Le danger pourrait déjà être parmi nous. La 3ème vague de la pandémie liée à la Covid-19 aurait – elle discrètement fait son entrée après la réouverture des frontières ? Bien que les autorités n’aient pas encore annoncé de manière officielle cette nouvelle vague, la réalité dans les hôpitaux porte à le croire. Le virus se propage rapidement et est très contagieux. D’après les informations émanant de sources avisées, les hôpitaux qui prennent en charge les cas de Coronavirus à savoir Anosiala, Befelatanana, Andohatapenaka, CENHOSOA seraient déjà encombrés en ce moment.
Outre la réapparition des symptômes de la Covid-19 chez de nombreux individus, d’autres indices inquiétants laissent penser que Madagascar s’achemine de manière rapide vers une nouvelle vague : il s’agit des statistiques sur le nombre de nouveaux cas qui forment une courbe ascendante. Durant la période entre le 27 novembre au 3 décembre, Madagascar a enregistré 470 nouvelles contaminations dont 22 formes graves et 5 nouveaux décès selon les chiffres du ministère de la Santé. Pourtant, une semaine plus tôt, c'est-à-dire entre le 20 au 26 novembre, le nombre de nouveaux cas était de 258 dont 13 formes graves. L’effectif des nouveaux cas a donc presque doublé en seulement une semaine.  De quoi faire monter les inquiétudes.
Les enfants à protéger
D’après des sources médicales, les signes de l’épidémie sont les mêmes. Toutefois, le virus n’épargnerait plus aucune catégorie de personnes comme les enfants ou encore les personnes vaccinées. Du côté des citoyens, l’insouciance et le relâchement semblent encore perdurer. Inconscient de la menace, beaucoup rechigne encore à adopter les bons gestes. Les médecins préconisent pourtant que les mesures sanitaires d’usage soient renforcées pour prévenir une propagation trop rapide de la pandémie : le port de masque obligatoire, le lavage fréquent des mains avec mise à disposition de kits de nettoyage (savon, seaux d’eau, etc.), l’aération des chambres en ouvrant les fenêtres, le respect de la distanciation sociale, et enfin la consultation auprès d’un centre médical en présence des signes inquiétants.
Pour rappel, le Président Andry Rajoelina avait annoncé le début de la 2ème vague le 21 mars dernier. Le pays avait alors enregistré 2 483 nouvelles contaminations en un mois (entre le 18 février jusqu’au 20 mars). Vu les statistiques actuelles, le cap des 2 000 nouveaux cas en un mois pourrait être bientôt franchi.
Sandra R.

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jeudi, 09 décembre 2021

La une du 10 décembre 2021

Publié dans La Une
jeudi, 09 décembre 2021

Agenda du week-end

Vendredi 10 décembre
BIG MJ
De retour sur la scène de la Capitale, la super vedette originaire du District d’Antalaha investira la scène du Bonara Be 67 Ha, ce soir à partir de 21h. Big MJ propose une nouvelle soirée dénommée « Lehilahy manam-bola ». Promettant une chaude ambiance à ses fidèles fans, le chanteur et son groupe vont partager le meilleur d'eux-mêmes par le biais d'un répertoire varié, allant du « salegy » au sega, en passant par la biguine, l'« antosy », le « malesa », le « bawejy »,... Alors, n’hésitez pas à rejoindre la piste pour vous éclater avec les morceaux populaires tels que « No limit », « 100 pour 100 », « Mankafy anao fo », « Tu me mank », « Zah love », « Mikisaha », « Lera » ou encore ses interprétations comme « Atero amin’ny babany ».
MAMADA
Une grande pointure à l'affiche du côté du centre-ville. Le chanteur-guitariste Mamada, venant du sud de l’île, se démarque par sa voix et ses styles variés. Après une longue absence sur la scène tananarivienne, Mamada sera en concert au Glacier, Analakely ce soir à 21h. Il animera l’estrade de cet hôtel-restaurant avec ses chansons d'amour,  entre autres « Anjara mi-compte », « Manonofy »... L’artiste s’inspire également de différents thèmes dans son répertoire. Un vendredi joli en compagnie de Mamada au grand complet est synonyme d'une ambiance survoltée.

MARION & TOVO J’HAY
L’agence événementielle Original Events ne cesse de proposer des affiches alléchantes pour le public. Après Mahaleo, elle propose cette fois-ci un duo de choc Marion - Tovo J’Hay sous le thème « Ndao mba hiaraka ». Ce soir, ces deux chanteurs très appréciés du public, et surtout la gente féminine, partageront la scène du restaurant T-Green Andraharo pour une soirée romantique à partir de 19h 30. A cette occasion, Marion et Tovo J’Hay vont interpréter ensemble leurs tubes pour le plus grand plaisir de leurs admirateurs. Toutefois, les deux compères auront quand même l’occasion de chanter seul certains titres. Ce sera un vendredi joli dans un cadre assez intimiste, non loin du centre-ville, en compagnie de deux grands artistes.
Samedi 11 décembre
EUSEBIA
Danser, être sur scène, animer la foule… elle aussi aime tout cela. Son enfance, elle la passe déjà dans ce milieu du spectacle et des paillettes. En grandissant, la voie lui semblait donc déjà toute tracée. Eusebia a suivi les traces de son père et a créé son propre groupe. Demain soir, elle nous revient, non en tant que fille du roi du « salegy », mais en tant qu’Eusebia, une chanteuse qui a du talent à revendre. D’ailleurs, le groupe sera au grand complet ce samedi à 20 heures au No Comment Bar, Isoraka. Une soirée à ne pas manquer !
DAH’MAMA
Comme à l’accoutumée, le Jao’S Pub a déjà préparé un week-end spécial. Pour ce samedi soir, ce sera au tour de Dah’Mama de se produire sur la scène. Si vous connaissez cette artiste, vous savez déjà la manière avec laquelle elle crée une ambiance chaleureuse avec ses chansons. Une occasion d’apprécier cette grande dame de la musique malagasy. Avis aux noctambules du quartier populaire d’Ambohipo et ses environs. Les réjouissances débuteront à partir de 21h.
SILO & CO
Du jazz et de la bonne musique à profusion. C’est ce que propose le vieux carré pour ce week-end qui s’annonce déjà très musical. Quatre artistes,  à savoir des musiciens reconnus dans leur domaine respectif, investiront la scène du Piment Café situé à Behoririka, demain soir à 20h. A l’affiche de cette soirée, il y aura  Silo - l’interprète de « Rimorimo », le guitariste Harty Andriambelo, le batteur Nin’s Rabaroel et le saxophoniste Nicolas Aurialt. Le « line-up » donne déjà une idée de ce que la soirée sera et les mélomanes sauront l’endroit où l’on ira demain soir. Le répertoire sera éclectique, voguant entre soul et jazz à leurs sauces.
TOVOLAH
Ce samedi 11 décembre, les locaux de La Teinturerie - Association des artistes, situés au site d’Ampasanimalo, accueilleront une représentation baptisée « L’art et la culture comme moyens possibles d’activisme ». Un événement organisé par le Goethe-Zentrum Antananarivo/CGM. Au programme, le public aura droit à une projection du film « Burkinabé Rising » à 17h. S’ensuivra un débat axé sur le thème : « L’art et la culture comme moyens  d'activisme » à 18h 30, avec la participation du rappeur Tovolah, Ludonie Velotrasina (médiatrice culturelle, chercheuse en art, culture et société), Vony Ranala (artiste pluridisciplinaire - notamment en matière de théâtre, slam, danse et directrice artistique de Nouvelles Scènes Madagascar), Randria Mika (anthropologue culturel), Rolf (musicien et activiste) et Jerry Edouard (modérateur). Comme clou du spectacle, il y aura un concert animé par la chanteuse Fitia, Tovolah et Printsy à partir de 20 h. A noter que l’accès à tous ces programmes est libre.

Dimanche 12 décembre
TOVO J’HAY
Après avoir animé la scène du CCI Ivato avec la chanteuse Bodo dimanche dernier, Tovo J’Hay appelé aussi monsieur «  Poetic lover » convie de nouveau ses fans à rejoindre Saint- Michel Amparibe - Le Jacaranda, ce dimanche à partir de 15h. Un rendez-vous qui constitue en quelque sorte des retrouvailles conviviales pour ceux qui ne peuvent pas sortir la nuit. De nombreuses chansons seront au menu durant cette soirée, pour ne citer que « Teny mamy », « Tia tokoa », « Angolanao » ou encore « Efa tia ». Bref, que des chansons d’amour comme les groupies les aiment. Les fans sont donc avertis car il n’y aura pas de place pour tous. Pour avoir les meilleures places, il vaut mieux réserver tout de suite.
Sitraka Rakotobe

Publié dans Culture
jeudi, 09 décembre 2021

Tache d’huile ?

Les coupures d’électricité et surtout de l’eau perdurent. La compagnie nationale des eaux et électricité, lire JIRAMA, parait littéralement débordée. Les usagers ou abonnés qui ne représentent que 15 % de la population totale, tout au plus, sont agacés et cachent mal leur ras-le-bol ou leur galère. Ils subissent au quotidien les incuries de la JIRAMA. Au final, les coupures d’eau ou autrement dit le manque d’eau potable se constatent sur toute l’étendue du territoire national. En effet, l’eau, cet élément vital à la vie d’un être vivant, disparait dangereusement de la circulation.
Dans le velirano point II, Rajoelina Andry Nirina, alors candidat portant le dossard n° 13, promet « d’apporter de l’eau potable à tous ». Immédiatement après la question de « maîtrise de l’insécurité » (Point I) à  travers la Grande île, le domaine traitant le manque d’eau potable se trouve en bonne position dans le souci du Président Rajoelina.
De colossaux efforts ont été déjà effectués mais le problème d’eau potable persiste. En fait, il résiste et fait mener la vie dure, trop dure, à la population entière. Seulement, il faut être honnête que le problème d’eau potable ne date pas d’hier à Madagasikara.
D’abord, dans le grand Sud, la population et les animaux d’élevage souffrent presque en permanence du manque d’eau. Les insuffisances récurrentes en pluviométrie provoquent de la sécheresse sept à huit mois de l’année. Avec les effets du changement climatique causant de l’élévation des températures, le problème se corse en ce sens que l’eau, ce bien indispensable à la vie, s’absente. Réellement vrai que boire de l’eau potable n’est point un caprice, c’est un besoin fondamental de tout être vivant. Et donc, une quelconque  insuffisance porte préjudice gravement aux fondamentaux de la vie sur terre.
A Antananarivo, les coupures intempestives d’eau et d’électricité, valables dans presque dans tous les quartiers, privent la population d’un besoin incontournable. La grogne monte ! Le ras-le-bol atteint son paroxysme. D’Itaosy à Ankatso-Ambohipo, d’Andoharanofotsy à Nanisana en passant par Manjakaray, l’explosion sociale frôle le pire et la ville des mille couve.
A entendre les interventions des députés lors du dernier face-à-face, le problème de manque d’eau potable sévit du sud au nord, d’est en ouest du pays. Et les rares eaux que l’on trouve sont pratiquement inconsommables sinon non potables. De couleur jaunâtre, elles sont âcres au goût et présentent des risques majeurs pour la santé. La population, partagée entre désolation et mécontentement, s’indigne.
Mais pourquoi en est-on arrivé là ? Evidemment, l’origine principale du manque d’eau à travers l’île réside du dérèglement général du climat qui, à son tour, provoque la carence des pluies. C’est un fait indéniable ! Mais il faut noter également le comportement inconscient de certains responsables au niveau de la JIRAMA. Une situation exceptionnelle exige des prises de conscience exceptionnelles. Ce n’est pas toujours le cas dans le contexte de crise qui prévaut au pays. Les observateurs sont tentés d’en déduire un laisser-aller intentionnel.
De toute façon, le ras-le-bol risque de faire tache d’huile et d’impacter d’autres secteurs dont le coût de la vie qui est de plus en plus inaccessible. La flambée des prix, les produits de première nécessité notamment, et la recrudescence de l’insécurité ne sont pas de nature à calmer les esprits.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial


Dans le cadre de la revalorisation de la matière Education physique et sportive (EPS), la Fédération nationale de l’éducation physique (FNEP) a organisé des assises nationales les 11 et 12 novembre derniers au LTC Ampefiloha.
 Une proposition de résolution a été apportée sur l’amélioration de la matière EPS et les conditions des parties prenantes au ministère de tutelle et aux fédérations sportives. Un effort qui a été salué par le ministre Hawel Mamod’Ali car, ce projet se coïncide avec la politique nationale du sport. L’EPS ne sera pas en reste a mentionné le ministre durant la rencontre des deux parties. Une collaboration a été déjà lancée avec d’autres ministères comme celui de l’Education nationale (MEN) dans l’intégration des enseignants d’EPS.
Durant l’occasion, José Rajaonah, le président de la Fédération nationale de l’éducation physique et sportive, à la tête de la délégation,  n’a pas manqué de remercier le ministre. Il a également sollicité une étroite collaboration avec le patron des locataires de la Place Goulette dans l’exécution de ces résolutions. Sur ce, il a fait appel à tous les profs d’EPS de se tenir prêts dans l’exécution des responsabilités qui leur sont confiées à travers ce projet.
« La finalité c’est qu’on puisse préparer les sportifs de haut niveau de demain. La plupart des sportifs malagasy actuels ont d’ailleurs été formés à travers le sport scolaire. L’objectif est aussi de faire de Madagascar un grand champion d’éducation physique de qualité », explique José Rajaonah.
Elias Fanomezantsoa

Publié dans Sport


« Le situation revient petit à petit à la normale sur le marché international ». C’est à travers ces mots que Hery Lanto Rakotoarisoa, président du Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP) a annoncé un bilan positif pour cette année 2021, en comparaison à l’année dernière. « Les statistiques ont montré une nette progression des exportations de 16% cette année, par rapport aux réalisations en 2020. Dans les détails, le volet «céréales-épices-fruits-légumes» a enregistré une progression de 10% en 2021 avec une totale de 1,82 milliard d’ariary contre 1,65 milliard d’ariary pour l’année dernière. La hausse des quantités exportées a compensé la chute des prix des produits de rente, dont principalement la vanille, sur le marché international. Les exportations des produits textiles se sont aussi accrues de 24% en 2021 représentant 20% de la valeur totale de nos exportations », rapporte le GEFP dans une communication officielle. Ces résultats démontrent que l’économie se remet au fur et à mesure de la crise sanitaire.
Toutefois, ce retour à la stabilité est menacé avec l’apparition du nouveau variant touchant actuellement plusieurs pays dans le monde. De plus, la mutation du virus et cette résurgence de nouveau variant ont particulièrement modifié l’environnement économique tant au niveau national qu’international. Les opérateurs restent ainsi sur leurs gardes et se préparent à toute éventualité concernant la situation sanitaire mondiale.
Rova Randria

Publié dans Politique


Coupure prolongée de l’eau et de l’électricité, hausse de prix des produits de première nécessité et celle du coût de la vie en général, menace d’augmentation des frais de transport, baisse du pouvoir d’achat de la population,… Certes, la plupart des ménages malagasy sont confrontés à des difficultés dans leur vie quotidienne, mais la grève n’est pas une option pour résoudre ces problèmes, selon les commerçants exerçant aux alentours de l’esplanade d’Analakely.
Dans le cadre de la Journée internationale des droits de l’Homme, la plateforme des défenseurs des droits des consommateurs a prévu d’effectuer une marche silencieuse, ce jour, à la place du 13-Mai à Analakely. Afin d’éviter tout débordement, la Préfecture de police d’Antananarivo n’a pas donné son feu vert quant à la tenue de cette manifestation.
Les commerçants exerçant dans cette partie de la ville ont ainsi exprimé leur colère, hier. Selon eux, ils ne voudraient pas être mêlés à cette grève. « La vie est déjà dure. Et toute velléité de grève ne fera qu’aggraver notre situation. A chaque fois qu’un rassemblement de personnes se tient à Analakely, nous sommes toujours les principales victimes. Et les clients, de leur côté, désertent les lieux. Si les manifestants persistent sur leur décision, les Forces de l’ordre seront sur place », soutient Ranarisoa, propriétaire d’une boutique située à l’esplanade d’Analakely. « A chaque fois qu’il y a un rassemblement de gens dans le centre-ville, nous sommes obligés de fermer notre boutique ou ranger nos affaires. Or, nous profitons de cette courte période d’avant les fêtes de fin d’année pour vendre nos articles. Ne nous dérangez pas. Nous ne bénéficions en rien de cette manifestation », se plaint une autre commerçante. Effectivement, il s’avère que le mois de décembre représente pour les marchands une opportunité d’amasser un peu plus d’argent afin d’essayer de combler les pertes accumulées durant toute une année. Sur ce, ils souhaitent que cette manifestation n’aura pas lieu.
Quoi qu’il en soit, une manifestation de ce genre est toujours une aubaine pour les politiciens et les partis de l’Opposition au régime en place. « Il est rare que les organisateurs d’évènement de ce genre atteignent leur objectif. D’ailleurs, dans la majorité des cas, les rassemblements de gens tenus dans le centre-ville prennent une tournure politique », selon le préfet de police de la ville d’Antananarivo, Angelo Ravelonarivo.
Anatra R.

Publié dans Société


 A mi-chemin, le port de Toamasina sera  opérationnel à 100% d’ici peu. La première phase des travaux d’extension a été achevée il y a quelques temps tandis que la deuxième phase vient d’être lancée hier en grande pompe à Toamasina. « 90% des marchandises, import et export confondus, transitent par ce port, il est ainsi primordial que les infrastructures qui y sont opérationnelles suivent la tangente de la modernité. Pourtant notre port n’est pas encore en mesure d’accueillir les gros porteurs d’où l’augmentation des frais des marchandises qui doivent encore faire escale dans les ports d’éclatement voisin comme à l’île Maurice ou autre. Une fois les travaux achevés, notre port pourra se mettre en concurrence directe avec ceux des îles voisines sur ce point et une baisse des prix des produits importés sera palpable » soutient le Président de la République, Andry Rajoelina qui, avec l’ambassadeur du Japon à Madagascar,  ont donné hier le coup d’envoi des travaux de la  2e phase.
Ce  projet d’extension du Grand Port est l'un des plus grands en Afrique financé par le Gouvernement japonais à hauteur de 639 millions de dollars. Il vise à tripler la capacité d'accueil du port et en faire le port hub dans l'océan Indien en 2026. Ainsi, une partie de l’extension peut être utilisée en 2023. Il s’agit de l’aménagement d’un terre-plein pouvant accueillir des conteneurs dont dix hectares de terrain feront l’objet de revêtement dans l’objectif de recevoir encore plus de conteneurs. Les travaux, dans cette deuxième étape, consisteront en outre à construire une digue de protection de 345 m, un nouveau quai de 470m avec une profondeur de 16m. Tandis que trois autres quais, déjà existants, seront réhabilités de manière à obtenir un tirant d’eau de 14m. Ainsi, la protection du littoral jouxtant le port fait partie des travaux importants dans cette deuxième phase.
Coopération
En 2026, l’aire de stockage aura une étendue de 19 hectares, avec trois quais pouvant accueillir de gros conteneurs. Ainsi, cette initiative représente d’énormes avantages pour les échanges commerciaux. Au terme de ce projet, le port de Toamasina pourra accueillir deux gros porteurs en même temps. Cela va permettre de créer des emplois décents. Il y aura également des retombées positives pour les importateurs ou les exportateurs. En effet, pour le moment, faute d’infrastructure adéquate, les gros navires sont obligés de s’arrêter à l’île Maurice ou à La Réunion. Les marchandises à importer ou à exporter doivent y être transbordées. A rappeler que le Gouvernement japonais a mené les études relatives à l’extension du port de Toamasina en 2015. Les travaux sont répartis en deux étapes et viseront à tripler la capacité du port en 2026. En tout, c’est le plus grand chantier en Afrique financé par le Japon à travers la JICA. L’idée pour le Japon étant de promouvoir des activités économiques et sociales libres et dynamiques dans l’ensemble de la région Indopacifique dans la mesure où compte tenu de sa très forte croissance économique, la stabilité de cette région est extrêmement importante pour la sécurité et la prospérité du Japon. Il s’agit alors pour le pays du soleil levant de garantir l’exploitation stable des principales voies maritimes grâce à la coopération et aux échanges en matière de défense et de nourrir des relations de confiance et de la compréhension mutuelle pour éviter les événements imprévus.  
Hary Rakoto

Publié dans Politique


Un pouvoir d’achat encore faible. C’est pour cette raison que la consommation des produits d’élevage reste encore limitée à Madagascar. « En effet, annuellement, un Malagasy ne consomme que 2 kg de poulet seulement et 20 œufs mais aussi 5 litres de lait. La consommation de viande de bœuf et de porc tourne autour de 5 kg par an. Ces chiffres sont notamment très en-deçà de la consommation moyenne en Afrique, dans les pays de même catégorie que Madagascar. Dans ces pays par exemple, la consommation annuelle de poulet atteint les 10kg voire 15kg, celle des œufs tourne autour de 100 pièces. Et un consommateur boit près de 25 litres de lait par an »  explique Rivo Andriamanalina, président de la commission agriculture et élevage au sein du Groupement des entreprises de Madagascar, hier, au CCI Ivato. La viande reste un produit de luxe dans le pays. Dans la Capitale, le kilo dépasse les 10 000 ariary, et bien plus. Les Malagasy consomment alors rarement de la viande. «Aujourd’hui, les bouchers ne sont plus étonnés quand leurs clients n’achètent que 250 g voire 125g de viande. L’achat de viande n’est désormais réservé que pendant la période des fêtes comme la fête de l’Indépendance ou encore celles de fin d’année», constate ce responsable. Il en va de même pour les œufs dont le prix ne cesse d’augmenter au cours des dernières semaines.
Malheureusement, pour l’heure, les opérateurs considèrent que la réduction des prix pour rendre accessible ces produits n’est pas encore possible pour le moment. « La réduction des prix est surtout freinée par les questions de provende. Nous devons importer des matières premières comme les vitamines et les acides aminés. Ces achats dépendent ainsi du marché international mais aussi de la valeur de l’ariary. D’autre part, sur le plan local, la production de maïs, matière première de base de la fabrication de provende, n’est pas du tout suffisante. Pour pouvoir développer le secteur de l’élevage, le développement de la filière maïs est incontournable», soutient Rivo Andriamanalina. Et ce n’est pas le seul problème du secteur élevage actuellement, chaque problème sera donc abordé point par point à l’occasion du colloque national sur le développement de l’élevage, avec la participation de toutes les parties prenantes.
Rova Randria

Publié dans Economie


Apollo21, acte IV. S’il existe un accusé dons les propos sont les plus attendus, c’est bien ceux du chargé de mission à la Présidence, en l’occurrence Yvon William Randriazanakolona, alias Sareraka. Accusé d’abord de divulgation de secret confidentiel, Sareraka nie simplement. Lorsque la présidente de la Cour criminelle ordinaire (CCO) d’Anosy lui demande à quel moment avait-il été informé sur le projet de coup d’Etat baptisé Apollo 21, l’homme vêtu tout de blanc répondait imperturbablement : “Je n’ai jamais entendu parler de cela que seulement avant-hier, c’est-à-dire au début de ce procès”, déclare-t-il.  A la juge de repasser à l’offensive : “Mais qu’est-ce que vous avez donc parlé avec Paul Rafanoharana ?”. Sareraka n’a pas mis trop de temps pour donner la réponse. “J’ai eu vent des bribes d’information sur Paul Rafanoharana car il fut également dans la Transition, donc je le connais vaguement. Et lors de notre récente rencontre, c’était chez le premier conseiller de l’ambassade de France où j’étais invité à ce dîner offert par le diplomate. Comme je suis le chargé de mission à la PRM, Paul a donc profité de l’occasion de cette rencontre pour faire passer un message au Président Andry Rajoelina. En fait, Paul m’a supplié de parler au sujet de l’archevêque Odon Razanakolona auprès du chef de l’Etat, et du désir de l’homme d’église afin d’obtenir et de faciliter son audience chez lui. Et c’est tout”, explique Sareraka. Et de poursuivre : “Puisqu’on m’a montré donc le document Apollo 21, c’est seulement durant ce procès que je crois à son existence. Mais si jamais le projet allait devoir être appliqué, cela m’aurait profondément chagriné et ulcéré. De plus, si jamais Paul aurait vraiment  eu l’intention de renverser le Président, j’aurais personnellement lui barré l’accès à la Présidence”, clame-t-il.
On lui reproche d’avoir nommé le nom d’un Général pour le portefeuille du CEMGAM , ex-Etat-major des Forces armées malagasy, en vue d’un remaniement ministériel prévu en décembre 2020. Et à l’époque, une conseillère à la Présidence lui aurait demandé des noms des ministrables.  “J’ai  alors parlé  du Général Totoarisoa à la conseillère. Mais je n’ai jamais organisé une réunion avec des sous-officiers à ce dessein”, dit-il.

Les deux capitaines du GSIS et de la CSI prennent la défense de leurs subalternes
L’après-midi, c’était au tour des cinq éléments du Groupe de sécurité et d’intervention spéciale (GSIS) et de la Compagnie spéciale d’intervention (CSI) de la Gendarmerie de comparaître à côté de leurs commandants respectifs, dont les  capitaines Diambelou Euclide Henri (GSIS) et Michel Andriantiana (CSI). Les premiers ont tous nié en bloc l’accusation qui pèse sur eux. Détachés à l’époque comme chauffeurs au sein de la société dirigée par François Philippe, les versions des cinq accusés présentent toutes des similitudes. “Je n’ai jamais accompagné Philippe François toute la journée dans ses déplacements. Je n’ai également vu aucune des personnes de ses relations. Je ne faisais que le déposer devant le restaurant où il a un rendez-vous. Et c’est tout”, déclare le gendarme Alain José Rakotondramanana.  “Si jamais Philippe aurait envisagé de faire ce coup d’Etat, cela fait longtemps que nous rompons avec lui”, déclare son co-accusé, Alain de la CSI.
Quant vint le tour du capitaine Diambelou Euclide Henri, il a failli se faire piéger par une question posée par un assesseur à propos de son jugement d’Apollo, du point de vue technique. “En tant que militaire, Apollo 21 est trop handicapé de plusieurs choses. Et puis, il manque d’objectif pour tenir la route !”. Ce qui lui a valu une remarque de la Justice : “Alors, avez-vous déjà fait un coup d’Etat?”, lui demande la présidente de la Cour sur un ton ironique, qui a provoqué un grand éclat de rire dans l’auditoire. Enfin, un dernier détail, celui qui a entrainé le capitaine Diambelou dans l’affaire, c’est le message compromettant qu’il a fait passer à l’un de ses subalternes en conseillant à ce dernier de “bloquer son Watshap”, en faisant allusion à Philippe François. Mais surtout aussi le terme COMGN trouvé dans le même message “Il s’agissait d’un malentendu. Mon subalterne m’a téléphoné un soir pour que je contacte Philippe, qui tardait à quitter le restaurant un soir alors que le gendarme devra partir en mission le lendemain. Ce dernier m’a alors demandé de dire à Philippe qu’il doit partir sur ordre du COMGN. Je lui ai donc rétorqué de ne jamais parler du COMGN dans cette histoire”.
Franck R.

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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