Nouveau départ ! Plus de deux semaines après la nomination par le Président de la République du dernier membre qui complète le bureau de la Commission Electorale nationale indépendante (CENI), les 9 nouveaux commissaires électoraux qui composent cette institution ont prêté serment hier. Ce fut au cours d’une cérémonie tenue hier à la Cour suprême à Anosy et à laquelle le Président Andry Rajoelina a répondu présent, en sa qualité de Chef d’Etat et non moins président du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM). Des parlementaires, des membres du Gouvernement à l’instar du ministre de la Justice, Imbiky Herilaza, ou encore le président sortant de la CENI, Hery Rakotomanana ont également été aperçus au cours de cette cérémonie. Les nouveaux membres de la CENI ont ainsi fait le serment « d’accomplir leur devoir dans le respect de la loi et de la Constitution, ainsi que de leur intégrité, et en toute impartialité dans l'exercice de leur nouvelle fonction ». D’après la législation qui régit cet organe d’organisation et de contrôle électoral, le doyen des commissaires électoraux devra convoquer une réunion extraordinaire des nouveaux membres dans un délai de trois jours après cette cérémonie de prestation de serment.
Selon la loi, la CENI est chargée de l’organisation et de la gestion de toutes les opérations électorales et référendaires. Parmi ses 9 membres, un commissaire électoral désigné par le Président de la République, un élu par le Sénat, un élu par l’Assemblée nationale, un élu par la Haute Cour constitutionnelle, un élu par la Cour suprême, un élu par l’Ordre des Avocats, un élu par l’Ordre des journalistes et deux autres élus par les organisations de la société civile légalement constituées œuvrant dans le domaine de l’observation des élections. Outre la préparation et l’organisation des élections, ces commissaires électoraux auront également à gérer toutes les tensions politiques qui seront inhérentes de la prochaine course présidentielle de 2023.

Ci – dessous la liste des 9 membres de la CENI
    •    Dama Andrianarisedo Retaf Arsène (Nommé par le Président de la République)
    •    Randrianarivonantoanina Tiana Ifanomezantsoa (Cour suprême)
    •    Ravalitera Jacques Michael (Société civile)
    •    Andriamazaray Andoniana (Société civile)
    •    Razafindrabe Guy Georges (Ordre des Avocats)
    •    Abdallah Houssein (Assemblée nationale)
    •    Razafimamonjy Laza Rabary (Sénat)
    •    Fidimiafy Roger Marc (Haute Cour constitutionnelle)
    •    Ralaisoavamanjaka Andriamarotafikatohanambahoaka (Ordre des Journalistes de Madagascar)
Sandra R.

Publié dans Société
mercredi, 01 décembre 2021

Tontons makouts

Le règne des Duval en Haïti des années 50-70 resurgit-il à Madagasikara une quarantaine d’années plus tard ! Les vingt ans de dictature du régime Duvalier, de papa Doc à Bébé Doc, de 1957 à 1977, soutenu jusqu’au bout par des puissances étrangères de la région dont les Etats-Unis faisaient subir aux haïtiens les pires tourmentes en cause les frasques des tristes célèbres « tontons makouts ». En effet, le régime Duvalier pour asseoir le pouvoir laissait libre ses sbires à faire régner la terreur aux populations. Des brutalités, des assassinats qui défient le sens moral et laissant les autorités légales sur toute l’étendue du territoire haïtien à côté de la plaque.
A Madagasikara, les agissements de certains parlementaires sinon de leurs assistants provoquent l’indignation de l’opinion. Ils se conduisent en vrais « tontons makouts ». Des parlementaires, souvent de Tsimbazaza,  qui se croient totalement au-dessus de la loi sèment la terreur voire l’arrogance auprès de la population. Dans le Sud, des parlementaires font parler d’eux-mêmes. Et le drame, ils se seraient mêlés dans des affaires douteuses, entre autre les trafics illicites d’espèces protégées en faune et flore. Ces indélicats élus ne cachent pas leurs affinités avec les dahalo de la région. De ce fait, ils entrent parfois en collision avec les Forces de l’ordre. On se rappelle de ces  prises de bec entre le patron de la Gendarmerie nationale et cet élu de la partie Sud de la Grande île. Une vive altercation qui illustre les tensions qui existent entre les Forces de l’ordre et de sécurité et certains élus ou leurs collaborateurs. Dans certaines localités, des parlementaires ne se privent pas d’afficher des conduites totalement contraires à l’éthique d’élu du peuple au sein du Parlement. On se souvient d’un élu du Nord-ouest qui avait osé abuser d’une mineure dans sa propre circonscription. L’affaire a failli être étouffée mais des concitoyens courageux s’étaient levés et avaient osé porter le « crime » devant les autorités compétentes.
Mais le comble dans tout cela, des assistants parlementaires se comportent aussi de façon ignoble envers la population. Eux également, ils se croient tout permis ! A Antsohihy, un assistant parlementaire d’un député de la place a osé s’en prendre en public à l’appareil photo d’un journaliste. Un geste suivi des propos éhontés. Tout récemment, un autre assistant parlementaire d’un député d’une autre localité (Ihosy), sans peur ni reproche, se permet de lever la main contre un invité de marque lors d’une cérémonie. Il a giflé le directeur régional de la Police nationale de la Région d’Ihorombe. Mais quel toupet ! En somme, ce sont de vrais « tontons makouts » qui défient l’ère duvalierienne.
Mais pourquoi ces gestes indélicats et scandaleux de ces élus et leurs proches collaborateurs ? La réponse la plus probable réside du fait de l’immunité parlementaire qu’ils jouissent. Une fausse interprétation d’un droit acquis qui fait honte à l’honorable Institution qu’ils représentent.
 Ndrianaivo

Publié dans Editorial



Une séance par quinzaine au moins, y compris pendant les sessions extraordinaires prévues à l’article 76, est réservée aux questions des membres du Parlement et aux réponses du Gouvernement. C’est en vertu des dispositions du deuxième alinéa de l’article 102 de la Constitution que les membres du Gouvernement conduit par le  Premier ministre Ntsay Christian feront face demain aux députés. Un face-à-face qui se déroulera non pas au Palais de Tsimbazaza mais au Centre de conférence international d’Ivato. Une occasion pour les députés de poser des questions sur les réalités que vivent les Malgaches dans leurs circonscriptions respectives. Le Gouvernement Ntsay est attendu sur des questions qui préoccupent l’opinion publique dont notamment l’insécurité, le délestage, la pénurie d’eau, les questions environnementales. Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation, Edgard Razafindravahy, sera assurément interpellé par les députés sur l’inflation dans le pays. Les questions relatives à la Covid-19 ne manqueront également pas d’être demandées aux ministres concernés, notamment le ministre de la Santé publique et le ministre des Transports. Les députés toucheront assurément mot des attentes des populations de leurs circonscriptions d’origine. Les sujets relatifs à la réhabilitation des infrastructures routières, la réalisation de différents projets structurants vont constituer la grosse partie des questions posées par les députés lors de ce face-à-face. Pour les députés, ce sera également la première et la dernière de la deuxième session ordinaire en cours qui sera clôturée dans trois semaines. La rencontre de demain va être la première avec le Gouvernement Ntsay, renouvelée le 15 août dernier. Près de 100 jours après leur nomination, les 22 nouveaux ministres passeront une première évaluation. Un test qui permettra aux députés et à l’opinion de juger de l’efficacité  d’une équipe appelée à réaliser les programmes prévus par le Plan pour l’Emergence de Madagascar et à redresser le pays suite à la pandémie de la Covid-19. L’équipe gouvernementale devrait se présenter au complet ou presque devant les députés. Brice Randrianasolo démissionnaire du ministère des Mines et des Ressources stratégiques reste sans remplaçant à l’heure actuelle. Jusqu’à présent, l’intérim à Ampandrianomby est assuré par le  Premier ministre Ntsay Christian.
La Rédaction

Publié dans Politique
mercredi, 01 décembre 2021

La une du 2 décembre 2021

Publié dans La Une



« Le nettoyage de la ville commence par celui de ses propres citoyens ». Naina Andriantsitohaina, maire de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) l’a affirmé, la semaine dernière, lors de la présentation de « EUBeachCleanUp » à Antananarivo. Effectivement, bon nombre des citadins négligent l’assainissement de leurs quartiers. Certains n’hésitent pas à jeter leurs ordures partout, même dans les canaux d’évacuation des eaux usées. Ces mêmes personnes demandent ensuite de l’aide pour l’assainissement après que la tombée des pluies engendre l’obstruction des canaux due à leurs propres déchets. Pour leur part, le maire de la CUA ainsi que l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) à Madagascar encouragent la participation des citadins dans l’assainissement, depuis leurs lieux d’habitation.
« Pour renforcer les efforts déployés par la CUA, nous sensibilisons les habitants sur les effets néfastes de la pollution sur l’environnement. Cet assainissement sur le bord de l’Ikopa n’est qu’un exemple de notre engagement et notre devoir à Antananarivo, à Madagascar voire dans le monde entier », s’exprime Giovanni Di Girolamo, ambassadeur de l’UE. C’était le 27 novembre dernier, lors de l’assainissement effectué sur les rives de l’Ikopa, depuis le village artisanal d’Ambohitrimanjaka jusqu’à Anosizato. Des centaines de citadins, bénévoles, employés de la Municipalité et membres ou employés de diverses entités, dont l’UE, le ministère de l’Aménagement du territoire, « Let’s do it Madagascar », « World cleanupday », « Kopakelatra » de la STAR, etc., se sont donné la main pour la tenue de cet évènement.
Près de 8000 tonnes de déchets finissent dans la mer chaque année, selon les informations recueillies. Ces ordures se composent majoritairement de plastiques, couches jetables et autres déchets non dégradables, emportés par les eaux des rivières pour arriver dans l’océan. Ces déchets impactent sur la survie de la population marine, d’où l’importance du « EUBeachCleanup ». La CUA envisage, quant à elle, de renforcer le recyclage des déchets, à travers un nouveau projet en 2022. Il s’agit du tri et valorisation des déchets pour obtenir du gaz méthane, vendu ensuite aux industries. Ce projet nécessite plus de 300 tonnes de déchets. Actuellement, la ville d’Antananarivo enregistre 4 sites de transformation de déchets et de recyclage des plastiques. Des femmes défavorisées sont mobilisées, entre autres, pour la collecte et l’achat des plastiques, lesquelles sont transformées en pavés autobloquants.
Recueillis par Patricia R.

Publié dans Société


Disponible à Farafangana depuis hier. C’est ce que la société State Procurement of Madagascar annonce sur sa page officielle en ce qui concerne la distribution du ciment Lucky que cette société a importé, il y a quelque temps, en masse pour tenter de réguler le marché local de ce produit de grande consommation. Après quelques jours de leur arrivée, les ciments « mora » Lucky inondent le marché, la société State Procurement of Madagascar a mentionné les quartiers de la Capitale où le ciment devrait être disponible. Notamment à Andravoahangy, aux 67Ha, à Anjomakely, à Ivato, à Ivandry, à Ambatolampy, à Talatamaty, à Mahitsy et à Ambohitrimanjaka. Cependant, aucune liste des distributeurs agréés n’est disponible et encore moins la quantité maximale accordée à chaque consommateur, au risque que les spéculateurs puissent profiter de ce prix abordable pour rafler le maximum de stock. Le manque de suivi sur la consommation et la distribution de ce ciment importé constituent ainsi une porte grande ouverte aux phénomènes de spéculation malgré le fait que l’objectif principal de la SPM est de réguler les prix sur le marché local en cas de hausse pour ce qui est des produits de première nécessité. « L’idéal serait que les responsables publient une liste des distributeurs avec qui ils sont en collaboration à l’image des grossistes de riz sur la distribution du « Vary mora » sur le territoire national tout en informant les consommateurs sur les quantités qu’ils peuvent se procurer. De cette manière les spéculateurs auront peu de marge de manœuvre », explique un habitant d’Ampefiloha qui a pu se procurer le ciment « mora » au même prix annoncé par les autorités même si son quartier n’est pas inclus dans la liste des localités où le ciment « mora » est censé être distribué. Selon le ministère en charge du Commerce, au départ de Toamasina, le sac de ciment de la marque Lucky importé par l’Etat coûte 23.000 ariary. Le prix du sac de ciment ne doit pas dépasser 29.000 ariary à Antananarivo s'il peut coûter un peu plus, autour de 30.000 ariary le sac, dans les localités où les frais de transport sont plus élevés. Tant que le stock est encore disponible sur ces points de vente encore méconnus de la majorité des consommateurs, les spéculateurs ne pourront faire autrement que de vendre aux mêmes prix. Cependant, lorsque les mesures d’urgence en matière d’importation cesseront, les malfaiteurs auront alors le champ libre pour vendre au prix qui leur conviendra. Et ce, même si les actions de contrôle du ministère doivent être renforcées pour éviter les spéculations, plus particulièrement après cette fixation du prix du ciment dans les régions éloignées de la Capitale et de Toamasina. D’ailleurs, les opérateurs qui seraient tentés de profiter de la situation pour spéculer ont déjà été avertis car dans la même foulée, les contrôleurs et commissaires du commerce du MICC veillent au grain depuis plusieurs mois en sillonnant toutes les régions, en procédant à des vérifications et des investigations.
Hary Rakoto

Publié dans Economie


La qualité de l’air s’est considérablement améliorée au cours des derniers jours. En effet, dans son dernier bulletin de surveillance de la qualité de l’air à Antananarivo, le service des Recherches hydrométéorologiques a noté que « les concentrations des particules fines PM 2.5 sont presque toutes en dessous du seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en mesurant le taux de pollution au niveau d’Ampandrianomby, d’Ambohidahy mais aussi d’Andraharo et de Soanierana ». Et cette amélioration de la qualité de l’air sera encore observée pour les prochains jours. Effectivement, après les observations, ce service prévoit que « les conditions météorologiques devraient rester favorables à la dispersion des polluants pour les trois prochains jours. L’air devrait généralement rester acceptable». Après près de trois semaines intenses de pollution, l’air est enfin respirable à Antananarivo. Toutefois, les impacts de la pollution de l’air se font encore ressentir jusqu’à aujourd’hui. Il n’y a qu’à voir le nombre de patients dont les problèmes respiratoires se sont aggravés à cause de la pollution, plus particulièrement au niveau des enfants. A noter que cette amélioration de la qualité de l’air résulte notamment des pluies provoquées par les autorités, la semaine dernière.
Malheureusement, si le retard des pluies persiste, la dégradation de la qualité de l’air pourrait revenir en force sachant que les feux de brousse continuent encore autour d’Analamanga, mais aussi dans tout le pays et que le changement climatique continue de faire son effet. Les gaz d’échappements  des véhicules à moteur et l’incinération à l’air libre des déchets en sont également pour beaucoup dans l’augmentation de la pollution de l’air dans la Capitale. Les actions concrètes des autorités concernées pour avoir des résultats durables sont encore attendues jusqu’à maintenant. Ce n’est pas parce que la pollution s’est estompée que le problème est résolu.
Rova Randria

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Appel de détresse à travers des clichés. Jusqu’au 11 décembre, Le grand Hall de l’Alliance Française Andavamamba accueille une exposition photo sur le thème du climat. Rentrant dans le cadre de la 12 ème  édition du festival Sar’nao qui, cette année, met l’action sur le thème « Le changement climatique, multiplicateur de menace de la biodiversité et ses écosystèmes ». C’est dans cette optique que le photographe  Emile Hervé Rafanomezantsoanantenaina, connu sous le surnom de Dave Fangitse, propose, en ce moment, une exposition photo qui met en reflet la difficulté de la vie dans le Sud de la Grande île. Sobrement nommée « Marandrano, La Soif», cette biennale donne de la visibilité aux problématiques de l’eau dans la zone sud qui est touchée par la famine. Avec 84 clichés,  Dave Fangitse montre le misérabilisme des occupants de cette partie Sud de Madagascar où le changement climatique a provoqué une grave sécheresse et a asséché les lits des rivières et les terres agricoles. Et ce, des enfants, mères de famille doivent traverser des kilomètres pour trouver de l’eau. C’est dire que chaque goutte d’eau est un trésor. Cependant, ces images ne sont pas seulement destinées à être appréciées ou encore à montrer à quel point les gens du Sud souffrent, mais principalement à encourager l'esprit de chacun à prendre soin de la nature et protéger l'environnement.
Amplifie
A partir de ces photographies, le public peut constater que le changement climatique est déjà bien présent autour de nous. Actuellement, personne ne peut nier le changement climatique et la crise écologique que traverse le monde. Les initiatives et les actions dans ce domaine sont de plus en plus nombreuses et Madagascar a pris part à ces actions. Pour le festival Sar’nao, avec le photographe Dave Fangitse, ils ont utilisé la photographie comme meilleur vecteur pour accélérer la prise de conscience de chacun. Par la suite, « Marandrano, la Soif », ne compte pas rester seulement dans l’exposition photo, il y aura également  une conférence-débat sur les thèmes « L’impact du changement climatique sur la sécurité alimentaire dans le Sud » et « Les mesures d’adaptation, d’atténuation et de résilience au changement climatique », qui se déroulera aujourd’hui. A noter que,  pour cette édition, le festival « Sar’nao » s’étalera jusqu’au mois de janvier. À partir du 15 janvier de l’année prochaine, des expositions itinérantes, des sensibilisations, des animations culturelles seront organisées dans d’autres Communes rurales ciblées au Sud de Madagascar.
Sitraka Rakotobe

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Dans la hâte et sans transparence ! C’est ce que bon nombre d’associations ont constaté quant à la tenue de l’élection du Parlement des jeunes, cette semaine. En fait, il s’agit d’une  plateforme où les jeunes participeront à la vie publique. Ce Parlement devrait se composer de 46 jeunes, 23 hommes et 23 femmes, représentant les 23 Régions de l’île. Ses membres deviendront les porte-parole des jeunes auprès des institutions, dont le ministère de tutelle, l’Assemblée nationale, le Sénat, etc. Leurs idées seront prises en compte dans tous les projets et programmes au profit des jeunes. D’ailleurs, ils seront consultés dans toutes les décisions afférentes à la jeunesse. Raison pour laquelle l’élection de ces jeunes composant leur Parlement est une étape primordiale, sollicitant les associations formelles. Pourtant, bon nombre d’entre elles n’étaient pas consultées ni au courant de la tenue de cette élection. « Le ministère de tutelle, à travers sa page Facebook « Jeunesse Madagasikara », a publié la tenue de l’élection le 25 novembre dernier. Cette publication est pourtant passée inaperçue, dissimulée par les autres posts relatifs à l’évènement « YouthConnekt ». Seule une partie des abonnés ont ainsi été informés », nous confie E.R., leader d’association. Comme lui, de nombreux dirigeants d’associations des jeunes se désolent de cette situation.
Délai trop court
Comme la plupart des leaders d’associations des jeunes, la société civile Liberty 32 n’a pas manqué de réagir quant à la tenue de l’élection « cacophonique ». « Le délai d’invitation des jeunes à se présenter aux élections et d'information sur le « Parlement des jeunes », ses objectifs et les responsabilités de ses membres est trop court, seulement cinq jours », communique cette organisation. Pour la plupart des Régions, la date limite d'inscription était le lundi 29 novembre 2021 alors que les élections se sont déroulées le 30 novembre. « Pour Antananarivo en particulier, c'était le lundi 29 novembre 2021 vers 17h00 que nous avons reçu un mail d'invitation précisant que les élections se tiendraient le lendemain à 9h00 », précise t-il. Ce court délai apparaît comme un signe d'exclusion des jeunes de leurs catégories respectives afin qu'ils ne puissent pas se présenter aux élections. Il faut de la préparation pour une si grande élection à sa première et une telle initiative pour une prise de responsabilité. De plus, les conditions de la tenue du scrutin ne sont pas claires, car l’élection n’a pas été préparée à l'avance comme la forme de la campagne et de la publication des listes électorales. Cependant, une telle plateforme n'est pas seulement une structure d’éducation pour les jeunes à s’engager pour des élections transparentes conformément aux principes de la démocratie, mais aussi une opportunité à laquelle ils sont des modèles sur l’application de la démocratie et l’inclusion.
Lors de l’élection du 30 novembre dernier au Palais des sports à Mahamasina pour Antananarivo, 89 représentants d’associations étaient au rendez-vous pour voter. Les 49 candidats étaient également présents. Alors que 2 candidats étaient élus au premier tour, la ministre leur a donné la parole, notamment pour remercier les votants. Soudain, certains ont exigé la tenue d’un second tour puisque les élus n’auraient pas eu la moitié des suffrages. Pourtant, aucun code électoral ni textes régissant cette élection n’ont été présentés au préalable. A la fin du second tour, les candidates féminines avaient obtenu la même voix et ont été toutes les 2 désignées comme vainqueurs par la ministre de tutelle, ce qui serait illégal. Face aux diverses irrégularités, certains candidats envisagent de saisir le tribunal administratif. Affaire à suivre !
La Rédaction



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Editorial

  • Flamme éternelle !
    « Feux de l’amour », une série américaine créée par les Bell (William Joseph et Lee Phillip) dont la première diffusion du premier épisode datait du 26 mars 1973, doit fêter avant-hier son cinquantième plus un anniversaire. Du 26 mars 1973 jusqu’à ce jour, les « Feux de l’amour » continue d’accrocher des milliers sinon des centaines de férus à travers le monde. « FA » avec ses 12 500 épisodes jouit d’un record de longévité que rares sont les feuilletons capables de le défier. « Dallas », un autre feuilleton américain le talonne de près. Créé par Larry Hagman et consorts, Dallas dont la diffusion du premier épisode datait de 2 avril 1978 pour se terminer le 3 mai 1991 continue aussi de fasciner jusqu’à aujourd’hui.

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