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Velirano avance !

Publié le lundi, 05 octobre 2020

Les engagements du Président se concrétisent. D'une allure ferme sans se précipiter, « Velirano »  avance. Rares sont les Chefs d'Etat qui répondent présent à leurs promesses devant le peuple. A Madagasikara aussi bien en Afrique, les candidats au poste de la Magistrature suprême promettent la lune aux électeurs. Une fois élus, ils oublient leurs paroles et prennent les gens pour des canards sauvages.

 

Des activités génératrices de revenus identifiées dans le Sud. Outre les aides du Président de la République, le programme « Fihariana » en collaboration avec le Programme alimentaire mondial (PAM) et la « Bank of Africa » (BOA) Madagascar ont apporté un soutien financier à 185 paysans producteurs dans la Commune d’Ambovombe et celle d’Amboasary-Sud. Et ce, pour qu’ils puissent produire assez pour nourrir la Région. La cérémonie de remise de chèque s’y est tenue le week-end dernier. Celle-ci fait suite à la signature réalisée en mi-octobre entre les partenaires.

 

La restructuration de la compagnie aérienne malagasy s’enchaîne. Après la mise en place du Conseil d’administration (CA) d’Air Madagascar, le mois dernier, celle du nouveau directeur général est désormais attendue pour ce mois-ci. Effectivement, selon les explications reçues auprès des responsables de la compagnie, « les membres du CA ont déjà été élus au début du mois d’août dernier. Cependant, sur le plan juridique, ces choix n’ont été actés que le 16 septembre dernier, lors de l’assemblée générale des actionnaires ». Le Conseil d’administration se compose ainsi de Mamy Rakotondraibe en tant que PCA et de Rinah Rakotomanga comme vice-présidente. Tous les deux sont des représentants du ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie.

 

Dakar I et Dakar II, feuille de route. Tels sont les accords politiques connus par les Malagasy pour sortir des crises en 2002 et en 2009.

Le clan Marc Ravalomanana réclame le respect de la « feuille de route pour la sortie de crise ». Sur la base de ce texte, l’ancien Chef d’Etat et ses proches réclament l’indemnisation du groupe Tiko au titre des préjudices qu’il a subis lors de la crise de 2009. Ils exigent de l’Etat une indemnisation à hauteur de 1 400 milliards d’ariary. Une demande qui a fait réagir nombre d’observateurs de la vie politique malagasy, qui estiment que, de la part de Faravohitra, exiger de respecter « un accord politique de sortie de crise » est plus que mal venu.

 

« Si la RN13 n’est pas réhabilitée, j’arrêterai la politique » ! Ces mots sont sortis de la bouche du Président Andry Rajoelina au cours de sa dernière intervention sur la chaîne nationale, dimanche dernier.  Le Chef de l’Etat s’est exprimé depuis Taolagnaro où il effectue une tournée dans la partie sud du pays depuis samedi. Il s’est penché sur les difficultés auxquelles font face la population locale dont la sècheresse, la famine ainsi que la vétusté des infrastructures routières. Ce projet de réhabilitation de la RN13 qui relie Ihosy et Taolagnaro fait d’ailleurs partie de ses « Velirano » à l’endroit de la population de l’Anosy durant la campagne électorale et qu’il tient à réaliser par tous les moyens.

 

LA UNE DU 06 0CTOBRE 2020

Publié le lundi, 05 octobre 2020

La une du 5 octobre 2020

Publié le dimanche, 04 octobre 2020

CIGEPS - Rosa Rakotozafy première femme présidente

Publié le dimanche, 04 octobre 2020

Rosa Rakotozafy  à travers Madagascar et en sa personne vient d'être élue présidente mondiale du Comité inter- gouvernemental de l'éducation physique et sportive (CIGEPS) au sein de l'UNESCO, composé de 5 vice-présidents dont Finlande, Cuba, Tunisie, Bulgarie, Japon. Ce comité intergouvernemental est composé de 18 pays membres de l’UNESCO.
Lors de la session ordinaire du CIGEPS, les 28 et 29 septembre 2020, les membres ont voté à l'unanimité pour Madagascar à travers Rosa Rakotozafy comme présidente du CIGEPS pour les 2 ans à venir. C’est la première fois depuis sa création en 1978 qu'une femme dirige le CIGEPS. Et que Madagascar accède à ce poste prestigieux.
Elle est donc la première femme présidente de cette institution. Le CIGEPS a été créé pour développer le rôle et la valeur du sport et promouvoir son inclusion dans les politiques publiques.
L'élection de Madagascar à ce poste prestigieux couronne le succès de Madagascar dans l'organisation de la première conférence des ministres africains dans la mise en œuvre en Afrique du Plan d'action de Kazan à l'issue de laquelle le Président de la République Andry Rajoelina a été nommé   champion de l'éducation physique de qualité et du sport pour le continent. La vision du Chef de l’Etat malagasy faisant du sport une priorité nationale et le soutien permanent aux athlètes ont beaucoup pesé sur ce choix en faveur de Madagascar. 
E.F.
 


La fin de semaine, à Toamasina, a été mouvementée par la démolition de l’usine du groupe Tiko installée dans le port. L’information a été relayée avec tant de célérité sur les réseaux sociaux par les partisans du propriétaire. Ce dernier qui, rattrapé par ses affaires fiscales, voit indéniablement de mauvais œil la démolition de cette usine qui est implantée sur la propriété du port à l’époque où il faisait le beau et le mauvais temps à Madagascar. Président de la République, Marc Ravalomanana avait d’une manière ou d’une autre usé de son pouvoir pour étendre sa société en groupe pour devenir à la fin un empire. Cette usine de Toamasina fait partie des unités créées par le fondateur du parti TIM durant son règne. Le souhait ou désir de « Ramose » était pris, à raison, comme un ordre. Et quand il a voulu mettre cette usine de Toamasina dans l’enceinte du port, personne n’a osé faire la moindre remarque. Mais une fois son pouvoir amoindri, Marc Ravalomanana est mis à nu par ses affaires et abus qui ont fait couler beaucoup d’encre.
La démolition de cette usine est qualifiée d’illégale par le clan Ravalomanana. Ce dernier affirme qu’aucune décision de la Justice ne plaide en faveur du propriétaire du lieu pour justifier l’action. Une version contredite par des sources informées. Celles-ci soutiennent notamment que le groupe n’aurait pas payé ses loyers depuis une quinzaine d’années. Par ailleurs, contrairement à ce que les mauvaises langues affirment, cette décision est motivée par une décision de justice. Mais par-dessus tout, cette démolition entre dans le cadre d’un projet d’extension du port de Toamasina, qui doit, in fine, permettre de créer des emplois supplémentaires.
La destruction de ces infrastructures vient ainsi sanctionner la mauvaise foi du président fondateur du groupe agroalimentaire. Celui-ci rechigne en effet depuis plusieurs années à payer ses impôts vis-à-vis de l’Etat et d’autres dettes envers ses créanciers bien qu’il reconnaisse l’existence de ceux-ci. Pas plus tard qu’en fin de semaine dernière, l’ancien Président de la République Didier Ratsiraka, au cours d’une interview en marge de l’inauguration de l’usine PHARMALAGASY, a reconnu que le groupe Tiko devait 200 à 300 milliards de FMG à l’Etat durant le régime Ratsiraka, à l’époque où Pierrot Rajaonarivelo était vice-ministre en charge du Budget. Des arriérés que reconnait le clan Ravalomanana. La semaine dernière, au cours d’une rencontre avec le « Conseil du fampihavanana malagasy », afin de lui fournir des compléments de dossiers, dans le dessein de se faire indemniser pour les dégâts subis par Tiko lors de la crise de 2009, Hanitra Razafimanantsoa, avocate du groupe Tiko et députée TIM, a par exemple reconnu que son client devait de l’argent à l’Etat. La somme de 150 milliards d’ariary a été évoquée.
La Rédaction

Soigner l’image

Publié le dimanche, 04 octobre 2020

La Police nationale redore son blason. Il le faut bien ! En général, les Forces de la défense et de la sécurité (FDS), le visage défiguré, ont besoin de se faire peau neuve. L’Armée, la Gendarmerie et la Police, les trois unités qui assurent la défense et la sécurité de la République et de son peuple, vachement enlaidies par des actes et gestes irréfléchis, doivent se faire une jeunesse, pourquoi pas une virginité.
Récemment, un militaire a été pris en flagrant délit d’acte répréhensible. Il louait son arme de guerre à des bandits. A Anosipatrana, un gendarme participait à un braquage en pleine rue. Les limiers de la Police l’ont finalement abattu au Fasan’ny karana. Les délits de ce genre, commis par nos éléments en uniforme, sont légion à travers le territoire national.
Mais la triste célébrité revient malheureusement à la Police nationale. Le visage amoché par les vicissitudes de l’histoire et par certains comportements inadmissibles, la Police a besoin réellement de se faire soigner. La mauvaise réputation aux yeux des concitoyens de cette unité assurant la sécurité nationale notamment en milieu urbain ne date pas d’hier ni d’avant-hier. Elle remonte à des dizaines d’années auparavant, depuis la Première République.
Les Forces républicaines de sécurité (FRS) sous l’ordre du tout puissant ministre de l’Intérieur André Resampa, de la Première République, de par leur brutalité souvent aveugle furent l’élément déclencheur de la décadence de la Police et du régime PSD. Les débordements récurrents de cette « milice » de Resampa portaient atteinte à l’intégrité de la Police. Certes, Antananarivo et les grandes villes du pays vivaient dans une apparence de sécurité le jour et la nuit. A Tanà sous les Arcades, on pouvait circuler librement à n’importe quelle heure de la nuit. Même topo dans les « lalàn-kely » des quartiers. Les salles de ciné se permettaient d‘établir un programme pouvant s’étaler jusqu’à minuit ou plus. Le contrôle d’identité était systématique. Cependant, on déplore souvent les comportements insanes ou irrespectueux des éléments des FRS sans insister sur la corruption. Le summum des bêtises fut atteint le 13 mai 1972 sur la Place de l’Indépendance. Les éléments des FRS ont tiré, à balles réelles, sur la foule sans armes. Les évènements du 11 février 1975 confirmèrent les bestialités. Ce fut le point de non-retour ! Depuis, l’opinion se réserve le droit de se méfier de la Police nationale. A l’époque de la Deuxième République, malgré le fait d’être érigée en ministère entier, la Police nationale s’enfonce. La corruption infecte tout le Corps.
En dépit de la bonne intention et des efforts consentis des dirigeants, la Police nationale n’a pas réussi à se défaire de cette image décadente dont elle se fait incarner. Pas plus tard que quelques années, l’ « affaire d’Antsakabary » crée toujours des remous dans les mémoires. Et la population, victime de leurs « gaffes » à répétition, réagit violemment. Pris souvent pour cibles des vindictes populaires, les agents de la Police peinent à s’intégrer dans la société. Parfois, la population furieuse n’épargne même leurs familles ou leurs logements.
Le mercredi 30 septembre, la Police nationale fêtait le 59ème anniversaire de son existence. Les hauts responsables ont mis à profit l’anniversaire pour soigner l’image d’une Police quelque peu défigurée. Il en faut beaucoup !
Ndrianaivo

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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