dimanche, 05 décembre 2021

La une du 6 décembre 2021

Publié dans La Une


Un procès retentissant s’ouvre ce jour, à la salle numéro 4 du Palais de Justice d’Anosy. Un jugement très attendu des observateurs nationaux et internationaux. Près de cinq mois après la révélation au grand jour de l’affaire Apollo 21, du nom de l’affaire de tentative d’attentat sur la personne du Président de la République Andry Rajoelina, les auteurs présumés seront présentés devant le juge ce jour.
Vers la fin du mois de juillet, ces personnes ont été arrêtées par la Police. Des personnes parmi lesquelles figure Paul Rafanoharana, franco-malagasy, ancien officier de la Gendarmerie française. Philippe Marc François, colonel retraité de l’armée française est lui aussi interpellé. Tous sont accusés d’avoir projeté d’attenter à la vie de hautes personnalités du pouvoir actuel dont le principal est le Chef de l’Etat. La Police affirme avoir déjoué le projet, suite à des investigations menées depuis le début de l’année.
Le 22 juillet, Berthine Razafiarivony, procureure générale près la Cour d’Appel d’Antananarivo, avait révélé l’affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Elle avait évoqué un projet, intitulé « Projet Apollo 21 » visant à éliminer des hautes personnalités dont le Président de la République. Dans ses déclarations, la PGCA avait évoqué l’existence de « preuves tangibles » lors des perquisitions et d’exploitations des matériels informatiques et de communication saisis.
Dans la foulée, une vingtaine de personnes sont déférées au Parquet du Tribunal de première instance d’Antananarivo. A l’issue des comparutions de début août, sept accusés ont été placés en détention préventive. Paul Rafanoharana et son épouse, ainsi que Philippe Marc François sont envoyés à Tsiafahy. Le Général retraité Victor Ramahatra, ancien Premier ministre de la 2ème République, fait également partie des personnes placées en détention provisoire.
Happé par l’affaire, Yvon Randriazanakolona, dit Sareraka, chargé de mission à la Présidence de la République, a comparu au TPI d’Anosy mais n’a pas été placé en détention préventive. Monseigneur Odon Razanakolona, archevêque d’Antananarivo, été entendu par des juges du Parquet du Tribunal d’Antananarivo, conduit par la PGCA, à l’archevêché d’Andohalo. La question est de savoir si d’autres hautes personnalités encore inconnues du grand public seront incriminées dans cette affaire.
L’enquête au fond dans cette affaire a été bouclée un mois après les premières interpellations. Les recours en appel contre l’ordonnance de renvoi du rapport du juge d’instruction vers la Chambre d’accusation ont retardé la tenue du procès. La date du 6 décembre pour le procès n’a été confirmée que récemment par la PGCA d’Antananarivo. Coupant l’herbe sous les pieds de certains avocats de la défense qui avaient fait une demande expresse et inédite, la PGCA de souligner que l’audience ne sera pas diffusée en direct dans les médias. Même si elle n’est pas transmise à la télé ou la radio, la vérité dans cette affaire sera faite au cours de cette audience qui sera publique.
Lalaina A.


Publié dans Politique


Grosse surprise pour Norolalao Ramanantsoa. La fédération malagasy d’athlétisme change de main. Car Dominique Raherison sera à la tête de cette instance pour les quatre prochains mandats olympiques. Il a été élu à la tête de l’instance nationale d’athlétisme par la majorité composée de 8 ligues régionales contre 5 voix pour son adversaire  parmi les 13 ligues régionales votantes. Il a battu la présidence sortante, Norolalao Ramanantsoa, qui a été élue en deux mandats depuis 2010. Cette dernière briguait un troisième mandat après avoir dirigé la fédération depuis 11 ans. L’élection s’est tenue, ce samedi 4 novembre 2021, à l’hôtel Panorama Andrainarivo.
  « Nous devons être tous unis. Cette solidarité constituera le mot d’ordre à la fédération », a-t-il lancé à la suite du vote. Pour rappel, Dominique Raherison, connu également dans le milieu du sport automobile sous le sobriquet de Radom, s’était déjà présenté il y a quelques années. Mais il s’était incliné devant la même Norolalao Ramanantsoa durant les deux élections précédentes.
Seule la ligue d’Itasy était écartée de son droit de vote à l’élection vu les problèmes liés aux élections. Plusieurs nouvelles personnes ont été élues à la tête des ligues pour ne citer que Boeny, Ihorombe, Vatovavy, Haute-Matsiatra. Ce 3e round entre Norolalao et Dominique était très attendu par les férus de l’athlétisme. Et le troisième était le bon pour Radom après  trois face- à- face contre le même Norolalao Ramanantsoa. Finalement il a pris sa revanche.
Pilote de rallye truffé de plusieurs podiums mais avant cela il était spécialiste de 400m en athlétisme  et des épreuves de demi-fond. Dominique Raherison était même  un ancien athlète et  évoluait avec l’équipe nationale dans les années 90 à l’époque de Ravaolahy, Bezara et entre autres Violette.
Son principal défi à la tête de la fédération est la concurrence entre les ligues et les résultats au niveau international. Madagascar qui s’est déjà éclipsé dans les échéances internationales si on ne cite que notre absence dans plusieurs compétitions.
Comme chaque année, le droit de liberté de presse et le droit d’accès à l’information ont été bafoués par l’équipe dirigeante sortante de la fédération.
Elias Fanomezantsoa

Le comité Executif de la FMF
Président : Dominique Raherison
1er vice-président : Solotiana Randrianarimanga Derahaingo
2e vice-président : Milijaona Randrianarivelojosoa
Secretaire général : Onja Ranaivoarison
Secrétaire général adjoint : Mendrika Andriampanalinarivo
Trésorier général : Lovaniaina Randriamasimanana

Tresorie adjoint : Lydia Razafindramanitra
Conseiller :
Patrice Andriantsalama
Miria Rasoazanany
Harimirija Rabefarihy

Publié dans Sport



Hausse des cas. Du 27 novembre au 3 décembre dernier, les statistiques partagées par le ministère de la Santé publique ont confirmé une évolution épidémiologique du coronavirus aussi inquiétante que les jours précédents. Samedi dernier, celui-ci a rapporté de nouveaux décès et de nouvelles contaminations. Ainsi, le nombre de nouveaux cas a quasiment doublé (470) par rapport à celui recensé durant la semaine du 20 au 26 novembre dernier avec 258 nouvelles contaminations. Cinq patients infectés, ayant présenté le syndrome de détresse respiratoire aiguë, ont succombé sur le territoire malagasy dont le jeune homme de 27 ans décédé à Diego le 2 décembre dernier. Ce qui fait que depuis le début de cette pandémie en mars 2020, la Grande île a déjà déploré 972 décès. Aux dernières nouvelles, il existe encore 22 patients présentant la forme grave de la maladie, notamment des malades victimes de complications  respiratoires. Et ces individus présentent d'importants risques de perdre la vie.

Entre-temps, le bilan hebdomadaire du ministère de la Santé publique a également indiqué la découverte de 470 nouveaux porteurs du coronavirus, soit 67 malades recensés par jour en moyenne. 145 parmi eux représentent des contaminations nouvellement identifiées si les 325 cas restants ont été détectés par le système « tracing contact ».

Par rapport à la semaine précédente, Madagascar assiste encore à une hausse vertigineuse du nombre de patients testés positifs avec un taux de positivité  de 7 %. Et cette fois-ci, c’est la Région d'Analamanga qui abrite le plus grand nombre de patients Covid-19  avec 191  personnes infectées. Vient ensuite la Région de Vakinankaratra avec 114 cas positifs, suivie de près par la Haute-Matsiatra avec 98 cas confirmés. A cela s'ajoutent les 27 cas dans l'Anosy, huit autres malades dans l'Amoron'i Mania, cinq dans l'Alaotra-Mangoro, neuf dans la Région de Menabe, sept à Vatovavy-Fitovinany, quatre dans l'Atsimo-Andrefana. Les Régions de DIANA, Atsinanana et Itasy ont respectivement annoncé un nouveau patient infecté. Quant à Boeny, elle compte deux nouveaux malades. Si les Régions d’Ihorombe, Melaky et SAVA n'ont pas été épargnées durant la semaine du 20 au 26 novembre dernier, elles ont comptabilisé zéro nouveau malade dans les statistiques établies dernièrement.

Depuis le 23 mars 2020, 44.800 cas de Covid-19 ont été repertoriés à Madagascar dont 44.111 cas  détectés à travers des tests par prélèvements nasaux, tandis que 689 cas ont été confirmés positifs par scanner au cours de la deuxième vague de la maladie.

Recueillis par K.R.

Publié dans Société
dimanche, 05 décembre 2021

L’âge mûr !

La Police nationale fête ses 60 ans d’âge. Pour le genre humain, l’anniversaire des soixante ans marque un tournant décisif de la vie. Un salarié, agent de l’administration publique ou du privé, ayant atteint l’âge de 60 ans signifie atteindre le cap de la retraite. Dans certains Corps de métier, fonctionnaires notamment, les grands commis de l’Etat (Juges, administrateurs civil, enseignants-chercheurs, etc.), la loi leur offre la possibilité de rallonger. Pour le commun des mortels (agents de l’Etat ou du secteur privé), atteindre l’âge de 60 ans ouvre automatiquement la voie de la retraite. On se retire ! On se repose ! Ou bien, pour certains chanceux, on se donne le privilège de formater le « disque dur » et on se crée d’une nouvelle activité. Etc.
A l’aube du retour à la souveraineté nationale, au départ de la Première République, l’an 1961, le Gouvernement se dote d’une entité chargée de veiller à la sécurité publique « La Police nationale ».
Calquée sur le modèlede la Police française au même titre que l’Armée malagasy et la Gendarmerie nationale, la Police nationale malagasy est chargée de la délicate mission d’assurer la sécurité publique en milieu urbain. A la différence des militaires et des gendarmes, les policiers font partie du Corps des agents de l’Etat. En effet, ce sont des fonctionnaires… « armés ». D’ailleurs, en France, la Police se trouve sous tutelle administrative et de commandement du département de l’Intérieur alors que les militaires de la Défense nationale comme ce fut le cas durant la Première République malagasy.
De 1961 à 1972, les agents de police, sous la direction de poigne du tout puissant ministre de l’Intérieur André Resampa, jouissaient de la crainte voire du respect auprès de la population. A cette époque, le bel âge de la Police nationale, la sécurité régnait dans les villes et proximité. On pouvait circuler librement sans crainte de jour comme de nuit. A Antananarivo, les noctambules et les fêtards pouvaient lécher les vitrines (sans métalliques) des arcades de l’Avenue jusque très tard la nuit. Les salles de cinéma pouvaient programmer les projections jusqu’à 1 heure du matin. On pouvait voir des agents de Police circuler faire le contrôle d’identité ou autre à n’importe quel moment de la journée et de la nuit. Ils traquaient les sans loi ni foi.
Mais tout a basculé à partir du 13 mai 1972. Quand les éléments des Forces républicaines de sécurité (FRS) ont tiré dans le tas sur les étudiants et autres manifestants sur  l’avenue de l’Indépendance (devant l’Hôtel de ville) à Analakely, du sang a coulé, des vies ont péri. Du coup,les agents de la Police nationale devinrent des « ennemis du peuple » (Fahavalom-bahoaka). A partir de ce moment regrettable, il ne s’agissait plus de respect ou de crainte mais d’un rejet tout court.
Il faut attendre les années 2000 pour que les choses commencent à changer. Le département de la Sécurité publique fournit des efforts considérables pour reconquérir l’esprit et le cœur des concitoyens. Les policiers traquent les voyous de tout acabit et l’ordre public revient progressivement. Certes, beaucoup reste à faire.
A soixante ans d’âge, l’âge mûr, la Police nationale remonte la pente et retrouvera peu à peu son lustre d’antan.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial


Un bilan plus ou moins positif pour Madagascar mais surtout pour les entreprises. D’après le ministre de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, Edgard Razafindravahy, durant son intervention devant les députés, vendredi soir, « Madagascar a déjà exporté 700 tonnes de vanille depuis le début de la campagne. En plus, le kilo s’est vendu au prix que nous avons fixé, c’est à dire 250 dollars, voire plus», se réjouit-il. Ces résultats présagent déjà du bon pour cette saison 2021. Les opérateurs espèrent ainsi en vendre encore plus jusqu’à la fermeture de la campagne. Dans tous les cas, la décision de l’Etat de fixer un prix de référence porte ses fruits. «La loi de l’offre et de la demande domine sur le marché de la vanille. Il n’y a pas de cours mondial. Dans le cadre de la crise sanitaire actuelle, il est jugé préférable de fixer le prix pour éviter qu’il ne dégringole pas comme cela a été le cas par le passé», a soutenu le président du Groupement des exportateurs de vanille de Madagascar (GEVM), Georges Geeraerts.
Si le marché international se stabilise, le marché local reste encore hors de contrôle jusqu’à maintenant. En effet, même si le prix minimum de référence à l’exportation est respecté, c’est loin d’être respecté auprès des producteurs. «Pour cette campagne, nous avons fixé à 75 000 ariary le prix minimum d’achat auprès des planteurs. Sauf qu’ils n’ont pas obtenu ce prix, bien en-deçà. Des exportateurs se permettent ainsi d’acheter la vanille verte à seulement 30 000 ariary, voire 20 000 ariary, pour ensuite les vendre à 250 dollars, c’est vraiment de la triche», déplore le ministre. Ce dernier espère que la situation s’inversera pour la prochaine campagne, des mesures devraient être adoptées dans ce sens. «Certains opérateurs réussissent à acquérir de la vanille à prix réduit. Quand les acteurs se trouvent dans un marché où ils ont l’impression que l’offre est supérieure à la demande, ils sont tentés de vendre la vanille moins chère pour écouler leurs marchandises. Des exportateurs jouent sur ce jeu. Ils proposent un tarif moins cher dans le but de maximiser le profit», explique Georges Geeraerts.  
En tout cas, les membres du GEVM assurent respecter les prix minimum de référence fixés par l’Etat. En soutenant les producteurs, ils veulent surtout pérenniser la filière vanille, sachant que Madagascar fournit aujourd’hui près de 25% des besoins internationaux en vanille.
Rova Randria

Publié dans Economie


L’industrialisation de Madagascar figure parmi les priorités du Gouvernement actuel. C’est dans ce sens que la création d’industrie est particulièrement encouragée. « Nous faisons face aujourd’hui à une hausse du prix du ciment à cause de la hausse des frais de transport au niveau international. La seule manière de ne plus dépendre de ce genre de choses est de produire localement. Quand nous produisons tout localement, nous pouvons réduire les prix et rendre accessibles les produits au plus grand nombre» soutient le Chef d’Etat, Andry Rajoelina durant son discours à l’occasion de l’inauguration de la nouvelle usine STAR à Ambatolampy, vendredi dernier. Place alors à la création d’industries! Le Président de la République a ainsi annoncé la construction prochaine d’une usine locale dédiée à la production de ciment. «Nous devons multiplier nos efforts pour industrialiser le pays. Nous nous activons donc dans ce sens. Madagascar doit rattraper le plus vite possible son retard. C’est dans ce sens que les négociations sont déjà en cours pour que les travaux débutent dès l’année prochaine. Dans tous les cas, nous veillerons à ce que les Malagasy soient les actionnaires majoritaires de cette nouvelle entreprise. Chacun pourra investir son argent à partir de 50 000 euros et recevoir par la suite des dividendes. L’objectif étant que le retour sur investissements se fasse après sept ans. L’appel est alors lancé pour tous ceux qui veulent investir dans ce projet », détaille l’occupant du Palais d’Iavoloha.
Outre le secteur du ciment, la production de sucre a également été évoquée. Madagascar doit encore importer en ce moment près de 10 000 tonnes de sucre chaque année. Pour remédier à cette situation, deux usines de production de sucre devraient alors également voir le jour dans le courant du premier trimestre 2022. «Ces usines devraient être finalisées avant 2023 pour que nous n’importions plus de sucre. Les démarches administratives sont déjà en cours de finalisation à l’heure actuelle», note le Président de la République. Toutes ces actions s’inscrivent notamment dans le programme gouvernemental «ODOF, Un District, une industrie». Toutefois, les initiatives du secteur privé sont aussi les bienvenues. Une rencontre axée dans ce sens sera même prévue pour ce mois de décembre avec le Chef d’Etat. L’idée est de se réunir pour identifier les potentiels afin de mieux les exploiter par la suite.
La Rédaction

Publié dans Economie


La route avance du côté de la culture. Vendredi soir, le ministère de la Communication et de la Culture a organisé un évènement baptisé « Nuit de la culture » au centre culturel Ivokolo, situé à Analakely. Il s’agissait à la fois d’un spectacle musical, théâtral et de danse animé par la troupe malagasy Folkloric Band, mais également une manifestation d’appel aux entreprises et aux particuliers à prêter main-forte ou à faire un don afin de rénover deux grands sites du patrimoine national, à savoir « La Résidence du Maire » sise à Mahajanga et « L’Hôtel de la Marine », appelé aussi « L’Hôtel des Mines » qui se trouve à Antsiranana. De belles constructions, bâties  à l'époque coloniale, mais qui n’ont  jamais été entretenues et qui sont aujourd’hui complètement détruites. Un autre grand défi attend ainsi le MCC pour la reconstruction de ces deux bâtiments et d'en faire un musée respectivement pour la cité des fleurs et la Province d’Antsiranana. Selon un communiqué, la rénovation de « La Résidence du Maire » à Mahajanga devrait démarrer en janvier 2022. Pour le moment, le ministère a récolté une somme de 151 450 000 ariary venue des entreprises, établissements et particuliers. 

Vaillance
A titre de rappel, c’est depuis l’année 2019 que le MCC a construit ou rénové une trentaine de musées avec son propre budget. Parmi ces musées figurent le bâtiment historique appelé « Maison Nathan », sis à Toamasina. Ce dernier qui se trouvait en état de délabrement total, a été réhabilité par le ministère pour devenir un musée pour la Région orientale, appelé aujourd’hui « Mozea Vavitiana ». Cependant, le MCC a encore du pain sur la planche puisque de nombreux musées ont encore besoin d'être rénovés actuellement, et cela en raison de plusieurs années de manque d'entretien. A mentionner que cet évènement correspondait à une première soirée culturelle. D’autres occasions vont se présenter dans les prochains jours pour poursuivre la collecte de fonds pour ces deux musées. Enfin, le ministère continuera de recevoir les meilleures offres lors de la  comédie musicale intitulée « Fihalia » qui aura lieu le week-end prochain. Toute l’équipe de la MCC remercie déjà ceux qui ont contribué à la reconstruction de ces deux monuments.
Sitraka Rakotobe


Publié dans Culture


Identifier ensemble les moyens pour aider les femmes à se relever face aux conséquences économiques de la Covid-19 et aux impacts du Kere. Tel est l’objectif de la journée de réflexion avec les femmes leaders africaines à Madagascar, organisée dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG). Cet évènement initié par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), en collaboration avec le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme, s’est tenu samedi dernier au Novotel Ivandry, avec une forte participation des femmes entrepreneures et leaders. Présente à cette journée, Mialy Rajoelina, Première dame et non moins championne en matière de lutte contre les VBG, n’a pas manqué de s’adresser à l’assistance sur l’importance de l’autonomisation des femmes. « L’investissement dans l’autonomisation des femmes est une voie sûre pour sortir de la pauvreté et pour une croissance économique inclusive. Chaque femme aspire à l’épanouissement de sa famille. Son autonomisation est donc la clé pour une société plus sereine », a déclaré la Première dame. « Soutenons, encourageons et formons les femmes. Car une femme autonome est une femme épanouie. C’est l’assurance d’un foyer heureux, d’une communauté stable, et à terme, d’une Nation développée », a-t-elle lancé comme appel aux femmes leaders, aux institutions, aux organismes, aux entreprises, aux associations, mais aussi à tout un chacun.
L’association Fitia opte pour des AGR
Mises en place depuis mars 2021. L’association Fitia, fondée et présidée par Mialy Rajoelina, opte pour les activités génératrices de revenus (AGR) pour venir en aide aux femmes dans le besoin. C’est le cas à Toamasina, où une unité de transformation mutualisée de fruits a été développée pour produire des jus, du sirop, des fruits séchés, de la pâte de fruits ou encore de la poudre de fruits. « Cette initiative permet à 280 femmes d’être entrepreneures, de gagner en autonomie et d’intégrer le secteur formel », informe la Première dame. A Fianarantsoa, le soutien de ladite association va à la filière apicole, dont la coopérative Soatantely, comprenant 60 personnes. L’association des femmes paysannes de la Plantation théière Sahambavy, composée de 200 femmes, fait également partie des bénéficiaires. A Toliara, des plans de Moringa ont été plantés sur un hectare.
Effectivement, l’association Fitia a créé une unité de transformation de Moringa, partant du séchage, en passant par le broyage jusqu’à l’ensachage. A la demande de l’association des femmes de pêcheurs à Mahajanga, Fitia a pu construire le premier débarcadère de la ville, qui permet la conservation et la transformation de poissons. Les femmes ont bénéficié d’une formation professionnelle. Pour Antsiranana, les femmes artisanes sont soutenues à travers la plantation de raphia et de bambou, lesquels constituent la matière première dans leur filière. Cet accompagnement leur a été bénéfique pour une meilleure gestion de leur calendrier de production. Quant à Antananarivo, un atelier partage a été créé pour faire face à l’insuffisance de structures professionnelles dans les métiers de l’artisanat tels que la poterie, la broderie et le tissage de la soie. Du matériel professionnel est mis à disposition des femmes artisanes pour leur permettre de réaliser leurs créations.
Dans le Sud, les activités menées par l’association Fitia et ses partenaires portent notamment sur l’éducation, à travers la redynamisation des cantines scolaires et l’opérationnalisation de l’usine NUTRISET. Bref, de multiples activités ont été menées depuis ces dernières années afin d’assurer l’autonomisation des femmes et la lutte contre les VBG. D’ailleurs, Fitia et partenaires ont mis en place des formations intégrées depuis septembre au centre spécialisé sis à Mahamasina, et ce afin de contribuer à la réintégration de la femme au sein de la société.
Recueillis par Patricia Ramavonirina





Publié dans Société


4 décembre 2018 – 5 décembre 2021. Il y a trois ans, Andry Rajoelina avait démarré sa campagne dans le cadre du second tour de la présidentielle par une messe sur l’îlot de la Vierge situé à 5km d'Ampefy. Aujourd’hui, à la Présidence, le Président et son épouse ont tenu à honorer cet endroit qui est désormais entièrement rénové. Après avoir participé à une grande marche avec la population locale, le couple présidentiel a pris part à la messe d’inauguration des travaux de rénovation de l’îlot de la Vierge qui coïncide avec l’anniversaire du site. L’accès qui mène au site a aussi été pavé si auparavant, il a fallu plus d’une heure pour faire le parcours jusqu’à l’îlot de la Vierge. Au cours d’une brève prise de parole, le Chef de l'Etat a affirmé que « Dieu a exaucé toutes les prières que nous avons faites à cet endroit ». Les routes qui mènent vers d’autres sites emblématiques de l'Itasy à l’instar de la chute de la Lily et du Geyser ont été pavées et inaugurées. Par la suite, le couple présidentiel a fait le détour pour visiter l’EPP Marosoka. Vu l’état de délabrement de cette école, le Président a promis la construction d’un nouvel établissement pour les écoliers. Il a aussi annoncé une série d’inaugurations de nouvelles infrastructures dans l’Itasy.

Publié dans Politique

Fil infos

  • Course pour Tsimbazaza - Une vingtaine de députés renoncent à un nouveau mandat
  • ACTU-BREVES
  • Ministre des Affaires étrangères du Japon - En visite à Toamasina ce week-end
  • Législatives - L'Opposition peine à concrétiser ses grandes annonces
  • Mission du FMI à Madagascar - Deux appuis financiers importants sur la table des négociations
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Enseignement supérieur - L'université de Fenoarivo -Atsinanana officiellement inaugurée 
  • Administration - Le Président veut des collaborateurs loyaux et efficaces
  • Actu-brèves

La Une

Recherche par date

« December 2021 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
Pub droite 1

Editorial

  • Menace permanente
    Un amateur du cruciverbisme risque une fois de tomber sur un énoncé « menace permanente » un mot de dix cases : « INSECURITE ». On ne cesse point d’insister sur la nécessité primordiale et cruciale d’évoquer les problèmes récurrents liés à l’insécurité qui règne dans le pays qui est justement une menace permanente pour les hommes et leurs biens.

A bout portant

AutoDiff