Amoronakona, Mandikamanana et Mandroseza. Une traînée de poudre blanche, repérée près d’une usine basée dans le Fokontany d’Ambohipeno, Commune d’Ambohimanambola, risque de polluer la rivière d’Ikopa. Et ces stations de traitement et de production d’eau de la Société nationale d’eau et d’électricité pourraient en payer les frais.
C’est une citoyenne passant habituellement par ce chemin qui a lancé l’alerte hier, à travers une publication sur les réseaux sociaux. « J’ai remarqué cette poudre blanche depuis la semaine dernière. En passant ce matin, j’étais curieuse de voir ce que c’était exactement. Donc, je me suis approchée. En regardant de plus près, j’ai pu constater que cette poudre blanche brûle toutes les plantes à proximité. A première vue, elle provient de cette usine située à côté. Cette traînée de poudre est également accompagnée d’une montagne de déchets. Le plus inquiétant est que cette substance se trouve juste à côté de l’Ikopa, une de nos principales sources d’approvisionnement en eau, qui est donc directement menacée », détaille-t-elle dans son post Facebook. Après ce constat, afin de s’assurer que des mesures soient prises dans les moindres délais, elle a donc contacté les autorités compétentes tant au niveau de la Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA) que du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD).
Face à l’urgence, les autorités ont réagi dans les temps. Effectivement, des agents ont déjà effectué une descente sur les lieux pour voir de près la nature de cette poudre et son origine, mais aussi l’étendue des dégâts. « Nous ne pouvons pas encore vous fournir des détails sur le sujet vu que nous analysons encore la situation, l’origine de cette poudre et les risques qui en découlent. C’est seulement après cette analyse que nous pourrons définir les mesures à prendre. Cependant, nous avons déjà un dossier sur l’entreprise en question », explique un responsable au niveau du MEDD.
De son côté, la JIRAMA a organisé une réunion de crise pour adopter la meilleure des stratégies pour préserver en premier lieu ses abonnés. « Un prélèvement a déjà été réalisé dès la connaissance de ces faits afin d’évaluer l’éventuelle pollution de l’eau. Nous attendons actuellement les résultats de ces analyses. Dans tous les cas, nous avons constaté sur le terrain que le lieu de déversement n’a pas de lien direct avec l’Ikopa malgré la proximité. Cependant, par prévention, des mesures conservatoires ont été prises en renforçant la surveillance et la mesure de la qualité de l’eau pour les stations de production et de traitement immédiatement situées aux alentours, dont celle d’Amoronankona et de Mandroseza, mais aussi de Mandikamanana », ont communiqué les responsables, hier dans la soirée.
Par ailleurs, la JIRAMA a également averti l’Office national de l’environnement (ONE) pour que les responsables puissent prendre les mesures qui s’imposent. Une descente sur place du ministère en charge de l’Industrie et celui de l’Aménagement du territoire est ainsi programmée dès aujourd’hui. Affaire à suivre !
Rova Randria
30 jours de formation intégrée. 30 femmes survivantes des violences basées sur le genre (VBG) ont pu bénéficier de diverses séances de développement personnel, de gestion simplifiée et de planning familial. Ceci en dehors des formations professionnelles en coupe et couture, broderie ou encore en cuisine et pâtisserie, selon leur choix, dispensées au centre spécialisé en lutte contre les VBG et la prise en charge des personnes victimes, sis à Mahamasina. « Le développement personnel a démarré la formation intégrée, le 6 septembre dernier. Ceci face aux douleurs, peur, angoisse et déception constatées lors de la première séance. La formation a pour objectif de leur octroyer les connaissances nécessaires pour mieux se redresser et aller de l’avant », déclare Mialy Rajoelina, Première dame et non moins ambassadrice de lutte contre les VBG. C’était hier à Mahamasina, lors de la cérémonie de remise d’attestations de fin de formation des survivantes.
« Au départ, nous étions venues ici pour se plaindre quant aux violences conjugales que nous avons subies quotidiennement. Mais nous avons été chanceuses d’être appelées pour bénéficier de cette formation intégrée. Le développement personnel nous a aidées à faire face aux problèmes qui nous ont étouffées. Désormais, nous savons gérer nos émotions. Nous sommes maintenant débout, prêtes à prendre en main notre vie », témoigne LJ, parmi les survivantes prises en charge au centre spécialisé.
La formation intégrée a pu se réaliser grâce aux contributions de divers partenaires de l’association Fitia, à savoir le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (METFP), le programme national « Fihariana », les associations JUNIOR MBA et ZARASOA, les Centres de formation professionnelle (CFP) de Tsimbazaza et d’Antsofinondry, le LTA ainsi que l’association « Fianakaviana Sambatra » (FISA) Andoharanofotsy.
Une étape pour l’autonomisation
« Les violences basées sur le genre font partie des fléaux auprès de notre société, souvent dissimulés. La lutte y afférente devrait s’enchaîner », affirme Gabriella Vavitsara Rahantanirina, numéro Un du METFP. « Ces 30 femmes survivantes méritent notre reconnaissance puisqu’elles ont osé briser le silence, se sont redressées et ont franchi une étape importante pour vaincre la peur pour dénoncer les violences qu’elles ont endurées », reconnait la Première dame et présidente fondatrice de l’association Fitia. « Maintenant que la formation est finie, vous pouvez être fières de votre progrès et des résultats de vos efforts pour votre autonomisation », ajoute cette ambassadrice de lutte contre les VBG.
La cérémonie de sortie de la promotion « Fandresena » a été une occasion de remettre aux survivantes des kits de démarrage, avec lesquels elles pourront commencer des activités génératrices de revenus et assurer leur indépendance financière. Pour sa part, l’entreprise Huawei a remis des matériels informatiques pour le centre spécialisé, dans le cadre de sa collaboration avec l’association Fitia et son programme de lutte contre les violences. D’ailleurs, les 30 femmes survivantes seront les premières bénéficiaires d’une formation en informatique.
Patricia Ramavonirina
Pour un meilleur suivi de la santé et de l’état des herbiers marins. 10 bénévoles d’Ambolozokely, dans la partie Nord de Madagascar, ont bénéficié d’une formation intensive de deux jours sur la protection de cet écosystème. Ce dernier représente un puits de carbone, un stabilisateur de sédiments, ainsi qu’un abri et une source de nourriture pour de nombreuses espèces marines.
Marraine de la vaccination. Mialy Rajoelina a inauguré le 4ème centre de vaccination implanté à Fort-Dauphin, fruit de la collaboration entre l’association Fitia, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le ministère de la Santé publique, dans l’après-midi du 1er octobre dernier. Une occasion pour la Première dame d’encourager les parents à prioriser la vaccination de leurs enfants.
Le foyer conjugal est parti en feu à cause d’une dispute. L’incident est survenu samedi dernier aux alentours de 20h à Nanisana. D’après les informations recueillies auprès de ses voisins, un couple s’est disputé ce soir-là. Pris de colère, le mari a mis le feu à la maison où il loge avec sa femme. Or, cette maison appartient à ses beaux-parents. L’épaisse fumée qui s’est dégagée a alerté les habitants à proximité.
L’accident de la route ayant fait 12 victimes sur l’axe Antananarivo - Fianarantsoa a affecté plus d’un. Plusieurs descentes des autorités compétentes ont été effectuées à Fianarantsoa afin de constater de visu la réalité, que ce soit sur les lieux du drame ou dans les hôpitaux où les victimes sont prises en charge. En parallèle, les activités de la coopérative de transport concernée sont suspendues jusqu’au 7 octobre prochain, et ce, à la demande des autorités.
Dépit ! Tout le monde, entendre par monde tourisme et opérateurs économiques évoluant de près ou de loin avec et touristes et simples citoyens, s’apprêtait à être fixé, finalement, sur la date d’ouverture des frontières au terme du Conseil des ministres du mercredi 29 septembre. Mais, niet ! Grosses déceptions disent les uns. Amers constats murmurent les autres. En tout cas, ce fut une désillusion de plus pour des milliers d’acteurs opérant dans ce secteur indéniablement prometteur qu’est le métier du voyage autrement le tourisme.
« Un projet par Taolagnaro, pour Taolagnaro ». Ce sont en ces mots que Patrick Pisal Hamida, administrateur directeur général du groupe Telma, a qualifié le projet de réhabilitation de la plage Libanona. La pose de la première pierre pour les travaux a été réalisée par le Président de la République, Andry Rajoelina, samedi dernier. « Toutes les destinations de vacances dans les quatre coins de Madagascar ont tous leurs attraits touristiques pour ne citer que Mahajanga avec son village touristique.
La capitale de la Région d’Anôsy a accueilli un double évènement, dans l’après – midi de samedi dernier. Un évènement qui s’inscrit dans le cadre de la dernière journée de visite du couple présidentiel dans le Sud. Il s’agit de l’inauguration du nouveau bureau de la Région qui vient d’être réhabilité et l’installation du nouveau gouverneur Raharimbola Jocelyn, nommé lors du dernier Conseil des ministres.