Les interventions de l'association Fitia en collaboration avec divers partenaires s'enchaînent. Hier, une délégation conduite par la Première dame et non moins présidente de ladite association caritative s'est rendue dans le District d'Avaradrano pour concrétiser son soutien aux sinistrés des dernières intempéries. Les femmes députées Aina Rafenomanantsoa alias Anyah et Lanto Rakotomanga ainsi que le directeur des affaires sociales auprès de la Présidence de la République, Mirana Rajaonah, faisaient partie de la délégation. Les actions restent les mêmes que celles réalisées à Ambohitrimanjaka et au gymnase couvert d'Ankorondrano pour la ville d'Antananarivo et à Ambohimanatrika Tanjombato pour l’Atsimondrano.

Cette fois-ci, 209 familles sinistrées issues des Fokontany de Belanitra et d’Antanandrano, dans la Commune d’Ankadikely Ilafy, ont reçu des packs de produits de première nécessité, des matelas et des  couvertures ainsi que des kits solaires « Hazavana ho anao ». A cela s’ajoutent le Ferrozinc, un complément alimentaire, ainsi que du « Koba Aina » pour les enfants. Une occasion pour l’épouse du Président de la République de souhaiter bon courage aux habitants pour faire face au cyclone intense Batsirai dont l’atterrissage est prévu demain. « Nous devrons rester vigilants et suivre toutes les consignes », a-t-elle encouragé.

Les équipes médicales de la clinique mobile étaient aussi au rendez-vous dans les lieux d’intervention d’hier. Outre les consultations générales et prénatales ainsi que les soins gratuits, y compris les médicaments, des dépistages de la Covid- 19 figurent également parmi les prestations offertes aux sinistrés. A cela s’ajoutent les sensibilisations sur la planification familiale. La clinique mobile enregistre, rappelons-le, environ 150 consultations journalières sur la contraception. L’implanon constitue la méthode contraceptive la plus prisée, selon les informations recueillies auprès du ministère de la Santé publique.

Par ailleurs, des éléments de la Brigade féminine de proximité auprès de la Police nationale s’assurent des sensibilisations relatives à la lutte contre les violences. Outre les flyers, ces femmes policières s’entretiennent directement avec les sinistrés pour donner plus de détails sur les formes de violences et les procédures de signalement.

Recueillis par Patricia Ramavonirina

Impact direct. Les Régions d’Atsinanana, Vatovavy, Fitovinany, Atsimo-Atsinanana, Mangoro dont les Districts d’Amparafaravola et Ambatondrazaka, Analamanga, Bongolava, Itasy, Vakinankaratra, Amoron'i Mania, Haute-Matsiatra, Ihorombe et Analanjirofo passent ce jour en alerte rouge. Le cyclone tropical intense Batsirai qui a été positionné à 671 km à l’Est de Vatomandry hier vers 15 heures locales, poursuit son cap vers Madagascar à une vitesse de 7 km/h, tout en apportant un vent moyen de 165 km/h avec des rafales estimées à 235 km/h. « Une menace cyclonique potentielle à courte échéance est évaluée pour la côte Est du pays avec un atterrissage estimé entre Vatomandry et Mananjary dans la matinée du samedi 5 février 2022, entre 8 et 12 heures locales au stade de cyclone tropical intense. Le vent prévu à ce moment est de 175 km/h. Batsirai traversera ensuite le pays d’Est en Ouest pour ressortir en mer dans le canal de Mozambique, au niveau de la Région de Menabe, dans la matinée du dimanche 6 février 2022 », a avancé hier la Direction générale de la Météorologie sise à Ampandrianomby.
Et même si ce cyclone tropical Batsirai a circulé hier à faible allure au nord de l’île de La Réunion, il reprendra sa marche vers l’ouest sous l’effet du renforcement de la dorsale subtropicale qui faisait temporairement défaut. Par conséquent, les habitants des Régions d’Anosy et de Menabe, ceux des Districts d’Antalaha, Maroantsetra, Mananara-Nord, Mandritsara, Andilamena, Tsaratanàna, Maevatanàna, Antsalova, Beroroha, Sakaraha, Ankazoabo, Morombe, Toliara I-II, Betioky et Benenitra doivent aussi se préparer. Leur niveau d’alerte en vert d’hier vire actuellement en jaune.
D’après les informations partagées par le blog réunionnais spécialisé en cyclone (Cycloneoi) hier après-midi, le produit de Météo-France développé dans le cadre du projet Spicy a révélé que le risque d’impact direct est à moins de 60 km pour les 5 prochains jours, 40 à 60 % entre Brickaville au Nord et Mananjary au Sud, et de 60 à 80 % dans le secteur de Mahanoro. « Mahanoro pourrait être le point d'atterrissage du cœur du système Batsirai. Les premières précipitations en périphérie du système débuteraient dès vendredi. Elles se renforcent significativement samedi avec l'arrivée du cœur du phénomène. A ce stade, de forts cumuls de pluie sont attendus de Brickaville à Taolagnaro et se prolongeant jusque sur les hauts plateaux. Le vent se fait de plus en plus ressentir dès vendredi. La force des rafales dépendra de l'intensité de Batsirai au moment de l'impact. La prévision d'intensité est incertaine, mais le stade de cyclone intense est envisagé au moment du contact. Le phénomène d'élévation anormale de l'eau sera également à surveiller de près dans les zones côtières qui seront touchées par le mur de l’œil du cyclone », indique Cycloneoi.
K.R.

Vendredi 4 février
Inah & Co
La chanteuse Inah, le guitariste Mbola Talenta, Fanilo Poppin’s et Ony sur la même scène. Ce beau petit monde s’armera de guitares et d’autres instruments de musique pour reprendre les meilleurs morceaux de folk et de rock malagasy. Au menu figurent quelques interprétations des propres compositions de Mbola Talenta et Inah. Bref, il y aura du bon son à la sauce malagasy et des improvisations à n’en plus en finir. Rendez-vous ce soir au Piment Café de Behoririka à partir de 20h 30. Un vendredi joli à ne pas rater !
Fandrama
Bemamy Fandrama, le chanteur natif d’Antsiranana est actuellement en visite dans Capitale. Après avoir entamé une soirée à Ambohipo le week-end dernier, cet artiste classé dans les rangs des ambianceurs montera sur l’estrade du Bonara Be 67 Ha, ce soir à partir de 21h avec son show intitulé « Tsinjaka alohan’ny Saint-Valentin ». A en déduire que l’artiste et son équipe démarrent très bien leur saison des spectacles puisqu’ils ont déjà réalisé une tournée dans le nord de l’île au tout début de l’année. D’ailleurs, en matière d’animation, Bemamy Beriziky alias Fandrama n’est plus à présenter. Une fois sur scène, il se déchaîne comme une véritable bête à travers sa maîtrise de plusieurs variétés de danse. Cet auteur-compositeur et interprète possède un potentiel qui lui est propre afin de plaire et de fasciner le public. Sans trop forcer son talent, il parvient à faire bouger au maximum toute l’assistance. A apprécier sur place, les tubes « Dis-moi la vérité », « Chérie malala », « Ampy câlin » ou encore son dernier né « Bonne année ».
Matsubara
Ambiance assuré du côté du centre-ville. Ce soir, Julien Tcheik Matsubara vont présenter ses belles compositions dans un style de fusion, tantôt traditionnel, tantôt moderne avec une tendance plus marquée pour les chansons de variété dont les textes évoquent de tout, allant de l’amour à la joie, pour faire vibrer la salle du Glacier Analakely à partir de 20h. Matsubara reste une icône de la musique et ses œuvres sont sur toutes les lèvres des mélomanes, et ce malgré des absences scéniques dans la Capitale. Ce soir, il va faire danser les noctambules du côté d’Analakely et ses environs.
Manan’Ara
Un concert de musique brassant le folk, le « bà-gasy » et la World music avec des sonorités acoustiques. C’est ce que proposent le trio Manan’Ara ce soir à partir de 19h 30 au restaurant Le Zoma Manifika situé à Antaninandro-Faravohitra. Une soirée musicale à  consommer sans modération. A titre de rappel, le groupe Manan’Ara a été créé en 2016 par trois jeunes voulant créer un groupe musical qui se différencie de ses congénères. Pour faire honneur à leur ville natale, ils ont repris le nom du fleuve qui traverse Manjakandriana, à savoir le fleuve de Mananara.
Samedi 5 février
Oashna Tess
Cette artiste se démarque par son look de style jamaïcain avec ses cheveux tressés, le tout englobé par sa voix suave et des compositions inédites qui lui ont permis de s’imposer dans un milieu presque exclusivement masculin. Et oui, la jeune Oashna Tess joue du ragga, du dancehall, du reggae, un peu de rap et d’autres genres de musique urbaine. Quoi de plus normal puisqu’elle est la fille du légendaire rappeur malagasy Shao Boana. La jeune fille, comme son père et sa mère, a hérité du virus de la musique et semble vouloir suivre leurs traces. Aujourd’hui, elle a réussi à se faire un prénom dans le monde du spectacle et arpente déjà de nombreuses scènes. Demain soir, Oashna Tess donne rendez-vous à ses fans au Jao’s Pub Ambohipo à partir de 21h.
Groupe Anga
De la bonne musique. C’est ce que promettent les organisateurs de spectacles au sous-sol de No Comment Bar Isoraka pour un samedi soir qui s’annonce déjà splendide. Un groupe composé de quatre membres originaires de la ville d’eaux vont investir les lieux. Effectivement, le groupe Anga va  satisfaire les assoiffés de funk, fusion et de soul durant cette soirée. Le « line-up » donne déjà un aperçu de cette soirée et les mélomanes sauront déjà l’endroit où ils pourront se défouler demain. Comme prédit, le répertoire sera éclectique, voguant entre le soul et du jazz à leurs sauces. Il s’agira d’un concert de baptême pour le groupe puisque c’est la première fois qu’il va investir la scène du No Comment Bar. Pour voir ce groupe en œuvre, rendez-vous donc demain à 20h.
Mamehy
Du « Tsapiky » jusqu’à minuit. Chaque week-end, le Bonara Be 67 Ha propose une soirée musicale enflammée. Demain soir, l’endroit  mettra à l’affiche le groupe Mamehy, originaire de la Province de Toliara, pour une soirée baptisée « Ambiance Tsapiky».  Cette formation pourrait s’avérer méconnue du public tananarivien. Cependant, Mamehy a déjà marqué ses empreintes dans l’industrie musicale. A preuve, cette troupe de musiciens est déjà apte à créer de l’ambiance pour les noctambules. En tout cas, une chose est sûre : avec cette affiche, les habitués des lieux qui viennent de passer une semaine chargée prendront leur temps pour s’amuser et se déstresser demain soir à partir de 21h.

Batsirai, le cyclone tropical hyper-potentiellement dangereux atterrit incessamment. Etant supposé l’intensité destructive de son impact sur la Grande île, tout le monde est aux aguets, tout le monde se prépare, tout le monde anticipe, bref, tout le monde s’apprête à  « l’accueillir » avec vigueur, à bras le corps.
Le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), vu la puissance de frappe de ce cyclone, prévoit au moins 600 000 sinistrés dans toute l’île dont 140 000 seraient concernés par des évacuations préventives. Ceci étant, les services de la météo et le BNGRC se rejoignent pour annoncer que Batsirai serait une menace potentielle pour le pays.
Les autorités officielles, au haut sommet de l’Etat, les membres du Gouvernement, les hauts responsables des Collectivités territoriales décentralisées (CTD), nommés et élus, les Forces de défense et de sécurité (FDS) et organismes rattachés concernés se mobilisent à fond. Le tout sous le haut commandement du Chef de l’Etat !
Le BNGRC, qui se trouve en tête de peloton, n’a pas le droit à l’erreur ni de se faire avoir comme ce fut le cas avec « Ana ». Les expériences acquises récemment serviront d’atouts pour le futur immédiat. Toutes les dispositions sinon toutes les mesures par anticipation doivent être prises en considération. « Un homme averti en  vaut deux ! » Les capacités d’organisation du Bureau à l’échelle nationale seront mises à l’épreuve ! Les centres d’accueil et les moyens d’acheminement des dons et aides doivent être prêts. 
Le Gouvernement, pour sa part, fera preuve de capacité de coordination sans faille de tous les actes dans toute l’étendue du territoire national. Les dures épreuves infligées par le passage du cyclone « Ana » contribueront certainement à maitriser au mieux les éventuelles catastrophes quelles qu’elles soient leur intensité. Les mesurées anticipées et préventives prises par le Gouvernement sont toujours les bienvenues. La suspension des cours pour toutes les écoles du pays et l’arrêt de travail pour les agents de l’Etat travaillant dans les zones touchées relèvent des précautions fortement utiles.
On suppose que le cyclone tropical « Batsirai » serait la plus puissante des dix dernières années. Par voie de conséquence, il requiert la vigilance maximale. Une nécessité absolue pour le pays !
Mais attention, la vigilance maximale concerne également la conduite contre la pandémie de la Covid-19 qui, comme on le sait, est toujours présente dans le territoire. La troisième vague demeure encore et toujours une menace également potentielle. La négligence aux mesures sanitaires préconisées représente un danger sérieux pour le pays. Le dernier bilan toujours sans appel reste préoccupant. Depuis le début de cette année, on déplore plus de 200 décès. Du 22 au 28 janvier, sur les 8 974 nouveaux tests, on enregistre 1 944 nouveaux cas, tracing contact 91, guéris 1 570, formes graves 119 et nouveaux décès 51. Il y a de quoi nous frémir les cheveux ! C’est une faute lourde d’éclipser les mesures sanitaires et les reléguer au second plan.
A chaque famille de saisir toutes les voies pour se préparer aux frappes de ce cyclone potentiellement dévastateur sans minimiser les dispositions sanitaires. Il y a des moments où le pays traverse des zones de turbulence, à nous tous de faire valoir nos capacités de mettre en œuvre la vigilance maximale.
Ndrianaivo

Les éléments de la compagnie territoriale de la Gendarmerie pour l’Imerina centrale ont mis hors d’état de nuire deux criminels dangereux. Deux personnes ont trouvé la mort au cours de l’intervention des gendarmes de la brigade de Sadabe, Manjakandriana. Elles sont de dangereux récidivistes notoires en matière de vol de bœufs, de kidnapping et de fabrication artisanale d’armes à feu.
Les deux individus, avec leurs compères, ont opéré dans les Districts d’Anjozorobe, de Manjakandrina et d’Ambohidratrimo, selon l’information communiquée par le jeune capitaine Safidiniavo Toky Andriambeloniaina.
Les 27 et 30 janvier, les gendarmes de la brigade d’Ambatomanoina (Anjozorobe) ont arrêté deux hommes répondant aux noms de Théodore René Marojaona dit René kely, 37 ans, et, de Velondraza Randriamananjara dit Ndraza, 30 ans. Avec leurs pairs de la brigade de Sadabe, les éléments d’Ambatomanoina sont parvenus à établir la liste des malfaiteurs liés aux deux bandits. Ladite liste comprend une vingtaine de noms des habitants de trois différentes localités.
Mercredi vers 4 heures du matin, l’équipe du commandant de brigade de Sadabe s’est déplacée avec les deux malfaiteurs pour rejoindre deux des lieux de résidence de leurs amis afin de les arrêter.
Depuis fort longtemps
En cours de route, René Kely et Ndraza ont profité de l’obscurité et du mauvais état de la route pour prendre la fuite en courant dans une zone boisée. Sommations faites, les deux fuyards ont refusé d’obtempérer. Les gendarmes ont ainsi été contraints d’user de leurs armes conformément à la loi. Les deux compères ont succombé sur-le-champ. C’est un résultat favorablement accueilli par la population et les autorités locales.
La constatation de décès a été effectuée par le médecin du centre de santé de base d’Ambohitrolomahitsy, Manjakandriana, suivant la réquisition à personne qualifiée établie par la brigade de Sadabe. Cette unité de Gendarmerie a alors dressé le procès-verbal de renseignements judiciaires s’y rapportant.
Depuis des lustres, le nommé Ndraza a été recherché dans le District d’Anjozorobe pour vol de bœufs. Le 11 décembre 2021, sa bande et lui ont volé 22 bœufs à Soavina, Sadabe. Mais ils ont réussi à se réfugier dans le District d’Ambohidratrimo.
Le nommé René Kely, quant à lui, a été aussi recherché depuis fort longtemps pour vol de bœufs, kidnapping et fabrication artisanale d’armes à feu. Ndraza l’a désigné comme fournisseur d’armes à leur association de malfaiteurs. La recherche des autres malfaiteurs continue sur le terrain.
M.R.

Après le premier regroupement du mois de novembre, les Barea U20 et U23 auront au programme leur deuxième rassemblement prévu le mois de mars prochain. Un regroupement qui se tiendra à Troyes. Deux matchs amicaux sont programmés durant ce regroupement. Le 24 mars, une confrontation contre le Cap-Vert et le 27 mars les Barea défieront les Cœlacanthes des Comores U23.  Ces derniers, rappelons-le, préparent aussi une qualification aux jeux olympiques 2024. Les deux rencontres sont prévues dans la région parisienne.
L’Union des footballeurs internationaux et des cadres sportifs malagasy (UFICASM), sont déjà au taquet pour la préparation des Barea jeunes. Rappelons que la FMF a signé une convention en juin 2021 , qui prévoit de confier les Barea U20 et U23 à ladite association. Cette dernière prend en charge l’organisation des regroupements et couvre les dépenses y afférentes, notamment les salaires des techniciens. Une campagne de détection a été lancée dans les quatre coins de l’Hexagone, qui a permis aux techniciens de dresser une liste de 27 joueurs expatriés. Un premier regroupement a déjà été tenu en novembre dernier. Ils ont disputé un match amical avec l’Us Lusitanos  senior (1-1).
L’UFICASM est en étroite collaboration avec une autre association Madas, qui regroupe aussi d’autres sportifs originaires de la Grande île comme Haja Maradona,Daniel Ravao, Tovohery... Aux dernières nouvelles, d’autres anciens joueurs de l’équipe nationale viennent renforcer leur rang. A l’instar de l’ancien capitaine des Barea, Johan Paul, Boba et entre autres Malabary.
D’autres nouveaux recrutés rejoindront la présélection. Selon toujours les responsables, ils sont issus des grands clubs européens. Les joueurs qui évoluent déjà avec l’équipe nationale A, comme Mathias, Arnaud et les autres rejoindront aussi le regroupement au mois de mars.
Toujours dans le cadre du projet « Barea aux J.O », la détection des locaux est prévue au mois de mai. Hery Be sera appuyé par Nazan Dolfer, qui a déjà fait preuve de ses talents de détecteur. Effectivement, les expatriés et les locaux entameront un regroupement mutuel au mois de juin.
Elias Fanomezantsoa

Lors de leur intervention dans le cadre de la sécurisation de la ville, les éléments du commissariat du 1er Arrondissement ont procédé à un coup de filet vers 3h du matin hier, à Ampasamadinika. Il s’agit de ce  suspect de 33 ans, lequel fut surpris à l’intérieur d’une voiture particulière garée dans le parking dudit quartier.
Ce qui fait que le suspect n’a rien pu emporter dans ce véhicule quoiqu’il aurait essayé de démonter l’autoradio, entre autres accessoires convoités. Déjà une heure avant cela, la patrouille de la Police qui l’avait épinglé ainsi avait épié ses gestes et faits. L’homme avait rôdé dans les parages et son comportement avait éveillé le soupçon des Forces de l’ordre. Feignant de le laisser faire ou agir à sa guise, les membres des Forces ont attendu le moment opportun pour le surprendre en pleine action, enfin l’arrêter. Le suspect fut conduit immédiatement au commissariat pour répondre de ses actes.
A vrai dire, il s’agit d’une opération “coup de poing” menée par cette patrouille de Police dont ses éléments étaient en tenue civile. Au cours de celle-ci, ils ont ratissé les quartiers d’Ampasamadinika, Antaninarenina, Isoraka, Ambatonilita, Antsahamanitra ou encore Fasandrainiharo. D’après une information recueillie à la suite de cette opération, les riverains ne pouvaient s’empêcher de saluer.
Franck R.

Trois Régions situées sur la côte Est sont en première ligne et exposées aux menaces du cyclone Batsirai. Il s’agit des Régions de Vatovavy, Fitovinany et Atsimo Atsinanana. Afin d’intensifier les préparations au passage de cette tempête tropicale, le Premier ministre Christian Ntsay, à la tête d’une délégation gouvernementale, a fait le déplacement dans les Régions concernées. Une délégation composée notamment du ministre de la Santé, le ministre de la Défense nationale et le ministre de la Population. Conformément aux consignes du Président Andry Rajoelina, le chef du Gouvernement a martelé l’importance de l’anticipation pour faire face aux catastrophes.
Le locataire de Mahazoarivo a dirigé une série de concertations  avec les autorités locales à Mananjary et Manakara. Il a salué les mesures mises en place par ces dernières tout en réitérant les consignes afin de mieux se préparer aux prochaines intempéries. Les problèmes techniques liés aux sites d’hébergement prévus pour accueillir les éventuels sinistrés ont été au cœur des discussions, et des solutions dans ce sens ont été avancées. A Mananjary, par exemple, le local de l’église catholique ainsi que le Tranompokonolona ont été préparés pour accueillir les sinistrés tout comme les lycées et EPP à Manakara.
« Toutes les branches hiérarchiques de l’Etat ont été mobilisées pour une meilleure protection de la population face à la menace de Batsirai » a indiqué le Premier ministre, Christian Ntsay. Du côté du ministère des Travaux publics, toutes les organisations ont été mises en place afin de pouvoir effectuer des travaux d’urgence et rétablir la circulation en cas de coupure. Pour sa part, le ministère de la Défense nationale est sur le qui – vive pour apporter son soutien et se prépare à toutes les éventualités. Toutes les Régions ont été équipées de matériels comme les engins pour la réhabilitation des infrastructures routières, ainsi que des vedettes rapides pour se préparer à la montée des eaux. La délégation gouvernementale fera cap sur Farafangana pour la suite de ce déplacement.
S.R.