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Malgré une fin de tournoi haletante pour le premier tour du Golf Ringer score organisé par la Banque BNI, la compétition a repris ses droits après des mois d’attente. Luc Ratsimbazafy a frappé fort d’entrée. Il a remporté le premier tour, chez la catégorie 1ere série senior homme, du tournoi qui a été lancé les 26 et 27 février derniers, au golf du Rova d’Andakana. Ravon Christiane occupe quant à elle le top du classement avec un score de 84 dans la première série dames.
Ce premier round a vu la participation de 110 golfeurs issus des tous les clubs de la Capitale.
Malgré un terrain superbement préparé, les résultats n’ont pas été à la hauteur des espérances des joueurs. Sans doute que la saison des pluies y est pour quelque chose. En effet, en cette saison, l’herbe pousse très vite et les « rough » épais deviennent le cauchemar des joueurs lorsqu’ils s’égarent, car il est difficile de retrouver sa balle.
Néanmoins, ce tournoi se déroule sur 9 tours. Les joueurs ont encore 8 tours pour améliorer leur score.
Chez les seniors dames, Danielle Guillet était la surprise de cette première journée de compétition. Avec une bonne entame dès le début de la compétition, la victoire n’a pas pu lui échapper après avoir livré une carte de 93 au bout des 18 trous.
Chez les seniors hommes, Sylvain Rabetsaroana a dominé la partie avec un score de 82 à la main. Chez les pros, la surprise Ramon Ocaly Gonzalez remporte la victoire du premier tour avec 79.
Dans la catégorie des juniors, avec 78, KIM Do Woo mène provisoirement au classement à l’issue de ce premier tour.
Elias Fanomezantsoa






L’Etat malagasy persiste et signe. La position de Madagascar face à la guerre en Ukraine reste inchangée. D’ailleurs, cette position de « non aligné » a été confirmée au cours d’un vote organisé en Assemblée générale des Nations unies, avant – hier. Les pays membres de l’ONU devaient adopter une résolution qui « exige que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l’Ukraine ». La Grande île figure parmi les 35 pays qui ont opté pour l’abstention (ni pour ni contre) lors de ce vote et ce au même titre que la Chine. D’après les informations relayées par les médias internationaux, la résolution réclame que « la Russie retire immédiatement, complètement et sans conditions toutes ses forces militaires d’Ukraine » et « condamne la décision de la Russie d’accentuer la mise en alerte de ses forces nucléaires ».
Pour une fois, la décision du régime a fait l’unanimité chez les citoyens ainsi qu’au sein de la classe politique. A titre d’exemple, le parti « Otrikafo » a, dans une déclaration sur une station privée, salué hier la décision des dirigeants d’opter pour la neutralité par rapport à cette guerre tout en suggérant l’adoption d’une politique tournée vers l’autonomie afin de réduire toute dépendance vis-à-vis des pays étrangers.
Au nom du « Fihavanana »
Depuis plusieurs jours, Madagascar est au centre de nombreuses pressions émanant principalement de l’Union européenne et des pays qui s’opposent à la guerre engagée par la Russie en Ukraine. Les sollicitations pour une prise de position de la Grande île se sont enchaînées. La réponse des dirigeants ne s’est pas fait attendre : « Madagascar ne prend pas position. Nous travaillons avec tous les pays », a déclaré de manière claire et ferme le Premier ministre, Christian Ntsay.
Cette position ou plutôt, non prise de position, du régime a été confirmée par un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères au nom de la République de Madagascar. D’emblée, la déclaration officielle souligne qu’ « en sa qualité de membres des Nations unies, (…) Madagascar défend le respect du principe d’intégrité territoriale d’un Etat souverain et de ses territoires ». Au nom du « Fihavanana », Madagascar prône, en toutes circonstances, les voies et moyens pacifiques à tout différend. L’Etat malagasy témoigne également sa solidarité « envers les victimes et leurs proches, les personnes déplacées dont les ressortissants africains y compris ceux malagasy ». Madagascar exprime ses préoccupations par rapport aux impacts de ce conflit sur l’économie et justifie sa décision de rester non aligné par le fait que « le pays n’a ni les moyens, ni la puissance de s’impliquer dans le conflit ». La Grande île encourage la reprise des négociations pacifiques en privilégiant les voies diplomatiques et faisant abstraction de tout recours aux armes.
Sandra R.


Partagée entre effervescence et scepticisme, l’opinion publique attendait avec impatience l’annonce de la réouverture aérienne totale des frontières de Madagascar. Validée en Conseil des ministres la semaine dernière, cette réouverture s’accompagnait, malgré tout, de quelques conditionnalités que le procès-verbal du Conseil des ministres expliquait être détaillée ultérieurement pour le besoin des compagnies aériennes, celui des voyageurs ainsi que des opérateurs touristiques en particulier et économique en général. Pourtant jusqu’à présent, les détails de ces mesures ne semblent pas être à disposition des concernés. D’autres opérateurs, à l’instar des membres du groupement des entreprises se disent « étonnés que ces mesures n’aient aucun rapport avec les mesures sanitaires face à la Covid-19 mais plutôt pour prévenir les trafics en tout genre ». Des propos énoncés par le président de ce groupement en marge de leur assemblée générale qui s’est tenue dernièrement à Anosy. Pour rappel, Madagascar avait fermé pour la première fois ses frontières aériennes en mars 2020 après la découverte des premiers cas d’infection au coronavirus sur le territoire. Au mois d’octobre 2020, le Gouvernement avait annoncé une reprise progressive des vols internationaux, mais ces derniers étaient à nouveau suspendus en raison du regain épidémique. Ainsi, la réouverture de l’aéroport international d’Ivato (Antananarivo) et celui de Fascene (Nosy Be) aux vols internationaux n’a pas été concrétisée avec l’apparition du variant Omicron. D’ailleurs, la semaine passée, l’Office régional du tourisme de Nosy Be a évoqué la « situation de crise désastreuse » à laquelle font face les opérateurs qui travaillent principalement avec le tourisme international. De leur côté, les groupements du secteur privé ont diffusé un communiqué à ce sujet. Dans ce communiqué, le secteur privé avance que Madagascar a perdu 90% de son trafic aérien international et régional entre 2019 et 2021. Près de 3 900 milliards d’ariary de perte ont été enregistrés par le secteur touristique jusqu’à fin 2021 et des dizaines de milliers d’emplois ont été sacrifiés. Reprendre des échanges internationaux fluides qu’ils soient professionnels ou familiaux est primordial pour nos entreprises et pour l’attraction des investissements, soutient le secteur privé. Ainsi, face à la pression notamment des groupements du secteur privé, les autorités ont dû revoir leur position qui reste malgré tout incongrue car les mesures obligatoires annoncées ne sont toujours pas disponibles à près de 24heures de la date butoir. Par exemple du côté de la compagnie Ewa, basée à Mayotte, qui desservait Antsiranana, Mahajanga et Nosy Be, on est encore incapable de dire si les vols pourront vraiment reprendre dans une semaine. Cette réouverture, en tout cas, va redonner de l’espoir aux professionnels du tourisme à Madagascar ; ils estiment que leurs pertes depuis deux ans ont monté à plus de 800 millions d’euros. Beaucoup d’hôtels et de restaurants ont mis la clef sous la porte. Des dizaines de milliers d’employés ont perdu leur travail.
La rédaction



Apporter de l’assistance aux habitants suite aux passages des cyclones Batsirai et Emnati d’une part.  Enchaîner les réponses à la crise alimentaire dans le Sud, de l’autre. Tels sont les objectifs des vols humanitaires « EU Humanitarian Aid Flight », financé par la Direction générale pour la protection civile et les opérations d’aide humanitaire européennes (ECHO). Au total, 48 vols humanitaires feront la liaison entre Antananarivo et les localités les plus affectées par ces 2 cyclones, à savoir Farafangana, Mananjary et Manakara. Pendant les 3 prochains mois, 4 vols par semaine se chargeront du transport de personnel humanitaire et de matériel léger nécessaires aux réponses postcycloniques en cours. Le PAM se charge de la gestion de ces vols, via le service aérien humanitaire des Nations unies (UNHAS).  Le premier vol humanitaire a quitté l’aéroport d’Ivato, dans la matinée d’hier, pour rejoindre les zones sinistrées.
« Cet avion renforcera non seulement les capacités d’intervention sur les zones affectées par les cyclones Batsirai et Emnati mais permettra également de garder la continuité des autres opérations de transport et d’appui humanitaire en faveur du grand Sud du pays », a déclaré SergiuszWolski, attaché politique de la délégation de l’Union européenne, hier à Ivato. « Certaines zones de l’Est de Madagascar sont encore difficile d’accès. La mise à disposition d’un avion pour des vols réguliers est précieuse pour un déploiement rapide des équipes de la communauté humanitaire et du Gouvernement afin d’apporter de l’assistance aux populations sinistrées. Je réitère ainsi ma profonde gratitude envers l’Union européenne qui soutient les activités d’urgence dans les situations de crise comme celles-ci », s’est exprimée Pasqualina Di Sirio, directrice du PAM dans le pays.
Selon le dernier bilan provisoire, plus de 300 000 personnes ont un besoin urgent d’assistance alimentaire suite aux dégâts causés par les 2 cyclones cités ci-dessus. Le PAM prévoit ainsi d’augmenter son assistance alimentaire jusqu’au mois de mai prochain.  Notons que cet appui de l’UE s’inscrit dans une contribution plus large qu’ECHO a fournie dans le pays, incluant un financement additionnel de 1,5 million d’euros, soit plus de 6,5 milliards d’ariary. A cela s’ajoute la mobilisation via de volontaires français, allemands et polonais pour faciliter la purification de l’eau et les soins médicaux.
Notons que le Sud de Madagascar est actuellement au pic de la période de soudure, à en croire la directrice pays du PAM. Ainsi, près d’un million de personnes victimes d’insécurité alimentaire bénéficient d’une assistance. Avec les multiples réponses menées dans cette partie de l’île, les acteurs sur place constatent des améliorations. La sortie de la crise alimentaire grave,pour certains ménages, en fait partie. Divers acteurs mettront en œuvre des programmes de résilience à partir du mois de mai prochain…
Patricia Ramavonirina



La non-participation du Maroc au vote à l’Assemblée générale de l’ONU au sujet de la crise russo-ukrainienne est une décision souveraine, qui ne peut être interprétée comme «un désalignement stratégique» ou comme «une position contre le droit international et l’intégrité territoriale des Etats».
Plusieurs experts en droit international et en géostratégie ont précisé, dans des déclarations à la MAP, la non-participation du Maroc au vote à l’AG de l’ONU ne peut être analysée que dans le cadre d’un ensemble qui inclut le 1-er communiqué du 26 février et le 2-ème de ce mercredi, du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger.
Dans ces deux communiqués, le ministère souligne que le Maroc suit avec inquiétude l’évolution de la situation entre la Russie et l’Ukraine, réitère son soutien à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de tous les Etats membres de l’ONU, rappelle l’attachement du Maroc au principe de non recours à la force pour le règlement des différends entre Etats et encourage toutes les initiatives et actions favorisant un règlement pacifique des conflits.
Les experts approchés par la MAP ont indiqué à ce propos que «la position du Maroc est adossée à des intérêts et des principes, et elle ne saurait en aucun cas être interprétée comme un désalignement stratégique».
Le Maroc, en tant que Nation écoutée et respectée à l’échelle internationale, est considéré à juste titre comme une puissance régionale fiable sur laquelle les anciens comme les nouveaux partenaires stratégiques comptent, a souligné le président du Centre marocain des études et recherches stratégiques (CMERS), M. Tareq Atlati.
En tant qu’Etat souverain, les décisions du Maroc prennent en compte la paix et la sécurité dans le monde, a tenu à préciser M. Atlati, rappelant que depuis l’éclatement de cette guerre le Maroc avait réitéré son attachement à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de tous les Etats, comme il rappelle son principe de non-recours à la force pour le règlement des différends entre les Etats.
C’est dans ce cadre-là que s'inscrit la non-participation du Maroc au vote de l’Assemblée Générale de l’ONU, car la souveraineté du Maroc, se démarque, comme à l’accoutumée par la pondération et la sagesse, a-t-il noté.
Le Maroc, qui regrette l’escalade de ce conflit, marque une position adossée à des intérêts et des principes, a souligné l’expert marocain, pour qui la non-participation du Maroc au vote de l’Assemblée Général de l’ONU ne pourra en aucun cas être interprétée comme étant «un désalignement stratégique».
S’ajoute à cela, des prérequis liés à la cause nationale, car la position du Maroc est déterminée par des considérations liées à son environnement, a noté M. Atlati, ajoutant qu’il est important de souligner que «nous avons une cause nationale qui détermine nos positionnements sachant que nous sommes face à des membres permanents du Conseil de sécurité».
Par ailleurs, «le Maroc, comme à son habitude, œuvrera au maintien de la sécurité et de la paix mondiales au service de l’humanité. Il a décidé d’apporter une contribution financière aux efforts humanitaires des Nations Unies et des pays voisins, en réponse à l’appel du Secrétaire Général de l’ONU», a noté le politologue.
De son côté, le directeur du Centre Stratégique sur le Sahara et l'Afrique, M. Abdelfattah El Fathi, a souligné que le Maroc apprécie hautement les questions relatives aux Droits de l’homme, à la protection des vies et au respect de la souveraineté des Etats et c’est sous ce prisme là que le Royaume a toujours appelé au respect des principes de la sécurité et de la paix internationales.
La politique étrangère du Maroc a toujours fait du non recours à la force militaire un principe constant dans la résolution des conflits internationaux, et a toujours observé la position de neutralité positive, ce qui explique son adhésion au Mouvement des pays non-alignés, a-t-il noté.
Toutes ses considérations, a estimé M. Fathi, peuvent expliquer la décision du Royaume du Maroc de ne pas prendre part au vote à l’Assemblée générale au sujet de la crise russo-ukrainienne, soulignant que le Maroc, qui prône les consensus politiques pour un équilibre dans les relations internationales, prend la mesure de l’escalade de la situation et ses répercussions désastreuses.


Dirigée par la Première dame et présidente de l’association Fitia, Mialy Rajoelina. La caravane de la santé constitue une tradition lors de la célébration de la Journée de la femme. Pour cette année, elle va sillonner diverses localités affectées par le passage des cyclones Batsirai et Emnati et ce depuis hier même, jour de son départ d’Antananarivo. Elle passera par Ambositra et Kianjavato avant de s’installer à Manakara, lieu de célébration nationale du 8 mars. Les 7 véhicules de la caravane offriront des prestations médicales gratuites aux plus vulnérables, notamment les femmes et les enfants. 

Une « Pool Party » organisée par l’hôtel la Baie Antsiranana vient d’être annulée par la Municipalité de Diégo. Dans une lettre signée par Djavojozara Jean Luc Désiré, maire de la Commune urbaine de Diégo, cette soirée piscine consiste à des atteintes à la pudeur, et est contraire aux bonnes mœurs. Comme c’est une pratique réprimée par la loi, l’organisation d’un tel événement par cet établissement demeure ainsi interdite. « Votre établissement reçoit ces derniers temps des soirées dévêtues dénommées « Pool Party » où l’on assiste à des actes obscènes incitant à la débauche (…). Dorénavant, il n’est donc plus autorisé à recevoir de tel évènement dans la mesure où les jeunes sont entraînés à se livrer à l’immoralité », dixit la Commune s’adressant à la gérante.  

« Avoir deux poids … ! »

Publié le mercredi, 02 mars 2022

« Avoir deux poids et deux mesures ! » Cette expression populaire de souche française datant du XVIIIème siècle nous claque en pleine figure en cette période de turbulence en Europe. Elle signifie « juger deux choses analogues avec partialité, selon deux règles différentes » (Larousse).

Relance progressive du secteur. « Le tourisme a été l'un des secteurs les plus touchés de l'économie en raison de la pandémie de Covid- 19 dans tous les pays, y compris l'Inde et Madagascar. Alors que nous surmontons les défis que nous a lancés la pandémie au cours des deux dernières années, l'ambassade de l'Inde à Madagascar prend l'initiative de promouvoir le tourisme entre l'Inde et Madagascar ».

Rassurant, Germain, le directeur général des impôts s’est tourné vers les opérateurs privés, hier, à la Chambre des commerces et des industries d’Analamanga, à l’occasion du dialogue public-privé organisé pour l’élaboration de la prochaine loi de finances. En ce qui concerne la partie concernant la suppression des avantages fiscaux des entreprises franches, le premier responsable du Fisc a tenu à mettre les point sur les « i ».

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Editorial

  • Des balises
    Des défis de Titan et de Pharaons attendent les nouveaux tenants du pouvoir ! Très difficiles, très compliqués, très délicats et très urgents, en fait des paris fous mais incontournables se dressent devant le colonel Michaël Randrianirina, le président de la Refondation de la République de Madagascar (PRRM). La réussite et la concrétisation des engagements pris devant un parterre des personnalités civiles et militaires font débat sans vouloir forcément insinuer le doute. En tout cas, compte tenu des impératifs liés aux besoins urgents des malagasy, le nouveau locataire d’Ambohitsorohitra n’a pas le choix. Il doit coûte que coûte aller dans le bon sens !

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