l’Etat, mais estime néanmoins nécessaire de renforcer le budget consacré à la gestion des risques et des catastrophes.
Parlant de son domaine de prédilection, le KMF/CNOE d’acquiescer la décision du Président de la République d’inscrire les membres de la diaspora dans la liste électorale et leur permettre ainsi de voter, mais met l’accent  sur la nécessité d’une retouche des lois électorales pour concrétiser cet engagement. Cette organisation appelle ainsi de ses vœux à ne pas attendre le dernier moment pour entamer les démarches y afférentes pour éviter tout éventuel trouble politique. Le KMF/CNOE rappelle en outre que le mandat du Président de la République et des maires arrive à échéance début 2024 et que, donc, l’élection présidentielle et les élections communales et municipales doivent se tenir fin 2023. Et l’entité d’indiquer que les élections communales et municipales ainsi que les deux tours de l’élection présidentielle doivent se tenir dans un délai d’environ deux mois en fin d’année prochaine. Pour le KMF/CNOE, les élections communales et municipales doivent être avancées, soit être jumelées avec la présidentielle.
La Rédaction


Il s’agit d’une des plus grosses saisies de ces dernières années. Deux personnes soupçonnées d’être impliquées dans un trafic de pierre ont été interpellées durant une opération qui a permis à la Police des mines d’appréhender environ 55 tonnes de 47 variétés de produits miniers, a annoncé hier le ministère des Mines et des Ressources stratégiques. Selon le communiqué de ce département ministériel d’Ampandrianomby, cette saisie record et ces interpellations ont été permises grâce à des renseignements collectés par la Direction de la Police des mines.
A la lecture du communiqué publié, aucun papier réglementaire conforme n’a pu être fourni par les opérateurs entre les mains de qui les pierres avaient été retrouvées.Ces produits miniers ont été saisis dans les locaux d’une société exerçant des activités minières dans la Capitale, précise le communiqué. « Après constatation d’infraction minière, ces substances constituées essentiellement de pierres brutes, pierres ornementales travaillées, ainsi que quelques pierres fines et fossiles comme produits prohibés ont fait objet d’une saisie », indique ainsi le ministère des Mines.
Estimation en cours
La valeur des objets saisis n’est pas encore définie. Toutefois, le ministère affirme que l’expertise en laboratoire pour estimation de la valeur est en cours. Deux personnes suspectes ont été arrêtées et les procédures d’enquête sont déjà ouvertes, annonce par ailleurs le ministère dirigé par Herindrainy Rakotomalala Olivier. Le patron d’Ampandrianomby de rappeler que l’Etat prône la tolérance zéro contre la gabegie sous toutes ses formes concernant notamment les activités illicites touchant le domaine des ressources naturelles.
Il incite ainsi les personnes qui sont intéressées par les activités minières à respecter les règlementations existantes dans l’exercice de leurs affaires et se référer aux responsables des Directions régionales dans toute l’île pour tout renseignement sur les procédures nécessaires. Le ministère des Mines souligne que toutes formes d’activité comme l’exploitation, la commercialisation, la collecte, le transport des produits miniers sont régies par des textes et lois en vigueur.
La Rédaction
 

48 pays seront en course pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2023). Madagascar est logé dans le chapeau 2 en vue du tirage au sort des groupes pour les éliminatoires de la CAN 2023.

Les travaux d'aménagement et d'embellissement des jardins d'Ambohijatovo et Anosy ne sont pas totalement achevés. Cependant, ces parcs sont déjà accessibles. Selon la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA), ils sont ouverts temporairement au public chaque samedi et dimanche de 9h à 17h. Si le maire a avancé au mois de janvier dernier qu'un droit d'entrée sera exigé pour assurer l'entretien et la propreté des jardins, l'entrée est encore gratuite pour le moment. 

De nouveaux équipements médicaux essentiels à la fourniture de soins de santé de qualité sont actuellement disponibles dans le nord de l’île. Etant donné que la Covid-19 a renforcé la nécessité de se doter d'équipements de qualité afin de mieux servir les populations vulnérables et de renforcer la capacité des infrastructures sanitaires à faire face aux éventuelles crises, l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), en partenariat avec le projet C.U.R.E - axé dans la dotation de fournitures et équipements médicaux aux pays en développement, y sont intervenus.

A bon entendeur … !

Publié le dimanche, 03 avril 2022

« Un temps pour se taire, un temps pour parler ! » Un adage des Saintes Ecritures qui survole le temps. Le Président directeur général (PDG) du Groupe SODIAT, Mamy Ravatomanga, un opérateur économique chevronné respecté et parfois craint, dont le parcours à la tête du SODIAT remonte dans les années 90, sort avec fracas de son mutisme. Il n’éprouve aucun embarras à répondre aux questions fussent-elles piégées ou non.  En effet, quand un homme posé et discret de sa trempe arrive à briser le silence, il y a fort à prêter attention.

Hausse de prix, hors de question. C’est de cette manière que l’association des boulangers professionnels a annoncé, il y a quelques semaines, le fait que le prix du pain demeurera à 400 ariary l’unité pour la baguette de 70g. Effectivement, le prix de la baguette est resté à 400 ariary selon les directives de boulangers professionnels. Mais c’est surtout sur la quantité que se joue la déception des consommateurs. Car visiblement, la baguette avec le prix standard peine à atteindre ces 70 g à la pesée. Beaucoup de consommateurs se plaignent sur les réseaux sociaux que les pains s’achètent à des fourchettes entre 400 et 600 ariary dans leurs quartiers selon les dimensions.

Auparavant, son nom était méconnu du grand public. Mais il y a trois semaines de cela, Fayonne Armada, de son vrai nom Jonathan Ramahavonjy, est devenu populaire chez les jeunes internautes, téléspectateurs et téléspectatrices. Et il aura fallu une chanson pour que le chanteur soit devenu la star du moment. En peu de temps,  Fayonne Armada a capté vers lui tous les regards du public. Le déclic est venu de sa chanson intitulée « Mamangia Président ».

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Editorial

  • Constat accablant
    Lors de son périple qui devait l’amener à Amboasary-Atsimo et de retour pour rallier Taolagnaro, le Chef de l’Etat Rajoelina a eu droit à une douche froide qui l’a irrité. En effet, le numéro un du pays se mit en colère en constatant de visu des dysfonctionnements et des négligences des agents locaux en liaison avec des responsables à l’étage supérieur. Rajoelina s’insurge du fait que des responsables au niveau des Fokontany snobent carrément des consignes et instructions qu’il avait bien voulues transmettre lors de ses passages précédents notamment concernant le carnet biométrique pour chaque famille. L’Etat misait beaucoup sur l’usage à bon escient de cet instrument que chaque famille membre de la communauté (Fokontany) doit obligatoirement avoir en possession. Le père ou la mère de famille, selon le cas, est censé disposer et le garder soigneusement ce précieux outil. D’abord, on doit le remplir soigneusement avec l’aide des responsables…

A bout portant

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