Le Festival Angaredona, orchestré par le célèbre valihiste Rajery et Mbola Talenta Production, est à sa 18e édition cette année. Un événement populaire qui s'annonce toujours riche en découvertes culturelles. Et ce, prévu du 21 au 22 septembre au grand espace du Naturia Palm situé à Antanambao RN3. Depuis sa création, l'objectif du festival a toujours été clair : promouvoir et valoriser la diversité culturelle, les échanges et la richesse du patrimoine malagasy. Avec l'appui de l'association Takalo Tsara, cette nouvelle édition proposera une programmation artistique de haut niveau, mettant en lumière des artistes de renom ainsi que de jeunes talents prometteurs. Bien plus qu'un simple festival musical, Angaredona s'établit comme un véritable écosystème culturel. Il offre une plateforme aux jeunes et habitants de la ville, permettant d'utiliser la musique comme vecteur social pour sensibiliser à la valorisation et la préservation de la culture malagasy face à la mondialisation. Rajery, le fondateur et directeur du festival, souligne que l'événement a pour but de revitaliser et de valoriser le patrimoine culturel malagasy tout en servant de levier pour des initiatives en matière de droits de l'homme, d'environnement et de développement durable. Cette édition promet une riche diversité musicale, allant du folk malagasy aux styles traditionnels modernisés. Pour le moment, les organisateurs n'ont pas encore révélé les artistes qui seront présents au festival. Cependant, ce qui est certain, c'est qu'ils préparent une programmation variée qui va plaire à tous. Le Festival Angaredona s'affirme donc comme un rendez-vous incontournable, alliant musique, culture et engagement sociétal, dans une atmosphère festive qui met l'accent sur la richesse du patrimoine malagasy. Comme le chanteur et valihiste Rajery a confirmé : “L’objectif initial du festival, celui de revitaliser, de préserver, de valoriser la diversité et la richesse du patrimoine culturel malagasy”
Si.R
Le meurtre survenu à l'aube du lundi dernier de Frédéric Marimoutou (62 ans), ce directeur réunionnais d'une société exportatrice à Toamasina, soulève des vagues. Et l'affaire connait un rebondissement. La victime a vécu avec sa femme à Toamasina. Mais cette dernière était retournée à La Réunion depuis un certain temps, laissant temporairement sur place, et son mari, et leur enfant. A propos, il s'agit d'un petit européen de 6 ans né dans la Grande-île, mais que le couple a récemment adopté à Toamasina. On peut dire que ce garçon est l'unique proche du défunt réunionnais à vivre avec lui, ces derniers temps, c'est à dire durant la période ayant préludé à sa mort à Toamasina, et après le départ de sa femme. Actuellement, le petit garçon est entre de bonnes mains, selon une source proche du dossier. En effet, l'enfant a été pris en charge par le consul honoraire de France.
232 rapatriées. Ces tortues de l’espèce « Astrochelys Radiata », ramenées des Comores, ont débarqué par bateau à Mahajanga, jeudi dernier. Elles sont arrivées à Antananarivo en début de semaine. 142 d’entre-elles sont encore vivantes, tandis que les 90 autres sont mortes. Ces espèces rapatriées font partie des 400 tortues en provenance de Madagascar saisies à Moroni, le 6 juin dernier. Elles se trouvaient dans 3 cartons et allaient être expédiées en Tanzanie, selon les informations recueillies. « Après les tests et le suivi de santé, ces tortues seront gardées dans la réserve naturelle de Berenty, un endroit où elles pourront recevoir les soins adéquats en attendant leur relâchement en milieu sauvage », informe Max Andonirina Fontaine, ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD).
Début d’une aventure innovante et prometteuse. Le programme « Miary Digital » a été mis en place afin de stimuler l'innovation et la création d'emplois dans le secteur numérique. Avec une attention particulière portée sur les start-up, ce programme offre un soutien financier allant de 5.000 à 15.000 dollars à 43 cohortes d’entrepreneurs. Après un appel à projets qui a permis de recevoir 271 dossiers de projet et une sélection rigoureuse de ces dossiers, 47 startuppers ont bénéficié d’un accompagnement ainsi que des formations à l’entrepreneuriat numérique, l’élaboration d’un business plan, la gestion de projet, les finances d’entreprises, le marketing, … et ont fait l’objet d’évaluation technique et financière par des experts recrutés par un appel d’offres ouvert sur le plan international.
Où se trouve-t-il le PDS ? En mission ! Malade ! L’absence prolongée et inexpliquée du président de la délégation spéciale (PDS) d’Antananarivo-Renivohitra, Ramanambitana Richard, suscite des interrogations. Des questionnements sans réponses valables, du moins officielles qui, à terme, finissent par semer le doute sur le sérieux de la chose.
Dans des pays où la transparence, l’un des piliers de la démocratie, fait loi, le peuple sinon les concitoyens, autrement dit les contribuables, ont le droit de savoir, d’être informés sur ce qui se passe là-haut. Dans des pays comme la France, les Etats-Unis d’Amérique, à titre d’exemples, on ne cache rien aux citoyens. La frontière entre vie privée et vie publique est relative. On ne choisit point d’occuper un poste public, de responsabilité publique, si on veut garder d’être dans la cachoterie. Si on veut vivre caché ou discret, à l’abri des yeux et oreilles indiscrets, on doit oser quitter le poste public bien vu et choisir un poste modeste, inconnu, pour vivre sa vie discrètement, paisiblement, dans l’anonymat.
Cette année, la Région de Sofia se distingue par une récolte de vanille verte particulièrement prometteuse. Bien que les volumes globaux aient légèrement diminué, la qualité reste remarquable dans les trois Communes d'Ambohimisondrotra, Ambodisikidy, et Ambararata, situées dans le District de Bealanana. Ces localités sont reconnues pour leur expertise dans la culture de la vanille, un produit essentiel pour l'économie malgache. Le ministère de l'Industrie et du Commerce, à travers la Direction régionale de l'industrie et du commerce (DRIC) de Sofia, a récemment mené une descente sur le terrain pour évaluer la situation. Cette évaluation, réalisée sur trois jours du 16 au 18 août 2024, a permis de confirmer la bonne santé du secteur dans cette Région.
Cette nouvelle est au cœur des discussions sur les réseaux sociaux depuis plusieurs jours. Il s’agit de l’un des événements majeurs en termes de musique hip-hop qui se tiendra le mois prochain à Antananarivo. Moozik, l’application de streaming musical malagasy, a confirmé hier dans les locaux de Telma Madagascar sis à Andraharo l'arrivée du rappeur Franglish sur notre sol. Les responsables au sein de Moozik ont ainsi choisi de faire appel à cette grande figure de la musique rap pour ravir ses fans à Madagascar. « Nous avons décidé d'inviter Franglish au pays, ce dernier étant reconnu comme l'un des chanteurs les plus écoutés et appréciés de sa génération. Sa popularité croissante et son impact sur la musique contemporaine font de lui une figure incontournable, suscitant l'enthousiasme de ses nombreux admirateurs. Cette venue promet d'être un événement marquant pour la culture musicale locale », confirment les responsables.
La diplomatie malgache vit une période de renaissance. Madagascar rayonne sur la scène internationale en ce début de second de mandat du Président de la République Andry Rajoelina. En effet, la Grande île a récemment obtenu la vice-présidence de l’Assemblée générale des Nations unies pour la période 2024-2025.
Le pays a en outre été désigné comme pays hôte du sommet de la SADC en 2025. Andry Rajoelina va par ailleurs prendre la présidence de la SADC à partir d’août 2025. De plus, Edgard Razafindravahy a été nommé secrétaire général de la Commission de l’océan Indien, et Madagascar sera l’hôte du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la COI. Des distinctions qui illustrent l'influence croissante de Madagascar sur la scène internationale.
La douane en collaboration avec le "Department of Special Investigation" thaïlandais pour éradiquer les réseaux de trafiquants.Le 14 août dernier, une réunion de travail a été organisée dans la salle de réunion de la direction générale des douanes. Cet événement a réuni les missionnaires du Département des enquêtes spéciales (DSI) ainsi que les équipes de la direction de la surveillance douanière. Ces dernières ont joué un rôle prépondérant dans les investigations et les arrestations liées à une affaire de trafic illégal de lémuriens et de tortues. Le Département des enquêtes spéciales (DSI), qui peut être comparé au FBI aux Etats-Unis, opère en indépendance par rapport à la police royale thaïlandaise. Sa mission principale est d'enquêter sur des affaires pénales complexes qui impliquent des enjeux de sécurité nationale, des organisations criminelles structurées, et des cas où des hauts fonctionnaires ou des policiers pourraient être impliqués. Cette autonomie permet au DSI de mener des investigations approfondies sans interférence. Dans le cadre de l'affaire du trafic illicite de lémuriens et de tortues en Thaïlande, le DSI a été actif dans le démantèlement d'un réseau criminel. Malgré les efforts déployés par la douane malgache qui a réussi à incarcérer six individus en Thaïlande, l'enquête demeure en cours. Cela souligne la complexité et l'envergure de ce dossier. L'enquête a été initiée bien avant les récentes arrestations. Son objectif est de neutraliser un réseau tentaculaire qui s'étend à travers plusieurs pays. Cette approche internationale est cruciale pour lutter efficacement contre le trafic d'espèces menacées et pour protéger la biodiversité.