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Le soir du vendredi 10 février 2023, Allan Raharijaona, ce petit garçon de 10 ans a été assassiné de façon atroce à son domicile sis à Andavamamba. Hier, les 8 accusés dans l’affaire dont une mineure, ont été traduits devant la Cour criminelle du tribunal de Première instance d’Anosy. On a assisté à une audience à deux vitesses du fait de la présence d’une prévenue encore mineure, et ce, en la personne de la femme de ménage de la famille de la victime. Puisque le juge et les assesseurs ont donc à traiter le cas de cette accusée qui n’a pas encore atteint sa majorité, la loi en vigueur veut que l’audience se déroule à huis clos. Et seule la mère d’Allan, également demandeuse d’une amende dans l’affaire ainsi que son avocat ont été autorisés à assister à l’audition de la jeune femme de ménage. Après deux heures de débats, le juge a finalement prononcé la sentence : 20 ans de prison ferme, une peine associée à une amende de 20 millions ariary.
Normalement, 7 personnes ont été incriminées dans cette affaire, du moins depuis le début. Mais l'enquête a permis de coffrer le 8e suspect, le commanditaire présumé de l'assassinat. Et ce dernier a été identifié et arrêté à Toliara grâce à une réquisition téléphonique. "Un mois après la mort de mon enfant, cet individu m'a appelé. Et d'un ton menaçant, il m'informa afin que je sois très courageuse car ce n'était encore qu'un avant-goût de ce qui devait m'attendre, une chose de bien pire encore. Car ils m'en voulaient à mort. Mais comme je n'étais pas à l'endroit, ils s'en étaient alors pris à mon fils", explique Prisca Raharijaona.
A part donc ce présumé commanditaire et la domestique, l'audition des 6 co-accusés devait se poursuivre encore hier soir. Car au moment où nous écrivions ces lignes, les débats à l'audience n'arrivaient toujours pas à leur terme.
Pour revenir brièvement sur le déroulement du drame, le soir du 10 février 2023, le locataire, avec la complicité tacite du domestique de la famille d'Allan s'était introduit dans l'appartement de cette dernière. "Ma domestique entretenait une relation intime avec le locataire", précise la maman d'Allan. Et de poursuivre encore : "Ce locataire m'a appelée au téléphone pour me dire que des bandits se sont infiltrés chez nous. Et qu'Allan était en train d'agoniser en se vidant de son sang après que ces agresseurs l'ont assassiné", ajoute la mère de famille. Le fait que le portail était fermé et bien verrouillé de l'intérieur au moment des faits, nourrit alors le soupçon de la maîtresse de maison à propos de son couple de locataire. Autre détail qui renforce son soupçon, la tentative des tueurs pour éliminer aussi à son tour Larissa, la sœur aînée du défunt Allan. "La jeune fille feignait d'être morte et ils l'ont laissée tranquille. Ils lui ont fracturé les membres. Or, elle les a bien observés du coin de l'œil et a donc pu les identifier", renchérit encore notre interlocutrice. D'ailleurs, Larissa fut donc le principal témoin de cette horrible scène et qui demande aussi dommages et réparations pour les préjudices subies.
Rappelons à juste titre que les locataires en cause ont un grief contre la propriétaire, c'est-à dire la mère d'Allan. Car deux jours avant la tragédie, précisément le matin du 8 février 2023,
elle a donné un préavis aux premiers pour qu'ils libèrent la maison. En cause, ces mêmes locataires n'avaient plus la possibilité de payer leurs loyers.


Franck.R



Des belles performances. La team « Robotiako » a pu se démarquer à la finale de «  Pan-African Robotics Competition » (PARC) de cette année 2024, laquelle s’est tenue la semaine dernière à Dakar (capitale sénégalaise). 95 équipes issues de 25 pays ont participé à cette prestigieuse compétition, dont celle de Madagascar. Celle-ci se trouve au second rang, après la team « SMARAF EDUC” » de la République démocratique de Congo, et avant l’équipe malienne «  Robots Mali ». « La compétition n’était pas facile pour notre team, d’autant plus que la majorité des équipes participantes étaient au rendez-vous l’année dernière. Nous avons fait le maximum, avec les moyens mis à notre disposition, malgré la chaleur suffocante et le manque de sommeil. Les efforts déployés et les nombreux essais techniques ont porté leurs fruits », résume Anthony Law, mentor de l’équipe malagasy. La team a participé à la compétition dans la catégorie « Engineers League ». D’autres catégories telles que « Tech League », « Makers League » ou « Stars League » étaient également dans la course.
Le PARC vise à promouvoir le développement de la technologie robotique, en mettant l'accent sur le thème de la technologie de l'agriculture. La ligue des ingénieurs du PARC 2024 a invité les participants à imaginer la manière de parvenir à un avenir agricole plus durable en Afrique, en mettant en œuvre la robotique. Le défi de cette année consiste à construire un logiciel pour faire fonctionner le « PARC AgRobot » afin d’effectuer des tâches autonomes. La capacité du robot autonome à faire une estimation de récolte sur un champ, en suivant un chemin bien défini, a été notée. Une fois arrivé à un point, il doit rendre compte des données qu'il a collectées.
La team « Robotiako » a, rappelons-le, risqué une disqualification sans l’aide de la Présidence de la République, via le ministère du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications, qui s’est chargée des billets d’avion de la team. D’un autre côté, plusieurs organismes et personnes de bonne volonté se sont mobilisés pour apporter leur appui financier à l’équipe malagasy, à travers la plateforme « Tsipaipaika.mg ». La team a pu collecter 8.498 euros, soit plus de 39 millions d’ariary, pour s’envoler à Dakar et participer à la compétition finale.
P.R.



Retour au pays, cet après-midi
Après une semaine de durs labeurs à Dakar, la team « Robotiako » rentrera au pays cet après-midi, avec un trophée entre les mains. L’équipe regroupe 4 jeunes étudiants et un mentor se spécialisant dans le STEM (Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques). Il s’agit de Faly Christian Andrianarison, étudiant en 3ème année en Mathématiques et Informatique à l’université d’Antananarivo ; Maminiaina Herizo Manampisoa, étudiant en 2ème année en Télécommunication à l’Ecole supérieure polytechnique d’Antananarivo (ESPA) - Vontovorona ; Avotriniaina Mecenni, étudiant en 2ème année en Electronique à l’ESPA ainsi que de Tahiry Manantsiory Randrianjatovo, étudiant en 1ère année en Design à l’IT University Andoharanofotsy. Anthony Law, ingénieur en automatisme et informatique, étant leur mentor. D’après ce coach, les jeunes de Madagascar sont aussi compétitifs que ceux issus des pays développés, où les technologies sont à la pointe. Ils ont besoin d’être soutenus et accompagnés par les autorités compétentes afin de contribuer au développement et à la visibilité de pays. Notons que l’équipe a été présentée par l’association « STEM For Good », laquelle mène diverses activités pour initier les enfants et jeunes au coding et à la robotique.






 
Acteur majeur dans le domaine des énergies renouvelables, AXIAN Energy a récemment intégré la prestigieuse base de données de financement de GET.invest, qui rassemble plus de 220 investisseurs. Cette collaboration stratégique permet à AXIAN Energy de bénéficier de l'expertise de GET.invest dans la structuration et le renforcement des projets à grande échelle, favorisant ainsi la concrétisation de ses initiatives énergétiques. L'intégration à cette plateforme offre à AXIAN Energy une opportunité unique de mise en relation avec des investisseurs et des porteurs de projets, renforçant son positionnement sur le marché des énergies renouvelables.

Actuellement, AXIAN Energy dispose d'une capacité opérationnelle de 124 MW et vise à atteindre une capacité de 1 GW, installée d'ici 2030. En parallèle, AXIAN Energy a reçu un soutien financier important de l'EAIF (« Emerging Africa Infrastructure Fund »), lequel a accordé un prêt de 30 millions de dollars pour l'expansion de ses projets d'énergie renouvelable à travers l'Afrique. Ce financement est essentiel pour le développement de la capacité de production d'énergie à grande échelle, permettant à AXIAN Energy de poursuivre ses ambitions de transition vers des énergies plus propres et durables. Benjamin Memmi, PDG d'AXIAN Energy, a souligné l'importance de cette collaboration en déclarant : « Ce soutien financier marque un moment crucial dans notre engagement envers le développement durable et l'inclusion énergétique à travers l'Afrique. L'infusion des fonds de l'EAIF accélérera notre transition vers les énergies renouvelables et renforcera notre dévouement à fournir une énergie propre et accessible aux communautés à travers le continent ».

Défis

AXIAN Energy n'est pas étranger à l'innovation et à l'adaptation aux défis énergétiques de l'Afrique. Depuis 2017, l'entreprise a redirigé ses efforts de la distribution de pétrole vers les énergies renouvelables, une décision stratégique qui s'est avérée fructueuse. Grâce à des partenariats solides et à des investissements continus, AXIAN Energy s'efforce de moderniser l'infrastructure énergétique du continent, tout en mettant l'accent sur des solutions durables et inclusives.

Le groupe AXIAN, dont AXIAN Energy fait partie, est présent dans plusieurs secteurs à fort potentiel de croissance, notamment l'immobilier, les télécommunications, les services financiers, l'énergie et l'innovation. Avec plus de 3.700 collaborateurs dans l'océan Indien et en Afrique, AXIAN se positionne comme un partenaire clé dans la transformation économique des pays émergents, en veillant à l'impact durable et positif de ses activités sur la vie quotidienne de nombreuses personnes. L'intégration d'AXIAN Energy à la base de données de financement de GET.invest et le soutien financier de l'EAIF représentent ainsi des étapes significatives pour l'entreprise. Ces avancées renforcent sa capacité à développer et mettre en œuvre des projets d'énergie renouvelable, contribuant ainsi à la transition énergétique et à l'amélioration de l'accès à l'énergie en Afrique.

L’association FUSACA et Accord Production ont annoncé l’ouverture des inscriptions à la 19e édition du concours Chansons sans Frontières, parrainé par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Ce concours international, dédié aux auteurs francophiles et passionnés d’écriture de chansons en français, a vu son lancement le week-end dernier. Cette année, les participants sont invités à composer un texte de chanson, composé de trois couplets et d'un refrain, sous le thème « Et si la Terre chantait ? ». Les participants auront jusqu’au 15 décembre prochain pour soumettre leurs créations. Pour obtenir plus d’informations  propos de ce thème, il faudra consulter le site Internet www.chansons-sans-frontieres.fr/le-concours ou suivre la page Facebook « Chansons sans Frontières-Le Concours ».
Notons que cette compétition est ouverte à tous, sauf aux personnes résidant en France. Comme lors des éditions précédentes, le texte qui sera couronné d'un prix sera mis en musique par les artistes de Chansons sans Frontières. Deux jurys se réuniront pour délibérer et sélectionner les six lauréats internationaux. Ce concours vise à donner aux participants l’opportunité de s’exprimer librement, tout en promouvant un esprit de partage, de respect et d’ouverture à travers l’écriture.
Lors de la précédente édition, Fanomezantsoa Rakotondrabary, un écrivain malagasy âgé de 26 ans, a remporté le deuxième prix dans la catégorie « Français langue maternelle » grâce à son œuvre intitulée « Les passagers du temps ». Créé en 2005, le concours Chansons sans Frontières est un projet innovant qui encourage l’écriture des chansons en français dans 130 pays. Les œuvres sont axées autour de thématiques liées aux droits de l’Homme et à la liberté d’expression. Chaque édition propose un nouveau thème, en relation avec le concept « Dis-moi dix mots ». Cet événement est non seulement une aventure culturelle moderne, éthique et pédagogique, mais il favorise également les échanges et le dialogue interculturel grâce à diverses initiatives artistiques. Basée en Basse-Normandie, la compétition Chansons sans Frontières offre un espace d’expression libre, de solidarité et de diversité culturelle à travers le langage universel de la musique et la langue française. Le lauréat du premier prix remportera un séjour tous frais payés en France pour deux personnes, tandis que les cinq autres gagnants se verront attribuer des récompenses en espèces de 500, 400, 200, 150 et 100 euros chacun.
Si.R

Paris 2024 - Andry Rajoelina au Village olympique

Publié le lundi, 29 juillet 2024



C’est par une visite des athlètes malagasy logés au village des jeux à Saint-Denis Paris que le Président de la République a conclu son périple parisien ce dimanche. C’est pour montrer son soutien aux athlètes malagasy mais aussi encourager ces derniers qu’ils ont les atouts  pour affronter les athlètes des autres pays.
« Nos champions vont se mesurer aux champions de tous les pays. Il est naturel que je vienne les encourager à défendre nos couleurs jusqu’au bout. Toujours plus loin », annonce le Chef d’Etat Andry Rajoelina.
Outre le traditionnel « tso-drano », un entretien à huis clos entre le Président malgache et les 7 représentants de Madagascar aux JO a eu lieu.

La compétition est déjà terminée pour Jonathan Raharvel en natation et Fabio Rakotoarimanana en tennis de table. 
Laura Rasoanaivo est attendue sur le tatami Arena Champ-de-Mars ce mercredi 31 juillet. Elle affrontera la Britannique Katie Jemima Yests-Brown au 7ème combat programmé à 12h pour la catégorie des moins de 70kg dames.
La nageuse malagasy Holy Antsa Rabejaona et le sprinteur Rija Vatomanga Gardinier feront leur entrée le samedi 3 août. Holy Antsa sera engagée dans l’épreuve du 50m nage libre, et Rija Vatomanga Gardinier, au sprint de 100m.

Sidonie Fiadanantsoa, spécialiste du 100 mètres haies va concourir le samedi 7 août.  Quant à Rosina Randafiarison, l'haltérophile championne d'Afrique, elle sera la dernière athlète malagasy en lice dans la catégorie (-49kg) le même jour.
E.F.

La une du 29 juillet 2024

Publié le dimanche, 28 juillet 2024

Mauvais présages !

Publié le dimanche, 28 juillet 2024


Alerte orange ! Des signes précurseurs préoccupants se dessinent à l’horizon. Le spectre de la division plane déjà sur la  majorité présidentielle  IRMAR. Des fissures apparaissent sur la façade principale de l’édifice de « Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina. Une plateforme soutenant le chef de l’Etat Rajoelina Andry.
La victoire de l’IRMAR lors de la législative du 29 mai, censée ressouder les formations politiques, entre autres, IRD, MAPAR, HAVANA, ARMADA, autour du TGV, semble rater le coche. Le démon de la division qui croupit quelque part ressurgit au grand dam du régime Orange. Sans entrer dans le détail des frictions latentes entre IRMAR et UPAR.
Certains ténors du TGV et un élément du soutien de taille du régime boudent la cérémonie officielle d’intronisation des élus députés du Faritan’ny Antananarivo. Une absence très remarquée qui défraie trop la chronique ! Une solennelle occasion de remise de l’écharpe que chaque élu, nouveau ou redoublant, doit honorer avec fierté et dignité. De toutes les manières, les agissements de ces frustrés qui sonnent faux portent préjudice à l’avenir de la majorité. Mauvais présages !
Lanto Rakotomanga et Naivo Raholdina, du TGV, Fetra Rakotondrasoa (Freedom), tous des redoublants, ont été aux abonnés absents lors de l’investiture des députés d’Antananarivo à la gare Soarano. Une cérémonie présidée par Justin Tokely,  le nouveau président de l’Assemblée nationale et dont on a vu la présence de hautes personnalités sinon des barons du régime ainsi que des élus venant d’autres Régions.
Apparemment, il parait que la haute sphère de la direction politique du régime effectue un toilettage voire un recadrage touchant de près ou de loin des ténors de la majorité. On sent ouvertement que le patron de la plateforme présidentielle entend soigner l’image politique du pouvoir. Les grandes gueules et les têtes  brûlées qui ternissent l’image du TGV ou de la plateforme ont été soigneusement écartées. Tout comme les personnalités élues ou nommées ayant eu maille à partir  de la Justice ou ayant une réputation à problèmes vis-à-vis de l’opinion ont été tout simplement mises à l’index … diplomatiquement.
La maladie du clivage est-elle inhérente dans la vie d’un parti. Est-ce une gangrène incurable ? La précédente législature s’était illustrée par l’image d’une profonde division ayant effet jusqu’à la racine du parti au pouvoir. La Chambre basse qui représente la force politique du régime, qui incarne l’impact politique du pouvoir vis-à-vis du peuple et qui symbolise la stabilité du régime n’avait pas pu éviter la sinistre image de la fissure. Tout démarre de la tête dirigeante de l’Hémicycle. Le bureau permanent est infecté du virus de la division et se révolte contre la haute sphère du pouvoir. A plus d’une fois, il a été question de brandir la menace de la motion de censure contre le Gouvernement. La source de la menace ne vient pas de l’Opposition, elle ressort de la majorité présidentielle. Bizarre ! Si ce ne fut une révolte voire une conspiration dans le Palais que cela ressemble trop !
Le chef de l’Etat voulait enterrer à jamais, à sa manière, la hache de guerre. Mais, certaines figures irascibles ne l’entendent pas de cette oreille. Quand on chasse le démon, il part certes mais il revient plus puissant au galop !
Ndrianaivo

Actu-brèves

Publié le dimanche, 28 juillet 2024

Le lieutenant-colonel Emmanuel Deveaud, nouvel attaché de défense Français à Madagascar. Après trois années de service, le colonel Sébastien Dupety en tant qu'attaché de défense à l'ambassade de France à Madagascar va quitter le pays. Pour lui succéder, le lieutenant-colonel Emmanuel Deveaud a été nommé pour occuper le poste. Samedi dernier, les deux frères d’armes ont rendu une visite de courtoisie au ministre des Forces armées, le Général de Corps d'armée Sahivelo Lala Monja Delphin, à son bureau à Ampahibe. Lors de cette rencontre, l'ancien attaché de défense a exprimé sa gratitude au ministre de la Défense et de l'Armée malgache. Il a également présenté son successeur, le lieutenant-colonel Emmanuel Deveaud. Ce dernier est issu de l'école militaire de Saint-Cyr de la série "Colonel Cazeilles" (1995-1998). Après sa formation, il a choisi de servir dans l'artillerie. Son expérience professionnelle l'a conduit à occuper divers postes au sein de l'armée française, notamment au Kosovo, au Tchad, en Côte d'Ivoire, au Sénégal, en Afghanistan, à Djibouti, en Ouganda, au Mali, en Centrafrique et aux Bahamas. Le ministre de la Défense a salué le travail accompli par le colonel Sébastien Dupety et a exprimé sa reconnaissance pour la coopération fructueuse entre Madagascar et la France. Après son mandat à Madagascar, ce dernier retournera dans son pays pour reprendre ses fonctions au sein du ministère de la Défense française.


Inspection des actions de l'Organisation internationale de la migration à Manakara et à Farafangana. Roger Charles Eniva, le chef de mission de l'Organisation internationale de la migration (OIM) à Madagascar, a effectué une visite importante à Manakara et Farafangana. Cette visite visait à remettre des invitations pour la cérémonie de clôture du projet de soutien au relèvement de la gestion hors site des camps pour les personnes déplacées internes et les communautés d’accueil touchées par les cyclones Batsirai et Emnati. Au cours de sa visite, il a eu l'occasion de remettre personnellement les invitations aux autorités locales pour la cérémonie de clôture du projet. Cette démarche témoigne de l'importance accordée par l'OIM à la reconnaissance des efforts des autorités locales et des communautés dans la gestion des conséquences des catastrophes naturelles. En plus de remettre les invitations, Charles Eniva a également rendu visite aux bénéficiaires des kits d'Activités génératrices de revenus (AGR). Cette initiative vise à soutenir les communautés locales dans le développement de sources de revenus durables. Au cours de ces rencontres, il a pu examiner de près les actions concrètes entreprises par l'OIM, telles que la réhabilitation du marché et la distribution des kits AGR. Au fil de ses rencontres avec les autorités locales et les communautés, Roger Charles Eniva a pu constater la grande résilience démontrée par ces dernières, ainsi que les améliorations positives dans la vie des habitants. Cependant, il ressort également de ces échanges la nécessité d'un soutien continu et supplémentaire pour ces communautés vulnérables afin de consolider les progrès réalisés et de renforcer leur résilience face aux défis futurs.


Roland Kobia, nouveau représentant de l’Union européenne à Madagascar. Samedi dernier, Roland Kobia a officiellement annoncé qu'il avait reçu l'agrément du Gouvernement de la République de Madagascar pour devenir le prochain ambassadeur de l'Union européenne (UE) dans la Grande île. Il a exprimé sa gratitude et sa joie à l'idée de collaborer avec les autorités, les entreprises et la population malgache. Il succède ainsi à Isabelle Delattre, qui n'avait pas pu achever son mandat d'ambassadrice de l'Union européenne à Madagascar. Son nom avait déjà circulé dans les médias et dans les cercles diplomatiques comme étant le successeur désigné d'Isabelle Delattre alors qu'il était encore ambassadeur de l'Union européenne en Ethiopie. Sa nomination marque le début d'une nouvelle phase de coopération entre l'UE et Madagascar, renforçant ainsi les liens entre ces deux partenaires. L'obtention de cet agrément du Gouvernement malgache était la dernière étape avant d'assumer officiellement ses fonctions. Avant sa nomination à Madagascar, Roland Kobia a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de l'Union européenne. De 2021 à 2024, il a été l'ambassadeur de l'Union européenne en Ethiopie. Auparavant, il a également été l'envoyé spécial de l'UE pour l'Afghanistan de 2017 à 2021, ambassadeur au Myanmar-Birmanie de 2013 à 2017, et en Azerbaïdjan de 2009 à 2013.


Découverte de riz avarié à Toliara démentie. Après une visite inopinée effectuée auprès des commerçants grossistes et détaillants du marché de Toliara, les responsables de la direction de la protection des consommateurs du ministère de l'Industrialisation et du Commerce ont formellement déclaré que le stock de riz dans la ville est de bonne qualité. Ils ont également souligné qu'aucune pénurie n'est à craindre pour le moment. La Direction régionale de l'industrialisation et du commerce (DRIC) Atsimo -Andrefana a tenu à rassurer la population en affirmant que les inspections des produits de première nécessité chez les commerçants sont menées de manière stricte dans la Région. Cette rigueur vise à assurer la sécurité et la satisfaction des consommateurs locaux. Accompagnés de la DRIC Atsimo- Andrefana et des autorités locales, les responsables ont également procédé à des inspections des magasins de stockage des entreprises qui approvisionnent Toliara en riz en provenance d'autres Régions. Les résultats de ces contrôles ont confirmé que le riz entreposé dans ces locaux est également de bonne qualité, garantissant ainsi la traçabilité et la conformité des produits mis à la disposition des habitants de la Région d’Atsimo- Andrefana.


Madagascar se prépare pour les éliminatoires de la prochaine Coupe d'Afrique des Nations. Les deux premières journées se dérouleront entre le 2 et le 10 septembre. Le premier match se joue à l'extérieur contre la Tunisie sur son sol. Le deuxième match, théoriquement prévu à Mahamasina pose, lui, problème. Madagascar devra incessamment dire à la Confédération africaine de football (CAF)  où il compte accueillir ce match. Une lettre de l'instance faîtière du football africain devrait d'ailleurs arriver sous peu sur le bureau des instances compétentes malgaches pour rappeler cette obligation.  Et là, le bât blesse : le Kianja Barea ne répond pas aux standards édictés pour accueillir des matchs internationaux. Il n'a pas été homologué par la CAF au mois de mai dernier. Depuis cette mauvaise nouvelle, des travaux ont été annoncés. Mais les observateurs sont sceptiques quant à la capacité des responsables gouvernementaux à boucler les travaux nécessaires, notamment en ce qui concerne la pelouse du stade. Très peu d'informations circulent sur l'avancement des travaux, et de l'extérieur, le chantier semble être à l'arrêt. Au rythme actuel, Madagascar risque de devoir, de nouveau, jouer son match "à domicile" à l'étranger, probablement comme la dernière fois en Afrique du Sud, car il n’a pas d’autres stades homologués.
Cette situation est particulièrement regrettable alors que Madagascar a une réelle chance de se qualifier pour la CAN au Maroc en décembre 2025. Pour rappel, le tirage au sort les a placés dans le groupe A aux côtés de la Tunisie, des Comores et de la Gambie. Avec les deux premiers de chaque groupe qui se qualifient, les Barea pourraient légitimement espérer une place. Mais les défaillances des autorités étatiques, notamment le Secrétariat d'Etat auprès de la Présidence en charge des Nouvelles villes et de l'habitat (SENVH), continuent de plomber les espoirs des joueurs et des supporters. La non-homologation du stade Barea est une tache indélébile sur le bilan du SENVH. Malgré les millions dépensés pour la réhabilitation du stade, les recommandations de la CAF, particulièrement sur l'état de la pelouse, n'ont pas été suffisamment prises en compte. La réaction tardive et insuffisante de la partie malgache a conduit à la non-homologation du stade pour les éliminatoires de la Coupe du Monde, et le même scénario semble se répéter. Il est inconcevable que les mêmes erreurs soient commises à plusieurs reprises.  Il est temps pour les autorités compétentes de se ressaisir et de mettre fin à cette galère persistante. Les Barea ainsi que leurs supporters méritent le Kianja Barea.
La Rédaction



Renforcement de la coopération Sud-Sud. C’est dans cet état d’esprit que le Président de Madagascar, Andry Rajoelina, poursuit sa tournée diplomatique en Afrique après une visite en France où il a rencontré le Président Emmanuel Macron et assisté à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Accompagné de son épouse Mialy Rajoelina, le ministre des Forces armées, le Général Monja Sahivelo Lala Delphin, et le conseiller spécial à la Présidence Patrick Rajoelina, le Président est à Bissau, la capitale de la Guinée-Bissau, pour une visite de deux jours.
L’objectif principal de cette visite est de renforcer la coopération économique entre les pays en développement, dans le cadre de la diplomatie Sud-Sud. Une rencontre privée entre le Président Andry Rajoelina et son homologue bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embaló, est prévue pour discuter des moyens d’améliorer les relations bilatérales. La Guinée-Bissau, troisième producteur mondial de noix de cajou, entretient déjà des liens d’amitié avec Madagascar, notamment depuis la période de lutte contre la pandémie de Covid-19 où la Guinée-Bissau avait envoyé un avion spécial pour récupérer le Covid-Organics à Madagascar.
Lors de cette visite, le maire de Bissau remettra symboliquement les clés de la ville au Président Andry Rajoelina, en signe d’amitié et de confiance entre les deux nations. Des accords de coopération seront également signés pour renforcer les liens entre Madagascar et la Guinée-Bissau.
Après sa visite en Guinée-Bissau, le Président Rajoelina se rendra en Angola sur invitation spéciale du Président angolais João Lourenço. Les deux dirigeants, amis et alliés de longue date, viseront à renforcer la coopération bilatérale, notamment dans les secteurs de l’exploitation minière et de la production d’électricité. La délégation malgache comprendra le ministre des Mines, le ministre de l’Energie et le ministre des Affaires étrangères.
Un moment marquant de cette visite sera le discours du Président Rajoelina devant le Parlement angolais au début du mois d’août. Ce discours portera sur les aspects politiques et juridiques, ainsi que sur des questions économiques et divers autres domaines d’intérêt commun.
L.A.


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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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