Fort de son succès auprès des entrepreneurs, le projet Miarina by Fihariana est relancé avec une enveloppe de 40 milliards d’ariary destinée à financer les entreprises et sociétés de petite ou moyenne envergure légalement constituées. Pour être éligibles à ce soutien financier, les entreprises doivent justifier de plus de trois années d’existence et avec un chiffre d’affaire n’excédant pas les cinq milliards d’ariary. L’idée étant de booster au maximum la relance économique en poussant les PMI et PME. Dans le projet Miarina, les autorités, à travers le programme Fihariana, se sont associées avec les banques BOA et BNI Madagascar. Ainsi, malgré la disponibilité des fonds et ces mesures d’allègement de la procédure, les soumissionnaires au prêt doivent se conformer à des critères de sélection.  Le prêt Miarina a, en effet, été mis en place pour les entreprises ayant des activités génératrices de revenus sur l’ensemble du territoire malagasy et œuvrant dans l’un de ces quatre secteurs dont l’agriculture et l’élevage, l’industrie, les services et le tourisme. Ces firmes peuvent contracter un prêt allant jusqu’à trois cent millions d’ariary. Pour ce qui est de la BNI par exemple, les procédures d’emprunt ont été allégées. Ce prêt aura notamment un taux de 8 % et une période de remboursement de 24 mois. Toutefois, le client pourra demander un différé de 6 mois concernant l’échéance de remboursement. Ainsi, les conditions de l’offre ont été conçues de manière à donner aux entreprises le temps de se remettre à flot avant d’entamer le remboursement du prêt. Cependant, certains opérateurs expliquent qu’ils rencontrent certaines difficultés sur ces critères d’éligibilité dans le programme. Pour leur part, les responsables du programme sont toujours prêts à continuer les discussions au niveau sectoriel avec les groupements professionnels, afin d’adapter la solution de financement par rapport au profil de ces derniers. Par ailleurs, pour élargir la portée de ces solutions de financement, des partenariats sont actuellement concoctés avec les institutions financières. Les discussions en cours devraient aboutir à de nouvelles opportunités, au bénéfice du secteur privé.
Hary Rakoto

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mardi, 21 décembre 2021

La une du 22 décembre 2021

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« Jeudi, je commençais à tousser. Deux jours après, les douleurs s'amplifiaient et j'étais de plus en plus fatiguée. Alors, j’ai décidé de faire une analyse dans un établissement sanitaire où j’étais prise en charge. Une fois sur place, ma température était de 38° et mon toux alarmait mon médecin qui m'a immédiatement recommandé ainsi qu'aux membres de ma famille - eux qui souffraient de légers symptômes - de passer un test PCR. Avec mon état de santé, les longues files d'attente au Village Voara sis à Andohatapenaka me paraissaient insupportables. Le jour même, nous nous sommes rués vers l'Institut Pasteur de Madagascar. Mais malheureusement, seuls les individus qui vont partir en voyage y sont auscultés. Et encore moins, l'HJRA et l'hôpital Befelatanana ne disposent pas de matériel pour effectuer le test PCR. Toutefois, à la pharmacie,  il faut dépenser 65 000 ariary, rien que pour un TDR. Nous avons ainsi pris la décision de revenir à Andohatapaneka le dimanche après-midi. Mais hélas, il n'y avait plus de médecin pour nous recevoir. Nous avons dû attendre lundi pour pouvoir faire le test dans un autre établissement et ce n'est que le lendemain que nos résultats, tous positifs au coronavirus, ont été obtenus. A partir de cet instant-là, les membres de ma famille ont pu enfin débuter la prise des médicaments adaptés. Heureusement pour moi, dès l'apparition des premiers symptômes, j’ai commencé à prendre des comprimés. Le médecin a juste renforcé mon traitement », a témoigné une jeune maman, actuellement mise en quarantaine avec sa famille.
C'est à cette histoire que le parcours du combattant des gens voulant faire un test PCR à Antananarivo se résume. Et cette jeune mère de famille n'est pas la seule qui préfère le PCR au TDR. Et même si l’affluence au niveau des centres de santé de base (CSB II) est importante, les files d’attente interminables dans l’enceinte du Village Voara sont encore pires. Malgré tout, quelques employés d'une grande société ont également partagé leur souhait voire recommandation émanant de leur patron de passer un test PCR.
Faut-il rappeler qu’afin de rompre les chaînes de contamination du coronavirus, le Gouvernement  malagasy à travers le ministère de la Santé publique met gratuitement à la disposition de la population des tests de diagnostic rapide (TDR) antigéniques auprès des CSB II situés dans les Régions d’Analamanga,  Vakinakaratra  et Haute-Matsiatra. A Antananarivo, la liste communiquée par le ministère de la Santé publique est composée des CSB II situés à Isotry central et annexe, Centres de soins et de santé (CSS) et  Centres de santé maternelle et infantile (CSMI) sis à Tsaralalàna, Ambohipo, Ambohitsoa, Ambohidroa, Ambohimanarina, Analamahitsy, Ampasanimalo, Antohamadinika, Amboniloha, Ambohimangakely, Andohalo, Antsahamamy, Andraisoro et Mahamasina.
Mais toujours est-il que certains CSB II localisés dans la capitale ne proposent plus depuis quelque temps ce service. Et pour cause, nombreux patients, bien qu’ils aient des symptômes de la Covid-19, présentent tous des résultats négatifs à l’issue de leur test. Quelques médecins œuvrant dans les CSB II ont ainsi décidé de procéder au traitement syndromique comme lors de la première et deuxième vague, sans passer à un TDR.
K.R.

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Ouverture à l’international. Les artistes malagasy ne cessent de briller sur le plan international. Ainsi, comme il a été publié récemment sur la toile et les réseaux sociaux, six artistes, à savoir Ceasar, Denise, Shyn, Ljo, Tence Mena, ainsi qu’Oashna Tess - la fille du rappeur Shao Boana- sont nominés dans le concours intitulé « Mauritius Music Awards » (MMA 2021). Ils vont encore représenter notre pays pour un nouveau challenge musical. En effet, ils sont en compétition dans la catégorie « Best Island Artist Madagascar » qui se tiendra à l’île Maurice. Il s’agit d’un concours dédié aux artistes de l’océan Indien où les amateurs de musique pourront voter sur le site www.vote-mma.mu pour leur donner toutes les chances de gagner le prix, sachant que les votes sont déjà ouverts depuis la semaine dernière. Tous heureux d’être nominés, ces six artistes partagent les informations sur les réseaux-sociaux, en incitant notamment les fans à prendre part au vote. A noter que cette nomination permet à ces chanteurs malagasy d’obtenir davantage de notoriété par rapport aux autres artistes de l’océan Indien qui sont en phase de devenir célèbres actuellement.
Visibilité
Le concours « Mauritius Music Awards » a été créé l’année dernière. Pour le compte de sa deuxième édition, l’évènement va se tenir à l’île Mauirce. Et comme il est de coutume, ce concours va une fois de plus honorer et valoriser les artistes de l’océan Indien spécialisés dans le domaine musical. « Notre objectif est de valoriser et honorer les artistes mauriciens, mais aussi ceux de l’océan Indien, ce qui contribuent à faire évoluer en particulier l’industrie musicale à l’île Maurice, et celle de l’océan Indien en général. On vise également à promouvoir les artistes de chaque région et de créer une plateforme d’échange », expliquent les initiateurs du concours. A titre de rappel, le concours MMA met en compétition 24 catégories d’artistes. Outre les catégories prévues récompenser les artistes mauriciens, les MMA récompensent aussi les meilleurs artistes venus des cinq îles de la Région de l’océan Indien. Après Rodrigues, La Réunion et Seychelles, Mayotte et Madagascar ont été intégrés cette année. En plus des récompenses, les artistes peuvent compter sur une plus grande visibilité.
Sitraka Rakotobe

Publié dans Culture


Une source d’inspiration pour développer le secteur agricole malagasy. En onze années d’existence dans la Grande île, Sahanala, une entreprise sociale pesant près de 25 millions d’euros à l’heure actuelle, a sorti de terre six usines en tout. Chaque année, cette industrie atteint un taux de croissance de 14%. «Le secret de Sahanala demeure dans son modèle social. Tous les cultivateurs avec qui nous travaillons sont tous actionnaires de la société. La clé du succès aujourd’hui est le fait qu’elle appartient aux paysans. Ces derniers peuvent décider du programme dans lequel investir. Nous impliquons les cultivateurs dans chaque prise de décisions. L’objectif étant de leur faire rêver. Rêver d’une stabilité et d’une vie meilleure pour eux et pour leurs familles», détaille Serge Rajaobelina, président du Conseil d’administration de Sahanala, pour vanter son modèle économique unique dans la Grande île à un média international, mais qui porte très bien ses fruits.
En tout, près de 8 000 agriculteurs sont aujourd’hui actionnaires de Sahanala. Chacun d’eux reçoit chaque jour près de 3,75 euros, environ 17 000 ariary, soit plus de 20% plus élevé que le revenu moyen des paysans dans le pays. Ainsi, Sahanala travaille dans plusieurs filières comme la vanille, la noix de cajou mais aussi les épices comme le poivre rouge et le poivre sauvage. Pour la noix de cajou, les exportations pour cette année ont atteint les 20 tonnes. Et d’après les prévisions 2022, ces exportations pourraient atteindre les 50 tonnes, soit presque le triple des exportations de cette année. «L’appui de Sahanala ne se limite pas seulement à la collecte des produits et la recherche de marchés. Nous recevons également des formations sur la vanille mais aussi sur d’autres cultures. Comme cela, nous pouvons avoir des revenus supplémentaires sur d’autres cultures en attendant ceux de la vanille», confie un planteur de vanille dans le Nord.
Concernant les dividendes, au lieu de les distribuer, elles sont réinvesties dans la construction d’écoles, de centres de soins ou encore de programmes de reboisement. «Ces dividendes sont comme une sorte de pot commun que nous utilisons pour répondre aux besoins des paysans», explique Damiana Rasoavinjanahary, directrice générale de Sahanala. Ce projet a permis d’améliorer les revenus des paysans mais surtout la qualité de vie de milliers de familles.
Rova Randria

Publié dans Economie


Secourus hier matin à l’est de Mahambo, deux des quatre passagers d’un hélicoptère parti de Mahambo pour Foulpointe sont sains et saufs. Deux autres restent activement recherchés à l’heure où nous mettons sous presse
Le secrétaire d’Etat chargé de la Gendarmerie auprès du ministère de la Défense nationale, le Général Serge Gellé et trois autres passagers, prennent un hélicoptère pour rejoindre Foulpointe. Ils reviennent de Mahambo dans le cadre d’une mission de sauvetage d’une embarcation naufragée à Antsiraka dans le District de Soanierana- Ivongo. Leur aéronef décolle vers 18h30 lundi avant de disparaitre des radars une trentaine de minutes après, aux larges de Mahambo. Selon des sources, l’hélicoptère aurait piqué du nez et terminé dans les eaux.
Un autre hélicoptère prend les airs dans le même laps de temps que celui du SEG, avec à son bord une délégation gouvernementale menée par le Premier ministre Christian Ntsay et le ministre de la Défense nationale. Alerté, ce deuxième aéronef stoppe son voyage et atterrit sur la plage non loin du périmètre supposé de la disparition du premier hélicoptère, rapporte une source locale. Immédiatement, l’appel au secours est lancé. Le ministre de la Défense nationale sur place supervise et coordonne les recherches.
Les circonstances dans lesquelles l’hélicoptère a fini sa course dans les eaux restent encore floues. Les enquêtes, qui ne manqueront pas d’être ouvertes, permettront de définir les causes exactes du crash.  Des raisons climatiques ainsi que des raisons techniques sont parmi les hypothèses évoquées. Des riverains du bord de mer affirment avoir entendu une violente déflagration.
La recherche des passagers et de l’hélicoptère a débuté dans la nuit même. Des recherches rendues difficiles et vaines par la nuit. Ni les passagers ni l’épave de l’hélicoptère ne sont retrouvées. Les recherches aboutissent toutefois dans la première matinée d’hier. L’épave de l’hélicoptère est retrouvée sous les eaux, au large de la Commune de Mahambo.
Des plongeurs du Corps de protection civile sont dépêchés sur place. Les plongeurs confirment que l’appareil est bien celui qui transportait le SEG. Aucun corps n’est en revanche trouvé dans l’appareil, soutiennent les plongeurs. Et de souligner que les ceintures de sécurité sont retrouvées détachées. Ce qui signifie  que les passagers ont eu le temps de sortir de l’épave.
Un premier passager est toutefois retrouvé, sain et sauf, dans la même matinée. Le Général Serge Gellé vient d’être ramené à terre à Mahambo par un pêcheur prénommé Zambie. Il aurait été repéré par le pêcheur à environ un kilomètre au large. Environ deux heures plus tard, un autre passager est également retrouvé en vie. L’adjudant-chef mécanicien Andrianarison Laitsara Jimmy retrouve lui aussi la terre ferme. Il est, lui aussi, secouru par des pêcheurs, dont un dénommé Sakira.
Les deux rescapés ont reçu les premiers soins à l’hôtel La Pirogue de Mahambo avant d’être envoyés vers Toamasina pour des examens approfondis. Le SEG a rejoint la Capitale Antananarivo hier dans l’après-midi.
A Mahambo, sur les lieux du crash, les recherches se poursuivent pour retrouver les deux autres passagers de l’hélicoptère à l’heure où nous écrivons ces lignes. Il s’agit du pilote de l’aéronef, le  colonel Rakotomialison Hery et le directeur de la sécurité auprès de la Primature, le colonel Andrianambinina Olivier.
Une vedette effectue les recherches sur place. Un remorqueur de la SPAT est chargé de tracter l’hélicoptère repéré à environ 600 mètres au large de Mahambo, selon une communication du ministère de la Défense hier dans la soirée.
La rédaction

Publié dans Politique

Elle est là ! Elle tue. Après les deux premières vagues de Coronavirus de 2020 et de 2021, une troisième vague atterrit au pays. Un souffle de vent impétueux déferle et happe tout ce qui se hasarde en travers de son passage. Quand le nombre cumulé des décès (2020 et 2021) franchit la barre de 1 000, il y a donc mille raisons de s’inquiéter.
Prise en étau entre la panique et l’instinct de la survie, la population ne sait que faire. L’atmosphère sociale s’alourdit et les débats se déchainent dans les salons, sous les chaumières, dans les transports en commun, au marché, etc. Quel type de « troisième vague » nous assaille-t-il ? Delta ou … Omicron ?
Les responsables étatiques en charge de la santé observent, se concertent et se démènent à prendre en main le contrôle de la situation. Toutefois, ils adoptent la démarche de précaution et évitent le risque de se prononcer à la va-vite. La recherche en laboratoire s’intensifie. Il faut laisser aux chercheurs le soin de déterminer exactement de quoi s’agit-il !
Quoi qu’il en soit, Delta ou Omicron ou autre, il faut d’urgence faire face à l’ennemi ! Le plus important pour l’heure c’est d’avoir la visibilité des actions à entreprendre. Pour le moment, les dirigeants politiques misent sur la « vigilance sanitaire ». En quoi cela consiste exactement ? Certaines précisions s’imposent.
Entre autres, le pays n’est pas encore au stade d’ « urgence sanitaire ». L’option « confinement »  ne figure pas, du moins au stade où nous en sommes, sur table. Mais que chacun fasse le maximum de soi-même pour qu’on ne soit pas dans l’obligation de l’envisager.
En effet, l’éventuel retour à  « l’urgence sanitaire » et par extension au confinement partiel ou total impactera durement l’économie nationale. Elle aggravera la situation de précarité de la grande majorité de la population. Les opérateurs économiques, en particulier ceux évoluant dans le secteur du tourisme, le domaine d’activités le plus touché, souffriront encore davantage.
Le contexte complexe et critique, qui prévaut dans le pays sinon dans le monde, exige formellement  des dirigeants en place  une mise en œuvre d’une stratégie structurante et pertinente. Une série de mesures applicable et efficace qui requiert de la vigilance extrême de tout le monde.
Faudrait-il le noter que le cas de la Grande île, depuis le début de la pandémie, n’est pas aussi alarmant que cela se présente sous d’autres cieux. Et ceci, grâce à la pertinence du Remède traditionnel amélioré (RTA) que le Laboratoire national de l’IMRA (Avarabohitra) a mis en évidence. Un protocole scientifique que la respectable OMS n’y voit pas d’inconvénient scientifiquement parlant. Le CVO (formule « tambavy » ou gélules) séduit et cela même en dehors du territoire national. Les centres de soins hospitaliers de Tanà et autres dans les Régions traitent les patients atteints de la Covid-19 à base de CVO +. Evidemment, un tel choix ne minimise ni n’écarte pas l’importance du vaccin. Loin s’en faut ! Seulement, les tenants du régime tiennent à mettre en exergue la valeur et l’efficacité du RTA national. Et on ne peut pas les récriminer là-dessus.
Troisième vague ou Delta ou Omicron ! L’essentiel revient à contrôler la situation !
Ndrianaivo


Publié dans Editorial


Le « Princia II », ce boutre qui a transporté clandestinement 130 passagers, chiffres officiels, a sombré au large de Soanierana-Ivongo, vers 9h lundi matin dernier. Un bilan établi hier vers 8h du matin fait état de 24 morts dont deux nourrissons, tandis que 50 autres passagers ont pu être sauvés. Mais dans l’après-midi d’hier, ce bilan a malheureusement augmenté avec la découverte de 13 autres corps. Le capitaine qui serait à la fois l’armateur fait partie de la liste des survivants. D’ailleurs, des bruits circulent qu’il a été repéré en train d’arpenter tranquillement les rues à Soanierana-Ivongo.
L’opération en vue d’évacuer les corps des victimes depuis la localité d’Antsiraka où le drame s’est produit jusque dans celle de Soanierana-Ivongo, devait se poursuivre tout au long de la nuit du lundi dernier. Les cadavres des malheureux ont été ensuite entreposés au « Tranom-pokonolona » de Soanierana-Ivongo où devra se tenir une veillée funèbre, selon une information reçue. En attendant, les autorités maritimes précisent que le boutre avait transporté 130 personnes et qu’actuellement, l’enquête en cours s’efforce d’apporter un éclaircissement sur la cause de cet accident maritime particulièrement meurtrier.
En attendant, une panne-moteur avait été évoquée comme ayant été à l’origine du drame. Quoi qu’il en soit, l’armateur risque gros dans cette affaire qui, à part le décès de certains passagers, a fait des victimes collatérales, celles de l’hélicoptère de l’Armée. Enfin, la plupart des victimes de ce terrible naufrage sont des saisonniers de la filière girofle, juste après la période des récoltes à Mananara-Nord et Vavatenina.
Franck R.


Dernière heure
Le 23 décembre décrété jour de deuil national
Le Gouvernement a décrété ce jeudi 23 décembre, jour de deuil national, en mémoire des victimes du naufrage du bateau Francia à Soanierana- Ivongo, lundi. Durant cette journée, le drapeau national sera mis en berne sur tout le territoire national de la République de Madagascar. Toutes réjouissances publiques sont interdites, et tous les débits de boisson seront fermés. Les festivités, déjà limitées pour cause du coronavirus, devront être reportées par respect pour les victimes.

Publié dans Société


Un grand ouf de soulagement pour les chrétiens car ils pourront célébrer la naissance du Christ  dans les églises, malgré quelques restrictions. En effet, à cause de la propagation de la pandémie de Covid- 19 dans le pays, il a été annoncé que le rassemblement de plus de 100 personnes est désormais interdit. En conséquence, les églises se sont organisées pour bien accueillir Noël, plus précisément, durant la nuit du 24 et 30 décembre.
« Nous avons programmé quelques changements pour la veillée de Noël et le réveillon. On a divisé nos fidèles en deux groupes ainsi que les enfants qui participeront aux animations.  Le premier assistera aux cultes du 24 décembre tandis que la moitié, le 31 décembre », soutient le pasteur Edena  Rasoamaharo du FMTA Andranovao.  Comme cette église, celles disposant de  petits espaces ont opté cette organisation, mais dans le cas contraire, elles ont limité le nombre d’assistance selon la capacité de la salle, c’est-à-dire 3 par banc. « Nous devons collaborer avec nos dirigeants pour lutter contre cette pandémie qui détruit le monde actuellement. C’est d’ailleurs la consigne de Dieu à l’égard des églises. C’est un ordre mais  non pas une invitation et nous devons l’accepter», poursuit-il.
Devenue une habitude, les églises procèdent à la désinfection avant et après chaque culte, sans oublier la prise de température, le port du masque. Pour les cultes ordinaires, deux ou plusieurs entrées sont programmées. Comme à la première et deuxième vague de la pandémie, toutes les mesures mises en place durant la période d’urgence sanitaire seront encore retenues comme la sensibilisation des fidèles sur la pandémie de Covid- 19 à l’église. Tous les autres programmes comme la visite des malades, l’enseignement ou  la réunion à domicile sont encore suspendus.
Pour rappel, les portes de l’église Jesosy Mamonjy à Ankorondrano sont de nouveau ouvertes aux fidèles, après des mois de scellage. Cette dernière a été fermée à cause d’un conflit interminable entre le Bureau du collège des pasteurs (BCP) et celui du Conseil d’administration (BCA). Une transition a été mise en place jusqu’à l’élection des nouveaux membres du conseil d’administration en 2022.
Anatra R.

Publié dans Société

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Editorial

  • Une Opposition éreintée !
    L’Opposition politique que le pays a l’honneur ou le malheur de disposer aurait-elle les reins solides ? Apparemment non !En un quart de siècle d’existence, le « Tiako i Madagasikara » (TIM) montre déjà des signes d’usure, de faiblesse. Des rides avant l’heure trahissent le visage de ce parti fondé et présidé, d’une main de fer, par l’ex- magnat du lait, l’ancien Chef d’Etat Marc Ravalomanana dont l’empire économique s’effrite au fil des ans. Visiblement, le poids de l’âge pèse trop sur les épaules de « Ramose ». A soixante-quatorze ans, Ravalomanana peine à suivre le rythme mais il persiste à tenir la barre du parti. Ses lieutenants s’irritent de son entêtement. Mais on n’y peut rien ! Dada est intraitable. Et le déclin semble irréversible.Ibidem pour le « Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny demokrasia eto Madagasikara » (RMDM), une plate-forme de l’Opposition concoctée par le pasteur Tsarahame et acolytes et…

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