lundi, 21 février 2022

La une du 22 février 2022

Publié dans La Une


Pour un peu, les choses ont failli vraiment s’envenimer dans le quartier d’Andrefantsena à Antsirabe, hier en milieu de journée.
Une foule compacte et particulièrement survoltée était déjà sur le point de prendre violemment à partie un automobiliste lorsque la Police est intervenue. Son intervention a donc permis de sauver presque in extrémis la vie de cet automobiliste, et d’arracher ce dernier à la foudre populaire. Alors que la personne assise à côté du conducteur a réussi à s’échapper à temps. La voiture était déjà encerclée lorsque les Forces de sécurité sont arrivées. En cause, les occupants de cette voiture furent soupçonnés de kidnapping dont la victime est surtout un gamin. De son côté, ce dernier est également parvenu à prendre la poudre d’escampette, profitant du chaos momentané lié à la colère des curieux.
Le fait que les gens ont aperçu le gosse assis à l’arrière du véhicule, le visage baigné de larmes, a alarmé les passants qui ont cru à un kidnapping. D’autant plus que l’enfant semblait chercher à s’échapper à tout prix en ouvrant la vitre, nourrit davantage la méfiance des curieux qui ont assisté à la scène. “Il se trouve que les occupants du véhicule ont surpris l’enfant commettre un vol mais dont j’ignore quoi, l’affaire étant entre les mains de la Police, et que les premiers étaient en chemin de l’emmener à la
Police lorsque la situation a connu un tel revirement”, explique une source auprès de la Gendarmerie à Antsirabe. D’après ce dernier, l’automobiliste en cause serait soumis à un interrogatoire au commissariat de la ville d’Eaux.
Cette affaire n’est pas sans rappeler celle survenue il y a quelques mois de cela dans la Capitale, précisément à Mahazo. Un autre automobiliste a alors cru bien faire aussi en appréhendant et transportant dans sa voiture un jeune soupçonné également d’un vol. Là aussi, des passants, qui ont surpris l’automobiliste cherchant à obliger le suspect à monter dans sa voiture, étaient pris d’une violente colère, quitte à la déverser sur celui-ci. Les Forces sont intervenues et il y eut même des coups de feu pour disperser la foule. Précisons que les citoyens n’ont aucun droit d’agir à la place de la Police, ni de la Gendarmerie pour arrêter un suspect, selon la loi en vigueur. 
Franck R.

Publié dans Politique


Reprise de la visite de conformité pour les taxis-be exerçant dans la Commune urbaine d’Antananarivo. Une réunion entre le premier magistrat de la ville, Naina Andriantsitohaina et les transporteurs rassemblés au sein de l’Union des  coopératives de transport urbain (UCTU) ainsi que le « Fitaterana mendrika an’Antananarivo » (FMA) s’est tenue hier, dans le but d’améliorer ce secteur d’activité. La visite de conformité des taxis-be a été l’ordre du jour. Cette rencontre se tient à l’ancien siège de l’OMAVET sis à Ampasampito depuis le mois de décembre dernier, et cela après une suspension de deux ans.
Selon le commissaire Ainanirina Albert Estel, directeur du transport au niveau de la Commune urbaine d’Antananarivo, un délai de deux mois supplémentaires est accordé à tous les transporteurs pour qu’ils puissent effectuer la visite de conformité, première phase, si ce délai devait initialement prendre fin ce mois-ci. Cette visite se tient tous les six mois. Actuellement, 30 % des taxis-be l’ont déjà faite.  Après ce délai, des sanctions seront infligées aux transporteurs irréguliers, selon le Code municipal d’hygiène et le Code de la route. La visite concerne la visibilité, les aspects extérieurs du véhicule ainsi que le système de frein. 
Depuis la suspension de cette visite de conformité, bon nombre de véhicules de transport en commun ne sont plus réguliers. Certains bus manquent de vitres latéraux ou n’ont plus de pare-brise, d’autres ont une défaillance au niveau des freins et des phares, engendrant ainsi des accidents de la circulation.
Anatra R.

Publié dans Société
lundi, 21 février 2022

Indifférence citoyenne !

La population (en âge de voter) boude la révision de la liste électorale. Visiblement, on constate une indifférence flagrante. Les Malagasy, normalement et légalement concernés, « se font tirer les oreilles », lit-on quelque part. Selon le chronogramme établi, la période d’inscription, d’addition et de retranchement dans le cadre de la révision de liste électorale auprès des Fokontany a pris fin le 15 février 2022. L’empressement n’y était pas. Il frise même l’indifférence citoyenne !
Annuellement, on procède à la révision de la liste électorale entre le 1er décembre et le 15 mai de l’année suivante et cela en vertu de la Loi organique sur le régime général des élections qui stipule ainsi « les listes électorales des Fokontany et le registre électoral national sont révisés annuellement ». Le Texte prévoit aussi que « les demandes d’inscription, d’addition et de retranchement d’électeurs pour changement de résidence ou pour décès, etc., sont déposées au bureau du Fokontany du 1er décembre au 15 février de l’année suivante… ». Et du 15 février au 15 mai, ce sera réservé à la période de vérification, réclamation et correction. Une obligation de service qui revient de droit à la CENI en collaboration directe avec les démembrements de ladite Commission à travers l’île et en tandem avec les Fokontany. Une condition sine qua non pour que les scrutins à venir réussissent notamment celui du 2023. Toujours est-il que l’on est en face d’un désintéressement généralisé des concitoyens du moins pour la Ville des Mille. Mais on ose croire que le phénomène se rencontre ailleurs.Et cela pour des raisons diverses.
Depuis mi-décembre jusqu’à ce jour (21 février), le pays se trouve en permanence en état d’alerte pour diverses raisonsentre autres, l’incendie de la centrale d’Andekaleka (le 20 décembre) et les répercussions dramatiques qu’il engendre et les conditions climatiques mouvementées successives et délétères. D’une panique à l’autre, les gens n’ont pas la tête avec. Pour ainsi que se déplacer au bureau du Fokontany pour vérifier la liste électorale s’avère le dernier des soucis.
Le processus électoral fait partie, qu’on le veuille ou non, de la chose politique à laquelle l’opinion se désintéresse de plus en plus. Elle ne fait pas le poids vis-à-vis d’autres « priorités » à savoir trouver de quoi à mettre sous la dent, l’inflation qui étrangle les ménages et le problème d’insécurité qui préoccupe au fil des jours. D’autant plus que 2023 est encore plus loin, on s’intéresse pour le moment aux sujets plus urgents. On verra plus tard !
La communication entre la CENI et la population passe mal. Il semble que les nouveaux maîtres d’Alarobia manquent d’astuces plus convaincantes de manière à « obliger » les citoyens à se résoudre sinon à se plier pour s’acquitter de leur devoir.
En ce qui concerne Antananarivo, plus particulièrement, l’ambiance politique ne contribue guère à encourager les concitoyens à un autre devoir civique. L’atmosphère de suspicion touchant le domaine des élections qu’entretiennent subtilement les éléments subversifs de l’Opposition a des impacts non négligeables auprès de l’opinion. En outre, on pousse les concitoyens à se méfier des instances en charge des élections telles la CENI et la HCC.
Ceci étant, il appartient aux responsables étatiques directs et indirects de parvenir à renverser la vapeur.
Ndrianaivo


Publié dans Editorial



Un premier déblocage d’une valeur de plus de 116 millions d’ariary a été effectué pour la filière maïs du Menabe par le programme Fihariana en addition aux autres produits déjà financés dans la Région et qui sont dans les secteurs de l’agriculture, l’élevage et la pêche. En effet, parmi ces matières premières financées par Fihariana, la filière maïs figure en bonne position. Une collaboration, à double bénéficiaire, a par ailleurs été développée avec le groupe Eclosia. Pour ce faire, d’un côté, les producteurs, sous contrat avec le groupe, reçoivent le financement nécessaire pour optimiser leur productivité. D’un autre côté, l’industriel se fournit en matières premières de qualité et quantité élevée. Par cette initiative, le programme Fihariana confirme son ouverture à tous les secteurs d’activité et sa volonté d’appuyer les jeunes entrepreneurs de la Région. Terre fertile aux vastes surfaces cultivables et aux matières premières diversifiées, le Menabe dispose d’un fort potentiel de croissance dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. Toutefois, ces secteurs porteurs d’opportunités nécessitent un appui afin de remplir les critères d’émergence tout en optimisant la qualité des produits. Raison pour laquelle, depuis 2019, Fihariana déploie ses efforts afin de développer le potentiel entrepreneurial de la population dans le Menabe. Des efforts qui s’illustrent notamment par un accompagnement financier et technique de producteurs, individuels ou regroupés dans des coopératives ou union de coopératives. Ces structures entrepreneuriales paysannes et collectives bénéficient d’encadrement technique pour un rendement optimal des matières premières. Et pas plus tard que la semaine dernière, la représentation de Fihariana dans la Région Menabe s’est entretenue avec des responsables de l’USAID Mikajy et Hay Tao dans le District de Morondava, à la demande de ces derniers, afin de demander des informations complémentaires concernant le programme Fihariana. Selon ces responsables « de nombreux jeunes issus des associations partenaires de l’USAID Mikaly et Hay Tao, désireux de se lancer dans l’entrepreneuriat, voudraient bénéficier de l’appui financier et technique proposé par Fihariana ». Pour rappel, Fihariana est bien présent dans la Région à travers le financement de plusieurs filières, notamment l’agriculture, l’élevage et la pêche, et est heureux de compter, parmi ses bénéficiaires, 33% de femmes entrepreneures. A travers cet entretien, Fihariana confirme son ouverture à tous les secteurs d’activité et sa volonté d’appuyer tous les jeunes entrepreneurs des Régions, y compris ceux qui œuvrent pour la préservation de l’environnement comme c’est le cas de ces associations partenaires de l’USAID Mikajy et Hay Tao.


Hary Rakoto

Publié dans Politique



Comme tous les membres du Gouvernement, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hawel Mamod’Ali, a également mobilisé son équipe pour venir au chevet des victimes du cyclone Batsirai. Effectivement, l’équipe de ce ministère dirigée par son ministre était en visite dans les Régions Vatovavy et Fitovinany en fin de semaine. Le but étant de constater de visu les dégâts laissés par Batsirai au niveau des infrastructures sportives. L’object principal de son périple dans le Sud-Est du pays est de venir au chevet du personnel des Directions régionales du ministère devenu sinistré après le passage de cette catastrophe naturelle.
Après sa descente à Ifanadiana et Mananjary, le patron d’Ambohijatovo a bouclé son voyage à Vohipeno après être passé à Manakara. Il a remis un sac de riz, des lampes solaires à tout le personnel des Directions régionales de la Jeunesse et des Sports (DRJS) devenu sinistré ainsi que des matériels de sport comme des ballons de football, de basketball pour le District d’Ikongo, Manakara et Vohipeno.
En guise de reconnaissance, le ministre a aidé en particulier les jeunes pairs éducateurs, motivés et responsables dans leurs villes respectives.
Durant ses visites, en tant que ministère de tutelle, il a sillonné toutes les infrastructures sportives détruites par le cyclone. Et trouver la solution à ce problème pour assurer leur réhabilitation dans les plus brefs délais. Pour Mananjary, les dégâts sont lourds, le ministre Hawel Mamod’Ali sollicite tout le monde à se donner la main pour la reconstruction de cette ville en particulier.


Elias Fanomezantsoa

Publié dans Sport



Des vents importants, des pluies et des orages intenses, des fortes rafales et des vagues de 10 mètres ont été déclenchés par Emnati sur l’île de La Réunion, alors que cette dernière n’a pas été directement touchée. Malheureusement pour Madagascar où ce cyclone va bel et bien toucher terre, son passage va être encore plus dangereux. La Direction générale de la Météorologie sise à Ampandrianomby a affirmé hier qu’Emnati pourrait être légèrement plus fort que Batsirai au moment de son impact. Etant donné les vulnérabilités des Régions à risque, des énormes dégâts généralisés seront donc à craindre si le niveau de préparation est faible. Comme prévu,  le cyclone tropical  Emnati va atterrir  entre Vatomandry et Farafangana cet après-midi ou en soirée au stade de cyclone tropical intense. Suivant la prévision de sa trajectoire, il poursuivra son trajet en passant par les hautes terres centrales, pour ensuite ressortir en mer au niveau du canal de Mozambique, dans la Région d’Atsimo-Andrefana (Ampanihy) demain.

Début du mauvais temps hier
Hier vers 15 heures locales, le cyclone Emnati a été situé à 378 km à l’Est de Toamasina, emmenant avec lui un vent moyen de 150 km/h, alterné par des rafales de 210 km/h avec une vitesse de déplacement assez lente vers l’Ouest, à raison de 16 km/h.  Le temps a commencé à se dégrader dès le début de la journée d'hier dans plusieurs localités de la zone Est et cela s’est beaucoup intensifié en soirée. En effet, les niveaux d’alerte ont été par conséquent modifiés. Météo Madagascar a placé les Régions d’Atsinanana, Vatovavy et Fitovinany en alerte rouge. Ce jour, les Districts et Régions d’Analanjirofo,  Atsimo-Atsinanana, Anosy, Vakinankaratra, Amoron’i Mania, Matsiatra-Ambony, Ihorombe, Mangoro, Manjakandriana, Andramasina, Antananarivo-Avaradrano, Antananarivo-Atsimondrano, Antananarivo-Renivohitra, Ambohidratrimo et Arivonimamo vont progressivement y passer également. Par contre, d’autres Régions comme Bongolava, Menabe, Atsimo-Andrefana, Androy, Alaotra, Anjozorobe, Ankazobe, Soavinandriana et Miarinarivo sont classées en en catégorie jaune. Encore une fois, les usagers maritimes sur l’ensemble de la côte Est sont priés de ne pas s’aventurer en mer jusqu’à l’écartement total des dangers.

Publié dans Société


Moment chaleureux et de fierté pour les chanteurs. La 16ème édition de l’événement « RDJ Mozika », organisée par la station privée Radio des Jeunes bat son plein. Les votes sont encore en cours jusqu’à jeudi midi. Par ailleurs, les votes dans la catégorie « Titre de l’année » débuteront aujourd’hui et s’achèveront le 25 février à midi.  A L’issue du voting par SMS ou sur Internet réalisé sur le site de RDJ, les lauréats des vingt-quatre catégories proposées seront enfin connus pour ce dimanche durant la cérémonie de remises des prix. Une occasion pour récompenser quelques-uns des artistes - selon le public et auditeurs - les plus actifs et méritants de l’année précédente, si l’on ne cite que les catégories « Mozika rap », « Mozika tropical »,...
Comme à l’accoutumée, plusieurs shows vont entrecouper la cérémonie de remise des prix. Pour le moment, la balle est donc du côté du public, dont le voting aux choix multiples sur les artistes est totalement libre. A noter que le choix des nommés est effectué par la RDJ parmi les titres musicaux diffusés au minimum une fois sur la station, entre le début du mois de décembre 2020 jusqu’au 30 novembre 2021, et pas seulement dans la Capitale mais également à Antsirabe, Toamasina et Mahajanga. La liste des candidats est diffusée sur la station tous les jours et est également disponible sur la page Facebook et le site de la RDJ. Cher public, fais un bon choix et que les meilleurs gagnent ! 
Si.R

Publié dans Culture

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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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