mardi, 07 décembre 2021

La une du 8 décembre 2021

Publié dans La Une


Comeback. La dernière fois que l’on a vu Mia arpenter la scène, c’était il y a quatre ans lors du concert intitulé « Kalom-pitia » avec Rija Ramanantoanina. Récemment, il y a tout juste un mois, elle a aussi participé au spectacle d’hommage à Dadah Rabel. Effectivement, son dernier concert en solo remonte en 2012 lors de la promotion de son deuxième album ayant comme titre « Nofy ». Les fans de la chanteuse avaient donc dû attendre de longues années  pour pouvoir enfin écouter des sons inédits. Ce fut également une longue absence pour les noctambules de la Capitale qui n’ont pas pu admirer la chanteuse en « live » et en solo depuis quelques années. Ainsi, pour marquer son retour, Mia donne rendez-vous à ses fans demain à partir de 20h au No Comment Bar (NCB), Isoraka pour une soirée animée. Une nouvelle qui risque de rendre heureux les admirateurs de cette artiste. Il s’agit d’une représentation qui va plaire tout un chacun car avant tout, Mia est une spécialiste des chansons d’amour. Ce qui ne l’empêchera pourtant pas de rythmer son répertoire. Raison pour laquelle elle va réarranger quelques-uns de ses morceaux pour l’occasion. Une soirée qui ne risquera pas de faire somnoler les spectateurs.
Dresse
Ses meilleures chansons seront bien évidemment au menu, notamment son nouvel opus intitulé « Nosintsika », sorti l’année dernière. En effet, « Nosintsika » est une chanson qui tire la sonnette d’alarme sur la situation de Madagascar. Il s’agit d’un appel à l’entraide et à la solidarité pour créer un nouveau monde meilleur. Mais malheureusement, le tube n’a pas rencontré le succès escompté. Par contre, au mois de février dernier, elle a sorti « Anjarako », un morceau devenu un tube qui a cartonné dans la Capitale, extrait de son dernier album dont la sortie est prévue prochainement. Quelques nouvelles chansons sont déjà apparues sur les réseaux sociaux. D’ailleurs, durant cette soirée, elle en profitera pour annoncer peut-être au public la sortie de son nouvel album en 2022. A cette occasion, elle chantera également des nouveaux tubes qu’elle n’a jamais interprétés sur scène. Notez bien le rendez-vous : Mia investira le No Comment Bar, Isoraka, demain à 20 heures. Un événement à ne pas manquer, au risque d’attendre de nouveau de longues années pour la revoir. Mais comme l’affirme un vieux dicton vantant les vertus de la patience, « Plus c’est long, plus c’est bon ! ».
Sitraka Rakotobe

Publié dans Culture
mardi, 07 décembre 2021

De plus en plus frondeurs !

Critiques, ils le sont ! Intraitables, ils en restent ! Frondeurs, ils persistent de plus en plus ! Nos élus parlementaires de Tsimbazaza, notamment, durcissent encore plus le ton envers les membres de l’Exécutif. Comme il fallait s’y attendre, la tension grimpe d’un autre cran à l’Hémicycle et la séance se transforme en authentique spectacle de pugilat, à distance certainement, entre d’une part les députés, les représentants du peuple (Solombavambahoaka) et membres du Gouvernement, au nom de l’Etat (Fanjakana).
En pleine session ordinaire pour le compte du second semestre de l’année en cours, 2021,  l’Assemblée nationale se réunit en ces temps-ci. Comme le souligne le prescrit du texte fondamental, l’objet principal de la session réside dans l’étude, les débats et l’adoption de la Loi de Finances initiale (LFI) au titre de l’exercice 2022. Mais, à chaque session, mises à part les adoptions des LFI et LFR, il importe également de noter qu’il existe d’autres objets de réunion  figurant normalement à l’ordre du jour entre autres la ratification des traités ou accords entre Madagasikara et des pays  ou organismes tiers, des décrets ou ordonnances pris par le Gouvernement et surtout l’incontournable « face-à- face » députés - membres  du Gouvernement. Valable dans tout régime démocratique qui se respecte, c’est le moment qui intéresse le plus l’opinion et que l’on attend avec un certain fantasme.
Les élus du peuple au Parlement, tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat, prennent au sérieux parfois trop la séance de face-à-face avec les membres du Gouvernement. A vrai dire, l’échange libre et direct entre le pouvoir législatif et l’Exécutif révèle à plus d’un titre l’état de l’ambiance qui prévaut dans le pays. C’est en quelque sorte le baromètre de l’atmosphère nationale. La tendance générale de ce face-à-face dépend étroitement du climat socio-économique  et politique du pays.
A Tsimbazaza, les députés, toutes sensibilités comprises, ne se privent pas d’interpeler le Gouvernement. Les interventions revêtent souvent un caractère virulent. Les élus de l’Opposition profitent l’occasion offerte sur le plateau d’argent pour tirer à boulets rouges sur le tas.
Le récent face-à-face au CCI d’Ivato a failli tourner en séance de règlement de compte. Les députés à même dans les rangs de la majorité ne se privèrent pas des remarques très virulentes envers certains ministres. Bref, les élus du peuple deviennent de plus en plus critiques sinon frondeurs ! Evidemment, le chef du Gouvernement et chaque ministre tentent, le tout pour le tout, de défendre bec et ongles leurs faits et actes !
D’un côté, on ne peut pas en vouloir aux députés. Ils jouent le jeu des « solombavambahoaka » qui, en réalité, transmettent à qui de droit la tourmente de ces électeurs. Ils dressent souvent des tableaux sombres et attirent l’attention de l’Exécutif pour qu’on agisse sans attendre.
De l’autre, il y a tout de même des limites à observer. Certaines interventions frisent le ridicule. Elles ne cadrent pas parfois dans le contexte qui prévaut. Certains parlementaires ne maitrisent pas tellement la mission qui leur attend. Ils se conduisent en maires des Communes ruraux.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial


La fermeture des frontières de Madagascar pour certains pays a pris de court des compatriotes restés à l’étranger. La plupart d’entre eux ont projeté de rentrer au pays pour y passer  les fêtes de fin d’année auprès de la famille ou pour un retour définitif pour cause de la fin du contrat de travail. Des motifs impérieux qui sont tous valables mais la recrudescence des cas de Covid- 19, notamment le variant Delta et l’Omicron, a changé la donne obligeant l’Etat malagasy afin de protéger les 25 millions de population à fermer de nouveau les frontières à travers l’arrêt des liaisons aériennes.
Cette décision louable et courageuse a fait tout de même des victimes à l’instar des Malagasy résidents à l’île Maurice, surtout les travailleurs, qui ont déjà programmé leur retour dans le courant du mois de décembre. Mais la suspension des liaisons aériennes depuis le 27 novembre dernier les a mis dans l’expectative. « Notre contrat de travail s’est achevé à la fin du mois de novembre, ce qui rendait impossible un départ avant cette date. Bien que nous  ayons  déjà réservé un billet de retour à Madagascar pour le début du mois de décembre, nous sommes bloqués ici faute de vols réguliers entre les deux pays », plaide un travailleur malagasy à l’île Maurice. D’après lui, ils sont plusieurs dans cette situation d’où leur appel aux autorités malagasy d’organiser des vols de rapatriement à leur endroit.
Même son de cloche  venant de Koweït. Mais là, c’est encore plus grave dans la mesure où plus d’une centaine, 107 plus exactement, de femmes sans travail, en fin de contrat également, se trouvent dans une situation peu enviée. Les autorités koweitiennes  s’apprêtent à les expulser faute de ressources financières d’un côté et de titre de séjour de l’autre. Des sources avancent que la monarchie du Koweït se dit prête pour prendre en charge le rapatriement de ces femmes après « des bons et loyaux services » auprès de ses sujets. L’Etat malagasy aurait demandé de temps afin de se préparer à l’accueil de ces « immigrantes ».
Que ce soit pour les Malagasy de l’île Maurice ou du Koweït, ils s’engagent  à respecter les protocoles sanitaires en vigueur à Madagascar dont entre autres le test PCR à l’arrivée ainsi que la période de confinement.
La balle est désormais dans le camp de l’Etat malagasy qui, selon des informations, prendrait une décision dans les heures ou jours à venir, du moins pour les cas des femmes du Koweït.  Cela n’empêche pas les Malagasy de l’île Maurice de tourner leur regard vers le Palais d’Iavoloha où se tiendra dans la journée le Conseil des ministres hebdomadaire.
La rédaction

Publié dans Politique


Du 14 au 19 décembre, le Golf club du Rova Andakana hébergera l’édition 2021 du championnat de Madagascar. Six jours de compétition intense avec à la clé des titres nationaux à arracher sur le green pour la catégorie pro, hommes et dames et des trophées pour les autres catégories à savoir super seniors, seniors et juniors. Au fur et à mesure que la date de la compétition s’approche, c’est l’effervescence totale tant du côté des organisateurs que celui des participants.
La fédération nationale a convié la presse hier là où la bataille se déroulera la semaine prochaine. Une occasion pour l’équipe  de la fédération dirigée par Ranaivo Andrianasolo de présenter à la presse, les sponsors et partenaires qui feront de cette édition 2021 du championnat de Madagascar, l’événement golfique de l’année. « Avec les sponsors, un beau terrain et les participants, tous les ingrédients sont réunis pour que le sommet national 2021 soit une réussite totale », a annoncé avec une teinte de fierté le président de la fédération nationale. Lui qui n’a pas tari d’éloges sur la qualité du parcours au Golf club Andakana qui permettra, selon ses dires, aux joueurs de s’exprimer et  de s’épanouir vraiment. « Avec un beau parcours, on peut s’attendre à un bon score des participants », a-t-il ajouté.
Des golfeurs, toutes catégories confondues,  s’attèlent depuis peu à leur préparation. Certains de ces éventuels aspirants à un titre national ou à un trophée ont été aperçus, durant la causerie avec la presse, sur le parcours en train d’affûter  leurs armes.
 La compétition s’annonce sera rude et ce dès les premières journées dans la mesure où le directeur  technique national et non moins manager du Golf club Andakana, Johary Raveloarsion, compte instaurer le Cut tant chez les pros que chez les amateurs. Si pour les amateurs, tout dépendra encore du nombre des
inscrits, un Cut est presque sûr chez les pros. Sur les  66 golfeurs pros sur la  grille de départ le mardi
14 décembre, ils ne seront plus que 35 à disputer la dernière journée de la compétition de cette catégorie élite, prévue pour le jeudi suivant. Pour faire partie du « Top 35 », il n’y a d’autre alternative ainsi que de batailler dur durant les deux premières journées en rendant la plus meilleure carte à la fin de chaque tour.
Même intensité également chez les amateurs dès le tour  inaugural annoncé pour le jeudi 16. Durant les trois jours de compétition de la catégorie hommes et dames, ou même chez les autres catégories, il n’y aura pas d’échange de cadeaux. L’ambition de chacun à conserver son bien, de le retrouver ou d’inscrire un titre national sur son palmarès, prendra le dessus sur toutes autres considérations. Et ce ne sont pas les champions en titre, Bertil Akesson (hommes) et Manitra Ratsimbazafy (dames) qui vont dire le contraire…

Rata

Publié dans Sport



Intolérants. Bon nombre de malagasy le sont envers les LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres ). Cette discrimination commence au sein de la famille, selon les témoignages des victimes. Emy Ga, mannequin et styliste, en fait partie. « Les enfants LGBT sont souvent négligés, délaissés et maltraités par leurs parents, par rapport à ceux "normaux". Du coup, leur avenir reste incertain. Pour mon cas, la famille du côté de mon père m’a exclu et m’a rejeté depuis longtemps. C’est vraiment un empêchement pour moi de vivre pleinement ma vie. Ils n’hésitent pas et continuent de me mettre des bâtons dans les roues jusqu’à maintenant, alors que je suis indépendant. D’ailleurs, mon père m’a coupé les vivres depuis des années. Ils ne supportent pas de me voir réussir et briller malgré leur "haine" », nous confie le jeune transgenre. « Nous avons déjà joué cartes sur table, mais cela a empiré les choses », ajoute-t-il. Pour les LGBT, l’absence du soutien familial complique les choses. « C’est dur de supporter cette situation, laquelle entraîne divers impacts psychologiques. Cette discrimination fait mal. Il faut se faire aider face aux blessures engendrées. Pour mon cas, les psychologues, coachs en développement personnel ainsi que mes amis m’aident à surmonter ces problèmes », témoigne cet activiste en genre et en environnement.
L’information comme arme
 « L’intolérance et les discriminations envers les LGBT constituent des cas de non-respect des droits de l’Homme. Ces personnes ont le droit de vivre sereinement et de contribuer au développement du pays », reconnait Emy Ga. Pour y faire face, l’information constitue une arme pour les activistes, avec le soutien de l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). « Une fois informés, les gens deviennent conscients, tolérants et les cas de discrimination baissent. La famille, c’est l’unité fondamentale de la société. Donc, tout doit commencer au niveau familial, que ce soit l’information, les sensibilisations, le respect des droits de l’Homme et de l’enfant, etc. », lance cet activiste. Quoi qu’il en soit, « la route est encore longue pour instaurer la culture de la tolérance à Madagascar ». Les LGBT confirment ce fait, notamment face aux pressions familiales et sociales qui pèsent sur eux. Selon les résultats d’une enquête relative aux LGBT, seuls 12 % des Malagasy sont tolérants envers les sujets concernant ces personnes. Pour leur part, les homosexuels et transgenres commencent à briser le silence. Ils veulent vivre leur vie sans piétiner celle des autres…
Patricia Ramavonirina

Publié dans Société


Le Président de la République de Madagascar Andry Rajoelina a pris hier la parole, via visioconférence, lors du Sommet de la nutrition pour la croissance qui se déroule hier et ce jour à Tokyo dans la Capitale du Japon. L’occasion pour le Président malagasy, champion du combat contre la malnutrition en Afrique, de lancer un appel à ses homologues, aux leaders d’opinion, au secteur privé mondial, à se mobiliser en faveur de la forêt, de la préservation des littoraux et la vulgarisation des énergies renouvelables et des biocombustibles en alternance au bois de chauffe et au charbon de bois.
« La préservation de l’environnement et une gestion des ressources naturelles mondiales sont fondamentales si nous voulons endiguer durablement la précarité alimentaire », a en effet souligné le numéro un du pays lors de sa déclaration. Estimant que la problématique de la sécurité alimentaire est une urgence planétaire pour laquelle la mobilisation massive est requise, il appelle à l’union des forces « pour faire de la sécurité alimentaire une priorité de tous les leaders ».
Au cours de son intervention, le Président Rajoelina a également tenu à faire remarquer que « la lutte est encore longue et que les défis sont encore grands ». Toutefois, il dit que l’espoir qu’il place « dans ces actions menées et à mener, le sont encore plus ». Et lui d’espérer en effet que des stratégies d’actions opérationnelles, loin de la théorie, pourront être déployées rapidement. Le Chef de l’Etat malagasy dit que tout doit être mis en œuvre « pour des résultats tangibles mesurables quantifiables afin d’enrayer la malnutrition dans toutes ses formes ».
Pour Rajoelina, le Sommet qui se déroule au Japon doit rappeler que la malnutrition est une problématique mondiale et que l’insécurité alimentaire a été particulièrement aggravée par la Covid-19. Parlant de la Grande-île en particulier, le Chef de l’Etat souligne que Madagascar est un des pays les plus durement impactés par le phénomène de l’insécurité alimentaire.
Le Président malagasy rappelle que le dérèglement climatique a entraîné de graves épisodes de sécheresse, entrainant une diminution de la pluviométrie provoquant la réduction drastique des réserves en eau, et rendant pratiquement impossible toute activité de subsistance pour les familles, dans le Sud du pays. « En effet, le changement climatique aggrave le kere ou la famine qui affecte le Sud de Madagascar depuis plusieurs décennies », soutient le Chef de l’Etat, rajoutant que « mes compatriotes de cette partie de la Grande- île subissent le lourd tribut de la crise climatique à laquelle ils n’ont pas participé ».
Face à la situation alarmante, des solutions plus adéquates doivent être trouvées, souligne Andry Rajoelina. A Madagascar, l’Etat malagasy mène depuis près de deux ans maintenant une lutte acharnée contre l’insécurité alimentaire. Pour gagner ce combat, il est essentiel de changer de paradigme et de mode d’action en développant des projets multisectoriels, aussi bien dans le domaine de l’agriculture, de la santé, de l’eau, de l’assainissement, de l’éducation et de la protection sociale, souligne-t-il, en ne manquant pas de détailler tous les efforts menés par son Gouvernement pour venir en aide à la population du Sud.
Recueillis par L.A.


 

Publié dans Politique


Deuxième journée du procès de l’affaire Apollo 21 au Tribunal d’Anosy, hier. A la barre, Paul Rafanoharana, principal accusé dans celle-ci. Durant de nombreux tours d’horloge, le Franco-malagasy fut soumis au feu roulant des questions à propos de son rôle dans cette tentative de coup d’Etat, il y a de cela quelques mois. L’audience a démarré vers 10h du matin et n’a pris fin que vers la fin de l’après-midi, entrecoupée de seulement une ou deux pauses. La présidente de la Cour criminelle ordinaire (CCO), le Parquet général, enfin et surtout les avocats de la défense, ont tour à tour posé des questions à l’accusé. Des questions qui s’articulaient principalement autour de la véritable intention de l’accusé si jamais il avait les moyens financiers pour réaliser son projet.
Dans ses déclarations, Paul Rafanoharana semble avouer à demi-mot, déclarant être à l’époque à la recherche d’un financement à hauteur de 10 millions d’euros, soit l’équivalent ou presque du montant   qu’il estime avoir besoin pour l’élaboration de son Apollo 21, rédigée en juin 2021. Mais la société auprès de laquelle il a soumis sa demande, ne le lui a pas accordé. «Si vous avez obtenu cette somme, étiez-vous allés jusqu’au bout d’Apollo 21 ? », lui demande la Justice. Ce à quoi, l’accusé répondait. « Puisque je ne l’ai donc pas eu, comment pensez-vous que je puisse le réaliser ? Faute de quoi, Apollo restait simplement une élaboration de budget, sinon une théorie », confie Paul Rafanoharana.
Les multiples contradictions
A part donc l’échec de financement d’Apollo 21, les propos, sinon les moyens de défense de Paul Rafanoharana devant l’accusation d’atteinte à la sûreté de l’Etat, contiennent trop de contradictions. D’abord, il explique au juge sa volonté d’aider le Président élu démocratiquement Andry Rajoelina, mais ses propos trouvés dans les échanges de courriels d’avec ses co-accusés, évoquent donc cette recherche de sponsor en vue de réaliser un coup d’Etat.
Autre exemple, il parle d’aider le chef de l’Etat actuel pour qu’il puisse remplir la mission que le peuple malagasy attend de  lui, alors que dans les échanges, les conversations téléphoniques et autres messages électroniques que P.Rafanoharana  a eus avec ses coaccusés actuels, toujours à propos d’ Apollo 21, il prône simplement l’installation d’un Gouvernement insurrectionnel, c’est-à-dire la prise de pouvoir comme solution, mais aussi comme un objectif  extrême d’Apollo21. « Ce projet n’est que pure théorie, et ça relève uniquement d’un cercle de réflexion car accouché lors d’un moment d’exacerbation », se défend l’accusé.
Il maintient ne jamais chercher à intenter à la vie du Président de la République Andry Rajoelina. Or, dans l’un de ses courriels, il le traite ouvertement de tous les noms, s’il ne l’ajoute pas dans la liste des personnalités à écarter du pouvoir. Visiblement acculé par cette preuve tangible, Paul Rafanoharana bafouillait dans ses réponses : « Je veux parler plutôt de Patrick Rajoelina, récemment nommé mais jamais le chef de l’Etat », lâche-t-il.
Pire, il y était également évoqué l’objectif pour neutraliser trois hautes personnalités du pouvoir en place mais aussi d’une trentaine d’autres. Mais ce n’est pas tout, des noms d’officiers généraux ont été cités en vue de remplacer ceux en exercice, sinon en vue de la composition de ce Gouvernement insurrectionnel. Là, tous les grands chefs se trouvant à la tête des institutions en place sont concernés par ces remplacements découlant de cette tentative de coup d’Etat dans le cadre d’Apollo21. D’ailleurs, l’accusé affirme maintenir toutes ses déclarations, aussi bien devant les enquêteurs de la Police que la CCO du Tribunal d’Anosy.
Franck R.



Publié dans Politique


Au total, 1 000 000 de doses de vaccin contre le coronavirus sont offertes par le Gouvernement américain dans le cadre de l’initiative COVAX pour Madagascar. Avant-hier, plus de  336 000 doses supplémentaires de vaccin Johnson & Johnson, à injection unique, sont arrivées à l’Aéroport international d’Ivato. Ces nouvelles doses font suite à l’acquisition, le 25 novembre dernier, de 398 970 doses de vaccin Pfizer et d’autres lots Johnson & Johnson arrivés en juillet et octobre dernier. Ce qui fait les Etats-Unis représentent le plus grand donateur de vaccin anti-Covid pour Madagascar. Ces dons font partie de l’effort de l’administration Biden pour mettre fin à la pandémie de Covid-19, atténuer ses impacts socio-économiques dévastateurs et reconstruire un monde mieux préparé face aux futures épidémies.
Lors de sa visite au vaccinodrome de l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA), Amy Hyatt, chargée d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis à Madagascar, a encouragé tout le monde à profiter de ces vaccins. « La vaccination est la mesure la plus importante que nous pouvons prendre ensemble pour assurer un retour à la vie normale le plus rapidement possible », soutient-elle. D’autant plus que Madagascar dispose d’une centaine de sites destinés à la vaccination contre cette pandémie. Il s’agit des centres de santé de base (CSB), les hôpitaux ainsi que les vaccinodromes et cliniques mobiles, répartis dans les 6 grandes villes du pays.
Dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, l’Agence des Nations unies pour le développement international (USAID) a fourni 5,1 millions de dollars pour accélérer l’accès équitable et généralisé au vaccin anti-Covid et à la riposte. En parallèle, un financement d’urgence de 2,5 millions de dollars a permis d’étendre les tests de dépistage des maladies infectieuses, de fournir des équipements de protection individuelle aux agents de santé malagasy de première ligne. Une autre somme de 5 millions de dollars est destinée au programme de transfert d’argent « Tosika Fameno » pour s’assurer que les familles vulnérables issues des villes les plus touchées aient suffisamment de nourriture. 
En ce qui concerne le vaccin Pfizer, sa répartition au niveau des sites de vaccination est prévue pour la semaine prochaine, selon les informations venant du ministère de la Santé publique. En effet, il y a encore quelques détails à régler. 
Anatra R.


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Editorial

  • Flamme éternelle !
    « Feux de l’amour », une série américaine créée par les Bell (William Joseph et Lee Phillip) dont la première diffusion du premier épisode datait du 26 mars 1973, doit fêter avant-hier son cinquantième plus un anniversaire. Du 26 mars 1973 jusqu’à ce jour, les « Feux de l’amour » continue d’accrocher des milliers sinon des centaines de férus à travers le monde. « FA » avec ses 12 500 épisodes jouit d’un record de longévité que rares sont les feuilletons capables de le défier. « Dallas », un autre feuilleton américain le talonne de près. Créé par Larry Hagman et consorts, Dallas dont la diffusion du premier épisode datait de 2 avril 1978 pour se terminer le 3 mai 1991 continue aussi de fasciner jusqu’à aujourd’hui.

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